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The Reception of epic Kleos in Greek TragedyStefanidou, Agapi 21 May 2014 (has links)
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La notion de l’ascendance et l’identification des élites grecques de l’époque archaïque à l’époque classique / The idea of ancestry and the identification of Greek elites from the archaic period to the classical periodRicaud, Maryline 07 December 2018 (has links)
Comment proposer une nouvelle étude des élites grecques ? À partir des travaux de l’histoire des idées – et plus précisément en s’appuyant sur les démarches des spécialistes de l’École de Cambridge, nous présentons une étude empirique et quasi-anthropologique de la notion de l’ascendance. Nous analysons le concept de l’ascendance dans les sources littéraires entre le VIIIe et le IVe siècle avant notre ère : les poèmes épiques, la comédie, la tragédie et les discours des orateurs attiques. Pour la première fois, notre enquête regroupe la sélection d’un champ lexical et d’un champ sémantique – caractéristique de la bonne naissance des élites grecques : esthlos, gennaios, eugeneia et progonos. La question centrale posée par cette étude est : comment les élites grecques s’identifient-elles à des modèles de l’ascendance ? Nous distinguerons plusieurs modèles de l’époque archaïque à l’époque classique. À l’époque archaïque nous démontrons que deux modèles dominent : celui de l’ascendance agonistique et celui de l’ascendance divine. Les sources littéraires de l’époque classique permettent de démontrer la continuité de l’ascendance divine et d’exposer une approche par le genre : quels sont les modèles masculins et féminins de l’ascendance ? À l’époque classique, nous assistons au développement d’un troisième modèle : l’ascendance du citoyen. Poser la question plus précise de l’ascendance idéale du citoyen, c’est s’intéresser à un problème complexe qui relève de la sphère privée et de la sphère publique. Ce modèle interroge, en effet, sur l’origine biologique / génétique du citoyen tout en questionnant les qualités nécessaires pour gouverner. La question politique est au coeur de la dernière partie puisque nous nous focalisons sur l’instrumentalisation de l’ascendance à Athènes par les orateurs. Aussi comment veulent-ils convaincre les élites grecques de se fédérer autour d’un idéal unique de l’ascendance collective au Ive siècle avant J.-C. ? / How to put forward a new study on Greek elites? To answer that question, we used the academic thinking on history of ideas – and more precisely on the relevant and recent works of the historians of Cambridge school. We also provide an empirical and anthropological study on the topic of ancestry. We analyse the ancestry in greek literature from the VIIIth century to IVth century: epic poems, tragedy, comedy and attic orators’ speeches. For the first time, our research project is based on lexical and semantic fields: esthlos, gennaios, eugeneia and progonos. The principal problem is the following: how do Greek elites identify with the ancestry’s models? We will distinguish several models from archaïc period to classical period. In archaïc period, two models of the ancestry dominate: an agonistic model and a divine model. In classical period, the greek litterature shows the continuity of divine ancestry. We can put forward a gender approach: what are different models of ancestry for men or for women? In the classical period, we note the development of the civic ancestry. The specific question of the ideal ancestry of the citizen focuses on a complex problem involving a private sphere and a public sphere. This model, indeed, raises some reflexions on a genetic/biologic origin and the good aptitudes/qualities to govern the city. The political question is very important in the third part because we concentrate on the instrumentalisation of the ancestry in Athens by the attic orators. Also how do they want to convince the Athenian elites to federate around the ideal of the collective ancestry in the IVth century BC ?
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Poésie et pédagogie dans l'oeuvre d'Aratos de Soles / Poetry and pedagogy in Aratus of Soli’s workLorgeoux-Bouayad, Laetitia 21 June 2014 (has links)
Au-delà d’être un poème didactique, les Phénomènes d’Aratos sont un poème pédagogique qui unit étroitement le fond et la forme. On y trouve une conscience méthodique de la construction d’un savoir ; l’analyse du vocabulaire, pourtant issu de la poésie homérique, révèle une réflexion sur la transmission scientifique déjà définie comme un processus dynamique, à une époque où les écoles et leurs méthodes sont encore jeunes : percevoir, délimiter, nommer, et enfin assurer la conservation d’un objet de science. Cette idée de transmission prouve la préoccupation pédagogique d’Aratos, qu’il met en scène dans le poème à travers des figures de maîtres et d’élèves. Il s’y lit, notamment dans le mythe de l’Âge d’Or, une foi en la collaboration entre tous les vivants, fondée sur un respect qui tranche avec la dureté des poèmes didactiques archaïques. La pédagogie devient dans les Phénomènes un enjeu poétique : Aratos définit le poète comme un des membres de cette collaboration universelle, derrière laquelle il doit s’effacer, dans une éthique et une esthétique de l’anonymat qui remettent en question le kléos archaïque. La tradition poétique peut désormais être bousculée au nom de la transmission scientifique, et cette nouvelle conception n’est pas sans rappeler les récentes critiques opérées par Platon. Tout se passe comme si Aratos avait voulu relever le défi que Platon a lancé aux poètes de son temps : chanter le Dieu et sa création selon le Vrai ou le Vraisemblable, et devenir par son chant l’éducateur de la cité idéale. C’est probablement la réussite de cette gageure qui a assuré la gloire des Phénomènes dans les siècles où la philosophie de Platon a été suivie et admirée. / The Phaenomena by Aratus are not only a didactic, but also pedagogical poem, in which form and content are tightly bound. One may find in it a methodical conscience of how knowledge is built; the analysis of vocabulary, although taken from Homeric poetry, shows that scientific transmission is already understood as a dynamic process, in a time when schools and their proceedings were still young : to perceive an object of science, to delimitate it, to name it, and at last to guarantee his preservation. This idea of transmission proves that Aratus is concerned with pedagogy, which is illustrated in the poem through different figures of masters and pupils. We can observe, especially in the myth of the Golden Age, all his faith in the collaboration between all kinds of living being bound together by a respect that is really different from the harsh tone of archaic didactic poetry. In the Phaenomena, pedagogy becomes a poetic matter: Aratus defines the poet as a member of this universal collaboration, behind which he has to fade because of an ethic and an aesthetic of namelessness; so is the archaic kleos questioned. Poetic tradition can be shaken up in the name of scientific transmission, and this new conception may remind us of Plato’s recent criticism. Apparently, Aratus did want to take up Plato’s challenge to the poets of his time: to sing the God and his creation according to Truth or Verisimilitude, and to become the teacher of an ideal state, thanks to his song. In all likelihood, Aratus’fame came from the success of this wager, during all the centuries when Plato’s philosophy was followed and admired.
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