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Les paires nom/verbe sémantiquement et formellement reliées en langue des signes québécoiseVoghel, Amélie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le problème de la catégorisation des éléments linguistiques en langue des signes québécoise (LSQ), plus particulièrement sur la distinction entre le nom et le verbe par l'entremise de paires composées d'un nom et d'un verbe dont le sens et la forme sont reliés. Deux types de paires nom/verbe ont été décrits: le premier est constitué d'éléments dont la forme se distingue par deux caractéristiques temporelles du mouvement: la longueur et la répétition. La distinction présente dans le mouvement de ces paires tend toutefois à se perdre en contexte. Cela a pour effet que les noms et les verbes sont susceptibles d'avoir la même forme phonologique en contexte sans que la valeur nominale ou verbale de l'élément ne soit affectée. Le deuxième type de paire est constitué d'éléments dont la forme est identique en forme de citation et en contexte. L'objectif de ce mémoire vise à décrire le mouvement des noms et des verbes de la LSQ, ainsi que le contexte dans lequel ils se trouvent afin de proposer une série de caractéristiques permettant de distinguer le nom du verbe en contexte en LSQ dans le but de déterminer quel type de propriétés (formelles ou morphosyntaxiques) permettent de déterminer la catégorie (nom ou verbe) à laquelle appartient un signe. Afin d'y parvenir, deux types de corpus de la LSQ ont été analysés. Le premier est constitué de donées élicitées (en forme de citation et dans le contexte d'une phrase) auprès de sept participants sourds. Le deuxième est constitué de productions naturelles d'un signeur sourd tirées d'une entrevue publique menée en LSQ. Les résultats obtenus montrent que le mouvement des noms et des verbes en contexte est sujet à la variation et que la longueur et la répétition du mouvement ne constituent pas des critères qui permettent de les distinguer. De plus, nous avons montré que le mouvement des noms et des verbes en forme de citation est lui aussi sujet à la variation. Nous avons proposé, à l'instar de Bouchard et al. (2005), qu'il est possible d'utiliser les caractéristiques morphosyntaxiques suivantes afin de déterminer si l'élément dessert une fonction nominale ou verbale: l'utilisation de l'espace, la présence du marqueur possessif POSS., de la négation el de l'aspect. De plus, nous avons identifié les caractéristiques distinctives suivantes: l'emploi d'une préposition ou d'un adjectif numéral devant un signe permet d'identifier celui-ci en tant que nom, et la juxtaposition du nom et du verbe d'une paire nom/verbe dont les éléments sont sémantiquement et formellement reliés permet d'identifier la catégorie de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Catégorisation, Nom, Verbe.
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Les médianes classificatoires en innu : analyse morphosyntaxique et sémantiqueVaughan, Nicholas January 2010 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur une hiérarchisation des arguments de verbes innus qui détermine quels arguments sont marqués dans les flexions du verbe et quel argument est incorporé en position médiane. Le corpus est constitué de 1 275 verbes innus comportant chacun au moins une parmi cinq médianes dites « classificatoires ». Faisant suite aux travaux de Drapeau (2008) qui traite de verbes comportant des médianes génériques (non-classificatoires), chaque argument sémantique se voit attribué un rôle sémantique (thématique) selon la position qu'il occupe dans la décomposition lexicale du verbe. L'objectif de l'étude est de vérifier les conclusions de Drapeau (2008), soit que, d'une part, la hiérarchisation des arguments résulte d'une interaction entre la hiérarchie des rôles sémantiques, la
« animacy hierarchy », et la « possessor constraint» et que, d'autre part, l'argument auquel renvoie la médiane est toujours le plus bas dans l'hiérarchie des arguments. Les résultats démontrent que la hiérarchisation proposée par Drapeau explique les données avec les médianes classificatoires. Ainsi, ils démontrent un parallélisme entre les deux types de médianes. Toutefois, ils mettent en valeur une faiblesse dans le système d'attribution de rôles sémantiques utilisé en relevant la nécessité de mieux définir le rôle de thème et celui d'instrument. Finalement, l'analyse des verbes comportant des médianes doubles remet en question la définition que donne Goddard (1990) des processus de dérivation primaire et secondaire dans les langues algonquiennes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Innu, Médiane, Classificateur, Incorporation, Hiérarchie, Rôle sémantique.
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L'association spatiale du nom en langue des signes québécoise : formes, fonctions et sensRinfret, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Les langues des signes se distinguent fondamentalement des langues orales sur le plan de la modalité d'expression. La modalité visuo-spatiale a un impact sur la structure des langues des signes, tant au niveau phonologique, morphosyntaxique, sémantique que discursif. Le fait de pouvoir situer des éléments lexicaux dans l'espace discursif pour l'établissement des relations est une caractéristique qui distingue les langues des signes des langues orales. Les signeurs de la LSQ disposent de diverses stratégies d'association spatiale, manuelles et non manuelles, leur permettant de mettre en place les conditions requises à la mise en relation des éléments. Les stratégies manuelles sont i) l'utilisation du signe POINTÉ dirigé vers un locus et ii) l'articulation d'un nom directement sur un locus. Les stratégies non manuelles consistent à produire, simultanément à l'articulation du nom i) une inclinaison du tronc vers un locus et ii) un regard dirigé vers un locus. Ces quatre stratégies d'association spatiale peuvent être utilisées seules ou de façon combinée pour situer un nom (concret, abstrait ou propre). L'objectif principal de cette thèse est de décrire les contextes syntaxiques et pragmatiques à l'intérieur desquels ces quatre stratégies agissent, en plus d'expliquer la variation d'utilisation de ces dernières.
La revue de la littérature présentée aux chapitres 1, 2 et 3 nous permet dans un premier temps d'exposer l'importance de l'utilisation de l'espace dans la construction du message et dans la transmission de l'information, tant dans une langue des signes que dans un contexte pragmatique impliquant une langue orale. Elle nous amène à faire la critique de théories basées essentiellement sur la linéarité d'expression des éléments. En adoptant plutôt un modèle basé sur les interfaces physiologiques et perceptuelles (Bouchard, 2002 ; en préparation), nous mettons davantage en lumière les différents moyens offerts par la langue, sans considérer comme universelle la production linéaire temporelle des éléments. Le chapitre 3 présente les problèmes théoriques engendrés par la notion de définitude. Ceci nous amènera à mettre en perspective les limites de la notion de définitude avec une théorie plus unifiée, celle de l'accessibilité cognitive des éléments discursifs (Ariel, 1990). Cette théorie, qui place le contexte pragmatique au centre de son analyse, propose que le choix de certaines marques grammaticales permet le repérage d'entités déjà introduites ou non dans le discours. Dans cette thèse, nous montrons que la présence ou l'absence d'association spatiale de noms et de loci en LSQ a un impact sur les plans sémantique, morphosyntaxique et discursif. Nous proposons qu'elle a un impact au niveau morphosyntaxique lors de la construction de la matrice spatiale permettant de situer les éléments qui entretiennent une relation de dépendance. Au niveau sémantique, elle permet l'encodage de la spécificité et de la généricité des référents dénotés par les noms, alors qu'au niveau pragmatique, elle participe à l'encodage du degré d'accessibilité cognitive des éléments pour l'interlocuteur. L'analyse que nous proposons aux chapitres 4, 5 et 6 présente une description de la distribution, de la fonction et de l'interprétation sémantique des quatre stratégies d'association spatiale. Les stratégies non manuelles, lorsqu'elles sont distribuées distinctement, permettent l'anticipation de la distribution des rôles thématiques (l'inclinaison du tronc permet d'identifier l'agent, et le regard permet d'identifier le patient). Lorsqu'elles sont utilisées comme seules stratégies avec un nom, elles permettent de marquer le caractère hautement accessible du référent. Les stratégies manuelles permettent quant à elles l'encodage de la spécificité d'un référent, en plus d'indiquer à l'interlocuteur que les entités ne sont pas accessibles cognitivement. Ces mêmes stratégies permettent également de marquer la saillance d'un élément (référent, proposition, événement) par rapport à un autre, lorsqu'elles sont produites dans leur variante accentuée. L'analyse fonctionnelle et sémantique des quatre stratégies montre finalement une systématicité dans le recours à l'association spatiale, non seulement à l'intérieur du SN, mais à tous les niveaux de structure de la langue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Nom, Espace, Spécificité, Généricité, Définitude.
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Fragmentarische Äußerungen im Deutschen und Arabischen : funktional-pragmatische Analyse ausgewählter Dramen /Nashar, Randa el. January 2005 (has links)
Dissertation--Kairo--Ain Shams Universität, 2002.
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La structure de la proposition et la syntaxe de la négation en arabe standard et en arabe marocain /El Khattabi, Khadija. Rouveret, Alain, January 1998 (has links)
Thèse de doctorat--Sciences du langage--Paris 8, 1996. N°: 1996PA081105. / Bibliogr. p. 288-301.
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Classificateurs numéraux en japonais constructions et catégories /Nishio, Sumikazu. Le Guern, Michel January 2000 (has links)
Thèse de doctorat : Sciences du langage : Lyon 2 : 2000. / Bibliogr.
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Les compétences énonciatives argumentatives de lycéens en seconde générale et professionnellePetit Charles, Emmanuèle. Besse, Jean-Marie. January 2004 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Psychologie du développement cognitif : Lyon 2 : 2004. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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La sémantique du parfait étude des "temps composés" dans un choix de langues germaniques et romanes /Schaden, Gerhard Laca, Brenda. January 2007 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Sciences du langage : Paris 8 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. p. 297-308.
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Réflexion croisée sur la notion de focalisation en langue et dans les théories des représentationsLetalleur, Séverine Martinet, Marie-Madeleine. Cotte, Pierre. January 2008 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Etudes anglophones : Paris 4 : 2006. / Titre provenant de l'écran titre. 517 références bibliographiques.
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Le français parlé par des immigrés marocains à Rennes analyse sociolinguistique du contact des langues /Rhazal, Soumia Blanchet, Philippe January 2007 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Sciences du langage : Rennes 2 : 2006. / Bibliogr. f. 283-290. Index.
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