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Matière et couleur dans la peinture pariétale romaine de la fin de la République / Matter and Colour in Wall Paintings from the End of the Roman Republic

Mulliez-Tramond, Maud 03 February 2011 (has links)
L’art décoratif qui émerge à la fin de la République romaine sous la forme du trompe-l’œil architectural est fascinant par la technicité nouvellement éprouvée pour représenter un espace tridimensionnel. La perspective y est une composante majeure mais elle est assistée par d’autres innovations tout aussi essentielles. La connaissance de l’impact lumineux sur la matière et la capacité à suggérer les volumes contribuent efficacement aux exigences de la mimesis. D’autres usages picturaux restent mystérieux et leur fin se dérobe à nos regards trop jeunes de deux millénaires.La diversité et la richesse des matériaux rassemblés dans ces décors inspirés de plusieurs univers s’apparentent à la notion de varietas ou poikilia, ce goût délibéré pour la bigarrure. Pierres précieuses et métaux brillants, bois exotiques, écailles de tortues et ivoire, textile lourd et verre translucide y rivalisent avec la multitude des marbres polychromes imaginaires ou d’origine souvent lointaine. La valeur signifiante de ces parois imagées passe aussi par la distribution des couleurs – austeri ou floridi d’après la classification de Pline l’Ancien. Les lamentations de l’architecte passéiste Vitruve comme ses prescriptions pragmatiques nous permettent de saisir quelques aspects de la polysémie des couleurs. Souvent multiples par la combinaison d’éléments juxtaposés ou mêlées en une surface multicolore, elles daignent parfois endosser modestement le monochrome pour orner avec élégance une salle entière.La singularité de ce système décoratif appelé IIe style est accentuée par le fait qu’il apparaît subrepticement à l’aurore du Ier siècle avant notre ère pour disparaître tout aussi furtivement, avant même le trépas de ce siècle, avec l’émergence du nouveau langage visuel de l’art augustéen. / A new decorative art appears at the end of the Roman Republic: the architectural trompe-l'oeil. The new techniques used to represent the three dimensions of space are fascinating. Perspective is the major one, but other complementary innovations are just as essential. The perfect command of how light impacts on matter and the ability to suggest volumes efficiently meet the requirements of the mimesis. Certain other painting techniques however still remain mysterious to us after two thousand years.The diversity and magnificence of the materials gathered in these decors inspired from several sources evoke the concept of varietas or poikilia (the deliberate preference for the multi-coloured). Precious stones and shiny metals, exotic woods, tortoiseshells and ivory, heavy textile and translucent glass rival the multitude of polychromatic marbles either imaginary or often coming from far away. The meaning of these painted walls is also expressed through the distribution of colours - austeri or floridi according to Pliny the Elder's classification. Conservative Vitruvius' lament as well as his pragmatic advice enable us to understand some aspects of the colours' polysemy. Often multiple through the combination of various elements either side by side or mixed together, forming a multi-coloured area, they sometimes modestly condescend to monochrome and elegantly decorate a whole room.This decorative art is all the more singular that it appears furtively at the dawn of the first century and disappears as furtively even before the end of that same century, with the emergence of the Augustan art as a new visual language.
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Philosophie en pièces(s) : la poétique métaphysique dans Axël de Villiers de l’Isle-Adam

Penaud, Alexis 08 1900 (has links)
Si Platon a souvent été très critique à l’égard du théâtre et de la littérature en général, reprochant aux poètes d’introduire « un mauvais génie dans l’âme de chacun », le genre dramatique va revêtir, au XIXe siècle, une dimension philosophique nouvelle. À l’heure de la comédie de boulevard et de la « pièce bien faite », un théâtre d’idées commence à émerger et Villiers de l’Isle-Adam fait figure de précurseur de ce nouveau théâtre. Sa pièce Axël s’est rapidement imposée comme l’œuvre matricielle du drame symboliste. Dans ce mémoire, il s’agit d’étudier le caractère philosophique d’Axël, pièce publiée à titre posthume en 1891, et les procédés dramaturgiques employés par l’auteur pour revitaliser un genre littéraire qu’il jugeait lui-même en décrépitude. Dans ce travail, nous repérons les fragments des théories idéalistes de Hegel et Schopenhauer que Villiers réutilise dans sa pièce pour consacrer sa philosophie personnelle : l’illusionnisme. Nous nous intéressons aussi à la manière dont Villiers parvient, en renouvelant les canons de la dramaturgie classique, à insuffler le soupçon de vie nécessaire pour « faire d’une abstraction philosophique une réalité dramatique ». Finalement notre mémoire tend à vérifier l’hypothèse de Camille Dumoulié, exposée dans son essai Littérature et Philosophie, qui fait de la littérature l’Idée de la philosophie. / If Plato often criticized theater and literature, faulting poets of “implanting an evil constitution in the soul of man”, theater dons, nonetheless, a new philosophical dimension in the 19th century. At a time of boulevard comedy and of “well-made play”, a theater of ideas begins to emerge. Villiers de l’Isle-Adam is a precursor of this new theater thanks to his play Axël, who quickly became the template of symbolist theater. In this thesis, we will study the philosophical features of this play, published posthumously in 1891, and the dramaturgical methods employed by the author to give a new life to this literary genre, which he himself considered as dying. In this work, we will find fragments and references to the idealist theories by Hegel and Schopenhauer, which Villiers used in his play to illustrate his personal philosophy: Illusionism. We will study the ways in which Villiers, by renewing the classical techniques of play writing, brings in the dialogues the new life necessary to “make of an abstract philosophy a tangible play”. Finally, this thesis, has a propensity to verify the hypothesis of Camille Dumoulié, exposed in his essay Littérature et Philosophie, which argues that literature is the idea of philosophy.
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Arts, schématisme et conceptions du monde : le cas de la perspective : Philippe Descola, Erwin Panofsky, Ernst Cassirer, Robert Klein / Art, schematism and worldview : the case of perspective : Philippe Descola, Erwin Panofsky, Ernst Cassirer, Robert Klein

Elalouf, Jérémie 11 October 2019 (has links)
Au XXe siècle, le problème de l’illusionnisme perspectif a posé d’importantes difficultés théoriques aux historien d’arts. En effet, la compréhension de la perspective induit une conception de l’histoire de l’art. Si la perspective est conforme à la perception, alors l’art peut être objectif et son histoire participe de l’histoire des sciences. En revanche, si la perspective n’est pas conforme à la perception, alors l’art, dans son histoire, ne peut être compris comme une quête de l’objectivité. Dans ce cas, deux autres questions se posent : comment penser le rapport entre art et rationalité, et comment définir la visée de l’art? Le premier problème appelle une réflexion sur le concept de schématisme, le second une réflexion sur le rapport entre l’art et les conceptions du monde. La Perspective comme forme symbolique, d’Erwin Panofsky, est le premier texte à avoir proposé une réponse générale à ces questions. Le concept de forme symbolique, emprunté à Ernst Cassirer, lui a permis de considérer la perspective comme une forme culturelle, et de mettre au second plan la question de l’objectivité. Cette position est à l’origine d’intenses polémiques, que les débats historiographiques ne sont pas parvenus à résoudre. En confrontant les travaux de Panofsky à ceux de Philippe Descola et de Ernst Cassirer, cette thèse explicite d’abord les attendus théoriques inhérents au rapport entre forme symbolique, schématisme et conceptions du monde. Elle propose ensuite une analyse des controverses liées à la perspective et met en valeur la pensée de Robert Klein. Cette pensée travaille la phénoménologie et amène à une conception de l’histoire différente de celle proposée par Panofsky. / During the 20th century, perspective illusionism caused significant theoretical issues to art historians. That is because an understanding of perspective leads to a conception of art history. If perspective is true to visual perception, then art can be objective and its history is related to the history of sciences. On the other hand, if perspective is not true to visual perception, then art, in its own historical development, cannot be understood as a quest for objectivity. In this case, two further issues arise: how to conceive the relationship between art and rationality, and how to define the purpose of art? The first problem requires a reflection on the concept of schematism, the second a reflection on the relationship between art and different worldviews. Erwin Panofsky’s essay, Perspective as a Symbolic Form, was the first text to provide a comprehensive answer to these questions. The concept of symbolic form, borrowed from Ernst Cassirer philosophy, allowed him to consider perspective mainly as a cultural form, thus overlooking the issue of objectivity. This position has led to numerous controversies, which have not been overcome by historiographical discussions. By comparing Panofsky’s work with those of Philippe Descola and Ernst Cassirer, this thesis first clarifies the theoretical prerequisites for the relationship between symbolic form, schematism and worldviews. It then provides an analysis of several historiographical controversies and underscores the thinking of Robert Klein. His approach tackles phenomenology and leads to a different conception of history than the one proposed by Panofsky to overcome the issues raised by perspective.

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