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Philosophizing Shakespeare

Coodin, Sara January 2011 (has links)
Philosophizing Shakespeare explores the impact of Classical virtue ethics on Shakespeare's dramatic art, particularly his art of characterization. By focusing on the vernacular tradition of practical virtue ethics in Renaissance England – a tradition importantly distinct from institutional Latin philosophizing, but equally bound up with Aristotle's ethical thought -- I maintain that vernacular moral-philosophical writings share Shakespeare's interest in the dynamics of situated moral reasoning, particularly within the domains of social and domestic life. This practical, worldly emphasis, I argue, represents the foundation for ethical decision-making and for ethos (moral character) in Shakespeare. Philosophizing Shakespeare therefore argues for the importance of thinking about Shakespeare's characters as moral agents, while also demonstrating some of the historical and philosophical roots to the concept of moral agency in Shakespeare's England.By contextualizing practical English-language moral-philosophical writings within the tradition of Renaissance Aristotelian thought and, in particular, the critically neglected strain of vernacular Aristotelianism in the Renaissance, Philosophizing Shakespeare builds on recent historical scholarship by Charles Schmitt and David Lines, who have recast Aristotle as a formative though eclectic influence on Renaissance European culture until well into the seventeenth century. At the same time, I consider Shakespeare's use of Aristotelian philosophical ideas as a typically eclectic kind of adaptation. In my discussion on The Merchant of Venice, I propose that Shylock is animated by a concept of virtue quite distinct from Aristotle's, but nevertheless just as central to his motivation as a character and behavior within the play. By focusing on the philosophical problem of akrasia (weakness of the will or moral incontinence), I also emphasize ways in which plays such as The Winter's Tale problematize Classically modeled selves. / Ma thèse Philosophizing Shakespeare explore l'impact de l'éthique de la vertu classique sur l'art dramatique de Shakespeare, à savoir sur l'art de sa caractérisation. L'éthique de la vertu pendant la renaissance anglaise comprend une vaste sélection d'écrits et d'écrivains, des interprètes de Thomas d'Aquin aux pamphlétaires. Dans cette thèse, je me focalise sur la tradition vernaculaire de l'éthique de la vertu pratique en Angleterre de la Renaissance – une tradition qui est particulièrement distincte de la philosophie latine institutionnelle, mais qui est également coincé par la pensée éthique aristotélicienne. Contrairement à la philosophie académique, les écrits vernaculaires de la philosophie morale s'inscrivent à l'intérêt de Shakespeare pour la dynamique du raisonnement moral dans des situations spécifiques, particulièrement dans les domaines de la vie sociale et domestique. Cette emphase pratique et mondaine représente le fondement pour le savoir décisif éthique et pour l'ethos, ou le caractère moral, celui-ci étant présent dans des manuels de comportement en anglais et des traités sur la santé humaine et l'émotion. Je propose ici qu'il existe un lien considérable entre la conception de soi offerte par la philosophie morale articulée par ces écrivains et la caractérisation shakespearienne des individus tels que Shylock. A travers l'exploration ce qui constitue l'analyse des personnages de Shakespeare comme ayant une conception éthique, je me focalise sur les manières dont les notions de vertu servent de source de ce qui s'avère être une orientation hautement idiosyncratique pour les personnages de Shakespeare. Ainsi, je fournis un contexte pour leurs choix pratiques qui dote ces choix et leur comportement d'une signification morale. En plaçant les écrits de la philosophie morale en langue anglaise dans le contexte de la tradition de la pensée de la Renaissance aristotélicienne, et en particulière, dans la trop négligée variété d'aristotélisme vernaculaire pendant la Renaissance, je me base sur l'érudition de Charles Schmitt et David Lines, qui ont reformulé Aristote comme ayant une influence formatrice, quoique éclectique, sur la culture européenne de la Renaissance jusque le dix-septième siècle était bien entamé. A la fois, nous considérons l'usage de Shakespeare des concepts philosophiques aristotéliciens comme une espèce d'adaptation typiquement éclectique. En se focalisant sur des problèmes philosophiques tels que l'acrasie (l'incontinence, ou la faiblesse de volonté), l'auto déception, et l'excès émotionnel, les chapitres individuels de ma thèse se concentrent sur les manières dont les pièces de Shakespeare représentent en même temps que problématisent des « soi » façonnés classiquement.
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Moveable text: Mutability, monumentality, and the representation of motion in British Renaissance literature

Donaldson, Meredith Jane January 2011 (has links)
The representation of movement and change in English Renaissance literature was a site of negotiation between conflicting views of the value and efficacy of motion. Renaissance poets made motion visible by referring to other arts, discourses, practices, and disciplines of study where motion was either highly relevant or a topic of debate. Such visibility reveals the fraught nature of motion for Renaissance minds: in the epics of Spenser and Milton, objects move that should be motionless or are described as static when they should be mobile. Such unexpected reversals are appropriate for a period when the whole status and value of motion and stillness was in question. During the sixteenth and seventeenth centuries, motion was seen concurrently as a force of mutability, bringing eventual ruin to all human monuments, as a force of progress, improving all things, and as a force of equilibrium, maintaining a continual cycle of decay and renewal. Motion gave Renaissance poets, including Edmund Spenser and John Milton, a subject not only to think about, but to think with, as motion provided a unifying framework for disparate ideas.The three parts of the dissertation, each consisting of two chapters, consider motion in increasingly larger dimensions of space and human experience. Part I explores the puzzling frequency with which static artwork in Spenser's Faerie Queene appears to move. Chapter One argues that motion was a chief feature of the classical rhetorical practice of "ekphrasis" (meaning "description"), and as Renaissance poets adapted ancient forms for English verse, they incorporated motion as an essential element of description. Yet they also isolated verbal descriptions of visual art (the modern definition of "ekphrasis") as a separate poetic mode. Chapter Two applies the distinctly Renaissance practice of ekphrasis outlined in the previous chapter to Spenser's poetry, and argues that the ability of ekphrasis to accommodate the tension between flux and fixity present in stories of metamorphosis offers a possible explanation for the centrality of Ovidian episodes as subjects for Spenser's ekphrases. Part II considers the relationship between plotting space and plotting narratives during the Renaissance. Chapter Three argues that, on sixteenth- and seventeenth-century maps, dynamic, narrative features and a lack of roads contributed to an experience of motion, but did little to facilitate actual travel. Chapter Four explores how the narrative features and lack of roads may explain certain discontinuities present in Spenser's description of travel. Part III argues that Milton's image of "grateful vicissitude" (PL 6.8) responds to the contemporary debate over universal decay (Chapter Five), and indicates a larger poetics of motion which Milton developed throughout his career (Chapter Six). / La représentation du mouvement et du changement dans les œuvres littéraires anglaises de la Renaissance constitue une négociation entre les opinions divergentes sur la valeur et l'efficacité du mouvement. Les poètes de la Renaissance illustrent le mouvement par l'entremise d'autres arts, discours, pratiques et disciplines, où il était soit hautement pertinent soit matière à débat. Sa visibilité révèle la nature riche de sens du mouvement aux yeux des littéraires de la Renaissance: dans les épopées de Spenser et Milton, des objets censés être immobiles se meuvent, ou sont qualifiés de statiques alors qu'ils sont mobiles. De telles inversions sont tout à fait pertinentes à une période qui remet en question l'état et la valeur du mouvement et de l'immobilité. Le mouvement aux seizième et dix-septième siècles est perçu simultanément comme une force de mutabilité qui, tôt au tard, entraînera la ruine de toutes les réalisations humaines, comme force du progrès qui perfectionne tout ce qu'il touche, et comme force d'équilibre qui maintient un cycle perpétuel de dégradation et de renouveau. Le mouvement fournit aux poètes de la Renaissance, dont Edmund Spenser et John Milton, matière à réflexion aussi bien que matière à action, car le mouvement leur offre un cadre unificateur leur permettant de concilier des idées divergentes. Les trois parties de la thèse, se composant chacune de deux chapitres, étudient le mouvement dans le contexte de plus en plus large de l'espace et de l'expérience humaine. La première partie se penche sur la fréquence curieuse selon laquelle les œuvres d'art statiques dans Faerie Queene de Spenser paraissent se mouvoir. Le premier chapitre soutient que le mouvement est une caractéristique essentielle de la pratique rhétorique classique nommée « ekphrasis » (au sens de « description animée ») et qu'à mesure que les poètes de la Renaissance adaptent d'anciennes formes littéraires aux vers anglais, ils incorporent le mouvement à leurs ouvrages, à titre d'élément essentiel de la description. Ils utilisent aussi, toutefois, des descriptions verbales des œuvres d'art visuelles (la définition moderne du terme « ekphrasis ») comme mode poétique distinct. Le deuxième chapitre applique la pratique singulière d'ekphrasis de la Renaissance, énoncée dans le chapitre précédent, à la poésie de Spenser et soutient que la capacité de l'ekphrasis à concilier la tension entre le flux et la fixité retrouvés dans les récits de métamorphose offre une explication possible du rôle central joué par les épisodes ovidiens qui inspirent les ekphraseis de Spenser. La deuxième partie se penche sur la relation entre le développement de l'espace et des intrigues pendant la Renaissance. Le troisième chapitre fait valoir que les éléments dynamiques et narratifs des cartes géographiques des seizième et dix-septième siècles, ainsi que l'absence de tracés de routes, concourent à une expérience du mouvement, mais comportent très peu d'éléments facilitant les voyages réels. Le quatrième chapitre propose que les caractéristiques narratives et le manque de tracés de routes expliquent éventuellement certaines discontinuités retrouvées dans les descriptions de voyages de Spenser. La troisième partie soutient que l'image de Milton de « vicissitude agréable » (PL 6.8) fait écho au débat contemporain sur la dégradation universelle (cinquième chapitre) et laisse entrevoir la poésie plus vaste du mouvement que Milton a perfectionné tout au long de sa carrière (sixième chapitre).
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Eating and the novel

Lee, Michael January 2011 (has links)
This dissertation constitutes the first sustained examination of the relationship between eating and the nineteenth-century British novel as a form. My central argument concerns how the novel's key imaginative constructs—the bourgeois individual and the marriage plot—achieve their coherence by delimiting the materiality of eating. Through readings of texts by Jane Austen, W. M. Thackeray, Elizabeth Gaskell, Charles Dickens, Bram Stoker, and H. G. Wells, I trace how the constructs of the individual and the marriage plot, over the course of the nineteenth century, become less stable as eating breaks out of its conventional symbolic role and gains material and narrative force. I call this force "the food plot," and show how it emerges in direct competition with the marriage plot, that nineteenth-century hallmark of both narrative closure and reproductive futurity. Taking Austen as a point of departure, Chapter One analyzes how her novels subordinate eating to the marriage plot by conspicuously rendering those who show interest in the former as psychologically flat, and by relegating the preoccupation with eating to marginal, impoverished and working-class figures, or middle-class figures of pre-, post-, or failed reproductive genital sexuality (i.e. children, bachelors, spinsters, widows). Examining the work of Thackeray, Gaskell and Dickens in the Victorian period, Chapters Two and Three trace the resurgence of these figures in increasingly forceful food plots, plots that now invade and distort the marriage plot in peculiar ways. Finally, in Chapter Four, I look at novels by Wells and Stoker to examine how the weakening marriage plot at the fin de siècle often gave way to dominant food plots—particularly those of the predatory or cannibalistic variety that threatened to replace the individual's consolidation in wedlock with a literal breaching at the teeth of monstrosities. / Cette thèse constitue la première étude approfondie de la relation entre l'acte de manger et la forme du roman brittanique du dix-neuvième siècle. Je propose que l'individu bourgeois et le récit de marriage, ces deux thèmes principaux du roman, acquièrent une logique réciproque en circonscrivant la matérialité de l'acte de manger. Ma lecture des textes de Jane Austen, W. M. Thackeray, Elizabeth Gaskell, Charles Dickens, Bram Stoker, and H. G. Wells, démontre de quelle manière l'individu et le récit de mariage deviennent moins équilibrés lorsque l'acte de manger perd de sa fonction symbolique traditionelle pour plutôt gagner de la force matérielle et narrative. J'appelle cette force "le récit gastronomique," et j'analyse la façon dont it émerge en concurrence avec le récit de marriage conventionnel, si caractéristique du dénouement des romans du dix-neuvième siècle ainsi que des systèmes sociaux de réproduction.Le premier chapitre analyse de quelle façon les romans d'Austen subordonnent l'acte de manger au récit de mariage en représentant une dimensionnalité psychologique ennuyeuse des gourmands et en réleguant la préoccupation avec l'acte de manger aux personages marginaux, pauvres ou encore à ceux qui proviennent des classes ouvrières, ainsi qu'aux personnages qui n'ont pas réussi une réproduction sexuée (par exemple les enfants, les célibataires, veuves). Analysant les oeuvres de Thackeray, Gaskell et Dickens de l'ère victorienne, les deux chapitres suivants abordent de la reprise de ces personnages dans des des récits gastronomiques de plus en plus vigoureux qui envahissent et déforment le récit de mariage de manière étrange. Enfin, le dernier chapitre examine comment, chez Wells et Stoker, le récit de mariage à la fin du siècle cède la place aux récits gastronomiques—surtout à ceux qui concernent la prédation ou le cannibalisme, et qui menacent de remplacer le mariage.
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Gurov and Anna: melodrama, metafiction, and the construction of narratives in film and fiction

Parr, Celeste January 2011 (has links)
This thesis contains an original feature screenplay entitled Gurov and Anna, and an accompanying scholarly essay. The essay examines some of the themes found in my screenplay, with a focus on anxiety about the creation and consumption of narratives, and situates them within a grander literary, dramatic, and cinematic tradition, as well as in relation to the scholarly writings of Patricia Waugh and Peter Brooks. / Cette thèse contient un scénario original intitulé Gurov and Anna, ainsi qu'un texte d'accompagnement. Le texte d'accompagnement décrit quelques-uns des thèmes présents dans mon scénario, en mettant l'accent sur l'anxiété liée à la création et la lecture de récits et les situe dans un contexte étendu de traditions littéraires, dramatiques, et cinématographiques, ainsi qu'en relation avec les textes de Patricia Waugh et Peter Brooks.
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The hero, the anti-hero, and the Jew in graphic trauma narratives

Daly, Kimberly January 2011 (has links)
Popular graphic narratives often depict stories of survival, of growing up, of the difficulties of self-identification, of the personal traumas that we live with from day to day, and the larger traumas that follow us throughout our lives. Integral to the livelihood of this art form are the mainly Jewish artists who have been responsible for the development of comics in late 1930's through to the present day. Through an analysis of Michael Chabon's The Amazing Adventures of Kavalier and Clay, Art Spiegelman's Maus, and Epileptic by David B., this thesis explores the common historical, traditional, theoretical, and philosophical themes brought to the graphic form by artists who identify with Jewishness. / Les romans graphiques populaires illustrent souvent des histories de survie, de croissance, des troubles d'identités, des traumatismes personnels que l'on subit de jour en jour, et les traumatismes sociaux qui nous poursuivent au long de notre vie. Intégrale à l'essor de cette forme d'art sont les artistes majoritairement Juif qui ont étés responsables pour le développement des bandes dessinés vers la fin des années 1930s jusqu'aujourd'hui. Grâce à l'analyse de Michael Chabon's « The Amazing Adventures of Kavalier and Clay », Art Spielgelman's « Maus » et « l'Ascension du Haut Mal » par David B., cette thèse explore les thèmes communs — historiques, traditionnels, théorétiques et philosophiques — qui sont portés au médium graphique par des artistes qui identifient avec la Judaïté.
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La reine des fées trop longtemps oubliée : translation et traduction de l'œuvre d'Edmund Spenser / Faerie queene.

Spenser, Edmund, 1552?-1599. January 2006 (has links)
The goal of this thesis is to reactivate the project of translation (Berman's concept of the passage from one language-culture to another) of Edmund Spenser's The Faerie Queene into French. Spenser, one of the most famous English writers of the Renaissance, has still not been translated into French. A few attempts were made during the first half of the 20th century, but the projects were left unfinished. This thesis first looks at the attempts of these rare translators, to try to find out why the projects were abandoned. It then considers the question of the translation of poetry, which is central to translating Spenser's work, and suggests a new approach: the quest to seek an "effect" of poetry, a concept similar to Barthe's concept of effet de reel. The thesis concludes with Canto I and II of Book I of The Faerie Queene translated into French.
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Aftermath: Foreign Relations and the Postwar British novel

Krzakowski, Caroline January 2012 (has links)
In the aftermath of the Second World War, British writers engaged with the reconfiguration of national identity that resulted from the dissolution of the empire. In many regards, the postwar British novel performs the work of diplomacy. While colonial power held together global networks before the war, an emerging discourse of internationalism urged cooperation after the war. Rebecca West's travelogue about Yugoslavia, Black Lamb and Grey Falcon, as well as her reportage on the Nuremberg Trials, laid the groundwork for her incomplete tetralogy, Cousin Rosamund: A Saga of the Century. In both her fiction and non-fiction, West considers questions of British responsibility on the international stage. Similarly, Lawrence Durrell writes about the aftermath of the Second World War by reflecting on the motives and effects of British foreign policy in the Mediterranean. Durrell's travelogue, Bitter Lemons of Cyprus, influenced the narrative structure of the Alexandria Quartet. By focalizing Mountolive, the third volume of the Quartet, through the character of a diplomat, the narrative reflects on questions of the private and public responsibilities of ambassadors. Olivia Manning's Balkan Trilogy, which concerns British nationals in Romania before and during the war, is concerned with global events that provoke mass displacements. Even the British become refugees because of aggressive warfare. While journalists craft their reputations through authorship in the public sphere and diplomats inscribe their perspective into the reports they send to embassies, the spy's works remain hidden from the public gaze. Nonetheless, it fulfills a diplomatic function. In The Spy Who Came in from the Cold and The Looking Glass War, John Le Carré shifts novelistic attention to the ways in which spies skirt democratic processes and opt for creating international relationships through secret means. This thesis relies on archival documents and theories of narrative in order to demonstrate how a concern with international cooperation influences postwar preoccupations and narrative structure. Although literary critics often characterize the postwar British novel as being in decline, mid-century novelists, in fact, adapt the genre to changes in the global balance of power. / Les écrivains britanniques d'après-guerre révisent l'identité nationale suite à la dissolution de l'empire. Un discours de coopération internationale remplace les liens globaux maintenus par le colonialisme. Pendant cette période, le roman britannique sert à une fonction diplomatique de plusieurs façons. Le récit de voyage de Rebecca West, Black Lamb and Grey Falcon et ses articles sur les procès de Nuremberg ont influencé sa tétralogie inachevée, Cousin Rosamund: A Saga of the Century. Dans ses romans ainsi que dans ses reportages, West se penche sur la question de responsabilité de la Grande Bretagne dans un climat de diplomatie internationale. De la même manière, Lawrence Durrell écrit à propos des motivations et des effets de la politique étrangère britannique dans la region méditerranéenne. Son récit de voyage, Bitter Lemons of Cyprus, a influencé la structure narrative de la série Alexandria Quartet. Le troisième roman dans la série, Mountolive, focalise sur la question des responsabilités privées et publiques à travers la figure du diplomate. La trilogie d'Olivia Manning, Balkan Trilogy, qui raconte l'histoire de personnages britanniques habitant la Roumanie avant et après la guerre, se préoccupe des effets que les catastrophes globales ont sur les réfugiés de guerre. Dans ce roman, même les personnages britanniques deviennent des réfugiés. Pendant que les journalistes forment leur reputation dans la sphère publique et que les diplomates incluent leur opinion des faits implicitement dans les rapports qu'ils envoient à leur ambassades, le travail de l'espion demeure caché du regard public. L'espion contribue cependant au travail diplomatique. Dans ses romans, The Spy Who Came in from the Cold et The Looking Glass War, John Le Carré ré-oriente l'attention sur les moyens par lesquels les espions contournent les procédés démocratiques et choisissent de créer des liens internationaux par des voies secrètes. Cette thèse met en valeur les sources archivales d'auteurs et de départments gouvernementaux, dont elle a recours. En général les critiques littéraires considèrent que le roman britannique d'après-guerre représente un déclin. Toutefois, cette étude démontre que les romanciers de cette époque adaptent leurs romans aux changements du pouvoir politique international.
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Embodying suffering: the autobiographical pain narrative

Rodness, Roshaya January 2011 (has links)
This study offers an analysis of the representation of chronic and episodic pain in narrative life-writing. I have surveyed six contemporary memoirs that are each concerned with the author's chronic pain experience. In the field of pain studies – both in the humanities and medical sciences – the adequacy of language to represent pain is a vexed issue. Many assert that pain is difficult to represent in language because, in part, we fail to experience it as a meaningful event. Narrative is the most common mode of communication with which we express events that happened in the past; it thus offers writers ways to represent their pain in the same respect, with the same effects, as other less problematic past happenings. In pain studies there is rarely a distinction made between the varying representability of acute pain (temporary) and chronic or episodic pain (long term), when in fact each form affects a life in radically different ways. Chronic or episodic pain implies a temporal element and will become a fixture in an individual's long-term experiences. As a mode that encodes change over time in space, narrative is ideal for the representation of both chronic and episodic pain. In this study I have isolated three types of autobiographical pain narratives that exhibit different ways chronic pain is represented. Chapter one describes the "triangulation of pain," in which narrators talk about their own pain obliquely by referring to the pain of others. Chapter two looks at the "translation of pain," in which narrators try to describe their pain as directly as possible. Chapter three observes the journey or quest pattern found in pain narratives that tend to focus on the pursuit of cures. Although pain can be difficult to articulate, there are a diversity of narrative methods that give it self-determined meaning that works to supersede the limitations we face when trying to come to terms with such an inexorable and interior phenomenon. / Cette étude présente une analyse de la représentation de la douleur chronique et épisodique dans les récits de vie en mode narratif. J'ai compulsé six ouvrages contemporains de mémoires, chacun s'intéressant à l'expérience de douleur chronique de l'auteur. Dans le domaine de l'étude de la douleur – en sciences humaines et médicales –, la capacité de la langue à représenter la douleur est un enjeu controversé. Plusieurs affirment que la douleur est difficile à transmettre par le langage parce que, d'une part, nous échouons à en faire l'expérience en tant qu'événement significatif. La narration est le mode de communication le plus courant par lequel nous exprimons des événements qui se sont produits dans le passé; elle offre par conséquent aux écrivains des moyens de représenter leur douleur de la même manière et avec les mêmes effets que lorsqu'ils relatent des événements passés moins problématiques. Les études sur la douleur font rarement une distinction entre la représentabilité variable de la douleur aiguë (temporaire) et celle de la douleur chronique et épisodique (à long terme), alors que, dans les faits, chaque forme influence la vie de manières radicalement différentes. La douleur chronique ou épisodique est accompagnée d'un élément temporel et deviendra un repère parmi les expériences à long terme d'une personne. En tant que mode qui marque l'évolution dans le temps et l'espace, la narration est idéale pour représenter la douleur chronique et épisodique. Pour réaliser cette étude, j'ai isolé trois types de récits narratifs autobiographiques traitant de la douleur, ces récits présentant différentes façons utilisées pour exprimer la douleur. Le Chapitre I décrit la « triangulation de la douleur » grâce à laquelle les narrateurs parlent indirectement de leur propre douleur en faisant référence à celle de tiers. Le Chapitre II examine la « traduction de la douleur » grâce à laquelle les narrateurs décrivent leur douleur le plus directement possible. Le Chapitre III observe le cheminement ou le modèle de quête découverts dans des récits sur la douleur qui tendent à se concentrer sur la recherche de traitements. Même s'il peut être difficile d'exprimer la douleur, il existe une diversité de méthodes narratives qui lui donnent une signification autodéterminée qui contribue à faire tomber les limites auxquelles nous sommes confrontés quand nous essayons d'assumer un phénomène aussi inexorable et intérieur.
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Magical glasses: Shakespearean character and cultural change in the eighteenth century

Cockburn, Amanda January 2012 (has links)
This dissertation explores the preoccupation with Shakespearean character in the middle to late eighteenth century. I argue that Shakespeare's art of characterization participated in shaping British culture and identity in this period. Recent scholarship on the history of Shakespeare's reception has concentrated on the appropriation of Shakespeare in the eighteenth century to demonstrate how his plays served ideological purposes, such as nationalism, imperialism, and bourgeois ideals of the autonomous subject. While such studies offer a valuable account of Shakespeare's promotion to canonical status, the focus on the historically contingent and socially invested readings of his works overstates the determined or constructed nature of literary meaning. I show that the complexity of his drama resisted easy appropriation and was formative of culture itself. A dialogic approach thus underpins my investigation of how Shakespeare's art of characterization raised questions and engaged audiences in a culturally productive way. Onstage and in the world of print, Shakespeare's characters were often scrutinized and examined as though they were real people. They took part in a mimetic moral exercise that helped people navigate the uncertain atmosphere of a modern commercial world. To understand the eighteenth-century engagement with Shakespearean character more fully and historically, I argue for the importance of the relationship between the transformation of the social order and aesthetic discourse in this period. Chapter one examines how major shifts in social structures resulted in the blurred boundaries of private and public paradigms. The interplay of private and public characterized the social order of the era and complicated ideas about morality and identity formation. This introductory chapter brings into focus anxieties about a newly commercialized public culture and the entertainment industry's potential either to cultivate or corrupt morality. It also highlights how aesthetic discourse emphasized the function of art in shaping conscientious citizens, and establishes the importance of aesthetic concepts, such as taste, the sympathetic imagination, and moral spectatorship in shaping the reception of Shakespearean character. Following this, I explore how reading and theatrical audiences productively interacted with Shakespearean characters: by using Shakespeare's characters as speculative tools that provided insight into human nature, readers and audiences sought to understand identity formation and morality as it occurred across shifting boundaries of private and public life. To demonstrate the culturally productive nature of Shakespeare's plays, my discussion engages with a broad range of material. Examples include Samuel Johnson's Preface and notes in his edition of Shakespeare's plays, works by Elizabeth Montagu, Elizabeth Griffith, William Richardson and Maurice Morgann, theatre reviews and acting treatises. At the same time, I underscore how creative new modes of literary and theatrical entertainment evolved from this focus on character. Examples include the theatrical criticism of Joanna Baillie, a broad range of innovative responses that remove characters from the confines of plot, the autobiography of George Anne Bellamy, and David Garrick's enterprising introduction of Shakespearean characters to fashionable forms of performance, such as pantomime. I conclude with a focused investigation of various treatments of Falstaff to highlight the resistance of Shakespeare's art to easy ideological appropriation. My approach to reading eighteenth-century Shakespeare criticism is within the broader framework of the role and reception of literature in eighteenth-century society. Overall, this project explores the impact of Shakespeare's works in forming eighteenth-century culture and the role of aesthetic discourse in elevating Shakespeare to canonical status. / Cette thèse a pour objet l'étude des préoccupations entourant les personnages shakespeariens au milieu et jusqu'à la fin du dix-huitième siècle. Je soutiens que l'art de la caractérisation chez Shakespeare a influencé le développement de la culture et de l'identité britannique de cette époque. Les recherches récentes sur l'accueil réservé aux œuvres de Shakespeare à travers l'histoire portent principalement sur l'appropriation des œuvres shakespeariennes au dix-huitième siècle pour montrer comment elles servaient à des fins idéologiques. Il est vrai que ces études décrivent bien l'ascension de Shakespeare vers son statut canonique, mais elles sont basées sur des lectures influencées par des contingences historiques ou des significations sociales, ce qui tend à exagérer le sens littéraire déterminé ou attribué. Je démontre que la complexité des pièces shakespeariennes était telle qu'elles pouvaient résister à une appropriation facile et même contribuer à l'enrichissement de la culture. Par une approche dialogique, cette thèse démontre comment l'art de la caractérisation chez Shakespeare soulevait des questions et retenait l'intérêt du public d'une manière qui favorisait le développement de la culture. Autant sur scène que dans la littérature imprimée, les personnages de Shakespeare étaient souvent été analysés comme s'ils étaient de vraies personnes. Les gens imaginaient ces personnages dans des exercices moraux mimétiques par lesquels ils pouvaient mieux se situer dans l'atmosphère incertaine d'un monde commercial moderne. Pour expliquer de façon exhaustive et d'un point de vue historique pourquoi les personnages shakespeariens suscitaient autant d'intérêt au dix-huitième siècle, je présente des arguments pour souligner l'importance de la relation entre la transformation de l'ordre social établi et le discours esthétique de l'époque. Le chapitre un examine comment les bouleversements dans les structures sociales ont brouillé la démarcation entre les paradigmes privé et public et comment cette interaction entre le privé et le public a caractérisé l'ordre social de l'époque en plus de rendre plus de complexifier les notions de moralité et de formation de l'identité. Ce chapitre d'introduction met en évidence les craintes ressenties face à une nouvelle culture publique commercialisée et face à une industrie du spectacle avec assez d'influence pour promouvoir ou corrompre la moralité. Le premier chapitre explique d'abord comment le discours esthétique a révélé que l'art contribuait à la conscientisation des citoyens et explique ensuite à quel point des concepts esthétiques comme le goût, l'imagination sympathique et les différentes visions de la moralité ont influencé l'accueil réservé aux personnages shakespeariens. Par après, je décris dans quelle mesure lecteurs et spectateurs s'engageaient et interagissaient avec les personnages pour ensuite spéculer sur la nature humaine et chercher à comprendre la formation de l'identité et les questions de moralité dans un contexte de démarcation floue entre la vie privée et publique. Pour illustrer comment les pièces de Shakespeare ont contribué à l'enrichissement de la culture, mon analyse prend en considération une grande variété de matériel incluant les diverses critiques de Shakespeare, et, enfin, diverses critiques de pièces de théâtre et des traités d'interprétation. Parallèlement, je souligne comment de nouvelles formes littéraires et de divertissement théâtral ont évolué à partir de cet intérêt particulier pour le caractère des personnages. Mon analyse des critiques de Shakespeare au dix-huitième siècle est encadrée par un thème plus vaste, celui du rôle et de la réception de la littérature par la société de l'époque. Bref, cette thèse évalue l'impact des œuvres de Shakespeare sur l'évolution et le développement de la culture du dix-huitième siècle ainsi que le rôle du discours esthétique dans l'ascension de Shakespeare à un statut canonique.
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Towards a definition of the female Romantic wanderer: On death, fragmentation, and the female sublime

Sigg, Anna January 2009 (has links)
Abstract Although the wanderer is one of the central figures in male canonical Romantic poetry, one also finds this recurring trope in the long-neglected female poets of the Romantic period. In exploring the connection between wandering and the "female sublime," this thesis redefines and expands the traditional figure of the wanderer. Focusing on Kant's and Burke's concepts of the sublime as the theoretical framework, I study Mary Robinson's, Charlotte Smith's, and Letitia Landon's wanderers in connection with the recurring themes of death, fragmentation, the stage, melancholy, nostalgia, madness, and exile. This thesis argues that the female wanderer internalizes the inner divisions, the possibilities, and the element of violence intrinsic to the experience of the sublime. By perceiving her own fragmented, split identity as an object of sublime terror, she not only sees herself as a monstrously incoherent and terrifying "Other," but also as carrying imaginative and theatrical sublime potential. / Résumé Quoique le voyageur soit l'une des figures centrales du canon de la poésie romantique masculine, on retrouve cette figure récurrente également dans les œuvres des femmes poètes longtemps négligées de la période romantique. En explorant le lien entre le voyage et le « sublime féminin », la présente thèse redéfinit et élargit la figure traditionnelle du voyageur. Partant du cadre théorique que constituent les concepts du sublime élaborés par Kant et Burke, je présente une étude des voyageuses de Mary Robinson, Charlotte Smith et Letitia Landon en relation avec les thèmes récurrents de la fragmentation, de la scène, de la mélancolie, de la nostalgie, de la folie, de l'exil, et de la mort. La présente thèse avance que la figure féminine de la voyageuse intériorise les divisions internes, les possibilités et l'élément de violence intrinsèques à l'expérience du sublime. En percevant sa propre identité divisée et fragmentée en tant qu'objet de terreur sublime, la voyageuse se voit non seulement comme une « autre » monstrueusement incohérente et terrifiante, mais aussi comme détentrice d'un potentiel imaginatif théâtral sublime.

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