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Les Tibbonides : pionniers des traducteurs juifs et relais dans la transmission de la culture entre l'Orient et l'Occident

Lebhar, Max 20 April 2021 (has links)
La famille des Tibbonides est l’auteur d’une œuvre remarquable de traduction de l'arabe à l'hébreu. Parfaits arabaïsants et hébraïsants, les Tibbonides constituèrent un relais majeur dans la transmission de la culture de l'orient à l’occident au Moyen Âge. Ils rendirent en outre la philosophie grecque accessible au monde juif. Le présent mémoire entend le démontrer en situant l’œuvre de cette famille de traducteurs dans l'histoire littéraire et l’histoire de la pensée. En suivant le cheminement de cette famille sur près de deux siècles et en situant chacun de ses représentants dans l’espace et le temps, ce mémoire entend également faire ressortir la contribution particulière de chacune de ses générations.
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De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israëlins originaires du Maroc

Elouagagui Elidrissi, Latifa 14 December 1999 (has links) (PDF)
De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israéliens originaires du Maroc<br /><br /><br /><br />La disparition, constatée après coup, des Juifs du Maroc suscita bien des interrogations : les motivations de cette envolée étaient-elles de nature mystique ou sioniste ? Ou la conséquence de persécution ? Dans le Maroc des années 80, le mellah seul en montrait les vestiges et témoignait d'une existence révolue... Un passé proche et lointain gisant dans les mémoires de ceux pour qui le Juif fut du voisinage. <br />Dans le Maroc d'avant le Protectorat, la coexistence judéo-arabe donnait lieu à une organisation socio-économique que l'on peut, malgré tout, qualifier d'interdépendance. L'existence juive en société musulmane était reconnue nécessaire au plan économique. Il en découlait une coexistence dont la nature variait selon les périodes et les règnes entre symbiose et hostilité. Les corps de métiers qu'un musulman ne pouvait ou ne voulait faire étaient laissés aux Juifs depuis l'import-export jusqu'au commerce itinérant. Ce partage de fonction qui est perçu à la fois comme une discrimination et une répartition, comporte en soi l'ambiguïté du rapport juif-arabe. Cette ambiguïté embarrasse le travail du chercheur dans ce domaine. Que le Juif ne fut que toléré, soumis au statut discriminatoire, soit, il n'en demeure pas moins que sa présence était généralement reconnue nécessaire par le Musulman. Parallèlement, le sous-statut politique du Juif dans la société musulmane lui était une force permanente contre l'assimilation et pour le maintien d'un lien ancestral avec la terre antique. Le mellah qui symbolisait l'exclusion, permettait aussi à la communauté juive d'être un groupe social, politique, économique et culturel homogène, une micro-société dont l'identité religieuse se cultivait continuellement et rigoureusement en un ensemble de rites et de pratiques. La tradition véhiculait l'identité ; celle d'être juif, animée par une seule prière celle de retrouver la Terre Sainte.<br /><br />Le fragile équilibre judéo-arabe, méconnu par ceux qui rêvent de coloniser l'Afrique du Nord (à partir du 19ème siècle), se déstabilise avec le Protectorat français (1912-1956) au Maroc. Par son idéologie colonialiste, ce dernier avance une politique éloignant encore plus les Juifs des Musulmans en exacerbant leurs différences religieuses et en affectant leurs rapports.<br />Le Maroc du Protectorat s'ouvre brutalement aux influences extérieures : invasion du capitalisme européen, réformes administratives et modernisme, causent une destruction accélérée des valeurs traditionnelles. La masse populaire s'appauvrit, faute de pouvoir suivre le rythme effréné de cette révolution, tandis que la jeunesse intellectuelle musulmane, privée de ses privilèges traditionnels, élabore des formes de lutte contre la mainmise étrangère sur son pays. La flamme naissante du nationalisme est attisée par la politique dite --berbère-- du Protectorat, dont le projet est de distinguer les berbères du peuple marocain par une possible conversion française et catholique. La lutte anti-coloniale trouve alors sa voie dans une identité islamique accrue qui attire les masses et rallie les leaders marocains aux luttes d'Orient.<br /><br />Dans la communauté juive, l'effet du Protectorat est plus conséquent. Le processus d'occidentalisation attire une élite qui aspire à s'élever au niveau des Européens par le moyen de la langue et de la culture française, et veut légitimement s'affranchir du statut réducteur de la dhimma. Loin de la population de base qui subit le même sort que les musulmans, les privilégiés de la communauté juive s'écartent à la fois de la tradition religieuse véhiculant l'identité juive et des coutumes judéo-arabes séculaires. Cette distinction se traduit par l'instruction et l'éloignement géographique. La nouvelle classe juive européanisée abandonne l'usage de la langue vernaculaire au profit du français et laisse le mellah aux pauvres, non instruits, démunis.<br /><br />Les tensions entre Juifs et Arabes en Palestine, affûtées par la Déclaration de Balfour (1917), alimentent, par effet sympathique, l'identité arabo-musulmane à laquelle s'identifient et adhèrent les nationalistes musulmans. Cette option éloigne la communauté juive de la scène politique et donc des perspectives marocaines d'avenir. Tandis que la masse musulmane est gagnée au combat, la masse juive continue, à l'écart des bouleversements politiques qui secouent le monde arabe, à rêver de la terre Promise et en cultiver la nostalgie. Nostalgie qui trouve son accomplissement à la déclaration de l'Etat d'Israël en 1948 et commence alors la 'aliya marocaine.<br /><br />L'exil c'était la grande mémoire, la nostalgie mystique, l'errance et la précarité, le déracinement et l'affirmation du spirituel. L'ancrage marocain ne fut que de circonstance quand bien même il perdura tant et tant de générations, quand bien même les Juifs du Maroc y ont enterré la cohorte de leurs aïeux, créé des us et coutumes partagés, entretenus leurs chers cimetières, forgé leurs langues...et néanmoins le Maroc ne fut, spirituellement, qu'une terre d'attente, un lieu transitoire, un moindre mal dans l'adversité ?<br /><br />Errance et précarité ne sont plus, mais qu'en-est-il de cette terre promise ? Une sève nourricière pour le corps et l'esprit, l'âme et le cœur, a-t-elle monté dans ce nouveau terreau où s'est accompli le réenracinement si longtemps différé ?<br /><br />Dans le grand rassemblement se sont affrontées les composantes de la mémoire plurielle : lieux, mœurs, sentiments, perceptions sociétales, dénonçant au grand jour les lignes de partage, les diversités et les empreintes d'exils, faisant apparaître les disparités socio-théologico-politiques. Disparité que le sionisme, dans son aspiration à l'unité du peuple juif, projetait d'uniformiser et de dissoudre dans l'unicité. Projet qui ne parvint pas sans éviter aux Orientaux le déracinement culturel et la crise d'identité.<br />Envolés vers Israël à partir de 1948, les Juifs marocains rencontrent un modèle occidental établi par les pionniers issus du socialisme européen : les Ashkénazes. Très tôt, la population israélienne est divisée en deux classes ; les Ashkénazes, fondateurs du pays dont ils sont l'élite dirigeante, et leurs coreligionnaires récemment immigrés : les Orientaux, qui durant les vingt premières années de leurs vie israélienne en constitueront le prolétariat.<br />L'idéal messianique qui motivait la 'alya marocaine se heurte à la conception laïque de l'état israélien. Conception qui implique le rejet de l'héritage diasporique et du Juif de l'exil pour une nouvelle nation "normale" à l'image des sociétés occidentales évoluées. L'état, laïque, basé sur une représentation légitime du peuple juif, remplace l'identification religieuse par une identification nationale, statut inconnu des immigrants marocains à peine coupés de leur statut séculaire de minorité religieuse traditionnelle. Au judaïsme de condition succède un judaïsme d'élection et à l'organisation communautaire une organisation étatique complexe et hermétique aux nouveaux citoyens. Aux yeux des immigrés marocains, l'identité juive devait suffire à les intégrer en terre promise, mais une fois là, la mise en présence de différences notables concernant la pratique religieuse, la langue, les coutumes, la tradition, les disparités économiques, produisirent la désillusion du rêve sacré confronté à la réalité concrète : "Au Maroc, il était juif, juif de par l'héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, juif empêtré dans la sainte et sacré Loi de Moïse. (...) En Israël, il est devenu --ô farce du destin !- arabe". <br /><br />De cette désillusion naquit la nostalgie, nostalgie de la nostalgie première, nostalgie de l'exil que certains auteurs (Ami Bouganim, Erez Bitton) chanteront sans cesse : "Elle chante l'exil, un embrun nostalgique autour de la voix, l'exil de Jérusalem, l'exil d'Espagne, l'exil du Maroc. (...) Elle passe d'une sérénade en espagnole à une chanson en français, d'une mélopée en arabe à un cantique en hébreu. (...)Sans cesse, les chants de Zohra reconstituent les décors fabuleux de son passé." <br /><br />Reconstituer les décors du passé pour lutter contre l'oubli des morts et la dépersonnalisation des vivants. Retrouver une identité perdue au cours d'un processus d'assimilation qui imposait l'oubli du Juif de la diaspora et la renaissance de l'Hébreu moderne. Ainsi la mémoire retrouve son rôle ; celui de reconstituer une identité et une culture parallèle à l'identité et à la culture nationale israélienne. Et c'est par la mémoire maternelle d'abord que se réactive cette reconstitution, une mémoire domestique faite de coutumes ancestrales, d'odeur de cuisine, de rires, de petits devoirs, de jeu, de musique festives, de superstition et de rumeurs, de blagues en parler local...mémoire folklorique. Car la mère est le personnage de la tradition que le maelström de la 'alya a corrodé le moins.<br /><br />C'est dans l'expression littéraire d'Israéliens issus du Maroc que pointe cette nostalgie avec des personnages qui ne se sentent pas dans une entité israélienne cohérente. Le parler, la culture, la mentalité exacerbent leurs différences et laissent agir leur particularisme.<br /><br />Bien que ce soit une particularité historique, la formation de la société israélienne a subi les règles de l'immigration. Plus qu'ailleurs, le terrain israélien est celui qui, le mieux, se prête à l'examen des problèmes posés par l'immigration : intégration, acculturation, mélange ethnique, en tant qu'hypothèse du devenir des sociétés dans la mondialisation.
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Une étude de l'acculturation des juifs en Judée de 175 av. J.C. à 70 ap. J.-C. en relation à l'observance des lois de pureté comme variable

Latchman, Gerard W. 11 April 2018 (has links)
Cette étude explore la relation entre le degré d'observance des principes de pureté et le degré d'acculturation des Juifs en Judée pendant la période allant de la révolte maccabéenne de 167 av. J.-C. à la révolte de 70 ap. J.-C. contre les Romains. Les sectes font l'objet d'une analyse sociologique comparative dans sept domaines: les relations humaines, le mariage, les aliments, les ablutions, la contamination, l'ensemble de la Loi, le sabbat. L'observance ou la non-observance des principes de pureté semble jouer un rôle au niveau du degré et type d'acculturation des sectes. La relation entre les deux variables est paradoxale. Les Sadducéens connaissent une forme d'acculturation de type intégrationiste, sont les plus hellénisés des groupes, tout en se montrant les plus conservateurs. Les Pharisiens sont synthétistes, modérément hellénisés et moins conservateurs. Les Esséniens sont des syncrétistes. Ils sont simultanément conservateurs et hellénisés, innovateurs et anti-hellénistiques. Les Zélotes sont les plus anti-hellénistiques sans toutefois observer les principes de pureté. Les Judéo-chrétiens connaissent une forme d'acculturation synthétiste et créent une nouvelle culture, appelée tiers-culture. La tendance dans les phénomènes d'acculturation universelle est d'exhiber une relation directe entre surenchère de légalisme, d'une part, et adoption d'éléments étrangers, d'autre pan. Or, chez les Juifs, elle est contraire. Les plus conservateurs sont simultanément les plus hellénisés. Les moins hellénisés sont les moins conservateurs. Ce phénomène s'explique, en partie, par le fait que la culture gréco-romaine est une culture exceptionnelle à caractère universel qui atteint les Juifs par-delà sa présence politique et économique. Sa richesse culturelle attire les différentes classes de Juif à différents niveaux : les Sadducéens sont attirés par son aspect matériel, les Pharisiens, par sa composante intellectuelle, les Esséniens, sa composante philosophique, les Judéo-Chrétiens par son idéalisme et pragmatisme socio-spirituels. Le jeu des absorptions et des rejets désagrège l'unité interne de la nation juive la préparant, par conséquent, à être englobée par les forces externes. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Vivre, s'intégrer et interagir en étant minoritaires à plusieurs égards : le cas des femmes juives à Québec des années 1940 à aujourd'hui

Bernard, Marylin 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à expliquer comment des femmes juives de la région de Québec vivent et conçoivent leur judéité au quotidien, et ce depuis la Seconde Guerre mondiale. Il cherche également à montrer comment cette judéité influence leur participation sociale et leurs rapports à autrui, et ce dans la sphère individuelle, dans la sphère communautaire juive, ainsi que dans la population générale de Québec. Le but poursuivi est de faire comprendre les mécanismes de conciliation de l'identité et des pratiques juives avec l'intégration sociale des personnes issues de cette minorité, dans une population majoritairement de souche francophone et catholique comme celle de la ville de Québec. Je m'intéresse particulièrement à l'identité féminine jui ve, la femme étant, selon la théologie juive, ± différente mais égale¿ à 1 'homme. La méthodologie scientifique utilisée consiste pour l'essentiel en une enquête orale auprès de huit femmes juives de la région de Québec.
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Deutsch-jüdische Geschichtsschreibung nach der Shoah die Gründungs- und Frühgeschichte des Leo Baeck Institute /

Nattermann, Ruth. January 2004 (has links)
Thesis (doctoral)-Universität, Düsseldorf, 2003. / Includes bibliographical references (p. 296-314) and index.
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Histoire d'une répression : les judéo-convers dans le royaume de Valence aux premiers temps de l'Inquisition (1461-1530) / The history of a repression : the Judeo-Christian converts in the Kingdom of Valencia in the early days of the Spanish Inquisition (1461-1530)

Banères, Patricia 24 November 2012 (has links)
L’étude de l’Inquisition dans le district de Valence reposait essentiellement sur l’analyse menée par l’historien Ricardo García Cárcel en 1976. Nous avons voulu par l’étude exhaustive de différents documents : abécédaires inquisitoriaux, procès, mais aussi documents comptables, documents notariés, établir une nouvelle liste des condamnés entre 1478, date de l’implantation du Saint-Office à Valence et 1530, période où le filon judéo-convers se tarit, laissant place à des nouvelles stratégies et à la persécution de nouveaux groupes dissidents. À Valence, les années 1520-1530 marquent le déclin de la région au profit d’une Castille conquérante, dominatrice en Espagne et dans le monde. Le nouveau registre que nous avons établi, riche de 3 094 condamnés en grande majorité judéo-convers (93,39 %), nous a servi de fondement pour dresser les contours de ce que fut la répression dans cette région et comprendre le rôle d’une Inquisition qui, entre urgences financières du monarque et uniformisation religieuse et culturelle, bouleversa l’équilibre d’une communauté judéo-converse, de plus en plus intégrée à la société vieille-chrétienne à laquelle elle appartenait depuis sa conversion. À travers l’analyse des comptes du receveur des biens confisqués, limitée aux familles judéo-converses de trois des villes principales du royaume, Gandía, Xàtiva et Segorbe, nous avons voulu déterminer le niveau social de cette communauté et savoir quel fut l’impact de cette répression dans une région qui perdait ses prérogatives et son pouvoir au profit de la nouvelle monarchie des Habsbourg. / The study of the Spanish Inquisition in Valencia has up until now depended primarily on the 1976 analysis by historian Ricardo García Cárcel. Through exhaustive investigation of different documents in archives in Madrid and Valencia – lists of convicted persons, trials, but also accounting and notarial records –, our aim was to establish a new list of Inquisition victims between 1478, when the Holy Office was established in Valencia, and 1530, when the massive persecution of converts from Judaism began to be replaced by other strategies and repression of other dissident groups. The period of the 1520s and 1530s saw the decline of the Kingdom of Valencia in favour of the dominant Castille, then in the process of becoming a world power. The new list that we have drawn up includes the names of 3,094 victims, most of whom (93.39%) were conversos. It forms the basis for describing the characteristics of this repression and understanding the part played by the Inquisition which, between the growing financial needs of the king and the drive to standardise religion and culture, disrupted a community which, since its conversion, had become increasingly integrated into the ancient Christian society. Analysis of receivers’ ledgers of confiscated goods from converso families from three of the major cities of the kingdom— Gandia, Xativa and Segorbe—, offers insight into the socio-economic level of this community, as well as the impact of this repression in a region which was losing its prerogatives and its power to the new Habsburg monarchy.
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La ville de Brody au cours du long 19e siècle : l'histoire d'une contre-performance / The Town of Brody in the Long Nineteenth Century : a History of Failure ?

Kuzmany, Börries 19 December 2008 (has links)
La ville de Brody en Galicie autrichienne, située aujourd’hui en Ukraine occidentale, devint ville frontalière de l’Empire des Habsbourg suite au Premier partage de la Pologne en 1772 et l’est restée jusqu’à 1918. La thèse esquisse un portrait de cette ville au cours du long 19e siècle. A première vue, la notion de « contre-performance » s’impose : des critères objectifs comme la croissance économique et démographique, tout comme la perception des contemporains connus comme l’écrivain Joseph Roth, qui décrit Brody comme le symbole éternel de la périphérie, invitent à un tel constat. La thèse conteste cet avis parce que beaucoup de témoignages qui ont été produits à partir de la seconde moitié du 19e siècle ont ignoré l’importance de Brody jusqu’en 1800, et ont projeté le présent sur le passé. La thèse veut aussi relativiser dans une certaine mesure cette contre-performance économique et démographique parce que, par rapport à la Galicie, ce déclin doit être perçue plutôt comme une « normalisation ». / Brody, a town today lying in Western Ukraine, became a border town of the Habsburg Empire following the First Partition of Poland in 1772. This thesis embraces a timespan of almost 150 years, excluding the First World War. It examines Brody’s economic and social history in the first two sections; the third section is dedicated to the perception of the town’s Austrian past. The most important material which serves as the basis for this work are archival sources mainly holdings in L’viv, Vienna, Paris and Kraków as well as published sources such as statistics, administrative handbooks and travel reports.
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La figure du Juif dans le discours islamiste en Turquie (1946-1980) / The figure of the Jew in the Islamist discourse in Turkey (1946-1989)

Sari, Aysen 07 December 2018 (has links)
La thèse porte sur la manière dont la figure du Juif est perçue et représentée dans le discours islamiste en Turquie entre 1946 et 1980, alors que la pensée et le mouvement islamiste évoluent d’un courant de pensée vers une politique active. Choisie à dessein, cette période permet d’appréhender la manière dont la pensée islamiste commence à apparaître plus librement, depuis l’avènement du système démocratique en 1946 jusqu’au coup d’État de 1980 qui interrompt, pour un temps, la vie politique en Turquie. Essentiellement fondée sur l’activité de la presse islamiste de l’époque, cette étude observe comment la pensée islamiste crée et incorpore ses propres concepts antisémites dans sa vision de la chute de l’Empire Ottoman et des réformes modernistes, qui débutent sous l’ère des Tanzimat et composent plus tard le socle de la République turque. Dans cette perspective, la place de la communauté Dönme est observée car décrite comme une « communauté juive secrète » responsable du mouvement de modernisation, lequel est considéré comme hostile aux valeurs islamiques traditionnelles. Nous examinerons comment les relations turco-israéliennes et arabo-israéliennes affectent la perception des Juifs, en particulier à partir de la guerre des Six Jours, et comment l'islamisme turc s’est imprégné des penseurs islamistes arabes, surtout durant les années soixante. Enfin, la recherche se concentre sur la façon dont les théories du complot tirées du discours antisémite européen, telles que la domination mondiale par les juifs, se transforment en outil de propagande politique du discours islamiste dès lors que l’Islamisme fait son entrée en politique au cours des années soixante-dix. / The subject of the thesis centers around how the Jew as a figure is seen and represented in the Islamist discourse in Turkey throughout the years between 1946 and 1980 while the Islamist thinking and movement is developing from an intellectual form to a politically active one. This particular period is chosen with a view to analyzing how the Islamist thinking starts to manifest itself more freely after the transition to democratic system in 1946 until the coup d’état of 1980, which interrupts the political life in Turkey for a certain period. Taking as its reference the Islamist press activity during the era, the research studies how the Islamist thinking created its own antisemitic concepts in its perception of the fall of the Ottoman Empire and the modernist reforms, which began in the Tanzimat era and later composed the identity of the newly created Turkish Republic. In this connection, the thesis also studies the "Dönme community", perceived as a "secret jewish community" by the Islamist discourse and held responsible for the modernization movement, which is seen as hostile towards traditional Islamic values. The research also discusses how the Turkish-Israeli and Arab-Israeli relations affect the perception of Jews especially around the period of the Six Days War, also helping to see how the Arab Islamist thinkers became more influential over the Turkish Islamism particularly in the sixties. Moreover, the research focuses on how the conspiracy theories regenerating from the European antisemitic discourse, such as Jewish world domination, transforms into a political propaganda tool for the Islamic discourse, especially in the seventies once the Islamism enters into the political arena.
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Le renouveau juif à Berlin depuis 1989 : aspects culturels et religieux / The Jewish revival in Berlin since 1989 : cultural and religious aspects

Zimmer, Sophie 07 December 2012 (has links)
La chute du Mur de Berlin en 1989, suivie de la dissolution de l’Union soviétique, bouleversent totalement la petite communauté juive qui s’était lentement reconstruite sur les ruines du IIIe Reich et dans une Allemagne divisée. L’émigration massive juive d’ex-Union soviétique dans l’ancien « pays des bourreaux » a donné naissance à un discours sur le « retour » des Juifs en Allemagne et en particulier sur une renaissance de la vie juive à Berlin. Cette vague d’émigration a certes transformé la démographie de la communauté, mais d’autres facteurs caractérisent le renouveau juif à Berlin : le rôle clé de la deuxième génération juive allemande, mais aussi d’importantes organisations juives américaines ainsi qu’une vive présence israélienne complètent le tableau très diversifié de la « nouvelle » communauté juive. Les nombreuses créations culturelles, productions littéraires et initiatives religieuses qui se développent dans les années 1990 jusqu’aujourd’hui sont le support des multiples facettes de cette communauté en effervescence. / The fall of the Berlin wall in 1989, followed by the dissolution of the Soviet Union, totally transformed the small Jewish community that had slowly been constructed anew on the ruins of the Third Reich and in divided Germany. The massive emigration wave of Jews from the Former Soviet Union to the “land of the perpetrators” carried in its wake a discourse about the “return” of the Jews in Germany and especially about the reemergence of Jewish life in Berlin. This emigration wave indeed transformed the demography of the community, but other factors are crucial to the Jewish revival in Berlin: the key role of the second generation of German Jews, but also important Jewish American organizations and a vital Israeli presence complete the highly diversified picture of the “new” Jewish community. The many cultural creations, literary productions and religious initiatives that begin to emerge in the 1990s and continue today reflect the multiple facets of this dynamic community.
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(Re)construire dans la division. Aspects de la vie juive à Berlin entre Est et Ouest (1945-1990) / (Re)construction in Division – The Jews in Berlin between East and West (1945-1990)

Duchaine-Guillon, Laurence 30 November 2009 (has links)
Pour les Juifs rescapés de la Shoah, établir une vie nouvelle sur le territoire allemand après 1945 était quasiment impensable. En particulier à Berlin, l’ancienne capitale du IIIe Reich, devenue le point de cristallisation des relations Est-Ouest, l’entreprise paraissait improbable, à tel point que la conception de la communauté de « liquidation » a dominé jusque dans les années 1950. Et pourtant, la [re]construction s’est opérée malgré tout, sous les auspices de la division allemande, qui n’a pas épargné la Communauté Juive de Berlin. L’analyse comparative des Juifs à Berlin-Est et à Berlin-Ouest, sur les plans démographique, religieux, politique et culturel, révèle certes de fortes disparités, liées plus ou moins directement aux caractéristiques des régimes de la RFA et de la RDA ; mais au-delà de ces clivages indéniables, il est possible de mettre en lumière un certain nombre de valeurs et de préoccupations communes aux Juifs dans les deux Berlin, ainsi que des phénomènes de passage jusqu’alors peu étudiés. / For the Jews who had survived the Shoah, to establish of a new life on the German territory after 1945 was almost unthinkable. Particularly in Berlin, the former capital of the third Reich, which became the nodal point of the East-West relations, the attempt seemed most unlikely. As a result, the conception of a community of “liquidation” dominated until the 1950’s. Yet, [re]construction took place, in spite of everything, in the context of the partition of Germany, which didn’t spare the Jewish Community of Berlin. The comparative analysis of the Jews in East- and West-Berlin at the demographic, religious, political and cultural levels does reveal strong disparities, which are more or less linked with the features of the East-German and West-German systems; but beyond these undeniable divides, it is possible to bring to light common values and concerns, as well as forms of crossing which have attracted little scholarly attention so far.

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