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The role of relaxin-3/RXFP3 system in hyperphagiaDe Avila Dal'Bo, Camila 22 January 2020 (has links)
Les troubles alimentaires sont souvent déclenchés par le stress et sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Les premiers symptômes apparaissent au début de l'adolescence, mais le fondement biologique des différences selon le sexe est inconnu. Parmi les neuropeptides orexigènes étudiés jusqu'à présent, la relaxine-3 (RLN3) est le seul à être déclenché après un épisode de stress. La RLN3 a été découverte en 2001 et appartient à la superfamille de l'insuline. Il est produit dans le noyau incertus (NI) du cerveau et se lie avec une forte affinité à son récepteur spécifique, RXFP3. Des études pharmacologiques ont démontré que les injections exogènes de RLN3 dans le cerveau de rats augmentaient la prise alimentaire et affectaient l'activité des axes hypothalamohypophyso- surrénalien (HPA) et gonadique (HPG), ainsi que les niveaux du comportement anxieux. Ces effets étaient différents chez les femelles et chez les mâles. De plus, la déplétion des neurones RLN3 positifs dans le NI des rats mâles n'a pas affecté la prise alimentaire ou l'axe HPA, alors que les effets chez les femelles étaient encore inconnus et sont traités dans la présente étude par une déplétion induite par un miRNA. La présente étude a montré une diminution du poids corporel, un déséquilibre dans la prise alimentaire, ainsi que des changements dans les niveaux du comportement anxieux. De plus, la déplétion de la RLN3 dans le NI a perturbé la régulation de la corticostérone et augmenté les taux de c-fos d’ARNm d'ocytocine (OT) et de vasopressine arginine (AVP) dans les régions du cerveau impliquées dans la régulation du stress et de la prise alimentaire. De plus, des études in vitro ont révélé que la RLN3 se lie également à RXFP1, le récepteur spécifique de la relaxine, mais avec une affinité plus faible. La deuxième étude vise à identifier les effets de la liaison de RLN3 à RXFP3 et RXFP1. Des rats mâles ont reçu des injections intracérébroventriculaires de RLN3 et de l’agoniste sélectif de RXFP3, A2. Les résultats ont montré que la prise alimentaire était augmenté à la fois par RLN3 et RXFP3-A2, mais que les effets orexigènes de RXFP3-A2 étaient significativement plus forts que ceux de la RLN3. La prise d'eau et l'activité des axes HPA et HPG ont été significativement augmentées par RLN3, mais pas par RXFP3-A2. Inversement, seule l'activation du RXFP3-A2 a permis de réduire les concentrations plasmatiques d’OT. Sur la base de ces résultats, nous concluons que la RXFP1 stimulé par la RLN3 est impliqué dans la prise d'eau et dans l'activation des axes HPA et HPG. La réduction de la stimulation de la prise alimentaire par RLN3 par rapport à RXFP3-A2 peut être liée à l'activation des circuits orexigènes et anorexigènes par RLN3. Ces résultats sont cohérents avec le rôle putatif de la RLN3 dans l'ajustement fin des réponses au stress et la régulation de la prise alimentaire. / Eating disorders are frequently triggered by stress and are more prevalent in women than men. First symptoms appear during early adolescence, but the biological basis for sex-specific differences is unknown. Among the orexigenic neuropeptides studied thus far, relaxin-3 (RLN3) is the only one to be triggered after a stress episode. Relaxin-3 was discovered in 2001 and belongs to the insulin superfamily. It is produced in the nucleus incertus (NI) of the brain and binds with high affinity to its cognate receptor, relaxin-family peptide receptor 3 (RXFP3). Pharmacological studies showed that exogenous RLN3 injections into the brains of rats increased food intake and affected activity of the hypothalamic-pituitaryadrenal (HPA) and gonadal (HPG) axes, as well as levels of anxiety-like behavior. These effects were different in females and males. In addition, the depletion of the RLN3-positive neurons in the NI of male rats did not affect food intake or the HPA axis, while the effects in females were still unknown and are addressed in the present study using a miRNA-induced depletion. The present study found a resulting decrease in body weight, an imbalance in food intake, and changes in levels of anxiety-like behavior. Furthermore, the depletion of NI RLN3 disrupted corticosterone regulation and increased levels of c-fos, oxytocin (OT), and arginine vasopressin (AVP) mRNA in brain regions involved in stress and food intake regulation. In addition, in vitro studies revealed that RLN3 also binds to RXFP1, the cognate receptor for relaxin, with lower affinity. The second study aims to identify the effects of RLN3 binding to RXFP3 and RXFP1. Male rats received intracerebroventricular (icv) injections of RLN3 and a selective RXFP3 agonist, A2. Results showed that food intake was increased by both RLN3 and RXFP3-A2, but that the orexigenic effects of RXFP3-A2 were significantly stronger than those of RLN3. Water intake and activity of the HPA and HPG axes were significantly increased by RLN3, but not by RXFP3-A2. Conversely, only RXFP3-A2 activation decreased OT plasma levels. Based on this evidence, we conclude that RXFP1 is involved in the RLN3 stimulation of water intake and activation of the HPA and HPG axes. The reduced food intake stimulation by RLN3 compared to RXFP3-A2 may be related to activation of both orexigenic and anorexigenic circuits by RLN3. These results are consistent with the putative role of RLN3 in fine-tuning stress responses and food intake regulation.
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Compulsive eating of binge- like eating prone rats under conditioned fear and exploration of the neural mechanism with c-fos expressionLi, Zhifei 10 February 2024 (has links)
Le trouble de l'hyperphagie boulimique (THB) est un trouble de l'alimentation défini de manière autonome dans la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) en mai 2013. Le THB est caractérisé par des épisodes d'ingestion d'une quantité anormalement élevée de nourriture dans une courte période de temps sans comportements compensatoires tels que des vomissements auto-induits. La prévalence du THB a augmenté très rapidement en raison de la grande disponibilité d'aliments riches en calories et du stress croissant dans la vie moderne. Malheureusement, l'étiologie du THB est encore mal comprise et les traitements cliniques actuels du THB sont principalement limités à la thérapie cognitive comportementale, dont le pronostic est également assez limité. Afin d'étudier le THB, notre laboratoire a précédemment développé un modèle de THB chez le rat en utilisant une combinaison de stress causé par des chocs électriques aux pattes et d'un accès intermittent d'une heure à une solution de sucrose à 10%. Dans notre modèle de rat THB, les rats sujets à la frénésie alimentaire (BEP; de l'anglais binge-eating prone) ont consommé plus de sucrose que les rats résistants à la frénésie alimentaire (BER, de l'anglais binge-eating resistant) à la fois dans des conditions normales et ces rats ont augmenté davantage leur consommation après avoir vécu le stress. Nous avons également observé une alimentation compulsive dans les rats BEP avec notre test modifié de boîte claire / sombre. Une alimentation compulsive est la caractéristique la plus obstinée du THB. Mon projet de thèse se concentre sur l'observation de l'alimentation compulsive dans le modèle de THB chez le rat avec un test concurrentiel, dans lequel les comportements d'alimentation et d'immobilité ont été surveillés en présence d'un stimulus auditif conditionné de manière aversive. Les rats BEP ont montré une consommation persistante élevée de sucrose et ont montré une réponse inhibée à la peur induite en situation stressante en comparaison aux rats BER, indiquant respectivement un déficit de dévaluation de l'appétence et une réponse anxiolytique plus forte au sucrose. Après l'observation de l'alimentation compulsive dans nos rats BEP, nous avons analysé les activités cérébrales de ces rats avec l'hybridation in situ de l'ARNm c-fos. Nous avons trouvé que, dans les rats BEP, le sucrose réduisait l'activité c-fos du noyau paraventriculaire de l'hypothalamus, tout en augmentant l'activité dans la zone hypothalamique latérale face au stimulus conditionné aversif. La résistance à la dévaluation de l'appétence de la nourriture pourrait être le résultat d'un recrutement atténué de la réponse iii du cortex préfrontal médian et d'une réponse persistante du noyau accumbens à la consommation de sucrose. Ces résultats suggèrent que le système de récompense a pris le dessus sur les systèmes homéostatiques et répondant au stress. Étonnamment, l'apport de sucrose sous la peur conditionnée n'a pas inhibé l'activité de l'amygdale centrale, mais l'a plutôt activée à la place. Cette étude a exploré le mécanisme de l'alimentation compulsive dans un modèle de THB et a fourni certaines cibles cérébrales, telles que le noyau accumbens, pour de futures recherches thérapeutiques / The binge eating disorder (BED) is an eating disorder that was defined in the 5th edition of Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5) in May 2013. The BED is characterized by episodes of ingestion of abnormally large amounts of food in a short period of time without compensative behaviors such as self-induced vomiting. The prevalence of the BED is on the rise due to the availability of high-calorie food and the stressors of modern life. Unfortunately, the etiology of the BED is still poorly understood, and current clinical treatments of the BED are mostly limited to cognitive behavioral therapy, of which the prognosis is also quite limited. In order to study the BED, our lab previously developed a rat model of the BED with combination of foot-shock stress and intermittent 1 h access to a 10% sucrose solution. In our BED rat model, the binge-like eating prone rats (BEPs) consumed more sucrose than the binge-like eating resistant rats (BERs) in normal conditions and consumed more sucrose in response to stress. We also observed compulsive eating in the BEPs with our modified light/dark box test. Compulsive eating is the most obstinate feature of the BED. My PhD project focuses on the observation of compulsive eating in the BED rat model with a conflicting test, in which the feeding and freezing behaviors were monitored in the presence of an aversively conditioned auditory stimulus. The BEPs showed persistently high sucrose intake and inhibited fear response under stress when comparted with BERs, respectively indicating a deficiency in palatability devaluation and stronger anxiolytic response to sucrose. After the observation of compulsive eating in the BEPs, we further analyzed the brain activities of the BEPs and BERs by analyzing the expression of c-fos mRNA using in situ hybridization. In the BEPs, we found that sucrose reduced c-fos expression in the paraventricular nucleus of the hypothalamus (PVN) in response to an aversively conditioned stimulus (CS), but enhanced activities in the lateral hypothalamic area (LHA) in response to the CS. The resistance to devaluating the palatable food could be a result of attenuated recruitment of the medial prefrontal cortex (mPFC) and persistent nucleus accumbens (Acb) response to the sucrose intake. These findings suggest that the rewarding system overrode the homeostatic and the stress-responding systems. Surprisingly, the sucrose intake under fear conditions did not inhibit the activity of the central amygdala, but further activated it instead. Current study explored the mechanism of compulsive eating in the BED, and suggests that the mPFC and Acb should be examined for further therapeutic.
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L'hyperphagie boulimique et la dépendance alimentaire : comparaison des profilsBreault, Andrée-Anne 19 March 2024 (has links)
La dépendance alimentaire (DA) est un sujet qui attire de plus en plus l'attention de la communauté scientifique. De l'avis de nombreux chercheurs et professionnels, certains des comportements alimentaires reliés à la DA s'apparenteraient étroitement aux comportements observés dans l'hyperphagie boulimique (HB), également nommé trouble d'accès hyperphagique (TAH) dans le DSM 5. Afin de contribuer à la compréhension de cette relation, la présente étude vise à comparer les profils des personnes ayant une DA avec ou sans HB dans le but de mieux comprendre ce qui distingue l'HB de la DA. Pour y parvenir, des participants présentant une DA ont été recrutés dans une population clinique et divisés en deux groupes, soit un groupe de personnes avec de la DA sans HB (groupe DA) et un autre composé de gens présentant de l'HB combinée à de la DA (groupe HB+DA). Les deux groupes ont été comparés sur la sévérité des comportements alimentaires, la satisfaction corporelle, les symptômes de dépression, les symptômes d'anxiété et les traits de personnalité. Les résultats obtenus montrent que le groupe HB+DA présenterait plus de symptômes dépressifs et anxieux. De plus, il est possible d'observer que certains patrons de relations entre les variables mesurées sont différents selon l'appartenance au groupe. En effet, la restriction serait associée positivement avec les symptômes dépressifs, la désinhibition et la susceptibilité à la faim dans le groupe DA, alors qu'elle serait reliée négativement dans le groupe DA+HB. La satisfaction corporelle semble également corréler plus fortement et négativement avec les accès hyperphagiques dans le groupe DA+HB comparativement au groupe DA. Finalement, le sens des relations suggère que le groupe DA présenterait un profil de personnalité plus impulsif et rechercherait davantage le changement et l'excitation. Il serait aussi plus sensible, dépendant affectif et plus persévérant. Ces résultats permettent de mieux saisir les distinctions existantes entre les deux troubles et contribue à la réflexion sur les pistes d'intervention possibles auprès des personnes présentant une DA.
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Mechanisms and Pathways in Adaptation of the Detection of Dietary FatPaulino, Gabriel 20 December 2007 (has links) (PDF)
No description available.
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Analyse des facteurs individuels et interpersonnels reliés à l'obésité, aux orgies alimentaires et aux préoccupations face au poids et à la silhouette /Trudel, Dominique, January 2003 (has links)
Thèse (de maîtrise)--Université Laval, 2002. / Bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Dépendance alimentaire : profils psychologique et cognitifRodrigue, Christopher 19 March 2024 (has links)
Dans la dernière décennie, les taux d’obésité ont atteint des niveaux inégalés à l’échelle mondiale, tant chez les enfants, adolescents, que chez les adultes. Malgré les efforts pour prévenir ce phénomène, ces taux ne cessent d’augmenter dans la plupart des populations. Afin de mieux comprendre la surconsommation compulsive de nourriture menant à une surcharge pondérale et à l’obésité, de nombreux auteurs se sont intéressés à la conceptualisation de ces comportements sous l’angle de la dépendance, menant au concept de dépendance alimentaire (DA). Cette hypothèse a depuis été examinée auprès de différents groupes, à l’aide de la Yale Food Addiction Scale (YFAS), une échelle permettant d’évaluer les symptômes de dépendance à une substance, adaptés à la nourriture. Jusqu’à présent, les études intégrant l’YFAS ont notamment permis d’identifier qu’un profil généralement plus sévère était observable chez les individus rapportant des symptômes de DA, sur plusieurs plans. Dans cette lignée, la présente thèse avait comme objectif général de poursuivre la caractérisation de la DA, sur les plans psychologique et cognitif, auprès de deux populations distinctes. Un premier volet visait l’étude de ces sphères auprès d’un échantillon d’adultes souffrant d’obésité sévère, alors qu’un second volet ciblait un échantillon d’adolescents de la population générale. Dans le cadre du premier volet, une étude a été effectuée auprès de 86 adultes souffrant d’obésité sévère (IMC moyen = 47,7 kg/m²; âge moyen = 39,5 ans), en attente d’une chirurgie bariatrique. Les participants ont été divisés en deux groupes selon leur niveau de symptômes de DA, et comparés sur différentes mesures, visant notamment à évaluer les comportements alimentaires problématiques (symptômes d’accès hyperphagiques), les difficultés psychologiques (symptômes dépressifs, anxieux et impulsivité) et cognitives (fonctionnement exécutif). Les résultats ont montré que les individus, endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient significativement plus de symptômes d’accès hyperphagiques, de dépression et d’anxiété et des niveaux plus élevés de difficultés autorapportées quant au fonctionnement exécutif. De plus, les participants de ce groupe présentaient un moins bon score combiné d’inhibition et de flexibilité cognitive au Color-Word Interference Test de la batterie D-KEFS. Ces participants présentaient également un patron d’erreur suggérant une plus grande difficulté à identifier et réguler les erreurs, à cette tâche. Ensuite, le deuxième volet de la thèse était constitué de deux études. La première étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 969 adolescents de la population générale âgés entre 12 et 18 ans (571 filles, 397 garçons; âge moyen = 14,9 ans). Une procédure similaire que lors de l’étude précédente a été utilisée pour diviser les groupes et ces derniers ont été comparés sur les mêmes variables autorapportées. Les résultats ont montré que les participants endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient également davantage de symptômes d’accès hyperphagiques, de symptômes psychologiques et de difficultés de fonctionnement exécutif. De plus, le lien entre les symptômes de DA et les difficultés exécutives était modéré par l’âge et le sexe. Ensuite, la deuxième étude constituant ce volet de la thèse a été effectuée auprès de 50 adolescents recrutés à partir de l’échantillon décrit précédemment (38 filles et 12 garçons; âge moyen = 15,2 ans). Cet échantillon était constitué de 25 adolescents endossant un niveau élevé de symptômes de DA, et 25 adolescents appariés sur l’âge et le sexe, n’endossant aucun symptôme de DA. Les participants ont été comparés sur leurs performances à quatre tâches neuropsychologiques informatisées de la batterie CANTAB, visant l’attention soutenue et le fonctionnement exécutif. Les résultats n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes par rapport à ces scores, mais ont toutefois permis d’observer des tailles d’effets allant de faible à modérée quant à trois scores spécifiques, suggérant des différences relatives à l’attention soutenue et à la régulation des erreurs. En somme, les résultats des deux volets permettent d’observer des profils psychologiques et cognitifs spécifiques en lien avec les symptômes de DA, tant chez les adultes souffrant d’obésité sévère, que chez les adolescents de la population générale. L’ensemble de ces résultats ouvre également la voie à l’étude développementale de la DA, ainsi qu’à une vision holistique de cette problématique. / Over the last few decades, obesity rates have reached important rates worldwide, in children, adolescents, as well as in adults. Despite the efforts to prevent it, obesity rates are still rising across all population groups. In order to provide an understanding of compulsive overeating leading to overweight and obesity, many authors have studied it under the scope of addictions, leading to the concept of food addiction (FA). This hypothesis has been studied in many populations, with the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a scale assessing substance dependence adapted to food. Up until now, studies including the YFAS showed that individuals reporting more FA symptoms also reported a more severe profile on many other aspects. Thus, the thesis aimed to add up knowledge on psychological and cognitive profiles related to FA, in order to characterize this concept. The first section of the thesis aimed to examine those aspects in a sample of adults suffering from severe obesity, and the second section targeted a sample of adolescents from the general population. As part of the first section of the thesis, a study has been conducted with a sample of 86 adults suffering from severe obesity (mean BMI = 47.7 kg/m²; mean age = 39.5 years), waiting for a bariatric surgery. The sample was divided in two groups according to FA symptoms, and then compared with disordered eating behaviors (binge eating symptoms), psychological (depressive and anxiety symptoms, impulsivity) and cognitive difficulties (executive functioning). Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating, depression and anxiety symptoms, and more self-reported executive functioning difficulties. Moreover, those participants also showed a poorer inhibition and cognitive flexibility score on the D-KEFS’ Color-Word Interference Test. They also showed an error pattern suggesting more difficulties in identifying and processing errors. Then, the second section of the thesis consisted of two studies. The first one was conducted with a sample of 969 adolescents aged between 12 and 18 years (571 girls, 397 boys, and one missing data; mean age = 14.9 years). The research protocol was analogous to the precedent study, according to group comparisons. More precisely, participants were split on their levels of FA symptoms, and compared on similar variables. Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating symptoms, psychological and executive functioning difficulties. The relationship between FA symptoms and executive difficulties was also moderated by age and sex. Furthermore, the second study of this section was conducted with a sample of 50 adolescents recruited among the participants from the larger sample presented above (38 girls and 12 boys; mean age = 15.2 years). This sample was composed of a group of 25 participants with a higher level of FA symptoms, and a control group of 25 participants paired on age and sex, without FA symptoms. Participants were compared on their performances on four tasks of the computerized CANTAB battery, assessing sustained attention and executive functioning. Results did not show any significant differences on the tasks’ scores, but still showed small to moderate effect sizes on three specific scores, suggesting potential differences according to sustained attention and error processing. Overall, results from both sections of the present thesis revealed specific psychological and cognitive profiles related to FA symptoms in adults suffering from severe obesity, as well as in adolescents within the general population. It also opens the way to the developmental study of FA symptoms, and to a holistic approach in regard to this condition.
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Satisfaction conjugale, stratégies d’adaptation et hyperphagie boulimiqueBoisvert, Annie 23 April 2018 (has links)
Peu d’études se sont intéressées aux enjeux conjugaux de femmes qui souffrent d’hyperphagie boulimique (HB). L’insatisfaction conjugale peut générer du stress et des affects négatifs qui pourraient affecter le comportement alimentaire via le recours à des stratégies d’adaptation mésadaptées. Le présent mémoire doctoral vise à dresser un portrait du profil alimentaire et conjugal de femmes atteintes d’HB et à examiner, à l’aide de prises de mesures bimensuelles pendant cinq mois, l’interaction entre l’insatisfaction conjugale, les stratégies de gestion du stress inadaptées et la désinhibition alimentaire. Les résultats montrent notamment que les participantes présentent un trouble HB d’intensité modérée à élevée et de l’insatisfaction conjugale, difficultés qui se maintiennent dans le temps. Plus les participantes ont recours à des stratégies centrées sur la distraction, plus leur trouble HB est d’intensité élevée, plus leurs attitudes et comportements alimentaires sont dysfonctionnels et plus elles se désinhibent au niveau alimentaire.
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Sim1 function in the developing and adult brainYang, Chun January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Analyse des facteurs individuels et interpersonnels reliés à l'obésité, aux orgies alimentaires et aux préoccupations face au poids et à la silhouetteTrudel, Dominique 10 June 2021 (has links)
L'objectif de l'étude actuelle est d'étudier l'insatisfaction face à l'image corporelle, les symptômes dépressifs et la satisfaction conjugale en relation avec les problématiques alimentaires que sont l'obésité sans la présence d'orgie alimentaire, l'hyperphagie et les préoccupations par rapport au poids et à la silhouette. À partir d'un échantillon total de 82 participants, trois groupes différents sont élaborés, soit un groupe formé de personnes obèses (n = 41), un groupe formé de personnes qui font des orgies alimentaires (n = 17) et un groupe formé de personnes préoccupées par leur poids et leur silhouette (n = 24). Des groupes normatifs tirés de la documentation scientifique sont aussi utilisés pour les variables suivantes: comportements boulimiques, symptômes dépressifs et satisfaction conjugale. Chacun des participants est évalué à l'aide d'une entrevue diagnostique des troubles de conduites alimentaires et de questionnaires portant sur les habitudes alimentaires et certains facteurs psychologiques. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude actuelle indiquent que les personnes obèses sont plus insatisfaites de leur image corporelle que celles préoccupées par leur poids et leur silhouette. Par contre, ces trois groupes de participants ne semblent pas différer quant aux symptômes dépressifs et à la satisfaction conjugale.
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Le système relaxine-3/RXFP3 dans la régulation de la prise alimentaire : effet de la diète, du stress et du facteur sexeLenglos, Christophe 23 April 2018 (has links)
L’hyperphagie et l’obésité sont devenues des problèmes majeurs de notre société et touchent de manière différente les hommes et les femmes. Dès lors, il apparaît nécessaire de rechercher les bases physiologiques de ces troubles chez des modèles animaux, comme les rats développant l’hyperphagie induite par le stress et l’obésité induite par la diète (DIO). Dans ces modèles, l’étude du neuropeptide orexigène relaxine-3 semble être une piste prometteuse du fait de son implication dans la régulation du stress et de la prise alimentaire. Dans un premier temps, nous avons étudié ce neuropeptide chez un modèle animal de rat DIO. Ces rats sont hyperphagiques et défendent leur gain de poids corporel contre la restriction calorique. Nos résultats montrent une expression plus élevée de la relaxine-3 chez les rats DIO lorsqu’ils ont accès à la nourriture à volonté et une expression augmentée de son récepteur RXFP3 induite par la réalimentation suivant le jeûne, suggérant que la relaxine-3 serait impliquée dans le maintien du gain de poids corporel chez le phénotype DIO. Dans une deuxième étude, des rats mâles et femelles étaient soumis à un stress et une restriction alimentaire chronique. Nous avons observé que seules les femelles connaissaient des épisodes d’hyperphagie associés à un gain de poids corporel et une augmentation de l’expression de relaxine-3 qui pourrait être à la base de ce comportement sexuellement spécifique. Dans une troisième étude, par l’injection de relaxine-3 dans le cerveau des rats mâles et femelles, nous avons montré que ce neuropeptide avait un effet orexigène plus élevé chez les femelles que chez les mâles. Nous avons également observé une stimulation plus importante de l’axe corticotrope chez les mâles qui pourrait atténuer l’effet orexigène de la relaxine-3 tandis que, chez les femelles, la stimulation de l’expression de corticolibérine dans le noyau du lit de la strie terminale pourrait renforcer la motivation liée à la recherche de nourriture. En résumé, nos travaux démontrent le rôle du système relaxine-3/RXFP3 dans l’hyperphagie et le gain de poids corporel et montrent son rôle sexuellement spécifique dans la régulation de la prise alimentaire et de la réponse au stress. / Hyperphagia and obesity are major problems in our society that affect differentially men and women. Therefore, it is necessary to seek the physiological basis of these health problems using animal models such as stress-induced hyperphagia and diet-induced obesity (DIO) in rats, taking into account diet, stress and sex factors. Investigating the role of the orexigenic neuropeptide relaxin-3 appears to be promising because of its involvement in the regulation of stress and food intake. First, we studied the role of relaxin–3 system in DIO rat model. These rats are hyperphagic and defend their elevated body weight against caloric restriction. The results of this study showed higher expression of relaxin-3 in the DIO rats in free feeding conditions, and, in addition, refeeding after food deprivation led to increased expression of the cognate receptor of relaxin-3 RXFP3 in DIO rats suggesting that relaxin-3 is involved in the defense of elevated body weight in the DIO phenotype. In the second study, hyperphagia was developed in female but not male rats submitted to repeated episodes of food restriction and stress. We observed that female hyperphagic rats showed increased expression of relaxin-3 which could be a cause of this sexually specific behavior. In the third study, by the central injection of relaxin-3 in male and female rats, we showed that female rats were more sensitive to lower doses of relaxin-3 and demonstrated higher increase in food intake compared to male rats. We also observed a greater stimulation of the hypothalamic pituitary adrenal (HPA) axis in male rats that may limit the orexigenic effect of relaxin-3. Conversely, in female rats, stimulation of corticotropin-releasing factor expression in the bed nucleus of the stria terminalis may enhance feeding behavior. In summary, our work demonstrates the role of relaxin-3/RXFP3 system in hyperphagia and body weight gain and shows its sex-specific effects in food intake regulation and stress response.
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