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E.A. Bourdelle and monumental sculpture

Curtis, Penelope Jane January 1990 (has links)
No description available.
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La statuaire médiévale et Renaissance de l’église Saint-Pantaléon de Troyes / The medieval and Renaissance sculpture of the Saint-Pantaléon church in Troyes

Switalska, Justyna 14 September 2015 (has links)
Ma thèse est consacrée à la sculpture à Troyes et en Champagne méridionale à la fin du XVe et au XVIe siècle. Le thème étant large, il a été limité aux œuvres conservées dans l'église Saint-Pantaléon de Troyes. Dans le premier volume de mon travail (le catalogue), j'ai analysé un par un les trente-six objets d'étude. Dans le 2nd volume (l'étude), elles ont été classées chronologiquement. J'ai réétudié la datation des œuvres, j'ai aussi largement abordé les questions de leur attribution et de l'identification des thèmes.J'ai pu insérer trois statues antérieures à 1530 dans des groupes d'œuvres réalisées dans un même atelier. Ces œuvres témoignent d'une utilisation massive de modèles, en particulier gravés. J'ai retrouvé de sources d'inspiration précises et repéré, autour de chaque œuvre, des groupes de statues apparentées. Les œuvres des années 1530-1550 témoignent, elles aussi, de l'influence massive des modèles gravés, souvent plusieurs pour une seule statue. Jusqu'à présent, cette multiplicité possible de sources gravées n'avait été indiquée que pour les reliefs et les vitraux ; l'existence de telles « compilations » me semble à présent prouvée pour la grande statuaire.J'ai consacré trois chapitres à la statuaire de la 2nde moitié du XVIe siècle : le premier a traité de l'art italianisant, le second des réalisations de Dominique Florentin et de ses imitateurs, le troisième de la production artistique locale contemporaine de l'Italien. Le corpus italianisant de Saint-Pantaléon compte vingt-et-une œuvres, dont cinq témoignent de l'influence en Champagne des canons de proportions de Michel-Ange. Une statue me paraît conforme au canon primaticien.J'ai aussi observé la transformation de l'ancienne production champenoise en art de style Renaissance. Pour ce qui est de la statuaire de la 2nde moitié du XVIe siècle, j'ai indiqué un large éventail de sources d'inspiration. Je me suis arrêtée sur la manière avec laquelle les artistes champenois ont essayé de copier les œuvres de Dominique Florentin. J'ai aussi découvert la coexistence, dans les œuvres de la 2nde moitié du XVIe siècle, de deux tendances : l'italianisante et la « traditionnelle », caractérisée par un retour à des particularités des statues de la période antérieure à 1530. Pour ce qui est de l'italianisme, il est compris soit comme l'influence de Dominique Florentin, soit comme celle d'autres artistes, provenant surtout de l'Italie du Nord.Les œuvres tardives de Saint-Pantaléon sont devenues à leur tour des modèles: notamment, j'ai trouvé dix-sept œuvres inspirées par la Vierge de Pitié, deux groupes (chacun composé de trois sculptures) apparentés au Saint Sébastien et une œuvre inspirée de la Vierge de Douleur. Dans plusieurs cas, il s'agissait d'œuvres d'art populaire. J'ai aussi repéré en Champagne deux nouveaux types de Vierge de Pitié champenoises, regroupant respectivement dix-huit et quatre représentations.La collection de Saint-Pantaléon permet encore d'étudier la façon dont les artistes travaillaient au sein des ateliers. Probablement, les sculpteurs se spécialisaient dans des éléments précis de la composition et se déplaçaient d'un atelier à l'autre, en fonction des commandes. Ce mode opératoire a continué d'exister dans les années 1530-1550. La situation semble évoluer vers 1550, probablement avec l'arrivée à Troyes, dans les années 1540, de Dominique Florentin. / Unavailable
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Etude des contextes historiques et architecturaux de la statuaire royale de Sésostris Ier/Study of the historical and architectural contexts of the royal statuary of Senwosret I

Lorand, David 24 March 2010 (has links)
Kheperkarê Sésostris Ier est le deuxième souverain de la 12ème dynastie (vers 1958 – 1913 avant notre ère). Son règne, globalement bien documenté, a vu la (re)construction de plusieurs des principaux sanctuaires divins d’Égypte, dont ceux d’Amon-Rê à Karnak et d’Atoum à Héliopolis, et est à l’origine d’œuvres littéraires de première importance – certaines étant par ailleurs analysées en tant que pièces de propagande en faveur du roi après l’assassinat de son père, le pharaon Amenemhat Ier. Enfin, cette période est marquée par de nombreuses expéditions, militaires ou non, à destination de la Nubie ou des gisements de pierre et de minerais. Si la bibliographie relative à Sésostris Ier est loin d’être négligeable, tant en qualité qu’en quantité, force est de constater que certains aspects de son règne ont été négligés dans les études précédentes, non sans influencer notre perception de celui-ci et tout particulièrement notre connaissance de la chronologie et des différentes réalisations statuaires du souverain. La première partie de la présente thèse de doctorat ambitionne donc de préciser l’historique du règne de Sésostris Ier dans une perspective diachronique, et met en œuvre des ressources documentaires appartenant tant à la sphère royale qu’à celle des particuliers. Elle vise à établir le continuum temporel des diverses entreprises royales, et leur synchronisme éventuel, qu’il s’agisse du parachèvement de la conquête de la Nubie dans la deuxième décennie de son règne, de la construction de son complexe funéraire à Licht Sud dans la première moitié de celui-ci ou des multiples (re)fondations de sanctuaire, voir des expéditions vers les carrières du désert oriental durant les 45 années passées par Sésostris Ier sur le trône du Double Pays. C’est enfin l’occasion de définir une trame chronologique – malheureusement partielle – pour les œuvres statuaires du pharaon. La deuxième partie de cette étude est en effet consacrée à la statuaire royale de Sésostris Ier, et constitue un catalogue raisonné et critique inédit de quelques 87 pièces, complètes ou fragmentaires. Le catalogue tâche de sérier les statues suivant que leur appartenance au règne de Sésostris Ier me semble certifiée (C), que je les attribue personnellement à celui-ci (A), que leur datation de ce règne soit problématique (P), ou que les pièces se réduisent à des fragments iconographiquement peu signifiants (Fr). une étude typologique des regalia et des attitudes du souverain prolonge le catalogue, de même qu’une évocation de la polychromie des œuvres. La troisième et dernière partie est consacrée à l’étude critique des réalisations architecturales de Sésostris Ier et à l’insertion des œuvres statuaires dans ces espaces construits. Elle distingue les contextes proprement égyptiens, répartis entre Éléphantine et Bubastis, et les sites extérieurs à l’Égypte stricto sensu, à savoir la Basse Nubie et le Sinaï. Bien que reposant le plus souvent sur les seules sources publiées, qu’elles soient le résultat de fouilles archéologiques ou de documents contemporains du règne, l’interprétation de ces vestiges permet néanmoins d’apporter un éclairage nouveau sur plusieurs sanctuaires ou parties d’édifices, voire de proposer des solutions alternatives quant aux restitutions des bâtiments, en ce compris la localisation des statues du roi. Cette étude de la statuaire de Sésostris Ier et de ses contextes historiques et architecturaux offre un regard neuf sur une documentation régulièrement utilisée mais peu étudiée et peu analysée. Les principaux apports inédits concernent le canevas événementiel diachronique du règne et la réalisation d’un corpus statuaire critique du deuxième souverain de la 12ème dynastie.
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La statuaire privée memphite de la XXVe dynastie au début de la XXVIIe dynastie / Private statuary from the Memphite area from XXVth Dynasty to the beginning of XXVIIth Dynasty

Cressent, Mélanie 14 December 2013 (has links)
Cent vingt-sept statues privées de la XXVe dynastie au début de la XXVIIe dynastie ont été recensées, dont neuf raccords, auxquelles s'ajoutent cinquante-neuf monuments qui n'ont pas été retenus pour l'analyse finale en raison de problèmes rencontrés concernant leur provenance et/ou leur datation. Le volume I est consacré à la documentation qui est rangée par lieux de conservation. Il comprend une fiche détaillant la présentation (type, matière, dimensions, état de conservation, signalements du propriétaire et du dédicant, provenance et datation, histoire de l'objet), la description (attitude, réserves de matière, détails anatomiques, vêtement et accessoires, objet de culte présenté), les inscriptions et la bibliographie de chacune des statues du corpus. Le volume II contient la synthèse de notre étude, composée de deux grandes parties consacrées respectivement à la sculpture et aux textes. La première traite de la matière, des dimensions, des types statuaires, des tenues et accessoires, ainsi que des détails anatomiques. Dans la seconde partie de notre développement, seuls les éléments les plus importants ont été retenus, à savoir le signalement du propriétaire, l'éventuelle dédicace de al statue, les formules d'offrandes, les appels aux passants, les requêtes, les incitations à agir, les avertissements, les éléments biographiques, la formule "saïte" et les cartouches et titulatures royales. Les divinités et les épithètes géographiques rencontrées ont aussi été étudiées. les marques d'archaïsme ont également été signalées. Enfin, le volume III comprend la bibliographie, les indices et les planches de chacune des statues. / One hundred twenty-seven private statues from the Memphite area from XXVth Dynasty to the beginning of XXVIIth Dynasty were inventoried, included nine joins. Fifty-nine others were not retained to the final analysis for problems about their origin and/or their dating. The volume I deals with the documentation which is classified in storage places. It consists of sheets made up of a presentation (type, material, dimensions, preservation, owner and dedicant, origin and dating, story of the object), a description (attitude, anatomical details, garment and accessories, cult object), the inscriptions and the bibliography for each statue. The volume II contains a synthesis in two parts about the sculpture and the texts. The first studies the material, dimensions, statuary types, dresses and accessories, as well as the anatomical details. In a second part, only the most important elements were kept as the owner description, the statue dedication, the offering formulae, the appeals to the living, the requests, the incentives to act, the warnings, the bibliographic elements, the formula "sa¨ite" , the King's names and royal titulatures. The divinities and their geographical epithets were studied. The archaism marks were also indicated. Finally, the volume III includes the bibliography, index and the plates of each statue.
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La statuaire très chrétienne des Sacri Monti d'Italie (1490-1680) : Génèse, histoire et destin d'une invention moderne / the most catholic statuary of the italian Sacri monti (1490-1680) : genesis, history and destinity of a modern invention

Lepoittevin, Anne 30 November 2013 (has links)
La thèse établit l’histoire comparative des différents Sacri Monti italiens dans un but précis : étudier la transformation d’ « architectures » qui étaient des copies de lieux vides de Terre Sainte en vastes cycles chronologiques animés de nombreuses peintures et statues. Les nécessités religieuses de ces sites définissent un rapport original entre les arts qui donne la première place aux statues : on l’appellera « paragone chrétien ». La statuaire y est exceptionnellement didactique et propre à susciter les émotions. Didactique : les Sacri Monti mettent progressivement en place une statuaire narrative. Propre à susciter les émotions : ces terres cuites polychromes à grandeur sont « vivantes » au point d’incarner les scènes. À la fois familiers et exotiques, variés et récurrents, les très nombreux personnages des chapelles composent souvent des types singulièrement outrés. Leur beauté et surtout leur laideur cruelle et difforme, doit être utile : s’appuyant sur une lecture physiognomonique des scènes, le pèlerinage (guidé) aux Sacri Monti constitue une catharsis chrétienne / This dissertation examines the history of the Italian Sacri Monti from a comparative perspective. The main objective is to understand how “architectures” that were copies of void monuments from the Holy Land were transformed into large chronological cycles animated through the use of numerous paintings and statues. The religious motivations of these sites define a specific relationship between the different art forms, one that emphasizes sculpture and which can be characterized as a “Christian paragone”. Statuary is particularly didactic and emotional. It is didactic in the sense that the Sacri Monti serve to stage a narrative statuary It is also emotional since the life-sized and polychrome terracotta sculptures are so “alive” that they seem to be performing the scenes. The many characters in the chapels are both familiar and exotic, diverse and repetitive. They constitute types that often look strangely outraged. Their beauty but also their cruel and deformed ugliness serve a didactic purpose: grounded on a physiognomic reading of the scenes, the (guided) pilgrimage to the Sacri Monti mediates a Christian catharsis.
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Les statues égyptiennes du Nouvel Empire au Louvre : une synthèse / The Egyptian statues of the New Kingdom in Louvre : a synthesis

Barbotin, Christophe 20 January 2017 (has links)
Le musée du Louvre conserve 302 statues égyptiennes du Nouvel Empire, une collection suffisamment riche pour obtenir certains résultats susceptibles d’être extrapolés à l’ensemble de la statuaire de la période. Le présent travail aborde cet ensemble sous un double aspect. Analyse quantitative et qualitative d’après les critères modernes d’abord, essai d’analyse selon les critères égyptiens antiques explicites et implicites ensuite. Ces derniers se déduisent notamment des rapports entretenus entre les images en deux dimensions, qui procèdent directement de l’écriture, avec leur transcription en volume que constitue la statuaire. On découvre alors que la construction de la statuaire repose sur les aspects fondamentaux de mobilité et d’immobilité, d’action ou d’inaction, et qu’elle obéit d’une manière générale aux règles aspectives propres à la pensée égyptienne, avec la manifestation fréquente du point de vue perspectif qui se surimpose à ces règles de base. / The Louvre Museum keeps 302 Egyptian statues of the New Kingdom. Such a collection is rich enough to obtain some results which should be transposable to the complete Egyptian statuary of the period. The present work is dealing with this corpus from two angles. First, quantitative and qualitative analysis according to modern criteria. Second, attempt of analysis according to ancient Egyptian criteria, explicits and implicits. These last ones can particularly be deduced from the relations between two dimensional images, which are issued from the writing, and their transcription in volume, in other words the statuary. Then it is found that the conception of statuary is based on fundamental aspects of mobility and immobility, of action and inaction and, generally speaking, that it corresponds to aspective rules so characteristic of Egyptian thought, with the frequent manifestation of the perspective point of view which is superimposed to these basic rules.
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Nationalisme et modernisme à travers l'oeuvre de Mahmud Mukhtar (1891-1934)

Correa-Calleja, Elka Margarita 20 December 2014 (has links)
Cette recherche porte sur la vie et l’œuvre de Mahmûd Mukhtâr, gloire de l’art égyptien, dont le travail prit naissance à une époque où les débats autour de l’identité nationale constituaient un enjeu crucial pour la construction de la nation moderne. En Égypte, l’idée de mettre en place un art figuratif se développa parallèlement au déploiement du pharaonisme - un courant historiciste proche du nationalisme territorial, dans lequel l’idée centrale était que la géographie était le facteur déterminant de l’histoire de l’Égypte. Dans l’historiographie de l’art égyptien, l’on a d’abord considéré l’art figuratif arabe comme en « décalage chronologique ». Si cette idée s’étendit aussi fortement, c’est parce qu’au début du XXe siècle, la modernité trouve l’une de ses expressions les plus importantes dans l’art des « avant-gardes » européennes. Mais, en réalité, au lendemain de la Grande Guerre, il émerge un mouvement de réaction favorable au retour à l’ordre classique. On qualifia dès lors de « modernistes », les œuvres d’art qui se trouvaient à mi-chemin entre ces deux tendances : le retour à l’ordre et les « avant-gardes ». C’est précisément dans ce contexte que se situe l’œuvre de Mukhtâr. De ce fait, l’objectif principal de cette thèse sera de replacer la production artistique de Mukhtâr dans les débats de son temps et de la comparer avec celle de ses collèges européens, pour remettre en question l’idée selon laquelle, l’art égyptien de l’entre-deux-guerres aurait eu un certain « retard » sur l’art européen. / This thesis is about the life and works of Mahmûd Mukhtâr, glory of Egyptian art, at a time where the debates around national identity are crucial for the construction of the modern nation. In Egypt, the idea of creating figurative art was linked to the development of Pharaonism – a historicist trend close to territorial nationalism, in which the central idea was that geography was the determining factor in Egyptian history.Egyptian historiography, starts considering that Arab figurative art was in “delay” compared with that of Europe. The reason for the development of this idea was that at the beginning of the XXth Century, modernity found one of its most important expressions in European “avant-gardes”.But, in reality, after the Great War, a reactionary movement emerged. This trend favored the return to classical order, which was an art closer to Academism and figuration. We qualify as modernists, those works of art that are between these two tendencies: the return to classical order and the “avant-gardes”. It is precisely in this context where we can place Mukhtâr’s work. In this sense, the main objective of this dissertation is to compare Mukhtâr’s artistic production, with that of his European colleagues, in order to reconsider the idea of “delay” of Egyptian art created during the interwar period.
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Les techniques de fabrication de la grande statuaire en bronze 1540-1660 en France / Fabrication processes of large bronze statues in France 1540-1660

Castelle, Manon 31 March 2016 (has links)
A partir de la fin de l’Antiquité, les grands bronzessont peu à peu délaissés puis abandonnés. Il faudra attendre laseconde moitié du XVIème siècle pour voir réapparaître dans lepaysage artistique français, sous François Ier, de grandsensembles statuaires en bronze. Au coeur de ce phénomène, latechnique tient un rôle majeur et suscite plusieursinterrogations. D’abord, se pose pour cette période la questionde l’existence ou non d’une identité technique des bronzesfrançais. L’exécution d’une statue en bronze implique denombreuses étapes qui conduisent du modèle à saretranscription dans le métal. Peut-on reconnaître dans cesétapes et dans les manières de les aborder une certaine unitétechnique qui marquerait la seconde moitié du XVIème siècle,voire le début du XVIIème en France ? Inversement, remarqueton dès cette période de réintroduction différentes écolesregroupant certains sculpteurs, fondeurs, ateliers, voire liées àcertains chantiers particuliers ? Par ailleurs, la réapparition dessavoir-faire associés à la statuaire en bronze pose la questiondes origines. D’où viennent ces techniques soi-disant oubliées :d’autres centres européens, de pratiques de fonderie concernantd’autres types de production ?Dans ce travail de thèse, nous nous sommes attachés à apporterdes éléments de réponse à ces différentes interrogations. Pource faire, des études technologiques ont été menées sur troisgrands ensembles marquant cette période de renouveau dansl’art du bronze : les copies en bronze de marbres antiques parPrimatice, les Vertus du monument funéraire d’Henri II et deCatherine de Médicis, les Allégories du monument de coeurd’Anne de Montmorency.Pour compléter ce corpus, des éléments isolés ont été étudiés :la Diane chasseresse de Barthélémy Prieur, l’Apollon duBelvédère, le Gladiateur Borghèse et la Vénus Médicisattribués à Hubert le Sueur. L’objectif a été de tenter de révélerprocédés, matériaux et savoir-faire engagés, complétant ainsiles données fournies par les documents d’archives quiaccompagnent ces commandes prestigieuses. La stratégied’étude employée a bénéficié de l’expérience des travauxentrepris ces trente dernières années. Des développementsméthodologiques ont néanmoins été nécessaires pour compléterles possibilités offertes par l’étude technologique de la statuaireen bronze. Ces développements ont en particulier concerné lesnoyaux de fonderie, ces matériaux employés pour réaliser desstatues creuses. Les résultats obtenus montrent que lespremières décennies de réappropriation de la grande statuaireen bronze sont marquées par l’emploi d’un même procédé àl’épargné qui trouve racine dans les procédés employés auMoyen-âge pour la fonte de cloches ou de canons par exemple.Mais dés le XVIIème siècle, le monopole de ce procédé sembleêtre mis à mal, preuve sans doute d’une émancipation desfondeurs et d’une innovation constante. Parallèlement à cesphénomènes dont les conséquences marquent la fonte statuaireen général, les sculpteurs, les fondeurs, développent dans leursateliers des savoir-faire personnels et innovent au cas par cas,selon la nature des commandes qu’ils reçoivent. / At the end of Antiquity, the manufacture of largebronzes is progressively abandoned. It reappears during the16th century in France, under the reign of Francis I, after morethan a millennium of quasi absence. At the heart of thisphenomenon, casting techniques play a major role and raisesseveral questions. First, the technical identity of large bronzescasted during this period must be investigated. Indeed, castinga statue involves numerous steps, from the model to the finalform in bronze: are those technical steps identifiable throughthe bronze statues characteristics? Are those featurescharacteristic of the craftsmanship of 16th century? Second,can we identify particular ways of bronze crafting associatedwith different schools, composed by sculptors and, or, foundrymen? The origins of technical skills are also to be questioned,especially the provenance of forgotten techniques: Europeanneighborhood or influence of metallurgical techniquesassociated to other kind of objects?In order to answer those questions, technical studies have beencarried out. A representative body of statues has beeninvestigated: the bronze copies of antique marble statues byPrimaticcio at the Fontainebleau palace, the Virtues and theroyal praying statues from the funerary monument of Henry IIand Catherine de’ Medici and the three Personifications thatdecorate the hearth monument of Constable Anne deMontmorency. Several isolated statues have also been studiedin order to complete the body of statues: Diana the huntress byBarthélémy Prieur, Borghese Gladiator and Apollo Belvedereattributed to Hubert le Sueur.This work aims at revealing the processes, materials andknowhow involved for each steps of bronze statuesmanufacture, in order to complete the data extracted fromarchive documents associated to those prestigious royalcommissions. The employed methodology is based on theexperience on this field of research acquired since threedecades by researchers all over the world. New developmentshave also been made to improve technological studies, such asan innovative approach for the characterization of castingcores. . Data obtained from the investigated body of statuesreveal that during the first decades of the 16th century, aspecific casting technique has been used: a spare process. Thisprocess has been strongly influenced by techniques steamingfrom the late Middle-age and the early modern period. Indeed,it exhibits technical similarities with bell and canon casting.However, the uniqueness of this process is challenged by theemergence, during the 17th century, of a second technique,namely the slush process. Emancipation of foundry-men fromthe main stream technique, and will of innovation mightexplain this change of process. Simultaneously to thosetechnical evolutions, sculptors and foundry-men developspecific skills and knowhow that influence the characteristicsof their bronze statues. Moreover, case to case adaptation alsoappears to influence the bronze statues characteristicsaccording to the kind of commission charged by the craftsmen
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L'hommage de la Bretagne aux morts de la Grande Guerre. Patrimoine commémoratif et identité régionale / Brittany’s tribute to the fallen soldiers of the great war. A heritage of memorials reflecting regional identity

Lefoulon, Joëlle 12 April 2013 (has links)
La Bretagne a perdu beaucoup d’hommes dans la Grande Guerre. Le patrimoine commémoratif qui a été créé pour les honorer est à la mesure de cette saignée humaine. Dans quelle mesure celui-ci reflète-t-il des traditions et une culture particulières ? Comme partout en France, des monuments glorificateurs ou patriotiques ont été élevés en l’honneur des combattants, mais la Bretagne a aussi tenu à souligner son identité propre. Une longue tradition religieuse se marque sur la plupart des édifices ; la forte spécificité culturelle qui caractérise la province a donné naissance à une statuaire d’inspiration régionaliste où figurent des personnages en costume local et des inscriptions en langue bretonne. La même affirmation identitaire se retrouve dans les églises. La volonté de commémorer le sacrifice est constante. Elle s’exprime dans deux hôtels de ville par des panneaux peints. Un monument national à la mémoire des marins morts pour la France a été édifié à la pointe de la Bretagne. Un mémorial régional, de nature religieuse, perpétue plus spécifiquement le souvenir des Bretons morts à la guerre. Hors du commun, ce patrimoine, auquel est venue s’ajouter par la suite une nécropole nationale, témoigne de l’histoire de la région et de la vitalité de sa culture. / Brittany lost many of its men in the Great War. The heritage of memorials and commemorations created to honour them is commensurate with the magnitude of this human slaughter. To what extent does such a heritage reflect traditions and a specific culture? As throughout France glorifying and patriotic memorials were erected to pay homage to the soldiers, but Brittany also wanted to emphasize its own identity. A long religious tradition is reflected in most of the monuments; the strength of the province's own specific culture gave rise to regionally inspired statuary with characters portrayed in local costume and inscriptions in the Breton language. The same assertion of identity is to be found in the churches. There is a constant desire to commemorate the sacrifice. In two town halls this is depicted in painted panels. A national memorial in remembrance of the sailors who died for France was erected at the western extremity of Brittany. A regional memorial, of a religious nature, is more specifically dedicated to the memory of those Bretons who died in the war. This uncommon heritage, to which was later added a national necropolis, bears witness to the region's history and to the vitality of its culture.
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D’une amulette en cuivre aux grandes statues de bronze : évolution des techniques de fonte à la cire perdue, de l’Indus à la Méditerranée, du 5e millénaire au 5e siècle av. J.-C. / From a copper amulet to large bronze statues : evolution of lost-wax casting techniques, from the Indus to the Mediterranean, from the 5th millennium to the 5th Century BC.

Mille, Benoit 13 June 2017 (has links)
Dans une démarche pluridisciplinaire, qui emprunte aussi bien aux sciences humaines et sociales (archéologie, histoire des techniques, réexamen des textes anciens) qu’aux sciences chimiques (science des matériaux, métallurgie expérimentale, chimie analytique), cette recherche vise à reconstituer l’évolution des techniques de fonte à la cire perdue, depuis les plus anciens témoignages de son utilisation à Mehrgarh (Pakistan, 5e millénaire av. J.-C.) jusqu’aux premières grandes statues de bronze dans le monde égéen (fin du VIe, début du Ve s. av. J.-C.).L’étude des objets a parfois nécessité des développements analytiques spécifiques pour pallier à leur très forte altération, comme par exemple l’imagerie de photoluminescence synchrotron. Cela a notamment permis de reconstituer en détail la chaîne opératoire de fabrication de la rouelle de Mehrgarh, l’une des plus anciennes fontes à la cire perdue connue à ce jour. Sur la base de ces résultats, il est suggéré que la fonte à la cire perdue pourrait avoir été inventée pour donner la possibilité aux individus non métallurgistes de créer des objets importants en métal tels que ces amulettes, par le biais du façonnage d’un modèle en cire.Nous montrons que la cire perdue a ensuite été mise à profit pour donner naissance à une nouvelle forme de sculpture, la statuaire de métal. Au prix de parois très épaisses et d’assemblages mécaniques, nous mettons en évidence une première période de production de grandes statues en Mésopotamie pendant la deuxième moitié du 3e millénaire av. J.-C. Après un long hiatus, la grande statuaire métallique renaît de façon spectaculaire pendant la première moitié du 1er millénaire av. J. C., à la fois dans les mondes égyptien, sabéen et égéen. Nous identifions deux innovations importantes responsables de cette renaissance : le procédé indirect et l’assemblage soudé.Des essais de coulabilité effectués en faisant varier la composition de l’alliage et le matériau du moule sont présentés dans la dernière partie de notre travail. En moule de plâtre et avec un fort préchauffage, une coulabilité exceptionnelle a été obtenue pour le bronze à fort taux de plomb, donnant pour la première fois une idée des conditions de coulée nécessaires à l’obtention des parois très minces souvent observées sur les grandes statues antiques. / Following a multidisciplinary approach combining social sciences (archaeology, history of techniques, examination of ancient texts) and chemistry (materials science, experimental metallurgy, analytical chemistry), our research aims to reconstruct the evolution of lost-wax casting techniques, from the earliest evidence of its use in Mehrgarh (Pakistan, 5th millennium BC) to the first large bronze statues in the Aegean (end of the 6th, beginning of the 5th century BC).The archaeological artefacts under study have sometimes required specific analytical developments to overcome their very strong alteration, such as synchrotron photoluminescence imaging. This allowed reconstructing in detail the chaîne opératoire of the Mehrgarh wheel-shaped amulet, one of the oldest lost-wax castings known to date. Based on the results thus obtained, it has been suggested that lost-wax casting might have been invented to give non-metalworkers the opportunity to create important metal objects such as amulets by simply shaping a wax model.We show that lost-wax casting was afterwards used to create a new form of sculpture, namely metal statuary. At the cost of very thick metal walls and mechanical assemblies, this led to an early production step of large statues in Mesopotamia during the second half of the 3rd millennium BC. After a long hiatus, large metal statuary reappeared spectacularly during the first half of the 1st millennium BC, both in the Egyptian, the Sabean and the Aegean areas. We were able to identify two important innovations responsible for this renaissance: the indirect process and the flow fusion welding.Castability tests carried out by varying the composition of the alloy and the material of the mould are presented in the last part of our work. An exceptional castability was obtained for highly-leaded bronze in plaster mould and with a high preheating. For the first time some insights are thus drawn on the casting conditions necessary to obtain the very thin walls often observed on large metal statues during the Classical Antiquity.

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