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Une théorie de la dynamique d'attribution du statut social individuelMiljours, Jean-Christophe 16 November 2023 (has links)
L’avènement de la modernité est venu changer le processus d’attribution statutaire en laissant une plus grande marge de manœuvre à l’individu(alité). Plus exactement, à l’instar de Martuccelli (2002), nous avons remarqué qu’il se produit en société moderne une prolifération narrative, c’est-à-dire qu’Ego peut à présent recourir à une foule de topiques pour s’autoprésenter, créant ainsi une certaine variance attributive du statut. Cependant, celle-ci reste limitée en raison de contraintes et résistances se rapportant aux différentes positions statutaires, qui bien évidemment freinent son émergence (Martuccelli, 2002). Le processus identitaire donc, aujourd’hui plus que jamais, s’en trouve marqué par ce que nous appelons une dyade variance/constance relative attributive, à savoir qu’il présente des moments de changement et des temps d’invariance.
La présente recherche entend donc contribuer à la discussion théorique du statut social en prolongeant l’œuvre de Martuccelli (2002; 2005). Plus précisément, nous souhaitons proposer une articulation des diverses composantes de cette dyade variance/constance relative attributive que sous-entend la question suivante : comment comprendre la dynamique d’attribution statutaire (inter)individuelle dans la société québécoise contemporaine traversée par l’individualisme ? À cette interrogation se greffent deux sous-questions. Primo, quelles sont les différentes dimensions de la dynamique attributive ? Secundo, comment s’articulent-elles les unes aux autres ?
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Réglement des litiges individuels en droits belge et congolais du travailBeya, Siku 18 January 2005 (has links)
Dans le règlement des litiges individuels, les droits belge et congolais du travail gagneraient en effectivité en l’absence du recours au juge. Tel est le sujet de notre thèse.
Deux facteurs en justifient la vérification : d’une part, la priorité que la législation du travail réserve aujourd’hui à la question de l’emploi ; et d’autre part, l’intérêt croissant de nos jours pour les modes alternatifs de règlement des litiges individuels.
Envisagée en droits belge et congolais du travail, la réflexion théorique, qui y occupe une place importante, y est menée à renfort d’illustrations tirées dans ces deux droits.
En donner un résumé, c’est présenter un exposé synthétique du point de vue y développé autant qu’indiquer le chemin parcouru pour l’asseoir. Si, en règle, celui-ci, « démarche universitaire » oblige, passe par des détours que nécessite la vérification du sujet énoncé au titre de thèse, c’est autant faire preuve de synthèse que de les faire coïncider aux parties qui en constituent, si l’on peut dire, la charpente.
Notre travail comprend deux parties : la première porte sur la notion de litige individuel en droits civil et du travail ; la seconde a trait à l’office du juge en cas de litiges individuels en droit du travail. Cette division de notre ouvrage emporte un préjugé : elle implique qu’en soi les litiges individuels n’ont pas partie liée avec le recours au juge. Ce qui, en somme, est dans la ligne du point de vue que nous y défendons.
Parler de la notion de litige, d’abord, en droit civil se recommande dans la mesure où cette branche du droit est considérée comme la charte fondamentale des rapports qui se forment entre hommes, abstraction faite de leur profession. L’optique ainsi choisie augure d’une notion de litige individuel large et de sa portabilité en droit du travail ; sauf, bien sûr, à en donner la mesure dans cette branche du droit.
Faute d’une théorie générale des litiges, on peut évoquer leurs sens courants. Si ceux-ci sont à décliner dans la mesure où ils entretiennent une synonymie entre la notion de litige et les initiatives qui s’y associent, c’est, en revanche, l’élément de fond dont celles-ci ne sont qu’une manifestation qu’il faut considérer pour identifier la notion de litige.
A cette fin, la doctrine de droit civil qui l’analyse comme condition de la transaction se révèle pertinente : elle l’assimile à « un doute générateur d’une incertitude psychologique qui détermine les parties litigantes à y mettre fin, c’est-à-dire à supprimer ce que la situation peut avoir, en fait, d’aléatoire ou d’incertain ».
La liaison, mais aussi implicitement, le distinguo, que cette doctrine établit ainsi entre le litige, objet de la transaction, et le doute qu’il génère dans l’exercice et la jouissance des droits sont à ce point étroits qu’aux yeux d’aucuns, et selon la jurisprudence, les deux notions se confondent.
C’est fort de ce point de vue que nous retenons que « avoir un litige », ou comme on dit, « être en litige », c’est être en mal d’exercer un droit ou d’en jouir.
Pour valoir, cette formule définitoire, participant d’une logique des droits et obligations clairement définis doit être soumise à un test de faisabilité. Double test, en somme, auquel convient, d’une part, la prédominance d’une logique de l’intérêt dans le droit civil d’aujourd’hui, et, d’autre part, une survivance de la solidarité clanique dans la société congolaise, qui, toutes les deux y infusent une logique aux antipodes de ses postulats traditionnellement individualistes. Test doublement réussi, tant il s’avère que cette logique, qu’illustre notamment la montée en puissance du principe général de bonne foi, ne participe en soi que d’une condition de validité de l’exercice et de la jouissance d’un droit : elle tient de l’impératif de solidarité que requiert la vie en société et n’est guère source de conflictualité.
Si la dimension collective que cette logique tend à imprimer au droit civil semble un développement récent, elle est, en revanche, le propre du droit du travail comme le vérifie la logique, à la fois, statutaire et institutionnelle, dans laquelle s’inscrit sa mise en œuvre.
Logique statutaire, en ce que la nature d’ordre public et impérative de l’essentiel de la législation du travail, assorti de la sanction de nullité, induit la reconnaissance, dans le chef des salariés, d’un seuil minimum de droits intangible. Dans la même optique, il faut mentionner la récurrence du modèle contractuel de travail à durée indéterminée en cas de violation des normes que prescrivent divers régimes d’emploi. Cette manière, curative, du droit du travail de pourvoir à son application profile une identité collective des salariés. Elle fait de la notion de contrat de travail le critère qui, tel un sésame, leur permet d’accéder à quelque droit que leur confère leur état.
A cette logique statutaire s’associe une logique institutionnelle, qui va primant l’autonomie collective dans la relation de travail salarié. En témoignent la préséance donnée aux normes émargeant de l’autonomie collective dans la hiérarchie des sources de droit du travail, la plénitude de compétence reconnue aux commissions paritaires en matière de travail, l’intégration automatique des clauses normatives individuelles des conventions collectives dans les contrats de travail.
Cette complexité de la logique, qui caractérise les droits belge et congolais du travail, nous incline à affirmer que la notion de litige individuel y implique une quête d’effectivité du statut de salariés à la quelle pourvoit l’autonomie collective.
Cette allégation, en lien avec la notion de litige individuel, qui se distingue de quelque initiative qu’elle commande, tel l’exercice d’un action judiciaire, évoquée en droit civil, est un premier jalon dans la vérification de notre thèse.
- Et si, partant, le règlement des litiges individuels n’était plus judiciaire en droits belge et congolais du travail ?
Cette interrogation est la trame principale de la seconde partie de notre thèse. Et, pour autant que les propos que nous y tenons s’apparentent à une analyse critique des règles sur base desquelles le juge opère, elle coïncide à un discours qui va stigmatisant les limites posées à son office et les contraintes procédurales sous lesquelles il ploie. Ce discours, nous ne pouvons en faire état sans au préalable présenter le cadre dans lequel le juge accomplit son office ; cadre qui, balisé, signale une espèce de « suspicion légitime » dont celui-ci fait l’objet dès lors qu’il s’agit de régler les litiges individuels en droit du travail. En effet, au-delà de la diversité des formes d’organisation des juridictions du travail se profile une identité dans leurs principes recteurs : priorité donnée à la conciliation préalable ; participation des partenaires sociaux à la juridiction. Ces principes ne vont pas sans perpétuer l’éthique en vigueur dans les institutions à l’origine des juridictions du travail : concilier d’abord, ne juger que le cas échéant.
Se pose, dès lors, la question de savoir ce qui, en réalité, détermine les litigants à recourir au juge.
Recourir au juge implique au préalable un choix, c’est-à-dire deux alternatives réalisables l’une à défaut de l’autre : entamer une action judiciaire en est une ; ne pas l’entamer en est une autre qui, tout autant que la première, est une expression de la liberté. Reste que le choix effectué dans tel ou tel sens participe d’un délibéré préalable et qu’il est dès lors possible de comprendre l’attitude des litigants face au juge en considérant les éléments qui y interfèrent.
C’est à ce niveau que les syndicats jouent un rôle important : d’abord, parce que, le plus souvent, ce sont les salariés, en tant qu’individus, qui sont parties au litige ; ensuite, parce que l’attitude concrète des syndicats dans le domaine judiciaire est influencée par la sensibilité ouvrière face au juge. La pratique syndicale implique donc quelque stratégie face au juge ; cette métaphore militaire, belliciste, s’entendant de « l’art de faire évoluer une armée sur un théâtre d’opérations jusqu’au moment où elle entre en contact avec l’ennemi ».
Deux stratégies correspondent à ce choix : d’une part, l’évitement du juge, stratégie défensive de l’acquis social à laquelle contribuent la représentation du droit et du juge dans la doctrine syndicale ainsi qu’une mentalité « photosynthétique » qui reprouvent lenteurs et rituels judiciaires ; et, d’autre part, le recours judiciaire, stratégie offensive, conséquence de l’inefficacité de la concertation sociale qu’illustre, notamment, la « processualisation » des conflits collectifs en droit belge du travail.
Les deux stratégies se recommandent, respectivement, de la dogmatique syndicale et d’un pragmatisme judiciaire. Modèles théoriques d’interprétation d’un fait, elles ne sont guère une transcription de la réalité : elles s’entendent des types idéaux, sortes de prismes réfléchissants à travers lesquels celle-ci peut être comprise. Les stratégies vantées auraient une telle valeur heuristique qu’elles n’éludent pas la question de l’efficacité de l’office du juge.
Le juge est-il compétent ? Posée autrement, cette question revient à celle de savoir si le juge, eu égard à ses pouvoirs, est apte à pourvoir à l’effectivité du droit du travail en cas de litiges individuels.
Franchement, le juge l’est-il lorsque, par exemple, malgré la qualification d’une relation contractuelle en une relation de travail salarié et la reconnaissance subséquente au travailleur de la qualité de salarié, il ne peut contraindre la personne qui l’emploie à conclure un contrat de travail ? Certes, il allouera une indemnité compensatoire, puisque telle est la règle de droit, intangible, s’agissant d’une obligation de faire. Mais pour autant que, et cela fait, le droit à une certaine sécurité de l’emploi qu’implique le statut de salariés aura été effectif ? On peut en douter.
C’est qu’en règle, le juge ne dispose que d’une maîtrise restreinte du contentieux : il ne connaît que de l’objet de la demande. Ce qui lui revient c’est d’appliquer aux faits soumis à son appréciation la règle de droit exacte ; la détermination de la demande relevant du pouvoir des litigants ; il ne peut suppléer aux motifs que ceux-ci invoquent qu’en se fondant sur ceux dont il est régulièrement saisi ; sauf bien sûr lorsqu’il y va d’une question d’ordre public ou en cas d’erreurs ou de fraudes.
A cette limite fonctionnelle posée à son office s’associe celle qu’impliquent les règles procédurales. Prescrites à peine de nullité, celles-ci commandent un déroulement spécifique, limité de l’action qui amène nécessairement à une conclusion déterminée », à savoir le jugement. Dès lors figent-elles juges et litigants dans un rôle précis et vont, de la sorte, amplifiant, dans leur chef, une logique de confrontation à l’opposé de l’objectif de résorption des litiges auquel elles sont en soi vouées comme l’indique, dans la pratique judiciaire, la dévaluation de la tentative de conciliation obligatoire préalable qu’à la qui va vite les litigants déclinent pour se livrer aux débats judiciaires.
Doublement limité, comme nous venons de relever, l’office du juge se réduit alors à celui de garde fou de l’utilisation déloyale par certains plaideurs des règles de procédure ; son rôle ne consistant finalement qu’à filtrer la demande : au fond, il n’est que de peu d’apport dans le règlement des litiges.
Ne serait-il pas inintéressant d’envisager d’autres mécanismes de leur prise en charge intégrale par un tiers qui se dispense des contraintes qui pèsent sur lui ? La souplesse du processus auquel il apportera son expertise, le large pouvoir d’instruction dont il disposera, l’originalité des pistes de solution qu’il proposera seront autant d’atouts de son efficacité.
C’est à cette fin, que nous prônons le recours à la médiation comme mode de règlement des litiges individuels en droit du travail : processus confidentiel, librement consenti par les litigants qui recourent à un tiers dont le rôle est de les aider à élaborer eux-mêmes une entente équitable qui intègre leurs attentes respectives. Comme l’avoue Henri FUNCK, Président du tribunal du travail de Bruxelles : « (…) seules les parties (…), détiennent la clé de la solution à leur litige ; et les solutions elle-mêmes sont multiples. Un tiers attentif et bienveillant pour chacune des parties peut, en jouant comme le rôle de miroir, faciliter l’avènement de la solution ».
De ce point de vue, les expériences de médiation que mènent, en Belgique, certains Tribunaux du travail, comme ceux de Bruxelles et de Verviers, ainsi que la Cour du travail d’Anvers, méritent d’être encouragées.
L’espace social congolais est lui aussi un terrain propice à la pratique de la médiation, comme le montre son succès dans certains milieux : cercles des diamantaires, groupes charismatiques ou de prières, ou encore, sous l’instigation des associations luttant pour la défense des Droits de l’Homme, des organisations informelles chargées de trancher les litiges comme au marché Tomba dans la commune de Matete à Kinshasa.
L’idéal serait toutefois que ces pratiques soient légalisées, comme elles le sont à l’étranger, notamment en France. Il faut alors souhaiter l’adoption de la proposition de loi déposée à cet effet au Parlement belge par les députés Clotilde NYSSENS et Christian BROTCORNE. Au législateur congolais de prendre lui aussi une telle initiative.
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Réalisation d’un fluxmètre thermique à gradient tangentiel de température à paroi auxiliaire textile intégrant des fils thermoélectriques : application à la mesure des transferts thermiques et hydriques / Realization of a heat flow meter tangential temperature gradient with a textile auxiliary wall by integrating thermoelectric wires : application for the measurement of heat and mass transfersGidik, Hayriye 14 December 2015 (has links)
Après un état de l’art sur l’ensemble des fluxmètres thermiques existants, il a été mis en évidence qu’aucun n’est capable d’analyser le couplage des transferts thermiques et hydriques à cause de leurs imperméabilités. De plus leur semi rigidité les contraint à être utilisés sur des surfaces planes et statiques. Ainsi, l’objectif de cette étude est d’élaborer un fluxmètre thermique à gradient tangentiel de température à paroi auxiliaire textile (ou fluxmètre thermique textile). Grâce à sa porosité et souplesse, ce fluxmètre thermique textile est capable de mesurer le couplage des transferts thermiques et hydriques avec une perturbation minimale et également d’épouser des formes gauches et déformables. Trois procédés ont été utilisé pour la production des fluxmètres thermiques textiles : une thermopile a été réalisée avec la technologie des électrodes plaquées avec deux méthodes différentes, à savoir additive ou soustractive, et celui-ci a été inséré dans la paroi auxiliaire textile pendant le tissage de cette paroi avec deux orientations différents, à savoir en chaine ou en trame. De plus, l’influence de la paroi auxiliaire textile sur la performance du fluxmètre thermique textile a été étudiée. Deux matériaux différents, à savoir un hydrophile et un hydrophobe, et deux armures différentes, à savoir l’une avec des aspérités et l’autre avec une surface lisse, ont été comparés. Parmi tous les fluxmètres thermiques textiles et références, le fluxmètre thermique conçu avec un matériau hydrophile et une surface lisse donne une sensibilité plus importante. Celle-ci peut être expliquée par sa résistance thermique élevée et son contact optimisé avec la surface de mesure. Il a été observé que le fluxmètre thermique textile avec un matériau hydrophobe est moins influencé par la mesure du couplage des transferts. / After a state of the art on existing heat fluxmeters, it has been demonstrated that they aren’t able to measure the coupling between heat and mass transfers because of their impermeability. Moreover, they can be used just for flat and static surfaces because of their semi rigidity. Thus, the objective of this study is to develop a heat flow meter tangential temperature gradient with a textile auxiliary wall (textile heat fluxmeter). It is able to measure the coupling between heat and mass transfers with a minimum perturbation and it can be used for complex surfaces due to its porosity and flexibility. Three different processes were used to develop textile heat fluxmeters: a thermopile was realized with electroplating technology with two different methods, i.e. additive or subtractive, and it was inserted into the textile auxiliary wall during the weaving process with two different orientations, i.e. weft and warp. Moreover, the influence of the textile auxiliary wall on the textile heat fluxmeters’ performance was studied. Two different materials, i.e. a hydrophilic and a hydrophobic, and two different weaving structures, i.e. with a rough surface and with a flat surface, were compared. Among all the textile and reference heat fluxmeters, the textile heat fluxmeter with hydrophilic material and flat surface gives the highest sensitivity. This can be explained by its higher thermal resistance and optimized contact with the measuring unite. It was observed that the textile heat fluxmeter with hydrophobic material is less influenced by the measurement of the coupling between heat and mass transfers: its behavior is less modified by humidity.
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Le patrimoine affecté de l'EIRL : étude de droit civil / The EIRL's alloted assets : A Civil Law StudyAniel-Barrau, Sarah 09 October 2015 (has links)
La loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 relative à l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est venue sonner le glas du paradigme de l‘unité patrimoniale, en conférant à tout entrepreneur individuel la possibilité d'affecter à son activité professionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel, sans création d‘une personne morale. Or, le problème est que l‘EIRL a été construit, sous certains aspects, sans considération pour le droit civil, alors qu‘il faudra pourtant qu‘il s‘insère et se réalise dans celui-ci. Le dessein de la thèse est donc de trouver la place que le patrimoine affecté de l‘EIRL occupe dans le droit civil afin de formuler des solutions de nature à l‘articuler avec le droit civil. Dans un premier temps, si l‘on observe l‘objet juridique que constitue le patrimoine affecté, celui-ci se révèle être atteint d‘une dualité. En effet, il s‘apparente à la fois à un contenant et à un contenu inclus dans un ensemble plus vaste et est, dès lors, susceptible de recevoir deux qualifications, celle d‘universalité de droit et celle de bien. Il s‘en suit, dans un second temps, que le patrimoine affecté peut être gouverné par un régime également caractérisé par une dualité. L‘articulation de l‘universalité de droit avec le droit civil suppose en effet de régir les relations qui pourraient naître entre les patrimoines de l‘EIRL et qui pourraient être de nature à entraver la séparation patrimoniale. Quant à la réalisation du bien dans le droit civil, elle implique de compléter les règles liées à la propriété du patrimoine affecté et de proposer des solutions relatives à sa gestion, que la propriété ou la gestion du patrimoine affecté soit individuelle ou plurale. / The law n°2010-658 relating to the Limited Liability Sole Proprietorship (EIRL) came to sound the knell of the paradigm of proprietary unity, thus giving any sole proprietor the possibility to allot one or several assets to their occupation separately from their personal assets, without having to refer to a legal entity. Now, the problem is the EIRL was made, in some respects, without considering the Civil Law, and yet, it shall have to fit and be fulfilled into the Civil Law. Therefore, the aim of this thesis is to find the importance of the EIRL allotted assets in the Civil Law, in order to find solutions likely to articulate it with the Civil Law. First of all, the allotted assets prove to be, thanks to further studies on the legislation relating to the EIRL, a dualist object. Effectively, it is like a container and makes it the content of a wider set. Then, the allotted assets are liable to be granted both the status of legal universality and the status of property. It follows that, subsequently, the EIRL allotted assets can be governed by a dualist system. On the one hand, the articulation of the legal universality with the Civil Laws implies governing the relationships that might arise between the EIRL assets that might hinder the separation of assets. On the other hand, the fulfillment of this property in the Civil Law implies completing the rules linked to owning the allotted assets and offering solutions as to manage them, whether the allotted assets be owned or managed individually or jointly.
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Les différents sens du concept de mobilisation des ressources humaines, la perception des gestionnairesAlarie, Mathieu January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Étude de la bande d'instabilité des étoiles naines blanches variables de type ZZ CetiGianninas, Alexandros January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Deux études spectroscopiques d'objets évolués et compactsPereira, Caroline January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les pratiques de microcrédit dans les pays du Sud versus les pays industrialisés : une analyse théorique / Microcredit practices in southern countries versus industrialized countries : a theoretical analysisBarry, Amadou Bella 23 April 2013 (has links)
L’objectif de cette thèse est de contribuer, d’un point de vue théorique, à la compréhension des raisons du succès très médiatisé du microcrédit dans les pays du Sud afin d’analyser les conditions de son efficacité pour les pays du Nord. Dans le premier chapitre, nous cherchons à identifier les facteurs clés du succès constaté des prêts de groupe, pratique dominante dans les pays du Sud, pour démontrer que ces conditions spécifiques sont difficilement réunies dans les pays du Sud eux-mêmes, et sans doute encore moins dans les pays du Nord. Pour y arriver, nous procédons à une présentation descriptive des principales modalités de prêts de groupe, suivie d’une analyse théorique de leurs mécanismes incitatifs en mobilisant notamment les travaux de Ghatak (1999), Ghatak et Guinnane (1999) et Guttman (2008). Dans le deuxième chapitre, nous nous intéressons à la pratique alternative de microcrédit de type « entrepreneurial », plus adaptée à l’environnement socio-économique assez complexe des pays industrialisés et utilisée dans une perspective de promotion du travail indépendant. Il s’agit d’une pratique qui consiste à coupler le microcrédit avec un encadrement des clients financés. Après avoir précisé les enjeux et les spécificités de cette pratique, nous proposons un modèle analytique qui rend compte de divers effets induits par l’encadrement inclus dans l’offre de microcrédit. Nous montrons finalement que fournir un encadrement aux clients financés pour soutenir l’offre de microcrédit, ce n’est pas la panacée. L’efficacité de cet encadrement est liée en particulier à celle des mécanismes de contrôle des institutions de microfinance (IMFs) pour la sélection des projets financés, sinon l’encadrement peut être porteur d’un biais négatif (ou effets pervers). L’intervention des autorités publiques se justifie alors, via notamment trois mesures de subventions que nous spécifions, afin d’agir sur les incitations des acteurs et améliorer l’efficacité globale du dispositif. / The objective of this thesis is to contribute, from a theoretical viewpoint, in the understanding of the reasons of the highly publicized success of microcredit in developing countries in order to analyze its efficiency conditions in developed countries. In the first chapter, we seek to identify the key factors of the observed success of group loans, a prevailing practice in developing countries, to demonstrate that they themselves hardly meet these specific conditions and that developed countries satisfy such conditions with even more difficulties. For that, we conduct a descriptive presentation of the main terms in group lending, followed by a theoretical analysis of the incitative mechanisms based on the work of Ghatak (1999), Ghatak and Guinnane (1999) and Guttman (2008). In the second chapter, we focus on an alternative microcredit practice, which is entrepreneurial-like, more appropriate to the rather complex socioeconomic climate of industrialized countries and used in the intent of promoting self-employment. It is a practice that involves matching a microcredit with mentoring funded clients. After pinpointing the stakes and the specificities of this practice, we suggest an analytical model that takes into account the various effects induced by the mentoring included in microcredit supply. Finally, we show that providing mentoring to funded clients in order to sustain microcredit supply is no panacea. The efficiency of this mentoring is specifically linked with the efficiency of the control mechanisms of the microfinance institutions (MFIs) in the selection of the funded projects; otherwise, mentoring may generate a negative bias (or perverse effects). Government intervention is then justified, mainly via three subsidy measures that we put forth, so as to act on the incentives of the participants and to improve the overall efficiency of the mechanism.
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FENIX : un système multifenêtres intégré à UNIXBoule, Ivan 13 April 1987 (has links) (PDF)
Développement d'un système multi-fenetres permettant l'exécution parallèle de plusieurs applications interactives disposant chacune d'un nombre quelconque de fenêtres sur l'écran de façon totalement transparente aux applications. L'architecture du système repose sur une séparation stricte entre, d'une part le partie opératoire regroupant les fonctions de base et, d'autre part, la partie contrôle qui gère les commandes mises à la disposition de l'utilisateur
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Stratégie de placement et de gestion de portefeuille : test du modèle "Dog of the Dow" à partir des données du TSX 35Mbassegué, Gérard Patrick 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur les stratégies de placement et de gestion de portefeuille pour un investisseur individuel. Depuis quelques années on constate un intérêt croissant du public et des ménages pour le placement boursier et le marché des valeurs mobilières. Notre intérêt porte sur l'identification et l'analyse de modèles de gestion qui peuvent permettre à ces investisseurs d'obtenir des rendements supérieurs aux indices de référence du marché. Or, sur la base de la théorie de l'efficience des marchés, il ne serait pas pensable qu'un investisseur puisse obtenir des rendements supérieurs au marché, car toute l'information publique relative au titre est déjà contenue dans le prix. La présente étude montre qu'en adoptant une approche dérivée du modèle de gestion de portefeuille développé par Higgins et Downes (1992), il est possible de battre l'indice du marché. En appliquant ce modèle sur des données du TSX 35, nous arrivons aux résultats suivants : a) il est possible de composer des portefeuilles de titres permettant d'obtenir un rendement supérieur à celui de l'indice du TSX 35; b) nous en identifions deux types composés de 5 ou 10 titres; c) et l'on peut obtenir de tels résultats en révisant périodiquement les portefeuilles ainsi constitués aux 6 mois ou au 12 mois. Sur la base de ce modèle qui consiste, à partir de certains indicateurs (ratio cours/bénéfice le plus bas, le plus haut rendement de dividende, la croissance du prix la plus élevée, etc.) de retenir dans un portefeuille les 10 ou 5 meilleurs titres d'un indice donné et de modifier le portefeuille à intervalle régulier (à tous les ans, ou à tous les six mois), il est possible à un investisseur individuel de battre l'indice du marché.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : stratégie, placement, modèle, gestion, portefeuille
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