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Les représentations relatives à la conception du monde dans l'Egypte ancienne

Calmettes, Marie-Astrid 24 June 2013 (has links)
Etude des représentations du cosmos dans l'Egypte ancienne :représentations du Noun (non-cosmos), représentations des frontières entre le Noun et le cosmos et représentations des éléments constitutifs du cosmos (ciel, terre et éléments soutenant le ciel). Etude de l'apport de ces représentations sur la connaissance que nous avons de la conception du monde des anciens Egyptiens. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Images du pouvoir en Egypte à la fin du Moyen Empire et à la Deuxième Période Intermédiaire / Images of Power in Egypt during the Late Middle Kingdom and the Second Intermediate Period

Connor, Simon 11 April 2014 (has links)
L’objet de cette thèse est la représentation en ronde-bosse des souverains et particuliers du Moyen Empire tardif et de la Deuxième Période Intermédiaire (mi-XIIe à fin-XVIIe dynastie, 1850-1550 av. J.-C). Ces trois siècles forment un ensemble cohérent du point de vue du système politique, très bureaucratique, du point de vue de la culture matérielle (pratiques funéraires, production de stèles et de statues) et de celui des sources textuelles. L’intérêt du choix de cette période réside dans l’abondance du répertoire conservé, qui permet de mener des analyses approfondies et de procéder à des comparaisons précises entre l’image du roi et celle des particuliers de différents niveaux sociaux. Cette période est également suffisamment longue pour permettre d’établir une évolution des tendances observées. La particularité de cette thèse est de considérer la statuaire royale et privée comme un ensemble. L’objectif consiste à renouveler la grille d’analyse d’une des productions majeures de la société égyptienne. <p>1480 pièces figurent au catalogue, dont beaucoup sont inédites :330 statues royales et 1150 statues privées. Ce répertoire a été constitué sur base des publications (catalogues de musées, d’expositions, de vente, rapports de fouilles) et à partir de l’examen personnel des pièces conservées dans 65 musées à travers l’Europe, les États-Unis, l’Égypte et le Soudan, dans des collections privées, ainsi que sur les sites archéologiques. Ce vaste catalogue permet de dresser un panorama aussi complet que possible de la statuaire de l’époque envisagée. <p>La statuaire est un moyen pour l’Égyptien de l’Antiquité, grâce à la nature performative de l’art, de matérialiser sa présence dans les sanctuaires, de se trouver face aux divinités, de leur faire don d’offrandes en échange de leurs bienfaits, de rendre hommage à des prédécesseurs. C’est aussi une façon d’exprimer un message par le choix du matériau, du type statuaire, d’une physionomie et d’un emplacement dans un temple, une chapelle ou une tombe. C’est ce discours que pouvaient lire les contemporains du titulaire de la statue et qu’il appartient au chercheur de démêler. Je me suis employé à définir qui étaient les destinataires des statues, quelle était la clientèle concernée, à quel endroit on plaçait ces statues (régions, contextes architecturaux, programmes iconographiques), quel était le sens et la fonction que pouvaient avoir la forme d’une statue, ses dimensions, la position et la gestuelle du personnage représenté. J’ai examiné les différents matériaux utilisés, les raisons de leur choix, leurs significations particulières, les ateliers auxquels ils étaient associés. J’ai établi le rapport entre la physionomie du souverain et celle des particuliers, ainsi que le développement stylistique de la statuaire au cours des trois siècles envisagés, et tenté d’interpréter les différents critères de cette évolution. En bref, j’ai cherché à définir le rôle et l’usage d’une statue, le but de son acquisition et de son installation, le message qu’elle véhiculait.<p>Les statues du souverain traduisent une volonté d’être présent partout, dans les divers temples et sanctuaires, de regarder et d’être vu, de rester présent au-delà de la mort, à la fois dans le monde des dieux, et sur terre, parmi les hommes. Elles servent aussi de réceptacle au culte du souverain dès son vivant et remplissent le rôle d’intercesseurs entre les hommes et les dieux. Enfin, elles commémorent le passage d’expéditions sur les sites éloignés et sacrés. <p>Le message inhérent à la statuaire privée est différent. Les particuliers ne sont pas quant à eux d’essence divine et n’incarnent pas la maîtrise du monde dans la personne d’un être surhumain. Les dignitaires sont des individus et représentés comme tels, à la différence le roi, qui est roi avant d’être un homme. La statuaire privée exprime, par le pouvoir de l’image, du costume, de la nature de la pierre, le rang privilégié d’un humain parmi ses semblables, le désir d’afficher un haut statut et une proximité avec le souverain. Le personnage représenté par une statue acquiert le moyen d’être intégré dans le temple, de jouir du culte et des offrandes. Par le moyen des titres étalés dans les inscriptions de la statue, par le choix de matériaux prestigieux et par le recours aux ateliers royaux, qui leur fournissent des statues dont la physionomie est en tout point similaire à celle du souverain, les hauts dignitaires manifestent leur allégeance au pouvoir et leur proximité avec le souverain. <p>Quant aux membres des niveaux plus modestes de l’élite, ils cherchent à exprimer un rang élevé par mimétisme vis-à-vis de ces hauts dignitaires, en adoptant les mêmes types statuaires, costumes et perruques, et, quand ils n’ont pas les moyens d’acquérir une statue dans un matériau prestigieux, en employant des roches qui peuvent en gagner l’aspect. Ces images ne reflètent pas la fonction précise des individus qu’elles représentent ;elles ont en revanche le pouvoir d’exprimer un statut, réel ou non, et accordent dans l’au-delà un rang privilégié à leurs titulaires, en servant d’intermédiaires entre les mondes humain et divin. <p>Ce travail permet d’apporter plusieurs voies de réflexion, à la fois sur l’époque envisagée et sur le domaine de la production sculpturale égyptienne en général. Cette étude ne cherche pas seulement à exploiter un large corpus de statues, mais à formuler un ensemble de questions pour obtenir une meilleure et plus vaste compréhension de tous les facteurs impliqués dans la production et l’usage de la statuaire, ainsi que des implications sociales qui y sont attachées. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les représentations des empereurs romains Julio-Claudiens en Egypte

Moine, Deborah 19 December 2013 (has links)
La domination romaine est une période « mal-aimée » de l’Egypte ancienne. Elle est néanmoins très intéressante et mériterait davantage d’études. <p>Réaliser une analyse du matériel de cette époque n’est donc pas chose aisée. Il faut comprendre, dès le départ, que la recherche sera confrontée à des préjugés, des problèmes de documentation et une certaine négligence de la part des scientifiques. Il convient de poser les buts de recherche, de se conformer à une méthodologie rigoureuse et de dégrossir une série de conclusions. <p>Il semble opportun d’étudier l’art d’époque Julio-Claudienne en Egypte. Cette thématique s’impose pour de multiples raisons.<p><p>Nous nous trouvons face à deux civilisations sortant d’un conflit récent (les guerres civiles romaines qui ont conduit à l’affrontement d’Octave-Auguste avec Antoine et Cléopâtre VII, dernière reine de la dynastie Lagide) où l’une a triomphé de l’autre. Ces tensions vont-elles être tangibles dans l’art ?Pour des raisons matérielles, il faut délimiter le sujet à aborder. L’étude de cet article sera donc consacrée majoritairement aux images de temple et aux stèles. <p><p>Ce ciblage s’explique non seulement pour des raisons matérielles mais aussi pour l’intérêt scientifique que ce sujet représente. Pendant longtemps, les reliefs égyptiens d’époque romaine ont été considérés comme un art altéré sans aucune autre fonction que de préserver une tradition vouée à son inéluctable disparition. Plusieurs questions se sont posées d’emblée :qui commanditait les monuments, qui les finançait, qui les réalisait, y-avait-il un suivi de la part du pouvoir central romain et qui en étaient les relais ?<p>L’image royale des temples d’époque romaine en Egypte est fortement tributaire des types iconographiques des époques pharaonique et ptolémaïque. Néanmoins, certains détails révèlent qu’il ne s’agît pas d’une copie servile. Les innovations d’époque romaine sont visibles dans le rendu du détail, des suggestions de volume ou l’utilisation d’un mode représentatif. L’étude de ces images permet de mieux comprendre les techniques de dessin en Egypte romaine et l’organisation du travail des artistes :isoler des « mains », supputer l’existence de « cahiers de modèles » et d’écoles de style ( parfois, plusieurs au sein d’un même temple ). Certaines scènes sont plus récurrentes dans certains endroits géographiques: leur analyse permet de comprendre les enjeux géographiques, politiques et religieux que la propagande voulait faire passer à travers elles.<p>Enfin, d'autres recherches (prosopographie.) pourraient permettre de mieux comprendre le microcosme où se sont élaborées ces images. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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