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Je suis une espionne : suivi de Kennedy sait de quoi je parle

Langlais, Tania January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire se compose de deux parties: La partie création présente un recueil de poèmes en vers libres: Je suis une espionne. Le sujet en est le décès du père, à la suite d'une longue maladie. Le thème central est donc la traversée du deuil, dans ses différentes phases; de la douleur à un certain apaisement. Une énonciatrice féminine aborde, par conséquent, sa propre fragilité psychique, sa propre douleur, qui s'exprime par une découpe syncopée du vers, par l'utilisation des procédés stylistiques de l'emboîtement, de l'enjambement des vers et de la répétition: Soixante-douze poèmes au total composent le recueil, soit six sections de douze poèmes de six vers chacun. Six sections pour les murs de la chambre du mort, pour les six faces du cercueil, chaque section représentant une face de cette «boîte», de cette «dernière chambre» qu'est le recueil. Le je, qui a «quelque chose d'autiste dans la voix», qui «ne ressuscite personne», n'est plus qu' «une affaire de présence» devant celui qui «a décidé de mourir longtemps». Le dossier d'accompagnement, Kennedy sait de quoi je parle, propose une réflexion sur les rapports entre le deuil et l'écriture. Phénomène culturel qui passe par le langage, le deuil suppose, comme l'écriture, une distanciation, ce qui nous conduit à repenser la notion de douleur, inhérente au travail du deuil. La douleur de l'endeuillé entraîne une posture paradoxale, une posture de déséquilibre, qui correspond à la fragilité psychique du sujet. Faisant donc écho au recueil de poèmes portant sur la mort du père, la partie réflexive de mon mémoire présente les rapports de tension que favorise une écriture marquée par la mort et le deuil, une parole qui va tenter de nommer l'inverse de la parole dans la poésie, c'est-à-dire de nommer le silence de l'absence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poésie, Deuil, Douleur, Dépression, Répétition.
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L'incédé : poésie ; suivie de La création pour vivre mieux : essai

Bernier, Sarah 17 April 2018 (has links)
L'incédé déroule l'aventure de cette part indiscernable de soi où l'on invente et renouvelle les formes de notre existence. Dans l'essai qui accompagne ce recueil, je tente de reconstituer, d'une manière personnelle plus qu'académique, les liens qui unissent des thèmes souvent invoqués en création littéraire : métaphore, imaginaire, langage comme matériau, communication, altérité, entre autres. Il s'agit d'aborder ces sujets sans le renfort d'autorités, en m'orientant d'après mon expérience de la lecture et de l'écriture et les problèmes qui ne cessent de la sous-tendre : pourquoi j'écris ou veux écrire? qu'est-ce que la création littéraire change dans ma vie? que peut-elle changer dans le monde? Apparaîtra que l'épreuve personnelle de la langue entraîne à remettre en question l'ordre établi, parfois jusqu'à la rupture grâce à laquelle celui qui écrit fonde un nouveau rapport ontologique en même temps qu'il conquiert sa puissance créatrice.
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Tasséomancie (nouvelles), suivi de Effets de cotextualisation dans Insecte de Claire Castillon (essai)

Thérien, Caroline January 2015 (has links)
Au fil de ce mémoire, j’entends étudier la poétique de la nouvelle brève, selon deux axes distincts : la création et l’analyse. Le premier chapitre présentera ma propre conception du recueil de nouvelles brèves à travers Tasséomancie, un recueil thématique de 17 nouvelles brèves. La deuxième partie du mémoire comporte trois chapitres. Le premier met en place les notions théoriques indispensables à l’étude de la nouvelle brève, ainsi qu’à celle de l’effet de cotextualisation créé par la mise en recueil. Dans le deuxième chapitre, ces notions seront appliquées à une sélection de textes tirés d’Insecte, recueil de nouvelles brèves de Claire Castillon, dont les intrigues tournent toutes autour de la relation mère-fille. Enfin, dans le troisième et dernier chapitre, j’effectuerai un retour réflexif sur mon propre travail d'écriture, lequel jettera un éclairage personnel sur la poétique de ce genre exigeant. Ce faisant, j’aborderai la manière subjective dont je conçois l’influence de l’effet de cotextualisation et de la forme brève sur mon travail d’écriture.
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La mort dans son murmure ; suivi de Fragments de la voix : essai de composition

Carrier, Bernadette January 2009 (has links) (PDF)
La mort dans son murmure est un recueil de poésie sur le deuil. Empruntant parfois la langue anglaise, ici langue maternelle, pour communiquer avec la mère, la voix au je, sa fille, chemine à travers la peur de perdre et d'oublier et la nécessité de faire des deuils: deuil de sa mère qui va mourir, et deuil aussi d'une partie d'elle-même. Ne souhaitant pas abandonner sa mère au passé, elle cherche au moyen de l'écriture et de la contemplation à sentir sa présence autrement. L'expérience de la mort ouvre ici la possibilité d'une nouvelle relation entre la mère et la fille; l'amour et la prière rétablissent peu à peu le dialogue, et donnent lieu à de nouvelles voix. Celles-ci enfin parviennent, sur fond de deuil, à l'apaisement du pardon, dans une forme habitée de silence. En seconde partie du mémoire, Fragments de la voix: essai de composition explore différentes formes de deuils nécessaires dans l'avancement d'un projet d'écriture. En prenant contact d'abord avec le cri, voix première qui sort du corps dès la naissance, l'essai réfléchit au principe de déconstruction qui caractérise ou régit tout engagement artistique sérieux: effondrement du «faux chez-soi» construit à partir d'éléments appris, extérieurs à soi, et rupture avec le désir de faire joli et de plaire aux autres, souvent en imitant simplement ce qui existe déjà. Tout ce travail pour enfin atteindre une voix plus juste, et construire à partir d'elle quelque chose qui à la fois nous ressemble davantage et nous rend étranger à nous-même, pour ainsi dire en équilibre sur le seuil d'une possibilité. En cours de processus on doit trouver le courage de descendre, de changer et de reprendre contact avec du fondamental, sinon de l'originel. En acceptant ainsi de faire le deuil de sa volonté propre, on permet alors à la voix de nous détacher et de nous mener vers l'essentiel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cri, Voix, Silence, Chant, Souffle, Sujet, Corps, Femme, Mère, Mort, Deuil.
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Traduction de At a Loss for Words de Diane Schoemperlen suivie d’une analyse de l’intertextualité en traduction dans le roman

Miglionico, Florence 06 November 2012 (has links)
La traduction de la littérature n'est pas chose aisée. Malgré toutes les possibilités de créativité qui s'offrent au traducteur, la traduction littéraire présente aussi le plus de contraintes. Cette thèse se focalisera sur un problème important auquel fait face le traducteur lors de la traduction de textes littéraires dits postmodernes : l'intertextualité, qui n'est pas toujours traduisible de façon directe. Il est donc important que le traducteur se pose les bonnes questions lorsqu'il traduit un intertexte : la référence à un texte antérieur parlera-t-elle au lecteur de la culture de réception? L'intertexte existe-t-il dans la culture cible? Ne serait-il pas mieux d'avoir recours à une adaptation ou à d'autres procédés dans certains cas? Pour illustrer l'enjeu de l'intertextualité en traduction, on trouvera d’abord la traduction du roman At a Loss for Words de l’auteure canadienne Diane Schoemperlen, qui sera suivie d’une étude du roman dans lequel on retrouve un haut niveau d'intertextualité. Cette analyse se composera en trois parties : un aperçu historique et théorique de l'intertextualité; une section sur la question de l'intertextualité en traduction où on reprendra les théories de Geneviève Roux-Faucard, Lawrence Venuti, Delphine Chartier, Peter Bush et Eleonora Frederici; l'analyse de la notion d'intertextualité dans le roman de Schoemperlen presque entièrement constitué d'intertextes et une explication des choix de traduction.
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Traduction de At a Loss for Words de Diane Schoemperlen suivie d’une analyse de l’intertextualité en traduction dans le roman

Miglionico, Florence 06 November 2012 (has links)
La traduction de la littérature n'est pas chose aisée. Malgré toutes les possibilités de créativité qui s'offrent au traducteur, la traduction littéraire présente aussi le plus de contraintes. Cette thèse se focalisera sur un problème important auquel fait face le traducteur lors de la traduction de textes littéraires dits postmodernes : l'intertextualité, qui n'est pas toujours traduisible de façon directe. Il est donc important que le traducteur se pose les bonnes questions lorsqu'il traduit un intertexte : la référence à un texte antérieur parlera-t-elle au lecteur de la culture de réception? L'intertexte existe-t-il dans la culture cible? Ne serait-il pas mieux d'avoir recours à une adaptation ou à d'autres procédés dans certains cas? Pour illustrer l'enjeu de l'intertextualité en traduction, on trouvera d’abord la traduction du roman At a Loss for Words de l’auteure canadienne Diane Schoemperlen, qui sera suivie d’une étude du roman dans lequel on retrouve un haut niveau d'intertextualité. Cette analyse se composera en trois parties : un aperçu historique et théorique de l'intertextualité; une section sur la question de l'intertextualité en traduction où on reprendra les théories de Geneviève Roux-Faucard, Lawrence Venuti, Delphine Chartier, Peter Bush et Eleonora Frederici; l'analyse de la notion d'intertextualité dans le roman de Schoemperlen presque entièrement constitué d'intertextes et une explication des choix de traduction.
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Ton père et autre débris ; suivi de Entretien

Grenier, Jacques January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire est constitué de deux parties. La première, Ton père et autres débris, est un récit composé de vingt-quatre tableaux divisés en fragments. On y suit le parcours de la pensée d'un narrateur, qui déambule dans les rues du quartier de son enfance pour retarder sa rencontre avec son père mourant. Ce récit se scinde entre deux narrations: celle d'un narrateur adulte -à la deuxième personne du singulier -, qui se rappelle certains événements de son enfance, et celle du même narrateur enfant -à la première personne -, collé à l'action, aux événements passés, à l'émotion qui s'en dégage. Par une utilisation de différentes tonalités dans l'énonciation, cette narration dédoublée questionne la dialectique de l'identité et de l'altérité: elle refuse ainsi de représenter le sujet comme unifié, souligne l'écartèlement du narrateur entre son passé et le présent. L'emploi prédominant de la deuxième personne du singulier montre la distanciation que prend le narrateur face à la douleur de l'enfance, tout en prenant le lecteur à témoin de la réflexion du narrateur. La seconde partie, Entretien, est présentée sous la forme de l'entretien. S'inspirant d'une entrevue de Glenn Gould par lui-même, ce dialogue entre soi et soi aborde les enjeux à l'oeuvre lorsque l'auteur privilégie le matériau autobiographique comme base d'un projet de création. Cette conversation sur l'acte d'écrire comme moyen de transmission d'une expérience met l'accent non seulement sur la subjectivité dans l'écriture, envisagée dans une perspective autant esthétique que générique, mais aussi sur le processus créateur. La réflexion de théoriciens et d'auteurs qui se sont penchés sur la théorie littéraire -plus particulièrement sur l'autobiographie -, ou sur la pratique de l'écriture est mise à profit dans cet exercice de dédoublement, dont le questionnement tourne autour des notions de vérité et de mensonge, d'intime et de personnel, de voilement et de dévoilement de l'expérience subjective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, Autobiographie, Processus créateur, Subjectivité, Entretien.
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Jours blancs ; suivi de, Sentiers incertains

Courtemanche, David 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est constitué de deux parties : le recueil de poèmes Jours blancs et l'essai Sentiers incertains. Jours blancs est formé de poèmes courts, longuement distillés, dans lesquels des éléments de la vie quotidienne d'un sujet sont concentrés en visions et en pensées évasives, qui évoquent le plus souvent une hésitation face au réel. S'y mêlent les moindres activités qui ponctuent une journée, les rêves, souvenirs et craintes du sujet, dans une espèce de murmure à soi-même qu'instaure la deuxième personne du singulier. Chaque poème répond à sa manière d'une suspension du déroulement de la vie, où le quotidien est remis en question, et laisse parfois voir sa face cachée, qui ne se prête pas à la compréhension logique. Bien qu'ils soient tous indépendants, les poèmes sont organisés en quatre suites selon une cohérence des lieux évoqués, de même qu'une graduelle transformation du rapport au réel chez le sujet, menant à l'hypothétique disparition au monde de ce dernier, une mort effective ou feinte. Suit Sentiers incertains, développé à partir des questions soulevées par l'écriture de Jours blancs : l'origine du désir d'écrire, les apprentissages qu'impliquent le travail des poèmes, l'énigmatique rapport entre leur présence sur la page et ma propre présence au monde. À partir de l'analyse de mon rapport particulier au poème - la fidélité à vide, c'est-à-dire le consentement à la seule possibilité de sa rencontre, je propose d'abord que son écriture résulte d'un acte de foi. Cette façon d'aborder le poème provient de l'élément déclencheur de mon écriture : l'impression qu'une part du monde m'échappe absolument, se manifestant dans des moments « d'attente à vide » qui ont plusieurs points communs avec le poème vers lequel ils mènent, notamment l'exigence d'une ouverture, d'une attention particulière qui n'offre rien en retour, sinon l'effet d'une rencontre avec une forme de vie. Ces moments d'attente à vide engendrent aussi une réflexion sur le quotidien, au cœur duquel est découvert un malaise considérable : la présence du plus étrange à même sa réalité familière. La profonde ambiguïté du quotidien provoque une émotion indéfinissable qui menace de laisser le créateur sans voix. Le doute qui découle de cette expérience peut cependant ménager une ouverture et faire du malaise du quotidien un moteur pour l'écriture. Est finalement abordée la notion d'expérience elle-même, qui englobe toutes les sections de ce mémoire, et dans laquelle est révélé un mouvement sans cesse renouvelé vers l'impossible, qui peut prendre différentes formes dans la vie et l'écriture, mais qui est surtout incarné ici par la mort. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : création littéraire, poésie, poème, quotidien, doute, croyance, étrangeté, expérience, possible, impossible
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Un peu d'apocalypse dans la voix ; suivi de, À la recherche d'une présence

Lafleur, Jonathan 04 1900 (has links) (PDF)
La première partie de ce mémoire consiste en quatre suites de poèmes en prose, de longueurs variées. Ce recueil, dans lequel prédomine une thématique guerrière, met en scène la progression d'un sujet (« je »), de sa déroute à son affranchissement. La première suite le montre en lutte contre un monde qui s'écroule autour de lui après une rupture amoureuse. Dans la deuxième, écrite durant le conflit étudiant du printemps 2012, le sujet est assiégé, en proie à l'« inespoir ». La troisième, qui constitue le cœur du recueil, fait état d'un rapport problématique entretenu depuis toujours avec la date de sa naissance (jour de l'Armistice), qui amène le sujet à se confronter à ses ancêtres. La dernière suite marque un ressaisissement, le sujet entrant dans une relation consentie et assumée avec le territoire américain et son identité. La seconde partie de ce mémoire est un essai qui pose la question du rapport entre poème et poésie à partir de l'expérience poétique. Le poème, qui transforme le réel, en fait une représentation que l'acte de lecture actualise comme expérience. Appelé par l'horizon de la poésie, le poète aménage un espace entre les mots afin de pouvoir évoquer ce que ceux-ci peinent à exprimer. En s'appuyant sur ce que Michel Collot, après Maurice Merleau-Ponty, définit comme la structure d'horizon, le rapport du poème à la poésie y est abordé à travers les notions de réel, d'indicible, d'inspiration, de langage, et de circonstance. Cet essai expose comment, grâce à une physique de la parole qui permet de recharger de sensorialité le langage, le poème arrive à ouvrir un espace où l'on ressent la poésie non comme un effet de langage, mais comme une véritable présence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : poème/poésie, expérience, horizon, réel, indicible, entre
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Traduire la métafiction dans Dressing Up for the Carnival de Carol Shields

Fournier-Lévêque, Élise 27 March 2014 (has links)
Le projet de cette maîtrise en traduction littéraire comporte deux grands volets. Le premier volet, créatif, est une traduction intégrale vers le français d’un recueil de nouvelles de Carol Shields, intitulé Dressing Up for the Carnival (2000). Le deuxième volet, celui-ci théorique, est une analyse de cette traduction – de quatre nouvelles en particulier – portant sur l’aspect métafictionnel et autoréférentiel de l’écriture de Shields. Cette analyse s’intéresse particulièrement aux manières dont la figure de l’auteur est présentée et déconstruite. Elle montre en quoi cet aspect important de l’œuvre de Shields peut avoir une incidence sur la traduction ou la réception de la traduction, puisque l’auteure se prononce sur l’acte d’interprétation. L’analyse souligne également les défis qui découlent de la traduction d’une auteure comme Shields, qui tend à privilégier la langue et non l’intrigue comme point de départ de l’écriture, notamment par l’imposition de contraintes stylistiques sévères.

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