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Insertion de la sélection génomique dans un processus de sélection variétale : application à un oléoprotéagineux, le soja / Insertion of genomic selection in a varietal selection process : application to an oleoproteaginous crop, soybean

Duhnen, Alexandra 06 November 2017 (has links)
La sélection variétale a pour objectif la génération de variétés toujours plus performantes pour des caractères agronomiques d'intérêt. Pour les caractères quantitatifs, qui sont sous contrôle génétique polygénique, la sélection variétale consiste à réunir progressivement dans les nouvelles variétés des allèles favorables pour un maximum de gènes. Les processus de sélection évoluent, notamment par l'intégration des progrès concernant les connaissances génétiques et outils biotechnologiques. La sélection génomique est une méthode qui peut prédire la valeur génétique d'individus à partir de données génomiques et d'un modèle d'effets génétiques appris sur une population de référence. Nos études ont porté sur la possibilité d'insérer la sélection génomique dans le processus de sélection pour en augmenter l'efficacité. Notre sujet a été appliqué à un programme privé qui vise l'obtention de variétés de soja performantes pour le rendement et le contenu des graines en protéines, pour répondre à un besoin de protéines d'origine végétale. Des études génétiques sur une population de lignées générées lors de cycles de sélection successifs ont mis en évidence une structuration génétique en deux sous-populations qui ne sont pas "hermétiques". Nous avons étudié par échantillonnages de populations de test la précision de prédiction obtenue dans nos deux groupes avec différents modèles de GS : des modèles GBLUP additifs avec différentes populations d'apprentissage, puis des modèles d'architectures génétiques plus complexes. Les précisions de prédiction de nos modèles étaient proches les unes des autres. Cependant, nos résultats suggèrent que le modèle GBLUP le plus adapté pour obtenir des prédictions précises au sein de nos deux groupes est un modèle appris sur une population représentative du groupe à prédire et comprenant une composante additive et une composante épistatique additive x additive. Nous avons mis en place une application de la GS dans un cycle de sélection en cours de réalisation. Nous avons estimé le potentiel des croisements de départ par simulation de descendants virtuels et prédiction génomique de leurs performances, ce qui nous a permis de choisir trois populations biparentales prometteuses à l'intérieur desquelles nous avons effectué une sélection sur la base de prédictions génomiques. Nous avons développé un outil permettant de simuler des schémas de sélection sur plusieurs cycles consécutifs. Il s'agit d'un outil flexible et générique du point de vue de la définition des schémas de sélection. Cet outil permet notamment de comparer le gain génétique obtenu avec deux schémas différents à partir d'une même population de départ et d'un même modèle des effets génétiques et environnementaux agissant sur l'expression phénotypique d'un caractère. Avec cet outil, nous avons étudié la précision d'évaluation et les composantes de la variance de deux modèles GBLUP (avec ou sans modélisation de l'épistasie) après simulation de différentes architectures génétiques. Nous avons également comparé le schéma de sélection classique et différents schémas incluant une utilisation de la GS. Avec une comparaison sur un cycle, nous n'avons pas observé de gain à utiliser des schémas intégrant la GS pour augmenter l'efficacité de sélection de nouvelles variétés, à coût constant. Par contre, nous avons observé un gain à utiliser la GS pour choisir les croisements en début de cycle : la valeur génétique moyenne des lignées produites augmente de cycle en cycle. Concernant les alternatives au schéma de sélection classique du soja, des études plus approfondies seront nécessaires. Elles permettront notamment d'inclure la simulation des étapes de sélection sur le contenu des graines en protéines et d'étudier la question du gain génétique à long terme. / Varietal selection aims at the generation of increasingly more performing varieties for agronomic traits of interest. In the case of quantitative traits, which are under polygenic genetic control, varietal selection consists in gradually joining together in the new varieties favorable alleles for a maximum number of genes. Selection processes are evolving, in particular by integrating advances in genetic knowledge and biotechnological tools. Genomic selection is a method that can predict the genetic value of individuals from genomic data and a model of genetic effects learned on a reference population. Our studies have focused on the possibility of including genomic selection in the selection process to increase its efficiency. Our subject has been applied to a private program aimed at obtaining soybean varieties performing for yield and seed protein content to meet a need for proteins of plant origin. Genetic studies on a population of lines generated during successive breeding cycles have shown genetic structuration in two subpopulations that are not "hermetic". We studied by samplings of test populations the prediction accuracies obtained within our two groups with different GS models: additive GBLUP models with different learning populations, and then models of more complex genetic architectures. The prediction accuracies of our models were close to one another. However, our results suggest that the most suitable GBLUP model for obtaining accurate predictions within our two groups is a model learned on a population representative of the group to be predicted and including an additive component and an additive x additive epistatic component. We have implemented an application of GS in a selection cycle in progress. We evaluated the potential of initial crosses by simulation of virtual descendants and genomic prediction of their performances, which allowed us to select three promising biparental populations within which we made a selection based on genomic predictions. We have developed a tool to simulate selection schemes over several consecutive cycles. It is a flexible and generic tool from the point of view of selection schemes definition. This tool makes it possible, in particular, to compare the genetic gain obtained with two different schemes starting from a same starting population and from a same model of genetic and environmental effects acting on the phenotypic expression of a trait. With this tool, we studied evaluation accuracy and variance components of two GBLUP models (with or without epistasy modeling) after simulation of different genetic architectures. We also compared the classic selection scheme and different schemes including a use of GS. With a comparison on one cycle, we did not observe any gain in using schemes integrating GS to increase efficiency of selection of new varieties, at constant cost. On the other hand, we observed a gain in using GS to choose crosses at the beginning of cycle: mean genetic value of produced lines increases from one cycle to another. Regarding alternatives to the traditional soybean selection scheme, further studies will be required. In particular, they will include simulation of selection stages on seed protein content and study of long-term genetic gain.
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L'annotation des éléments transposables par la compréhension de leur diversification

Flutre, Timothée 28 October 2010 (has links) (PDF)
Tout organisme vivant est le produit d'interactions complexes entre son génome et son environnement, interactions caractérisées par des échanges de matière et d'énergie indispensables à la survie de l'organisme et la transmission de son génome. Depuis la découverte dans les années 1910 que le chromosome est le support de l'information génétique, les biologistes étudient les génomes afin de décrypter les mécanismes et processus à l'oeuvre dans le développement des organismes et l'évolution des populations. Grâce aux améliorations technologiques des dernières décennies, plusieurs génomes ont été entièrement séquencés, leur nombre s'accroissant rapidement, mais ils sont loin d'être décryptés pour autant. En effet, certains de leurs composants, les éléments transposables, sont encore mal compris, bien qu'ils aient été détectés chez quasiment toutes les espèces étudiées, et qu'ils puissent représenter jusqu'à 90% du contenu total de leurs génomes. Les éléments transposables sont des fragments du génome possédant la particularité d'être mobiles. Ils ont donc un impact majeur sur la structure des génomes mais également sur l'expression des gènes avoisinants, notamment via des mécanismes épigénétiques. Leur évolution est aussi particulière étant donné qu'ils ont une transmission verticale non-mendélienne et que de nombreux cas de transferts horizontaux ont été mis en évidence. Mais, à part dans le cas de certains organismes modèles pour lesquels nous disposons de séquences de référence, l'annotation des éléments transposables représente souvent un goulot d'étranglement dans l'analyse des séquences génomiques. A cela s'ajoute le fait que les études de génomique comparée montrent que les génomes sont bien plus dynamiques qu'on ne le croyait, en particulier ceux des plantes, ce qui complique d'autant l'annotation précise des éléments transposables. Pendant mes travaux de thèse, j'ai commencé par comparer les programmes informatiques existants utilisés dans les approches d'annotation de novo des éléments transposables. Pour cela, j'ai mis au point un protocole de test sur les génomes de Drosophila melanogaster et Arabidopsis thaliana. Ceci m'a permis de proposer une approche de novo combinant plusieurs outils, capable ainsi de reconstruire automatiquement un grand nombre de séquences de référence. De plus, j'ai pu montrer que notre approche mettait en évidence les variations structurales au sein de familles bien connues, notamment en distinguant des variants structuraux appartenant à une même famille d'éléments transposables, reflétant ainsi la diversification de ces familles au cours de leur évolution. Cette approche a été implémentée dans une suite d'outils (REPET) rendant possible l'analyse des éléments transposables de nombreux génomes de plantes, insectes, champignons et autres. Ces travaux ont abouti à une feuille de route décrivant de manière pratique comment annoter le contenu en éléments transposables de tout génome nouvellement séquencé. Par conséquent, de nombreuses questions concernant l'impact de ces éléments sur l'évolution de la structure des génomes peuvent maintenant être abordées chez différents génomes plus ou moins proches. Je propose également plusieurs pistes de recherche, notamment la simulation des données nécessaires à l'amélioration des algorithmes de détection, démarche complémentaire de la modélisation de la dynamique des éléments transposables.
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Des algorithmes bioinformatiques pour la recherche des régions génomiques responsables d'une maladie

Badescu, Dunarel January 2009 (has links) (PDF)
L'évolution des espèces est régie par les modifications stochastiques qui ont eu lieu au niveau du code génétique -l'ADN -composé d'une suite de petites molécules (les nucléotides). Selon l'ampleur de ces évènements, il y a d'abord des modifications à petite échelle, impliquant quelques nucléotides -les insertions, délétions et substitutions. Due à l'impossibilité actuelle de différencier les insertions des délétions, on les appelle communément indels. D'un autre coté, il ya des modifications à grande échelle -impliquant parfois des grandes régions génomiques ou des chromosomes. Les modifications à grande échelle les plus fréquentes sont: les duplications, translocations, inversions et délétions. Au cours de ce projet, nous avons développé une méthode de génomique comparée, capable de relier l'information épidémiologique, comme la carcinogenicité et l'invasivité des souches, aux séquences génomiques. Cette méthode permet de détecter des régions statistiquement significatives à analyser plus en détail par des biologistes, tout en étant capable de discriminer ce seuil à l'aide du calcul des p-values. Nous avons utilisé cette méthode dans l'étude du virus du papillome humain et de la bactérie Neisseria Meningitidis, bactérie responsable de la méningite. Pour le virus du papillome humain, notre méthode a été capable de détecter le domaine PDZ, une région du gène E6, qui est une condition sine qua non de la carcinogenicité du produit de ce gène. Au cours des analyses phylogénétiques de cette famille nous avons trouvé une corrélation statistiquement significative entre les événements à petite échelle et les données épidémiologiques. Par la suite nous avons proposé une séquence de tests pour orienter l'analyse statistique de cette corrélation. Nous avons également remarqué que la carcinogenicité est généralement monophylétique, donc issue d'un ancêtre commun. L'arbre phylogénétique inféré est le premier basé sur les génomes entiers, ce qui a permis d'étudier la variabilité des topologies de gènes par rapport à celle du génome. Pour la bactérie Neisseria Meningitidis nous avons montré qu'il est possible de syntoniser les fonctions de discrimination, pour établir la différence entre les régions responsables du maximum d'invasivité et celles qui ont un rôle structural dans ce processus, détection des structures moléculaires connues (i.e. les anses extra cellulaires, dans notre cas). Les résultats de nos travaux ont permis la mise à la disposition de la communauté internationale de deux bases de données, pour le VPH et le Neisseria, respectivement. Ces bases contiennent des régions candidates à être analysées en laboratoire par des biologistes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Algorithme pour la détection des régions carcinogènes, Événements évolutionnaires, Analyse de redondance, Arbre phylogénétique, Conception de vaccin, Mutations, Invasivité, Neisseria Meningitidis, Virus du papillome humain.
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Analyse statistique de plans par regroupement et applications à la génomique et à la biostatique

Auger, Pierre January 2010 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous présentons quelques facettes de l'étude statistique des plans par regroupement, qui nous ont paru particulièrement représentatives. Comme on rencontre les méthodologies faisant appel aux plans par regroupement surtout en génétique, nommément en génétique expérimentale, où du reste ces méthodologies s'y révèlent remarquablement adéquates, nous présentons d'abord en le chapitre l, en guise de préalable à la suite du mémoire, un certain nombre d'éléments de génétique et, en particulier, nous y présentons la notion de sonde, qui est en quelque sorte une « constante », puisque cette notion est sous-jacente à toutes les méthodologies que nous présentons ici, au sens où, plus précisément, cette notion est centrale dans ce qui motive toutes ces méthodologies. Dans le chapitre 2, nous présentons le concept de complexe simplicial. Ce concept a ceci de remarquable qu'il donne lieu à des plans par regroupement grâce auxquels on peut déterminer tous les éléments positifs à partir de la donnée des groupes positifs. Nous introduisons ensuite dans le chapitre 3 une nouvelle espèce de structures, à savoir l'espèce des plans ordonnés. Nous en déduisons ensuite une formule pour l'espérance du nombre d'éléments négatifs indéterminés dans le cas des plans par regroupement ordinaires. Nous présentons aussi une méthode, que nous qualifions d'ensembliste, pour la détermination de probabilités toujours dans le cas des plans ordonnés. Nous pensons avoir détecté une faille dans le cours du raisonnement de l'auteur de cette méthode et en proposons une solution de rechange. Dans le chapitre 4, nous présentons une méthode d'estimation de l'espérance d'un certain estimateur du nombre d'éléments positifs, estimateur que nous y définissons, pour une classe particulière de plans par regroupement, à savoir la classe des plans hypercubiques. Nous présentons ensuite différentes facettes de la mise en application de l'estimateur de Monte Carlo de l'espérance de cet estimateur-là. Cette mise en application nous permet finalement dans le chapitre 5 d'obtenir des tables d'estimations de cet estimateur pour différentes valeurs des paramètres de cette classe de plans, et pour différentes valeurs du paramètre de la loi de probabilité associée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Génomique, Complexe simplicial, Plan par regroupement, Plan ordonné, Plan hypercubique.
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Utilisation des EST dans la génération d'une nouvelle ressource bioinformatique spécifique à la tolérance du blé au froid

Belcaid, Mahdi January 2006 (has links) (PDF)
La bioinformatique constitue un outil de choix dans l'étude des plantes. Lorsqu'utilisées efficacement, la gestion ainsi que l'analyse informatique des données biologiques permettent de réduire considérablement la durée des expériences ainsi que les coûts liés à la recherche tout en élargissant le spectre d'analyses pouvant être effectuées. L'objectif de cette recherche est de définir un protocole efficace utilisant les outils actuels et mettant en oeuvre de nouvelles approches, dans le but de faire le prétraitement, le clustering et l'assemblage d'un ensemble d'EST. Ce mémoire traite des algorithmes et des techniques informatiques utilisés dans l'étude de l'expression différentielle à partir des EST. Les particularités du projet de FGAS sont présentées et une attention particulière est portée sur la manière dont les résultats ont été analysés. À travers la classification en sous-groupes fonctionnels et de l'analyse différentielle digitale, l'identification des gènes potentiellement impliqués dans le phénomène d'acclimatation du blé au froid est effectuée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bioinformatique, Clustering, Assemblage, Expressed Sequence Tags, Tolérance au froid.
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Identification et caractérisation de microARNs dans les ESTs du blé par des méthodes bioinformatiques

Leclercq, Mickaël 04 1900 (has links) (PDF)
Les microARNs sont de petits ARNs qui participent à la régulation de l'expression génique dans les organismes vivants. Depuis l'apparition des nouvelles techniques de séquençage à haut débit, leur identification et caractérisation dans les espèces animales et végétales font partie des défis actuels de la bioinformatique. Dans ce mémoire nous abordons ce problème en recherchant les microARNs exprimés chez le blé sous une dizaine de conditions environnementales différentes. Contrairement aux études antérieures similaires dans d'autres organismes, des difficultés additionnelles se sont ajoutées, associées à la partialité du génome du blé disponible, la multitude de conditions expérimentales et le peu de microARNs connus retrouvés par prédiction. Une nouvelle approche, employant une double validation par deux algorithmes de prédiction, a permis d'identifier plus de 3862 microARNs potentiels chez le blé ainsi que leurs gènes cibles. Parmi eux, 206 sont différentiellement exprimés entre les conditions expérimentales. Ces microARNs ont été répartis en 1222 familles en fonction des paramètres de leur similarité intra et intergroupe déduite des microARNs connus de mirBase. Pour minimiser le nombre de faux positifs, nous avons développé une méthode d'apprentissage machine (miRdup) pour valider la position des microARNs séquencés sur son pré-microARN en estimant plusieurs caractéristiques associées à ces petits ARNs. Ce dernier nous a permis d'établir 1016 microARNs avec un haut score de prédiction (502 familles). Pour chacun des microARNs prédits, en exploitant les données de leurs niveaux d'expression et l'identification des gènes ciblés, nous avons décrypté leurs rôles dans les différentes conditions expérimentales imposées au blé. Plusieurs microARNs sont en cours de validation expérimentale. Par ailleurs, pour faciliter l'implémentation de cette plateforme, nous avons intégré le pipeline de recherche conçu au cours de ce mémoire dans le logiciel Armadillo. Ce dernier permettra à l'avenir de faciliter la reproduction d'une telle étude chez d'autres plantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : microARNS, prédiction, séquençage haut débit, blé, apprentissage machine.
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Double transmission uniparentale de l'ADN mitochondrial chez les unionoidae : hérédité, sélection et évolution

Doucet-Beaupré, Hélène 09 1900 (has links) (PDF)
Les mitochondries, organites essentiels à la production d'énergie, possèdent leur propre matériel génétique : l'ADN mitochondrial (ADNmt). Chaque produit des gènes de I'ADNmt interagit avec des protéines codées par l'ADN nucléaire pour assurer la respiration mitochondriale. Dans le règne animal, I'ADNmt est transmis exclusivement de façon maternelle. La transmission maternelle permettrait d'éviter les conflits intergénomiques. Il existe un seul système mitochondrial qui transgresse singulièrement les lois de la transmission et de la génétique de I'ADNmt, il s'agit de la double transmission uniparentale [doubly uniparental inheritance (DUI)]. L'existence de la DUI a été démontrée chez sept familles de mollusques bivalves, dont les moules marines : Mytilidae; les palourdes marines : Veneridae, Solenidae et Donacidae et les moules d'eau douce : Unionidae, Margaritiferidae et Hyriidae. Les espèces possédant ce système atypique sont caractérisées par la présence de deux ADNmt distincts qui sont hérités de façon maternelle (ADNmt F) et paternelle (ADNmt M). Typiquement, les femelles sont homoplasmiques et contiennent uniquement I'ADNmt F tandis que les mâles sont hétéroplasmiques. Chez ces derniers, I'ADNmt F domine dans les tissus somatiques alors que la gonade contient presque exclusivement I'ADNmt M. Les divergences observées entre les ADNmt F et M chez les moules peuvent atteindre ~50% en acides aminés. Ce haut niveau de divergence observée entre les génomes M et F, coexistant à l'intérieur d'un même individu soulève de nombreuses questions d'ordre évolutives. La double transmission uniparentale représente, certes, un système atypique, mais les descriptions, les comparaisons et les analyses qu'elle permet contribuent à développer une image plus exacte de l'évolution non seulement au niveau de l'évolution de la DUI, mais aussi au niveau de l'évolution du génome mitochondrial dans son ensemble. L'objectif de la présente thèse est d'utiliser une approche comparative de données moléculaires pour mettre en évidence l'évolution des génomes mitochondriaux mâle et femelle du système de la double transmission uniparentale chez les moules unionoïdes. Chez ce groupe, la double transmission uniparentale semble évolutivement plus stable (aucun évènement de recombinaison ou de masculinisation n'a été recensé) et la divergence entre les ADNmt M et F est significativement plus élevée que chez les taxons marins. Le chapitre II est une revue de littérature sur le système de la double transmission uniparentale. Les observations qui ont menées à la découverte de la DUI y sont présentées de même que le modèle et les mécanismes de la DUI. Cette revue propose la DUI comme un système modèle qui pourrait permettre d'acquérir de nouvelles connaissances sur les interactions et la coadaptation des génomes nucléaires et mitochondriaux. L'objectif du chapitre III était de séquencer, d'annoter et de publier pour la toute première fois des génomes mâles complets d'Unionoïdés. Six nouveaux génomes mitochondriaux complets d'espèces d'Unionoïdés, soit le génome F et M de Venustaconcha ellipsiformis (Unionoida: Unionidae: Ambleminae: Lampsilini), Pyganodon grandis (Unionoida: Unionidae: Unioninae: Anodontini) et Quadrula quadrula (Unionoida: Unionidae: Ambleminae: Quadrulini) ont été séquencés avec succès et les caractéristiques génomiques propres à chaque lignée mâle ont été présentées et ont fourni un contexte pour les comparaisons des génomes mitochondriaux chez les lignées de bivalves possédant et ne possédant pas la DUI. La position basale des Unionoïdés à l'intérieur des autolamellibranches ainsi que la probable origine unique de la DUI suggère que la DUI serait apparue chez un ancêtre des autolamellibranches et aurait été subséquemment perdue chez plusieurs descendants. Les caractéristiques de la DUI observées chez les Unionoïdés s'approcheraient donc davantage de l'état ancestral de la DUI. Le chapitre IV est une étude phylogéographique du genre Pyganodon (Unionidae, Bivalvia) dans le nord-est de l'Amérique du Nord. Le genre Pyganodon a été choisi entre autres en raison de sa richesse taxonomique et de sa vaste répartition géographique dans le nord-est de l'Amérique du Nord. Cette analyse phylogéographique est basée sur l'étude du polymorphisme de gènes des ADNmt M et F ce qui a permis de comparer et confronter les signaux phylogénétiques rendus par les génomes M et F à l'intérieur de ce groupe. L'exploration de la distribution de la variation génétique entre et à l'intérieur des populations et des espèces de Pyganodon a permis de mettre en évidence la complexité du système, mais aussi de distinguer les processus démographiques des processus sélectifs. Ce chapitre renforce l'hypothèse de l'action de la sélection adaptative sur le génome mitochondrial mâle. Très tôt après la découverte du système du la DUI, un possible rôle de la sélection positive comme pression sélective majeure a été soupçonnée. Malgré l'accumulation de certains indices, un tel processus n'avait jamais été démontré. Dans le chapitre V de la présente thèse, en utilisant les données recueillies et cumulées dans le chapitre III soit l'ensemble des gènes mitochondriaux codants (sauf I'ATP8) de 29 espèces de mollusque bivalves de différentes familles, un test de sélection positive en maximum de vraisemblance a été effectué. Les résultats de ce test suggèrent que de nombreux sites d'acides aminés sont positivement sélectionnés sur le génome mâle des Unionoïdés. Quelques sites seraient également positivement sélectionnés dans I'ADNmt F des Unionoïdés et témoignent probablement de la coévolution cytonucléaire. Le test n'a pas mis en évidence de sélection positive dans les ADNmt M ni F de Mytilidés et confirment que les forces évolutives n'agissent pas de manière identique dans les différents groupes de bivalves possédant la DUI. Les résultats du test révèlent que des sites d'acides aminés seraient également positivement sélectionnés dans le troisième groupe de bivalves testé soit les Vénéridés. Toutefois, la concentration de ces sites sur certains gènes spécifiques de I'ADNmt F pourrait témoigner de l'action de la sélection positive suite à une réorganisation structurale du génome. Compte tenu du profond impact que peut avoir l'ensemble des résultats de ce chapitre sur notre compréhension actuelle des forces sélectives agissant sur le génome mitochondrial, la prudence est toutefois de mise dans leurs interprétations. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ADN mitochondrial, génomique comparative, phylogéographie, sélection positive, double transmission uniparentale, bivalves
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Insights into the function of short interspersed degenerated retroposons in the protozoan parasite Leishmania

Smith, Martin January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Étude de la mobilité d'une nouvelle classe d'îlots génomiques chez les vibrios

Daccord, Aurélie January 2013 (has links)
Chaque année, de nombreux génomes bactériens sont séquencés et il devient de plus en plus évident que la participation des îlots génomiques à la plasticité bactérienne est prépondérante. Pourtant, bien que la définition même des îlots génomiques implique qu'ils aient été acquis par transfert horizontal, le mécanisme de transfert de nombre d'entre eux demeure inconnu. L'un des mécanismes employés par les îlots génomiques pour se transférer est le transfert conjugatif. Le but de ce projet de recherche était d'étudier le mécanisme de mobilisation d'une nouvelle classe d'îlots génomiques, initialement identifiés dans les genres Vibrio et Alteromonas. Les résultats obtenus ont permis la caractérisation d'un mécanisme de mobilisation inédit reposant sur la reconnaissance par un élément intégratif et conjugatif (ICE) d'une séquence similaire à son origine de transfert sur des îlots génomiques. Grâce à cette reconnaissance spécifique, ces îlots génomiques sont mobilisables par les ICE de la famille SXT/R391, retrouvés principalement chez Vibrio. Cette étude présente l'ensemble du mécanisme de mobilisation des îlots génomiques mobilisables (MGI) par les ICE SXT/R391 à partir de l'excision du chromosome de la cellule donneuse jusqu'à l'intégration dans le chromosome de la cellule réceptrice, en passant par l'initiation du transfert au niveau de l'origine de transfert et le transfert au travers du pore de conjugaison synthétisé par l'ICE. La diversité génétique de la famille des MGI a également été étudiée et apporte des précisions sur leurs rôles et leur possible origine évolutive.
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Étude bioinformatique des génomes de Porphyromonas / Bioinformatic study of Porphyromonas genomes

Acuña Amador, Luis Alberto 20 December 2017 (has links)
Les bactéries du phylum Bacteroidetes, classe Bacteroidia, sont parmi les plus importantes dans microbiotes gastrointestinaux des humains et d'autres mammifères. La bouche, entrée du tube digestif, est un environnement avec des sites anatomiques variés, auxquels s'associent des microbiotes de composition différente. L'union de la gencive et des dents, le sillon gingivo-dentaire ou sulcus, est un site de dépôt d'un biofilm complexe appelé plaque dentaire. Une bactérie de ce phylum, Porphyromonas gingivalis, est capable de perturber le système immunitaire humain et de produire un déséquilibre du biofilm oral également nommée dysbiose. Ceci déclenche la formation de la poche parodontale, un creusement pathologique du sulcus, et l'apparition de la parodontite. D’autres espèces du genre Porphyromonas sont également associées à la parodontite notamment chez les canidés. Les populations de P. gingivalis sont panmictiques et la plasticité de leurs génomes importante. La bioinformatique peut aider à identifier les causes de la mosaïcité des génomes de cette bactérie, à étudier les facteurs de virulence au niveau du genre bactérien pour expliquer l'existence d'espèces pathogènes et d'autres commensales et à décrire la dysbiose liée à la parodontite. La génomique comparative de P. gingivalis a démontré une corrélation entre le nombre de contigs dans les génomes draft de cette espèce et les répétitions génomiques, notamment des séquences d'insertion. Nous avons re-séquencé, re-assemblé et re-annoté trois souches de référence de cette bactérie qui avaient des génomes complets, en utilisant un séquençage en long-read. Nous avons mis en évidence des erreurs d'assemblage sur les trois génomes publiés, que nous avons corrigé. Une étude du pangénome de ces trois souches montre un génome core important. La plasticité de l'espèce serait donc plus dans l'organisation du génome que dans les différentes capacités de codage. Une sous partie du génome core, dont les gènes ont un pourcentage d'identité nucléotidique plus faible que la plupart (génome core variant) est intéressante pour expliquer les différences phénotypiques de ces bactéries. Nous avons étudié la répartition d'un facteur de virulence, les fimbriae, structures d'adhésion, au sein du genre Porphyromonas et lié les loci à la phylogénie et au caractère pathogène des espèces. Finalement, une description de la dysbiose qui a lieu lors d'une parodontite est faite par une analyse du microbiote de patients atteints de parodontite et d'individus sains. Les genres prépondérants lors des deux états sont mis en évidence. Au cours de ces travaux, nous montrons l'importance de la biocuration et sa valeur ajoutée dans les travaux de génomique et bioinformatique en général. Seulement en faisant ce travail lent et lourd de biocuration, les réponses apportées aux questions biologiques seront pertinentes. / Bacteria of Bacteroidetes phylum, Bacteroidia class, are amongst the more important in gastrointestimal microbiota, either human or from other mammals. The mouth, digestive tube entry, is an environment with varied anatomic sites, each having a particular microbiota with different composition. The union between gingiva and teeth, the gingival sulcus, is a site for biofilm (dental plaque) formation and accumulation. Porphyromonas gingivalis, a bacterium from this phylum, can modulate the inmune system and produce an oral biofilm desequilibrium called dysbiosis. This triggers the formation of a periodontal pocket, a pathological deepening of the gingival sulcus, and the emergence of periodontitis. Other Porphyromonas species are also associated to periodontitis, mainly in canids. P. gingivalis populations are panmictic and their genomes are highly plastic. Bioinformatics can help to identify the causes of this genomic mosaicity, to study Porphyromonas virulence factors in order to explain why some species are pathogens and other are commensal, and to describe the dysbiosis linked to periodontitis. P. gingivalis comparative genomics showed a correlation between the number of contigs in draft genomes and genomic repeats, mainly insertion sequences. We resequenced, reassembled and reannotated three reference strains of this bacterium that already had complete published genomes, using long-read sequencing. We showed that misassemblies were present in the three published genomes, and we corrected them. A pangenome study of the three strains showed that the core genome is preponderant. The species plasticity might be related more to the genome organization than to different coding capacities. A subpart of th core genome, with genes having a nucleotidic identity percentage lower than the majority (variable core genome), is interesting for explaining the phenotypic differences of bacteria. We analysed the repertoire of a virulence factor, fimbriae, adhesion structures, in the Porphyromonas genus to link the loci to phylogeny and pathogenicity of its species. Finally, we described the dysbiosis occuring with periodontitis, analysing gingival microbiota of patients having the illness and healthy individuals. Preponderant genera in both states are highlighted. With this work, we demonstrate the importance of biocuration and its added value for genomic and bioinformatic studies in general. Only with this slow and arduous work, the answers to biological questions will be relevant.

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