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De Corydon d'André Gide à Alexis de Marguerite Yourcenar, ou, Le passage du sensible à l'intelligibleGhysbrecht, Véronique January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolutionLembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolutionLembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolutionLembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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La pilule en débat au Québec : médecins, catholiques, féministes et utilisatrices (1961-1979)Nadeau-Mercier, Thomas 19 July 2024 (has links)
Entre 1961 et 1979, la prescription et l'utilisation de la pilule contraceptive au Québec connaissent une évolution en fonction de l'âge et du statut matrimonial/familial. Peu de gens savent en effet que le contraceptif est d'abord réservé dans les années 1960 aux femmes adultes, qu'elles soient mères ou épouses, et qu'il ne commence à être prescrit aux jeunes femmes célibataires qu'à partir de la fin des années 1960 et au cours des années 1970. Si cette évolution semble due à la libéralisation des pratiques contraceptives, l'étude des débats publics entre médecins, catholiques, féministes et utilisatrices révèle des discours très variés sur la pilule. Entre 1961 et 1968, des clercs catholiques se positionnent en faveur de l'utilisation de la pilule par les couples mariés pour freiner la désaffection religieuse des Québécois.e.s. Également animés par des préoccupations morales et religieuses, les médecins se distinguent en proposant une vision de la régulation des naissances qui s'apparente au contrôle des populations. Les utilisatrices adultes, épouses ou mères, insistent plutôt sur des préoccupations féminines pour légitimer le recours à la pilule. Entre 1967 et 1979, la pilule est progressivement associée aux jeunes femmes célibataires. Si des étudiantes universitaires souhaitent obtenir la pilule avant le mariage pour avoir des relations sexuelles librement, les médecins affichent plutôt des préoccupations par rapport à ses effets secondaires pour les femmes adultes. Quant aux féministes, elles élaborent un discours ambivalent au sujet du contraceptif. Bien qu'elles se positionnent en faveur d'un accès généralisé à la pilule, elles dénoncent l'autorité des médecins qui la prescrivent. Par notre recherche, nous souhaitons ainsi mettre en évidence que l'évolution de la prescription et de l'utilisation de la pilule se déroule dans un environnement en tension, où s'affrontent des visions adverses, non seulement de la régulation des naissances, mais aussi des âges de vie.
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