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Les motifs mythologiques antiques et bibliques dans la poésie de RDA : günter Kunert, Sarah Kirsch et Uwe Kolbe / Antique and biblical mythological motives in GDR poetry : günter Kunert, Sarah Kirsch and Uwe KolbeFernandez, Cecilia 13 December 2010 (has links)
Ce travail explore les modalités de l’intégration de motifs mythologiques antiques et bibliques dans la poésie de RDA. Dans un premier temps sont explicitées les notions de mythe, de mythème et d’« héritage culturel » socialiste. Ensuite sont étudiées les théories de Marx sur le rapport à la culture des siècles passés, qui mettent en valeur une pensée dialectique d’intégration puis de dépassement de l’héritage culturel, sans en rechercher la pure abolition. En témoignant un mépris certain envers les mythes, les autorités culturelles est-allemandes procèdent donc à une surinterprétation des positions de Marx. Si la politique culturelle fait montre d’une attitude schizophrène en instrumentalisant les mythes pour consolider le pouvoir, tout en les dépréciant du fait de leur caractère non rationnel, dans les faits on observe un succès considérable de la matière mythologique dans la littérature de RDA, et en premier lieu dans la poésie. L’étude des motifs mythologiques dans les œuvres de Günter Kunert, Sarah Kirsch et Uwe Kolbe permet de souligner que le recours à cette tradition ouvre la voie, en poésie, à la modernité, puis à la postmodernité. L’emploi des mythes s’articule autour des notions de liberté et de contrainte, que nous mettons en relation avec les concepts du sémiotique et du thétique de Julia Kristeva, afin de montrer que, lorsqu’elle utilise les mythes, la poésie est-allemande développe une esthétique de résistance à la doxa sous toutes ses formes. La reprise de mythes dans la poésie de RDA situe souvent cette dernière dans l’esthétique postmoderne, mais il s’agit d’une postmodernité contrainte, négative, car elle atteste à la fois la difficulté de comprendre le monde contemporain, soumis à l’éclatement du sens, et l’absurdité autodestructrice du régime est-allemand. Finalement, la quasi-disparition des mythes dans la poésie des années quatre-vingt peut se lire comme l’échec de l’idée utopique d’un monde amendable. / This work explores how antique and biblical mythological motives are integrated into GDR poetry. First, the notions of myth, mytheme and socialist “cultural heritage” are clarified. After that are studied Marx’s theories on how we relate to the culture of the past centuries. The latter focuses on how to integrate dialectically and then surpass the cultural heritage, but with no intention to abolish it. By showing outward contempt for the myths, the East German cultural authorities overinterpret Marx’s positions. If the cultural policy shows a schizophrenic attitude by manipulating the myths to consolidate the power, while depreciating them because of their non rational nature, in fact one can observe the great success of the mythological material in GDR literature, especially in poetry. The study of the mythological motives in the work of Günter Kunert, Sarah Kirsch and Uwe Kolbe highlights the fact that resorting to this tradition in poetry has paved the way for modernity, then for postmodernism. The reference to myths implies the notions of liberty and restraint, that we relate to Julia Kristeva’s concepts of semiotic and thetic. Indeed, the aim is to show that, when referring to the myths, GDR poetry develops an aesthetics of resistance to doxa in every way. The recourse to myths in GDR poetry places it in a postmodern aesthetics, but a constrained, negative one, for it attests both the difficulty to understand the contemporary world, exposed to the splitting of sense, and the self-destroying absurdity of the East German regime. Finally, the fact that myths in GDR poetry from the eighties have almost disappeared can be read as the failure of the utopian idea of an improvable world.
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La figure du poète dans l'oeuvre de CioranYelle-Laroche, Julien 07 1900 (has links)
Ce mémoire interroge la place qu’occupent la poésie et les poètes dans l’œuvre du penseur Emil Cioran. En étudiant cette pensée qui puise à de nombreuses sources littéraires et poétiques, nous voyons comment le poète y incarne une figure de dépassement qui semble à certains moments pouvoir satisfaire un désir de transcender la condition humaine. Nous retraçons donc, de manière chronologique, une définition du poète comme personnage conceptuel, en analysant l'attitude de l'écrivain face à celui-ci et vis-à-vis de l'exercice poétique en général. La poésie lui apparait souvent comme une forme opposée à la philosophie, d’où il extrait un savoir proche de l’expérience et du vécu contre la rationalité et l’intellect. Nous soutenons que, malgré une position souvent équivoque puisqu'ambivalente à l’égard de la poésie et des poètes, ceux-ci jouent un rôle considérable dans l’évolution de sa pensée. Nous voulons aussi illustrer la tension qui existe entre ses aspirations et son intérêt pour la poésie, de même que ses propres velléités poétiques qui entre en conflit avec un idéal d’écriture qui se transforme au fil des livres. Nous voyons ainsi se dessiner une conception particulière de la poésie comme expérience, qui évolue dans ses écrits au gré des décennies. Enfin, nous étendons le questionnement en étudiant les relations, continues ou discontinues, qu’il entretient avec certaines figures spécifiques, qui selon nous exemplifient clairement la manière dont celles-ci imprègnent sa philosophie à différentes époques. De ce survol de l’œuvre transparait une quête existentielle et littéraire, caractéristique de l’approche philosophique de Cioran. / This study questions the place of poetry and poets in the works of thinker Emil Cioran. By interrogating his thought, which draws from many literary and poetic sources, it appears that the poet represents and embodies a transcendent figure that has the potential to satisfy, at times, a desire of transcending human condition. Therefore, we retrace in a chronological way, an evolving definition of the poet by analysing the attitude of the writer toward this conceptual character and the poetic practice in general. Poetry often appears to Cioran as an opposite form to philosophy, from which he extracts knowledge rooted in life and experience opposed to intellect and rationality. We argue that despite an often-ambiguous position toward poetry and poets, they have an important part to play in the evolution of his thought. We also want to illustrate the tensions that exist between his diverse aspirations and his interest in poetry, as well as his own poetic tendencies that are in conflict with an ideal of writing, which tends to change throughout his books. In doing so, we see in his writings a particular conception of poetry as experience that evolves over decades. Finally, we extend the question by looking at the specific relations, continued or discontinued, that links him with certain specific figures who clearly exemplify the way they influence his philosophy at different periods. From this reading of his works shows through an existential and literary quest, characteristic of Cioran’s philosophical approach.
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La place du spectateur dans l'esthétique de l'abbé Du Bos /Webster, Maureen. January 1983 (has links)
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Langage et poésie dans la pensée de Martin Heidegger de 1934 à 1938Racette, Karl 07 1900 (has links)
Cette étude porte sur la nouvelle conception du langage que Martin Heidegger a élaborée
de 1934 à 1938. Il faut entendre cette découverte du langage de deux façons. Premièrement, dès
1934, c’est la conception heideggérienne du langage qui paraît transformée : dégagé du cadre
de l’analytique existentiale, le langage est de plus en plus compris dans l’horizon de l’être même.
Deuxièmement, c’est le langage de Heidegger qui se métamorphose. À la suite de son
approfondissement de la poésie de Friedrich Hölderlin, Heidegger déploie un tout nouveau
vocabulaire philosophique. Ces quatre années sont donc décisives pour la conceptualité et la
nouvelle orientation de la pensée de Heidegger.
Pour analyser cette double transformation du rapport de Heidegger au langage, cette
étude procèdera en deux temps. Dans un premier temps, nous proposons de nous pencher sur
cette période décisive dans la pensée Heidegger dans la mesure où elle est marquée, comme
nous entendons le montrer, par un tournant vers la question du langage et de la poésie. Ce
tournant possède trois moments. Nous comprenons le cours de l’été 1934 La logique comme
question en quête de l’essence du langage (GA 38A) comme la première documentation du
moment logique du tournant vers le langage et la poésie de la pensée heideggérienne du milieu
des années 1930. Débutant par des considérations logiques, le cours se termine de manière
énigmatique sur la question de la poésie, qui annonce ainsi le cours du semestre suivant de
l’hiver 1934-1935 Les hymnes de Hölderlin, La « Germanie » et « Le Rhin » (GA 39). Nous
comprenons ce cours comme étant la documentation du moment poétique du tournant vers le
langage dans le cours de 1934-1935 et dont nous montrerons qu’il est fondamental pour
comprendre la découverte de la question du langage par Heidegger. Finalement, le
questionnement logico-poétique fera apparaître un moment métaphysique dans le cours
Introduction à la métaphysique (GA 40) de l’été 1935. Ces trois cours peuvent chacun être
compris à la lumière des différents moments logique, poétique et métaphysique de la pensée
heideggérienne du langage et de la poésie du milieu des années 1930. Cette période de la pensée
de Heidegger doit être comprise comme la matrice conceptuelle de sa nouvelle conception du
langage, qui posera la base de ce que l’on peut appeler la pensée du « second » Heidegger.
Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons à deux conférences décisives de cette
période, L’Origine de l’oeuvre d’art et Hölderlin et l’essence de la poésie (1936), et à l’important
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manuscrit, alors non publié, des Beiträge zur Philosophie, dans lesquels Heidegger expose et
approfondit sa nouvelle conception du langage. Dans ses trois versions de L’origine de l’oeuvre
d’art (1931-1932, 1935 et 1936) et dans sa conférence sur Hölderlin de 1936, Heidegger
présente publiquement pour la première fois sa nouvelle conception du langage et de la poésie.
Les notions exposées dans ces conférences joueront un rôle central dans Les apports à la
philosophie. De l’événement appropriant (1936-1938), qui peut être compris comme
l’aboutissement de la remise en chantier de la pensée heideggérienne du langage du milieu des
années 1930. Dans la continuité de ses réflexions présentées dans les cours de ces années,
Heidegger propose de lire la poésie hölderlinienne comme naissant de l’expérience de la fuite
des dieux et étant l’annonce prophétique d’un autre commencement de l’histoire. Penser le
langage et la poésie reviendrait ainsi à penser le « projet poétique de l’être » : ayant accueilli la
dispensation de l’être, le poète serait celui qui pourrait fonder le commencement de l’histoire.
Si Heidegger se concentre sur la question du langage et de la poésie dans le milieu des années
1930, c’est afin de rendre possible un autre commencement de l’histoire, dont Hölderlin serait
l’annonciateur.
La visée de cette étude consiste à lire les cours, conférences et manuscrits non publiés
des années 1934 à 1938 comme étant le lieu où Heidegger élabore sa nouvelle conception du
langage. Nous tâcherons de montrer en quoi cette nouvelle conception du langage de Heidegger
doit être comprise à partir de son effort incessant de combattre l’hégémonie de la conception
techniciste de l’être. / This study focuses on the progressive development of Martin Heidegger’s new
conception of language from 1934 to 1938. This new conception of language must be
understood in at least two ways. Firstly, Heidegger’s conception of language appears
transformed in 1934: freed from the existential analytics, language, for Heidegger, is now
understood in the horizon of Being. Secondly, it is Heidegger’s language itself that is
transformed. Following his discovery of Friedrich Hölderlin’s poetry, Heidegger deploys a
whole new philosophical vocabulary. These four years are thus decisive for Heidegger’s
conceptuality and vocabulary.
In order to analyze this double transformation of Heidegger’s relationship to language,
this study will proceed in two steps. First, we propose to look at this decisive period in
Heidegger’s thought insofar as it is marked, as we intend to show, by a turn toward the question
of language and poetry. This turn has three moments. We understand the summer course of 1934
Logic as the Question Concerning the Essence of Language (GA 38A) as the first documentation
of the logical moment of the turn in Heideggerian thought toward the question of language and
poetry in the mid-1930s. Beginning with logical considerations, the course ends enigmatically
on the question of poetry, thus foreshadowing the following winter 1934-1935 semester’s course
Hölderlin’s Hymn “Germania” and “The Rhine” (GA 39). We understand this course as
documenting the poetic moment of the turn to language in the 1934-1935 course, which we will
show that it is fundamental to understanding Heidegger’s discovery of the question of language.
Finally, the logico-poetical questioning will give way to a metaphysical moment in the course
Introduction to Metaphysics (GA 40) of the summer 1935. These three courses can each be
understood in the light of the different logical, poetical and metaphysical moments of
Heidegger’s thought on language and poetry in the mid-1930s. This period of Heidegger’s
thought should be understood as the conceptual matrix of Heidegger’s new conception of
language, which will lay the foundation of what we will have retained as the thought of the
“second” Heidegger.
Secondly, we will focus on two conferences (of which we now have many versions) and
the unpublished manuscript of the Beiträge zur Philosophie in which Heidegger expounds and
deepens his new conception of language. In his three versions of The Origine of the Work of Art
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(1931-1932, 1935 and 1936) and in his conference Hölderlin and the Essence of Poetry (1936),
Heidegger publicly exposes for the first time his new conception of language and poetry. These
ideas will play a central role in his Contributions to Philosophy. The Event (1936-1938), which
can be understood as the culmination of Heidegger’s thought of language in the 1930s. In the
continuity of the reflections presented in his lecture courses of the mid-1930s, Heidegger
proposes to read Hölderlinian poetry as the experience of the flight of the gods and the prophetic
announcement of another beginning of history. To think language and poetry would be to think
the “poetic project of Being”: having heard Being’s dispensation, the poet would be the one who
could ground a new the beginning of history. If Heidegger focuses on the question of language
and poetry in the mid-1930s, it is in order to make possible another beginning of history, of
which Hölderlin would be the herald.
The aim of this study is to understand the courses, conferences, and unpublished
manuscripts from 1934 to 1938 as the place where Heidegger elaborates his new conception of
language. This thesis will show how Heidegger’s new conception of language is to be
understood as one the main pillars of his ongoing effort to overcome the hegemony of the
technicist conception of Being.
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Sur les pavés, le poème : courir les rues de Raymond QueneauTétreault, Joëlle January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le séjour de l'essaim : métaphore et multiplicité ontologique chez Philippe JaccottetBourgeault, Jean-François January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le passeur d'images : transferts poétiques et picturaux dans l'oeuvre d'Yves BonnefoyThibault, Louis-Jean January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'inscription de l'ironie dans l'oeuvre poétique de Paul Verlaine, des Poèmes saturniens à Jadis et NaguèrePrud'homme, Caroline January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Review of Leonardo Bruni Aretino: Histoire, eloquence et poésie à Florence au début du QuattrocentoMaxson, Brian 01 January 2009 (has links) (PDF)
Laurence Bernard-Pradelle’s Leonardo Bruni Aretino: Histoire, e´loquence et poe´sie a` Florence au de´but du Quattrocento seeks to broaden Bruni’s appeal among readers of French. Toward this end, the book offers an extensive introduction to the life and works of Leonardo Bruni. It also includes new Latin editions of several of Bruni’s shorter works with facing-page French translations. The book concludes with a lengthy bibliography. The volume’s primary interest for readers of English will be Bernard-Pradelle’s detailed and learned analysis of Bruni’s sources for the texts published in the volume
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Une puella d’excellence : la femme dans l’élégie latine et sa transposition mythologiqueDumais-Desrosiers, Myriam 19 April 2018 (has links)
La femme occupe une place centrale dans la poésie amoureuse augustéenne ; les trois grands élégiaques — Tibulle, Properce et Ovide — ainsi que leur prédécesseur Catulle ressentent un amour si grand pour la puella qu’il devient le moteur de la création littéraire et, du coup, la jeune femme en incarne la muse. Ainsi, la beauté du corps de la puella, mais aussi celle de son esprit, compose la matière élégiaque et définit dans un même temps la femme idéale selon les poètes de l’amour. Du fait de son statut de poète de l’amour, Ovide reprend le canon élégiaque de la puella lorsqu’il compose son recueil didactique l’Art d’aimer. Ce mémoire étudie dans un premier temps la femme des élégies latines, ses caractéristiques physiques, intellectuelles et émotionnelles de même que sa capacité à s’engager dans le type d’union préconisé par les poètes amoureux. Ces éléments seront repris dans le cadre de l’analyse des personnages féminins des digressions narratives de l’Art d’aimer afin de montrer comment Ovide construit ses héroïnes mythologiques selon un exemplum positif ou négatif de la puella élégiaque.
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