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La conscience du mal et la puissance régénératrice de l'acte réflexif dans l'éthique de Jean Nabert : de l' "injustifiable" à la reprise de soiUdaga Mungumiyo Ali-Ausa, Dieudonné 15 June 2005 (has links)
Seule la conscience du mal appelle à la régénération éthique de soi.
De quel mal s'agit-il ? Qu'est-ce que la régénération éthique de soi et comment s'inaugure-t¬elle dans une existence humaine? Ces interrogations sont le fil conducteur de la dissertation. Qui dit « régénération » (vocable kantien), dit précédemment « génération ». En effet, la genèse de la subjectivité (génération de soi) s'effectue à l'occasion des actes de réciprocité et de l'échec de la communication entre les consciences. La subjectivité (unique problème de la philosophie nabertienne) est déterminante pour la destinée morale de chaque être humain. Car, d'elle, dépend la capacité de commettre le mal, mais aussi le pouvoir de débarrasser le visage humain que l'on porte en soi-même de ce que la conscience juge comme ne lui convenant pas. Alors que la conscience morale reste encore très liée à l'ordre social du sens, la conscience du mal (pas seulement du mal moral, mais aussi du mal subi ou constaté) s'en arrache pour un au-delà des normes. La conscience du mal naît du sens métaphysique des expériences négatives, et le sentiment de remords ou de culpabilité, loin d'être pathologique, signifie au contraire une trahison à son être véritable. La mauvaise conscience ne peut que révolutionner une conscience de soi en marche vers son être véritable.
Jean Nabert dégage philosophiquement l'itinéraire de la conscience en deux formes de la régénération éthique de soi : l'une part de l'expérience morale à l' excellence d'actes de sublimité (régénération vertueuse), et l'autre, de l'expérience du mal à la percée réflexive de la zone opaque jalousement protégée par chaque individu et culturellement entretenue par la société dans le « nous ». La conscience morale (sociale) voit bien ce fond obscur, mais préfère ménager ses intérêts (valoir, avoir) et ses ambitions ( pouvoir, domination des autres, émergence sociale) dans un clair-obscur théorique selon les principes du bien et du mal socialement définis, ferment des excuses, des justifications et des accusations mutuelles (=corruption mutuelle, le « déjà-là » du mal qui accueille tout être humain qui vient à ce monde). Ainsi la conscience morale ignore-t-elle les vices sous l'apparence de la vertu et la mauvaise fois dans la motivation. Les hommes se plaindront toujours de ce mal voilé dont le sage (ou le héros ou le saint) pressent la présence par le doute sur soi et l'incertitude qui envahit son âme, et dont l'acte réflexif discerne l'indice en un élément négatif persistant et l'écho en mal de la faute. De ce fait, c'est l'être de soi individuel qui demande à être régénéré.
L' « analyse réflexive » nabertienne élargit le sillage du mal radical kantien en témoignages de la conscience individuelle de ce qui l'accable, la déchire. C'est la vie même de l'esprit qui est prise en considération dans des expériences diverses: la dégradation de ses oeuvres, le tragique, les maux (souffrance, maladies, mort). Lors de l'émergence de la subjectivité, l'acte spirituel constitutif de soi, en s'affirmant par rapport aux autres, introduit, dans la structure de la subjectivité, l'opposition de soi à soi-même : le retrait de la réciprocité d'actes spontanés engendre le dialogue de soi à soi-même (expérience de la solitude). Cette fissure, dont tout ensemble nous n'avons pas souvenir et sommes rendus complices par la décision première et mauvaise, est irrémédiable et constitue la condition misérable de tout être humain. L'acte réflexif, ressaisissant l'être absolu qui se profile au fond de ces expériences qui éveillent la conscience à elle-même, découvre en même temps ce que l'acte spirituel générateur s'oppose (au sens fichtéen) dans la conscience réelle comme une contradiction absolue. Seule une conscience en double relation (au principe de l'être absolu et à soi-réel) est sensible au mal inhérent à la structure de la forme d'être que nous sommes donnée, le mal qui doit être déclaré « injustifiable ». C'est là la racine du mal et des maux injustifiables dont les êtres humains souffrent diversement de par le monde. Comment nommer cette racine du mal ? Mal radical ? Cette expression prête à la confusion. Déjà le mal radical kantien n'est pas assez radical. Le péché originel ? Un concept à connotation fortement théologique déresponsabilisant l'homme du mal dont il est pourtant responsable (forme d'être par la liberté de consentement). Le vocable ricoeurien de « démonique » semble mieux le désigner.
C'est donc du « dérnonique » qu'on peut se régénérer radicalement dans une intériorité fondée sur le principe absolu de son être. Cette expérience de l' « absolu », immanente et transcendante en la conscience de soi, est thétique, c'est-à-dire qu'elle se donne comme une tâche sans cesse recommencée dans la discontinuité des actes moraux. Car le « démonique » se mêle en la tendance psychologique de l'amour de soi, de la préférence à soi, de la complaisance à soi, et est présent en toutes nos actions morales. C'est pourquoi un mal appelle un autre mal et l'humanité dans son ensemble n'arrive pas à s'améliorer. Car chaque être le recommence. Les moyens de lutte contre le mal que la société utilise ne font que remplacer un injustifiable par un autre. S'agissant de la forme singulière qu'on s'est donnée, c'est à l'aune de l'absoluité de l'être (loi intérieure de la conduite) qui se profile à l'horizon des expériences négatives que le sujet aura à se dépouiller de ce qui le détermine et qu'il a emprunté au monde extérieur. Cette expérience de l' « absolu » porte la conscience de soi à la frontière de l'expérience religieuse (le désir de Dieu à l'horizon de l'acte réflexif à l'épreuve du mal). De même que la mentalité des excuses, des justifications, de la culpabilisation est le fruit d'une culture, de même la conscience du « démonique » et le sens de la responsabilité dans les conséquences de nos actes (bons ou mauvais) qui s'incrustent dans les structures sociales et qui se transmuent en maux divers, demandera une culture, dès lors que le mal physique ou naturel est de nos jours réductible au mal moral./Only the conscience of the evil calls with the ethical regeneration of oneself.
Of which evil does act it? What the ethical regeneration of oneself and how is it inaugurated in a human existence? These interrogations are the discussion thread of the essay. Who says "regeneration previously" (Kantian term), known as "generation". Indeed, the genesis of subjectivity (generation of oneself) is carried out at the time of the acts of reciprocity and the failure of the communication between the consciences. Subjectivity (single problem of Nabert's philosophy) is determining for the moral destiny of each human being. Because, on it, depends the capacity to make the evil, but also the capacity to clear the human face which one carries in oneself of what the conscience considers not being appropriate to him like. Whereas the moral conscience still remains very related to the social order of the direction, the conscience of the evil (not only of the moral evil, but also of the undergone or noted evil) is torn off some for one beyond the standards. The conscience of the evil is born from the metaphysical direction of the negative experiments, and the feeling of remorse or culpability, far from being pathological, means on the contrary a treason with its true being. The bad conscience can only revolutionize one self-awareness goes from there towards its true being.
Jean Nabert philosophically releases the route of the conscience in two forms of the ethical regeneration of oneself: one leaves the moral experiment to excellence acts sublimity (virtuous regeneration), and the other, of the experiment of the evil to the reflexive opening of the opaque zone jealously protected by each individual and culturally maintained by the company in "us". The moral conscience (social) sees this obscure bottom well, but prefers to spare its interests (to be worth, to have) and its ambitions (to be able, domination of the others, social emergence) in clearly-obscure theoretical according to principles' of the good and of the evil socially defined, excuses' ferment, justifications and charges (= mutual corruption, the "déjà-là" of the evil which accomodates any human being which comes in this world). Thus the moral conscience is unaware of it the defects under the appearance of the virtue and the bad faith in the motivation. The men will always complain about this buckled evil whose wise one (or the hero or the saint) has a presentiment of the presence by the doubt about oneself and the uncertainty which invades its heart, and whose reflexive act distinguishes the sign in a negative element persisting and the echo in evil of the fault. So is to be of oneself individual for it which requires to be regenerated.
The Nabert's "reflexive analysis" widens the wake of the Kantian evil radical in testimonys of the individual conscience of what overpowers it, tears it. It is the life even of the spirit which is taken into account in various experiments: the degradation of its works, tragedy, the evils (suffering, diseases, dead). At the time of the emergence of subjectivity, the spiritual act constitutive of oneself, while affirming itself compared to the others, introduced, in the structure of subjectivity, the opposition of oneself to oneself: the withdrawal of the reciprocity of spontaneous acts generates the dialogue of oneself with oneself (experiment of loneliness). This crack, of which any whole we do not have to remember and are made accessory by the decision first and bad, is irremediable and constitutes the miserable condition of all human being. The reflexive act, seizing again to be absolute for it which is profiled at the bottom of these experiments which wake up the conscience with itself, discovers at the same time what the generating spiritual act is opposed ( according to the Fichte's meaning) in the real conscience like an absolute contradiction. Only a conscience in double relation (with the principle of being it absolute and oneself-reality) is sensitive to the inherent evil with the structure of the form to be which we are given, the evil which must be declared "unjustifiable". It is there the root of the evil and the unjustifiable evils from which the human beings suffer variously all over the world. How to name this root of the evil? Badly radical? This expression lends to confusion. Already the Kantian radical evil is not radical enough. The original sin? A concept with strongly theological connotation taking away the man's sense of responsabilty of the evil for which it is however responsible (form to be by the freedom of assent). The Ricoeur's term of "demonic" seems to better indicate it.
It is thus from the "demonic" force someone can radically regenerate in an interiority based on the overriding principle his being. This experiment of the "absolute", immanente and transcendent in the self-awareness, is thetic, i.e. it is given like a task unceasingly started again in the discontinuity of the moral acts. Because the "demonic" mixes in the psychological tendency with the self-love, the preference to oneself, kindness to oneself, and is present in all our actions morals. This is why an evil calls another evil and humanity as a whole is not able to improve. Because each being starts again it. The means of fight against the evil which the company uses make only replace one unjustifiable by another. Acting of the singular form that one gave oneself, he behaves according of the absoluity (interior law of control) which is profiled at the horizon of the negative experiments that the subject will have to be stripped what determines it and that it borrowed from the external world. This experiment of the "absolute" carries the self-awareness at the border of the religious experiment (the desire of God at the horizon of the reflexive act to the test of the evil). Just as the mentality of the excuses, the justifications, the culpabilisation is the fruit of a culture, in the same way the conscience of "demonic" and the direction of the responsibility in the consequences for our acts (good or bad) which are encrusted in the social structures and which are transmuted into various evils, will ask a culture, since the physical or natural evil is nowadays reducible with the moral evil.
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La poétique d'Édouard Glissant : errance et démesure / Edouard Glissant's poetics : wandering and "demeasure"Hellsten, Catherine 30 September 2014 (has links)
L’œuvre d’Édouard Glissant est toute au cheminement d’une formidable et inédite pensée, une « poétique de la Relation » ; et aménage un passage, une « conversion de l’être ». L’image poétique, qui atteint à la plus sûre connaissance du monde et du vivant, y restaure le lien organique et immédiat avec la « chair du monde », dont elle peut, provisoirement, receler les formes signifiantes en perpétuel changement. L’étude de certains textes permettra de suivre l’itinéraire de « l’être qui se trouve », et les notions d’errance et de démesure, développées au fur et à mesure par l’auteur, de saisir les mouvements de ces transformations. Le « pli » d’abord, que la phénoménologie du roman imprime à l’œuvre pour accomplir la « thérapeutique globale » de la communauté antillaise. Le récit de Relation ne se trouve pleinement déplié qu’après coup, dans les années 90, avec le roman Tout-monde. La pensée de la Relation se résoudra par « consumation dialectique » dans un ultime aphorisme, « Rien n’est Vrai, tout est vivant » ; et l’œuvre, en sa « cheminaison », dans la profondeur de sa propre étendue, aménageant son apparition-disparition au sein du « grand livre mouvant » de tous ces siècles où se sont accumulées les littératures du monde entier. Cette intertextualité constitutive amènera (par une approche comparatiste) à considérer les « lieux-communs » qui relient l’œuvre d’Édouard Glissant à celle de K. Yacine, de S.-J. Perse et d’A. Césaire. De même, la question de la création de langages sera examinée sous l’angle de sa théorie sur la traduction considérant celle-ci comme une forme d’écriture à part entière, une composition traçant le « rapport entre les langues ». / Edouard Glissant’s work is the development of a great and a unique thinking: a poetics of Relation. It also allows a passage, a "conversion of the being". The poetic image attains the most accurate knowledge of the living, and restores the organic and immediate links with the “flesh of the world". This poetic image temporarily holds its signifying forms, constantly changing. The analysis of some specific texts will follow the itinerary of "the being that finds its meaning". The notions of wandering and “demeasure”, developed progressively by the author, will help to indicate the movements of those transformations. First, the "fold" that the fiction’s phenomenology prints to the work in order to accomplish the "global therapeutic" of the Antilles community. The narrative of Relation will fully unfold with the novel Tout-monde in the 90s. The thought of Relation will find its own ontological reduction in a final aphorism, "Nothing is true, all is living". The work itself will achieve the termination of its route in the depth of his own “Extent”, telling its appearance-disappearance in the "large moving book" of all these centuries, when the world literatures have accumulated. This constitutive intertextuality will lead us (by a comparative approach) to consider the "common places” that link the work of Édouard Glissant to those of K. Yacine, of S.-J. Perse and A. Césaire. In the same “horizontal” way, the "creation" of new languages will also be observed under the angle of his theory on translation, seen as a new form of writing that composes the “connection between languages".
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L'autisme et la perception du temps selon le modèle du surfonctionnement perceptifClermont, Angéla 10 February 2024 (has links)
Cette étude se classe dans le domaine de la psychologie de la perception du temps et cherche à documenter comment celle-ci fonctionne chez les autistes. En particulier, elle s’intéresse à l’influence du contexte global sur la perception d’intervalles locaux. Dans cet objectif, un groupe de participants autistes (n = 11) et un groupe contrôle (n = 11) ont effectué une tâche de comparaison d’intervalles allant de 200 à 800 ms. Chaque comparaison d’intervalles sonores est précédée d’une séquence au rythme régulier, l’ensemble étant intégré dans une session aux rythmes multiples. L’expérience comprend quatre sessions dont les propriétés distributionnelles diffèrent. Cette étude mesure l’influence de la modification du rythme moyen d’une session expérimentale (un son à chaque 400 vs 600 ms) ainsi que de son hétérogénéité (différence de 200 vs 400 ms entre le plus court et le plus long intervalle) sur l’erreur constante (EC), l’EC exprimée en valeur absolue et la fraction de Weber. Conformément à ce qu’ont obtenu Jones et McAuley (2005) auprès de non-autistes, les résultats indiquent que chez les deux groupes, la perception temporelle est sujette aux effets du contexte global. De plus, les résultats confirment que la plus grande autonomie de la perception par rapport aux fonctions de haut niveau, caractéristique centrale du fonctionnement cognitif des autistes, influence leur perception du temps. En diminuant l’influence du contexte, cette particularité favorise tant la perception que la discrimination. Finalement, l’analyse de tous les intervalles compris dans l’expérience indique, en moyenne, de moins grands écarts d’estimation ainsi qu’une meilleure discrimination temporelle chez les autistes. Pris dans leur ensemble, les résultats appuient le modèle du surfonctionnement perceptif de Mottron et al. (2006), qui soutient que chez les autistes, une plus grande implication des aires cérébrales dédiées à la perception est liée à un traitement de l’information plus efficace. / The current study belongs to the field of time perception psychology and attempts to better explain it’s functioning in autistic people. In particular, this work investigates global context effects on local time judgments. Therefore, a group of autistic subjects (n = 11) and a control group (n = 11) performed an auditive interval comparison task. The intervals comprised in the study were ranged between 200 and 800 ms. Every interval comparison followed a regular rhythmic sequence delaminated by brief tones, and the whole was integrated into a multirhythmic session. There were four sessions in the experiment, and each of them had a unique set of distributional properties. This study investigated the impact of modifying a session’s average pace (one sound at every 400 vs 600 ms) and heterogeneity (200 vs 400 ms difference between the shortest and the largest interval) on constant error (CE), CE absolute value and Weber ratio. In addition to confirm what Jones and McAuley (2005) obtained in their original experience with non-autistic subjects, the results indicate that among the two groups, time perception can be influenced by global context. Next, they confirm that time perception and discrimination sensitivity of autistic people are more autonomous toward high level functions, which is a central characteristic of autistics cognitive functioning. By reducing context effect on perception and discrimination, this characteristic helps perception and discrimination. Then, for the average of all durations comprised in this study, time perception and discrimination of autistic people were better than those of non-autistics. Taken into a whole, results support the enhanced perceptual functioning model (EPF) of Mottron and al. (2006), which sustains that among autistics, a greater implication of perceptual brain areas is related to a more effective information processing
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La difficulté de définir le commencement dans la Logique de HegelAllard, Jeanne 08 1900 (has links)
Ce mémoire est constitué d’une analyse du texte intitulé « Quel doit être le point de départ de la science ? » situé en ouverture de la Science de la logique. Partant de l’affirmation de Hegel selon laquelle le commencement de la Logique est inanalysable et indéfinissable, nous rapprochons la notion de définition de celle de spekulativer Satz et proposons d’étudier le concept de commencement en distinguant une perspective épistémologique d’une perspective ontologique. Cette distinction permettra de mettre en évidence la possibilité de définir le commencement d’une façon positive si l’on tient compte du choix (Entschluss) et de l’ordre qui émergent de l’abandon de la perspective épistémologique. Cette définition s’appuie sur la présence dans le texte d’un registre prescriptif et permet de rendre compte du fait que le commencement doit être à la fois absolu et unilatéral. Si la difficulté posée par cette définition demeure, c’est en raison de la nature même du commencement, où tout manque, même la stabilité d’une définition, sans pour autant que cette instabilité ne soit conforme au mouvement inhérent à la proposition spéculative. / In this thesis, we offer a reading of one of the Science of Logic’s opening sections, called “With what should the beginning of science be made?”, in which Hegel maintains that the beginning of the Logic cannot be analyzed nor defined. Hence, we connect the definition with the spekulativer Satz and propose to distinguish between epistemological and ontological perspectives on the notion of beginning to allow for its proper study. Taking into account the rejection of an epistemological perspective on the beginning, this will show that a positive definition of the beginning is acceptable if the notions of choice (Entschluss) and order that lay beneath the notions of criteria and presupposition are put forward. Such a definition grounds itself in the prescriptive dimension of Hegel’s text and explains why the beginning can be both absolute and one-sided. The difficulty of such a definition, however, remains, due to the very nature of the concept of beginning. Indeed, since the beginning lacks all properties, it also lacks the stability of a definition.
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Représentation adaptative d'images de télédétection à très haute résolution spatiale une nouvelle approche hybride (la décomposition pyramidale avec des réseaux de neurones)Cherkashyn, Valeriy January 2011 (has links)
Résumé: De nos jours l’observation de la terre à l’aide d’images satellitaires de très haute résolution spatiale (Ikonos, Quickbird, World View-2) donne de nombreuses possibilités pour gérer de l’information à l’échelle mondiale. Les technologies actuelles d’acquisition d’information sont à l’origine de l’augmentation importante du volume des données. L’objectif général de cette thèse consiste à développer une nouvelle méthode hybride de représentation d’image numérique de très haute résolution spatiale qui améliore la qualité visuelle d’images compressée avec un haut niveau de compression (100 fois et plus). La nouvelle méthode hybride exploite la transformation pyramidale inverse d’image numérique en utilisant des réseaux de neurones artificiels. Elle combine le traitement spatial et la transformation abstraite de l’image. L’emploi de l’approche de la transformation pyramidale inverse a démontré l’efficacité du traitement de l’information à une ou à des échelles spécifiques, sans interférer ou ajouter un temps de calcul inutile. Cette approche est essentielle pour réaliser une transformation progressive d’image. Les résultats montrent une amélioration du rapport signal pur bruit de 4 dB pour chaque couche additionnelle de la transformation progressive.
Nous avons réussi à garder une qualité visuelle d’images compressées comparable, jusqu’au niveau de la compression de 107 fois. De plus, pour le niveau de la compression de 274 fois, nous avons obtenu une amélioration de la qualité visuelle en comparaison des méthodes de compression courantes (JPEG, JPEG2000). Les résultats du travail confirment l’hypothèse que les images de télédétection possèdent un haut degré de redondance et que l’utilisation d’un réseau de neurones est un bon moyen pour trouver l’opérateur efficace du regroupement de pixels. Cette nouvelle méthode de représentation d’images à très haute résolution spatiale permet de réduire le volume des données sans détérioration majeure de la qualité visuelle, comparé aux méthodes existantes. Enfin, nous recommandons de poursuivre l’exploration du domaine des calculs distribués tels que les réseaux des neurones artificiels, considérant l’augmentation de la performance des outils informatiques (nanotechnologies et calculs parallèles). ||
Abstract: Earth observations using very high-resolution satellite imagery, such as from Ikonos, QuickBird or WorldView-2, provide many possibilities for addressing issues on a global scale. However, the acquisition of high-resolution imagery using these technologies also significantly increases the volume of data that must be managed. With the passing of each day, the number of collected satellite images continues to increase. The overall objective of this work is to develop new hybrid methods for numerical data representation that improve the visual quality of compressed satellite visible imagery for compression levels of 100 times and more. Our new method exploits the inverse pyramid transform using artificial neural networks, and thus addresses the trend in the field of remote sensing and image compression towards combining the spatial processing and abstract transformation of an image. Our implementation of the pyramidal inverse transformation demonstrates the effectiveness of information processing for specific levels, without interfering or adding unnecessary computation time. This approach is essential in order to achieve a gradual transformation of an image. The results showed an improvement in the signal to noise ratio of 4dB for each additional layer in the pyramidal image transformation. We managed to keep a similar level of visual quality for the compressed images up to a compression level of 107 times. In addition, for a compression level of 274, we improved the visual quality as compared to standard compression methods (JPEG, JPEG2000). The results of this study confirm the hypothesis that remote sensing images have a high degree of redundancy and that the use of neural networks is a good way to find the effective operator of the pixel combination. This new method for image representation reduces the volume of data without major deterioration in the visual quality of the compressed images, as compared to existing methods. Finally, we recommend further exploration in the field of distributed computing, such as artificial neural networks, considering the rapidly increasing performance of computers in the near future (parallel computing technology and nanotechnology).
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Dos limites da existência : o existencialismo em A Paixão Segundo G.H., de Clarice LispectorMacedo, Éder Alves de January 2014 (has links)
Esta pesquisa, em um primeiro momento, pretende apreender o existencialismo como parte dos ideários integrantes das vicissitudes que marcaram a transição para a modernidade literária. A seguir, conceitos presentes na obra O Ser e o Nada: Ensaio de Ontologia Fenomenológica, do filósofo francês Jean-Paul Sartre, são relacionados a elementos constituintes da estrutura narrativa, a saber, o espaço, o tempo e o narrador. Com isso, os conceitos sartrianos de consciência, de Ser e de liberdade, uma vez inter-relacionados a esses elementos da estrutura narrativa, possibilitam a criação de ferramentas que melhor assinalam a relação dessa corrente filosófica com a obra de Clarice Lispector, A Paixão Segundo G. H. É nessa perspectiva que os conceitos de narrador, espaço e tempo à luz do existencialismo são utilizados a fim de que, sob uma ótica filosófica, novos leituras sobre o romance sejam possibilitadas. / This research aims at identifying points of connection between Existentialism and the Modern agenda using as a corpus of investigation the novel A Paixão Segundo G. H., by the Brazilian writer, Clarice Lispector. Concepts apprehended from Jean-Paul Sartre‟s Being and Nothingness: An Essay on Phenomenological Ontology are related to three aspects of the narrative structure, namely space, time and narration. The French philosopher‟s concepts respecting consciousness, being and freedom, when interrelated with Lispector‟s narrative structure, allow the creation of tools that emphasize this relation between philosophy and literature in the analyzed novel. We expect that this endeavor may open new possibilities of reading to that novel, in which narration, space and time can be examined in the light of Existential concepts.
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Dos limites da existência : o existencialismo em A Paixão Segundo G.H., de Clarice LispectorMacedo, Éder Alves de January 2014 (has links)
Esta pesquisa, em um primeiro momento, pretende apreender o existencialismo como parte dos ideários integrantes das vicissitudes que marcaram a transição para a modernidade literária. A seguir, conceitos presentes na obra O Ser e o Nada: Ensaio de Ontologia Fenomenológica, do filósofo francês Jean-Paul Sartre, são relacionados a elementos constituintes da estrutura narrativa, a saber, o espaço, o tempo e o narrador. Com isso, os conceitos sartrianos de consciência, de Ser e de liberdade, uma vez inter-relacionados a esses elementos da estrutura narrativa, possibilitam a criação de ferramentas que melhor assinalam a relação dessa corrente filosófica com a obra de Clarice Lispector, A Paixão Segundo G. H. É nessa perspectiva que os conceitos de narrador, espaço e tempo à luz do existencialismo são utilizados a fim de que, sob uma ótica filosófica, novos leituras sobre o romance sejam possibilitadas. / This research aims at identifying points of connection between Existentialism and the Modern agenda using as a corpus of investigation the novel A Paixão Segundo G. H., by the Brazilian writer, Clarice Lispector. Concepts apprehended from Jean-Paul Sartre‟s Being and Nothingness: An Essay on Phenomenological Ontology are related to three aspects of the narrative structure, namely space, time and narration. The French philosopher‟s concepts respecting consciousness, being and freedom, when interrelated with Lispector‟s narrative structure, allow the creation of tools that emphasize this relation between philosophy and literature in the analyzed novel. We expect that this endeavor may open new possibilities of reading to that novel, in which narration, space and time can be examined in the light of Existential concepts.
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Dos limites da existência : o existencialismo em A Paixão Segundo G.H., de Clarice LispectorMacedo, Éder Alves de January 2014 (has links)
Esta pesquisa, em um primeiro momento, pretende apreender o existencialismo como parte dos ideários integrantes das vicissitudes que marcaram a transição para a modernidade literária. A seguir, conceitos presentes na obra O Ser e o Nada: Ensaio de Ontologia Fenomenológica, do filósofo francês Jean-Paul Sartre, são relacionados a elementos constituintes da estrutura narrativa, a saber, o espaço, o tempo e o narrador. Com isso, os conceitos sartrianos de consciência, de Ser e de liberdade, uma vez inter-relacionados a esses elementos da estrutura narrativa, possibilitam a criação de ferramentas que melhor assinalam a relação dessa corrente filosófica com a obra de Clarice Lispector, A Paixão Segundo G. H. É nessa perspectiva que os conceitos de narrador, espaço e tempo à luz do existencialismo são utilizados a fim de que, sob uma ótica filosófica, novos leituras sobre o romance sejam possibilitadas. / This research aims at identifying points of connection between Existentialism and the Modern agenda using as a corpus of investigation the novel A Paixão Segundo G. H., by the Brazilian writer, Clarice Lispector. Concepts apprehended from Jean-Paul Sartre‟s Being and Nothingness: An Essay on Phenomenological Ontology are related to three aspects of the narrative structure, namely space, time and narration. The French philosopher‟s concepts respecting consciousness, being and freedom, when interrelated with Lispector‟s narrative structure, allow the creation of tools that emphasize this relation between philosophy and literature in the analyzed novel. We expect that this endeavor may open new possibilities of reading to that novel, in which narration, space and time can be examined in the light of Existential concepts.
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