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Migrations, réseaux familiaux et stratégies d'insertion urbaine des migrants ruraux au MarocZouiten, Mounir 01 July 1995 (has links) (PDF)
L'urbanisation au Maroc est de plus en plus le fait d'une importante migration des campagnes vers les villes. Les difficultés socioéconomiques que les immigrants rencontrent dans les centres urbains d'accueil incitent à un approfondissement de nos connaissances sur le processus de leur insertion urbaine. L'examen de ce processus à partir des villes, et sous l'angle des stratégies déployées par les immigrants à travers leurs réseaux parentaux et sociaux en vue de leur insertion, apparaît comme l'un des aspects les plus significatifs de la problématique du phénomène migratoire. Le but est de dévoiler les médiations urbaines qui reflètent les dimensions importantes de ce processus d'insertion des immigrants ruraux en ville. Trois dimensions nous ont particulièrement intéressé. Elles déterminent dans une grande mesure les composantes essentielles du processus d'insertion urbaine et constituent les instruments de la médiation urbaine qui paraissent les plus pertinents pour rendre compte de ce processus : l'intégration par l'insertion au monde du travail, par l'établissement résidentiel et par les rapports maintenus avec le milieu d'origine. Compte tenu du caractère exploratoire de notre objet de recherche sur la migration, nous avons procédé, dans une grande partie de cette thèse, à l'étude de cas de l'agglomération marocaine qui attire vers elle le plus grand nombre d'immigrants ruraux : Salé. La concentration de nos observations dans un espace réduit nous a permis de générer des informations utiles à l'analyse de l'ensemble de nos questions de recherche. En outre, notre analyse doit beaucoup aux témoignages des acteurs concernés par le processus d'insertion urbaine. La méthode qualitative, fondée sur la collecte des entrevues que nous avons adoptée, nous a permis d'apporter bon nombre d'éclairages sur les mécanismes migratoires et les modalités d'insertion urbaine des immigrants ruraux au Maroc. Notre approche qualitative du phénomène migratoire et de l'insertion urbaine a particulièrement mis l'accent sur le caractère collectif des stratégies déployées par le réseau familial des immigrants et son activation positive tout au long du parcours migratoire. Ce réseau organise et structure efficacement le phénomène migratoire en intervenant lors des étapes décisives qui facilitent l'insertion des nouveaux venus en ville. Il représente, par les solidarités effectives qu'il procure, l'environnement social privilégié qui aide les immigrants à s'insérer dans le tissu socio-économique urbain. Aussi avons-nous souligné dans nos conclusions la nécessité du maintien en vie de l'esprit familial et de son renforcement dans le processus du progrès socio-économique marocain en cours car, sans cet esprit, on risque de connaître des situations de crise grave et de se retrouver avec des villes incontrôlables. Nos résultats de recherche, qui montrent par ailleurs que les possibilités d'insertion des immigrants dans la grande ville sont difficiles et exigent le déploiement de stratégies de survie, ouvrent des perspectives pour les aménagistes. L'élaboration d'une stratégie d'aménagement, basée notamment sur l'orientation du mouvement migratoire vers des espaces nouveaux aptes à offrir de meilleures conditions de vie et d'insertion socio-économique aux immigrants, s'avère prioritaire.
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"De totumas y Estantillos". Procesos migratorios, dinámicas de pertenencia y de diferenciación entre la Gente de Centro (Amazonia colombiana) / De totumas y estantillos. Migration, belonging and differentiation dynamics of People of the Center / "De totumas y Estantillos". Processus migratoires, dynamiques d’appartenance et de différenciation entre les Gens du Centre (Amazonie colombienne)Sanchez Silva, Luisa Fernanda 20 December 2012 (has links)
Au cours des années 80, le gouvernement colombien a rendu le Predio Putumayo à ses habitants ancestraux, les Gens du Centre, donnant ainsi naissance à la réserve indienne la plus grande de la Colombie. Cet acte décisif marque la fin d‘une longue dispute entre les indiens, les entreprises extractives et les institutions de l‘Etat. Il a été alors interprété comme une véritable révolution dans les représentations traditionnelles de la citoyenneté. Toutefois, si l‘on observe avec attention ce processus de reconnaissance politique et territoriale, on s‘apercevra qu‘une autre réalité émerge simultanément: la migration d‘une centaine de femmes indiennes vers les villes du pays ; un chemin sans retour depuis leurs petites villages vers la métropole inconnue. Cette expérience pionnière constitue la base d‘un solide réseau migratoire qui s‘étend aujourd‘hui à la plus part de villes colombiennes. Pourquoi sont-elles parties de leur territoire alors qu‘elles profitaient –au moins formellement- d‘une autonomie politique et culturelle ? Leur décision migratoire a-t-elle signifié le rejet de la "différence généralisée" proclamée par le discours multiculturel ? Le projet migratoire de celles et ceux qui sont partis dans ce premier moment est-il différent de celui des hommes et des femmes qui partent aujourd‘hui ? Ce travail de recherche tente de répondre à ces questions en reconstruisant d‘abord les processus de mobilité des Gens du Centre à Leticia et Bogotá au long des 30 dernières années. Il analyse ensuite les différentes stratégies d‘insertion urbaine des migrants indiens dans le contexte du multiculturalisme comme mode de gestion privilégié entre cette population et les sociétés d‘origine et de réception. / During the years 80, Colombian government returns the Predio Putumayo to its early inhabitants, The People of the Center, giving form to the biggest indigenous reservation of the country. This crucial act was not only the end of a long dispute between the indigenous people, the extractive enterprises and the state. It was also interpreted as a revolution in the traditional citizenship representations. However, if we look carefully to this process of territorial and politic recognition we will notice a simultaneous reality: the migration of hundreds of women to the cities of the country. This was a non-return trip from the little towns of the rain-forest‘s rivers to the unknown national cities. The experience of these pioneers‘ women built the bases of a solid migration network that today spreads out to the main cities of Colombia. Why did they leave their territory now that she counted –at least formally- with a political and cultural autonomy? Was their migratory decision a renunciation to the ―generalized difference‖ proclaimed by the multicultural discourse? The migrations project of those who left their region in that first time is it similar from the one of those who leaves today? This dissertation tries to answer to these questions through a reconstruction of the migration processes of The People of the Center to Leticia and Bogotá during the last 30 years. Then, it analyses the different strategies of migrant‘s urban insertion in the context of multiculturalism as the privileged administration mode between the indigenous people and the societies of departure and destination.
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L'immigration étrangère dans la ville de Djibouti : le cas des Ethiopiens Oromo / The foreign immigration in the city of Djibouti : the case of the Ethiopian OromoMahamoud Ismael, Omar 14 December 2018 (has links)
La République de Djibouti, pays à revenu intermédiaire, apparaît comme un pôle traditionnel d’immigration pour les pays voisins. Colonie française d’importance stratégique depuis la fin du XIXe siècle, il a été une vitrine économique pour les ouvriers des pays limitrophes. Ce rôle s’est renforcé par l’attrait de la ville de Djibouti. Aujourd’hui, les ressortissants originaires de l’Ethiopie notamment les Oromo sont une des communautés étrangères les plus nombreuses installées à Djibouti, et plus particulièrement dans le quartier de Balbala dans la ville de Djibouti. Cette mobilité ou mouvement de la population (réfugiés, migrants économiques clandestins ou réguliers, trafiquants ou réfugiés politiques) est devenue un enjeu sécuritaire majeur pour la République de Djibouti. Les répercussions sociales, économiques, sanitaires et sécuritaires de ces migrations préoccupent les gouvernements des pays de la région. Mais comment s’organisent ces mobilités de personnes ? Quel est le rôle des individus et des réseaux sociaux dans la mise en place et le maintien des logistiques du mouvement ? Plus largement, quels peuvent être les impacts de ces mises en relation multiformes pour les sociétés et les territoires qui les accueillent ? C’est à de telles questions que nous nous attachons en proposant ici une lecture socio-spatiale du système migratoire Oromo. Analysant les stratégies mises en place par les migrants, nous révélons aussi les différentes étapes du processus migratoire. / The Republic of Djibouti, a middle-income country, appears as a traditional pole of immigration for neighboring countries. A French colony of strategic importance since the end of the 19th century, it has been an economic showcase for workers from neighboring countries. This role was reinforced by the attraction of the city of Djibouti. Today, nationals from Ethiopia including the Oromo are one of the largest foreign communities settled in Djibouti, and especially in Balbala in Djibouti city. So this mobility or movement of the population (refugees, clandestine or regular economic migrants, traffickers or political refugees) has become a major security issue for the Republic of Djibouti. The social, economic, health and security implications of these migrations are of concern to the governments of the countries of the region. But how are these mobilities of people organized? What is the role of individuals and social networks in setting up and maintaining the logistics of the movement? More broadly, what can be the impact of these multiform relationships between societies and the territories who are hosting them ? It is to such questions that we attach by proposing here a socio-spatial reading of the Oromo migration system. Analyzing the strategies put in place by migrants, we also reveal the different stages of the migration process.
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Les défis de l'insertion socio-spatiale des favelas à Recife : entre exigences d'attractivité et nécessités d'habitabilité : le cas de la ZEIS du Coque / The challenges of socio-spatial integration of favelas in Recife between attractiveness requirements and necessities of habitability : the case of the Special Zone of Social Interest - ZEIS of the CoqueLucienne, Cynthia 31 October 2014 (has links)
Cette thèse se propose de procéder à une évaluation multidimensionnelle des opérations de requalification ou restructuration urbaine des favelas dans une perspective de développement territorial durable, plus spécifiquement centrée sur la région métropolitaine de Recife. en effet, dans cette agglomération, les habitations populaires, cortiços (habitations collectives), favelas, mocambos (mot d´origine angolaise pour désigner des taudis) après avoir fait l´objet de politique d´éradication par les pouvoirs publics, entre les années 1940 et 1980, sont aujourd´hui requalifiées sur place ou dans des grands ensembles insérés dans le tissu urbain. l'étude de ces opérations nous permettra de préciser les enjeux et d'évaluer les impacts tant sociaux que territoriaux des projets de requalification de l'habitat précaire dans l'ensemble des villes brésiliennes, et au-delà du brésil, dans toutes les villes marquées par une forte présence de l'habitat illégal.au total, à partir du cas de Recife, la thèse entend vérifier deux hypothèses initiales complémentaires : -la favela ne se résume pas à un espace urbain marginalisé, mais se définit à la fois par son contenu social et les rôles spécifiques qu'elle remplit dans le fonctionnement de l'économie et de la société globales brésiliennes. -les opérations de requalification ou restructuration urbaine ne procèdent pas nécessairement du développement territorial durable et n'agissent pas sur les causes du fait favelado. / The city of Recife was historically structured according to a fragmented spacial and urban pattern, which has been translated mainly by dissemination onto the urban fabric of substandard settlements with poor living conditions, isolated from the rest of the city. In the eighties, after a long period of eradication of those settlements, the Special Zones of Social Interest - ZEIS, in Portuguese - were instituted by one local law in a context of social inequalities deeply rooted within Brazilian society. Through political choice, this instrument aimed to keep those areas temporarily isolated from the rest of the city, protected from the private market’s housing laws, in order to promote effective improvements on the residents’ living conditions, inserting them on the urban fabric. / A cidade do Recife se estruturou historicamente segundo um padrão espacial e social fragmentado que se traduziu principalmente pela disseminação no tecido urbano de assentamentos precários com baixas condições de habitabilidade, isolados do resto da cidade. Nos anos 1980, depois de um longo tempo de erradicação desses assentamentos, as Zonas Especiais de Interesse Social - ZEIS foram instituídas por lei municipal num contexto de desigualdades sociais profundamente enraizadas na sociedade brasileira. Por escolha política, esse instrumento visou manter essas áreas provisoriamente isoladas do resto da cidade, protegidas das leis do mercado privado de moradias, para poder promover efetivas melhorias das condições de habitabilidade dos moradores, inserindoas no tecido urbano.
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