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Le français québécois dans les "Questions de français" de l'abbé Narcisse Dégagné publiées dans le Progrès du Saguenay entre 1927 et 1940Côté, Nancy January 1999 (has links) (PDF)
Notre étude vise à faire connaître l'?uvre linguistique de Narcisse Dégagné, personnage méconnu de la lexicographie québécoise. Pour ce faire, nous situons d'abord dans leur contexte les « Questions de français », chroniques de langage publiées entre 1927 et 1940, puis nous en présentons l'auteur. Par la suite, nous faisons un portrait de l'ensemble des chroniques publiées afin d'en dégager certaines lignes directrices quant à l'opinion de l'auteur sur le français en usage au Québec. À partir de ses prises de position, nous espérons voir dans quel courant normatif l'auteur se situe. La partie principale de notre mémoire présente une analyse lexicale de cinquante mots extraits du corpus de québécismes attestés dans les chroniques. Cette analyse nous permet de vérifier nos premières impressions sur l'idéologie de l'auteur. Elle nous donne aussi la possibilité d'observer ses connaissances linguistiques. Elle se termine par des conclusions tirées de l'analyse lexicale et de l'ensemble de notre recherche.
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Le livre de comptes (1929-1934) d'un marchand général de Girardville au Lac-Saint-Jean : étude lexicale et aperçu ethnographiqueGosselin, Gilles January 2005 (has links) (PDF)
L'étude que nous présentons porte sur le vocabulaire utilisé de 1929 à 1934 dans le livre de comptes d'un marchand général de Girardville au Lac-Saint-Jean. Dans un premier temps, nous décrivons les us et coutumes des gens de cette époque qui fut particulièrement difficile en milieu rural au Québec en raison de la grande crise économique de 1930. Par la suite, nous nous intéressons à la part occupée par les québécismes dans le corpus. Pour ce faire, nous procédons tout d'abord à un classement onomasiologique de toutes les unités lexicales à partir duquel nous effectuons un classement différentiel afin d'en dégager les québécismes. L'analyse de ces données est présentée dans six chapitres qui correspondent à un thème lexical particulier dans lequel nous présentons la fréquence d'usage et nous analysons la provenance historique de chaque québécisme. L'aspect synonymique est également abordé. Ces résultats sont présentés sous forme de tableaux que nous commentons de manière générale.
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Is there one or two theres? : a look at existential and locative thereCoonrod, Diana January 2004 (has links) (PDF)
Dans la littérature, il est souvent soutenu que le there existentiel et le there locatif sont deux mots distincts en raison de caractéristiques divergentes sur les plans sémantiques, phonologiques et syntaxiques. Par contre, d'autres caractéristiques à ces mêmes niveaux suggèrent plutôt que ces deux emplois ne sont que des variantes du même mot. Ceci a donné lieu à deux interprétations de la notion de there, un problème fondamental et non résolu qui est le sujet de ce mémoire. Dans le présent travail, ce problème est abordé dans la perspective de la linguistique guillaumienne où la signification d'un mot est conçue comme un potentiel sous-jacent pouvant se réaliser dans le discours avec diverses actualisations de ce signifié de puissance.
Il est proposé dans ce mémoire que la clef de la problématique du there, qui a fait l'objet de nombreuses recherches au cours des trente dernières années, se trouve dans une meilleure compréhension du there locatif. On y trouve que le comportement du there locatif n'est pas assimilable à celui d'un pronom, et qu'il ne fonctionne pas par substitution. En fait, le there locatif s'explique le mieux en terme d'un processus associatif tripartite plutôt qu'un du processus bipartite caractéristique des pronoms. Plus précisément, le there locatif (1) s'associe avec des référents, (2) qui reconfigurent son espace encore indéfini, (3) ce qui amène à la création d'un lieu où entrent en scène des événements ou des entités. On développe dans ce mémoire un modèle du processus associatif qui rend compte non seulement de l'utilisation concrète de l'espace, mais aussi de la capacité fonctionnelle du there existentiel, montrant ainsi que les deux emplois de there partagent la même capacité fonctionnelle.
Un des arguments principaux en faveur de la thèse des deux there est que le there locatif porte toujours un accent tonique alors que le there existentiel n'en porte pas. Toutefois, on montre ici l'existence de paires minimales mettant deux there en contraste dans la construction verbe + there au niveau discursif, ce qui suggère que l'accent tonique est un élément contrastif signalant une variation de sens. Dans cette construction, le there accentué (par exemple, sit there) crée un espace défini alors que le there non accentué (par exemple, sit there) donne lieu à un espace de nature plus subjective. Ces paires phonologiques à démarcation sémantique sont similaires à l'opposition entre le there locatif et le there existentiel dans l'inversion, ce qui est une preuve de l'existence d'un système où le there existentiel n'est rien de plus qu'un emploi particulier d'un signifié de puissanciell sous-jacent.
Sur le plan sémantique, there locatif est beaucoup plus diversifié qu'on le croyait, car il a la capacité de configurer non seulement un sens locatif ou temporel, mais peut également exprimer diverses abstractions relatives à l'espace. De plus, there locatif peut évoquer d'autres significations de nature subjective, comme celle de « l'occupation minimale d'un espace » défini par l'action. Également, la réalisation de notions de « présence » et « d'existence » est possible, de même que diverses combinaisons de ces significations. Sémantiquement, ceci suggère l'existence d'une seule potentialité sous-jacente du sens de there, avec une capacité de réaliser un éventail étendue de sens, allant d'emplois référentiels objectifs à d'autres plus subjectifs, modifiables par le contexte, la syntaxe et l'accentuation.
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L'héritage de Rabelais dans le vocabulaire du français actuel à la lumière de Gargantua et de PantagruelHernández, Nahir Y January 2003 (has links) (PDF)
La présente étude cherche à donner un aperçu de l'importance de l'héritage de Rabelais dans le vocabulaire français actuel à la lumière de Pantagruel et de Gargantua.
Pour les fins de cette étude, nous avons d'abord consulté le cédérom du Petit Robert (1996) dans le but de dégager une liste provisoire de termes dont la première attestation correspond aux dates 1532 et 1534, c'est-à-dire les années de parution des deux premiers livres rabelaisiens, ainsi qu'à la date de l'édition corrigée de ces ouvrages, soit 1542. À partir de ces données, nous avons retenu cent trente-trois (133) mots que nous avons classés en fonction de leur procédé de formation.
Les trois procédés majeurs de formation faisant partie de ce travail sont l'emprunt, la dérivation et la composition. Dans notre étude, l'emprunt est le moyen de créativité lexicale ayant produit le plus de termes rabelaisiens facilement retrouvés dans les dictionnaires de langue française moderne avec un total de soixante-quatorze (74) mots. Les emprunts rabelaisiens sont classés par langue d'origine : le latin, le grec, l'italien, l'espagnol et l'hébreu, et les parlers de France. La dérivation a produit quarante-huit (48) termes au moyen de la suffixation, de la préfixation ou de l'ajout de particules, alors que la composition en a produit onze (11).
Nous avons étudié chaque terme individuellement. Pour ce faire, notre étude s'est basée sur les définitions et les données étymologiques du Petit Robert et du Trésor de la langue française. Par la suite, ces informations ont été complétées par des commentaires linguistiques et historiques tirés principalement du Dictionnaire historique de la langue française (Le Robert historique), mais aussi du Französisches Etymologisches Wôrterbuch (FEW), du Dictionnaire de l'ancienne langue française (Godefroy), du Dictionnaire de la langue française du seizième siècle (Huguet) et du Dictionnaire universel (Furetière).
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La perception des différences d'intensité intrinsèque : une étude des voyelles du français québécoisGaudreault, Julie January 2003 (has links) (PDF)
La présente étude consiste à évaluer expérimentalement la perception des différences d'intensité intrinsèque dans le langage. Le matériel utilisé lors des expérimentations (tiré du corpus de laboratoire qui a servi à l'établissement des paramètres de variations microprosodiques en français québécois) est composé de phrases courtes dans lesquelles on retrouve des mots ou logatomes monosyllabiques de structure CVC.
Pour réaliser cette étude, deux expérimentations ont été conduites. La première avait pour but d'établir le seuil de perception des différences d'intensité pour un stimulus donné dans des environnements similaires tandis que la deuxième consistait à mesurer l'effet de la durée sur la perception de l'intensité. Les résultats obtenus de l'analyse expérimentale semblent indiquer qu'une variation d'intensité de l'ampleur de celles observées pour l'intensité intrinsèque des voyelles se situe, dans le meilleur des cas, aux franges de la perception en contexte linguistique (voyelles dans des mots isolés ou dans des phrases). L'effet d'une variation de la durée intrinsèque sur la perception de l'intensité, toujours en contexte linguistique, semble quant à lui plus assuré pour des variations de durée comparables à celles que l'on observe avec la durée intrinsèque des voyelles.
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L'adverbe variable «tout» : une impossibilitéCarrière, Hélène January 2002 (has links) (PDF)
L'objectif de la recherche est d'examiner les fondements de la curieuse règle d'accord de l'adverbe variable « tout », laquelle stipule que dans certains emplois où il adopte une nature d'adverbe, le mot « tout » doit s'accorder dans certaines conditions, soit devant un mot féminin commençant par une consonne ou un h aspiré. La recherche s'intéresse au premier chef au non-sens que constitue une «exception» ou une «particularité» permettant à un adverbe -par nature invariable- de se retrouver variable.
La recherche qui a été menée commence, comme il se doit, par l'examen minutieux des différentes et nombreuses natures - au nombre de cinq - que peut prendre le mot « tout ». Or une interprétation juste et fine exige un recours rigoureux à des notions nouvelles, celles de la totalité interne et de la totalité externe, la première portant la nature d'un «tout» adjectif qualificatif, la seconde, celle d'un «tout» adjectif indéfini. Mieux et justement vus dans leur nature, ces emplois d'adjectifs permettent une meilleure compréhension de « tout » employé comme nom, comme pronom, et finalement comme adverbe, mais comme adverbe véritable et donc invariable.
L'examen qui suit des emplois d'un prétendu adverbe variable « tout » vient montrer, hors de tout doute, qu'il y a erreur dans l'identification de la nature du mot « tout » dans ces emplois, que le prétendu adverbe variable « tout » a de fait nature d'adjectif qualificatif.
Pareille conclusion quant à une nature d'adjectif qualificatif du mot « tout » dans ces emplois où la grammaire traditionnelle identifiait un adverbe ou variable, ou invariable, a plusieurs conséquences. La première est de faire comprendre la justesse des accords dans les emplois du type « Elle est toute décoiffée » et « II est tout décoiffé », par une interprétation référant à une nature d'adjectif qualificatif. De faire comprendre ensuite qu'en parallèle à « II est tout épuisé », il faille choisir pour « Elle est toute épuisée » une orthographe reconnaissant l'accord au féminin de « tout » adjectif qualificatif. De faire voir aussi que dans les emplois de ce dernier type, la règle de grammaire traditionnelle imposait un accord fautif en « tout épuisée ».
Une conséquence de cette différente analyse de la nature du mot « tout » oblige à admettre, à partir de l'emploi du masculin pluriel de « Ils sont tout épuisés », que l'adjectif qualificatif « tout », dans sa valeur de totalité interne, n'accepte pas le pluriel. Et qu'il faudra orthographier ainsi l'adjectif de « Elles sont toute épuisées » et de « Elles sont toute décoiffées », des orthographes qui rejoignent celle qui a toujours été acceptée pour les masculins, les masculins ne posant pas - comme les féminins ? de difficultés dans le passage de l'oral à l'écrit. Des difficultés qui originaient évidemment de l'attribution d'une nature d'adverbe au mot « tout » de ces emplois.
De pareilles rectifications et les approfondissements qui les fondent permettent d'interpréter les aperceptions de Claude Favre de Vaugelas et de comprendre les sources de la méprise qui a mené l'Académie française à concevoir, dans le cadre de sa compréhension, une règle destinée à « faciliter » les accords. L'Abbé Gabriel Girard, de même que les linguistes et grammairiens Damourette et Pichon, avaient bien aperçu les erreurs des accords proposés : il ne leur manquait que de comprendre certains des jeux de nature du mot « tout » et surtout les effets de la valeur de départ de totalité interne excluant l'emploi du pluriel.
Enfin, en plus d'atteindre l'objectif d'expliquer les fondements de la règle, la recherche vient offrir, dans un cadre plus large, un exercice d'application des approches d'analyse de la « grammaire raisonnée », le cadre méthodologique adopté pour cette recherche.
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L'emploi des pronoms dans des textes d'élèves de deuxième secondaireBoily, Manon January 2001 (has links) (PDF)
Le présent mémoire de maîtrise porte sur l'emploi des pronoms dans des textes d'élèves. L'objectif principal est de décrire l'utilisation que des élèves de deuxième secondaire font des pronoms dans des textes qu'ils écrivent afin de mieux connaître les difficultés qu'ils éprouvent et d'en tirer des indications pour l'enseignement de la cohérence textuelle.
Le corpus étudié pour cette recherche compte 100 textes recueillis à huit ans d'intervalle dans des conditions d'écriture similaires : les 50 premiers textes, rédigés en 1989 portent sur le tremblement de terre de 1988 au Saguenay-Lac-St-Jean et les autres textes, rédigés en 1997, portent sur le déluge de 1996 au Saguenay. À partir des ces textes. 2296 pronoms ont été analysés.
L'analyse des pronoms s'est faite en considérant trois variables : le temps, le type de texte et le sexe de l'élève. Pour chacun des aspects, nous avons observé le type de pronom, le type de référence, le type de représentation, l'emplacement des pronoms dans le texte et les problèmes de cohérence et d'orthographe rencontrés.
Suite à notre analyse, nous constatons que la variable temps n'influence pas l'utilisation que les élèves de deuxième secondaire font des pronoms. Par contre, le type de texte (expressif ou informatif) et, dans une certaine mesure, le fait que le texte soit écrit par une fille ou un garçon a des effets sur la manière d'utiliser les pronoms et sur les difficultés rencontrées. Ces résultats nous conduisent à dégager quelques propositions didactiques servant à guider les enseignants dans leur pratique quotidienne afin d'améliorer cette dimension de la compétence rédactionnelle.
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Problèmes de prononciation du français par des étudiants vietnamiens et quelques propositions de moyens de correctionHue, Vo Thi January 2000 (has links) (PDF)
Les étudiants de l'École Normale Supérieure (E.N.S.) de l'Université de Danang (Vietnam) sont originaires de toutes les provinces du Centre du Vietnam. Ils parlent le français avec une prononciation qui porte des caractéristiques locales de la langue vietnamienne. À la recherche de l'origine des erreurs dans la prononciation française, une question se pose : est-ce que ces erreurs sont dues aux interférences de la langue maternelle (vietnamien) sur la langue étrangère (français) ?
Pour être en mesure de répondre à cette question, il est apparu nécessaire d'effectuer une étude contrastive des deux systèmes phonologiques afin de faire ressortir les interférences entre les deux langues. Cela nous permettra de faire une meilleure identification des erreurs commises.
Le corpus provient d'entrevues réalisées auprès de quinze locuteurs étudiants vietnamiens au Vietnam et au Québec. Dans le cadre de cette recherche, nous travaillons seulement sur certaines erreurs générales et caractéristiques des apprenants vietnamiens en faisant une étude descriptive scientifique de certaines réalisations défectueuses de voyelles ou de consonnes ainsi que de quelques phénomènes prosodiques.
Cette étude aboutit à un autre travail indispensable : proposer quelques moyens pertinents pour la correction et l'amélioration de la prononciation du français.
Ce travail, en complémentarité avec d'autres études du même type, a été fait dans la perspective d'être utile, nous l'espérons, aux enseignants et étudiants vietnamiens avec comme objectif final de développer et d'améliorer l'enseignement du français au Vietnam.
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Des moyens d'expression de l'intensité dans le langage des jeunes QuébécoisBilodeau, Chantale January 2001 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur les moyens d'expression de l'intensité élevée dans un corpus de langue orale de jeunes Québécois. Notre objectif est de voir comment ce phénomène se manifeste dans cette variété sociolectale et de mieux comprendre le comportement des formes qui le caractérisent à l'oral.
À côté des moyens traditionnels partagés par le français standard et le français québécois, nous retrouvons des procédés moins conventionnels qui appartiennent avant tout au langage familier. Notre intérêt s'est particulièrement porté sur les formes plus typiquement associées au français québécois. Parmi celles-ci, nous retenons particulièrement les variantes des formes adverbiales standard telles les ben, les benben, les don ben, les ben raide...; les locutions prépositionnelles à l'os, au boute, au fond..., les préfixes intensifs archi, hyper, super...; les adjectifs à valeur adverbiale rare, raide, de même que les adjectifs méchant, maudit, éc?urant qui, en québécois, caractérisent bien le phénomène de l'intensification par la qualification; et enfin, mais non le moindre, l'emprunt à l'anglais full. On a également relevé un usage important des sacres et des jurons utilisés comme intensifs Les hostie, les maudit, les taber, les sacrament, les ostiche... sont régulièrement exploités par les jeunes et viennent pimenter leurs expressions.
On est ainsi à même de découvrir la vitalité de la langue québécoise et l'usage que font les jeunes de toutes ces formes dans leur langage spontané. Cette étude illustre bien la force et l'originalité de ce phénomène dans le langage des jeunes Québécois d'aujourd'hui.
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Pistes d'exploration pour l'élaboration d'un système formel de montée en abstraction et d'émergence de catégorisations linguistiquesFraser, Pierre January 2001 (has links) (PDF)
La présente étude s'inscrit dans les champs de recherche sur l'ingénierie linguistique. Cette discipline, rattachée aux sciences cognitives, a pour objectif de fournir des modèles pour la conception et la réalisation de systèmes informatiques aptes à effectuer un traitement des données linguistiques. Cette discipline renvoie à des applications très diverses portant sur des problèmes reliés aux domaines suivants : la construction de représentations sémantiques, le résumé automatique de textes, l'acquisition et la modélisation de connaissances à partir de textes, la traduction automatique, le data mining et le text mining, etc.
Ce mémoire aborde surtout la dimension de la formalisation d'un système d'acquisition de connaissances illustrant une montée en abstraction, tant sur le plan neuronal que sur le plan énonciatif. Le lecteur doit comprendre que les objectifs de ce mémoire sont exploratoires et que nos intentions immédiates ne visent qu'à poser les jalons pour une recherche ultérieure de niveau doctoral. Un modèle est proposé, d'abord sous forme de graphe ensembliste fermé et ensuite ouvert par l'ajout de règles de connectivité, pour développer une démarche moins statique. Ce modèle est posé à cette étape ci comme prometteur et en accord avec l'hypothèse générale d'émergence dynamique que représente un processus de montée en abstraction.
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