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L'évolution de la littérature socio-politique de l'Iran sous l'influence de la langue et de la littérature françaises (1900-1935) / The evolution of the socio-political literature of Iran under the influence of French language and literature (1900-1935)

Shamsi Bidrouni, Tahereh 23 February 2012 (has links)
Cette thèse a pour objet les relations littéraires entre la France et la Perse, à l'époque de l'Etat Qâjâr. Elle comporte trois parties. La première étudie les relations politiques et leur évolution historique, en particulier à partir du moment où elles recommencèrent à l'époque de Fath Ali Châh Qâjâr et de Napoléon Bonaparte. Plus tard, elles évoluèrent avec l'influence des écoles missionnaires, avec l'envoi de nombreux étudiants en France et la création, par les iraniens, d'écoles comme Dâr ol-Fonun (école polytechnique) et Dâr ot-Tardjomeh (école de traduction). La deuxième partie envisage l'évolution générale de la littérature persane sous l'influence des traductions d'ouvrages européens. Tendant vers une plus grande simplicité de la prose, la littérature socio-politique persane est née vers la deuxième moitié du XIXe siècle grâce à certains écrivains comme Zeyn ol-Abedin Maragheï, Abdorrahim Najjar Tabrizi, Ali Akbar Dehkhoda, Akhond Zadeh, Seyyed Achrafaddin Qazvini (Guilani), etc. La troisième partie s'attache au recueil Yeki boud o yéki naboud (il était une fois), de l?écrivain Djamalzadeh qui, influencé à la fois par la littérature classique persane ainsi que deux écrivains européens (Gobineau et Morier), ouvrit à la qésséh millénaire persane une nouvelle voie. Ceci lui permit d'aborder des thèmes socio-politiques et de traiter des questions qui se posaient réellement à la société. La thèse est une contribution à l'histoire littéraire iranienne, à l'histoire des relations littéraires avec la France, mais aussi à la réflexion concernant la réception créative de toute influence étrangère sur une littérature nationale à l'époque contemporaine / The topic of my dissertation talks about the literal relations between France and Persia during the era of Qâjâr kingdom. This dissertation comprises three parts. The first part studies the political relations and their historical evaluation, particularly a the time of these political relations resuming at the time of Fath Ali Châh Qâjâr and the Napoléon Bonaparte. Later on, they developed under the influence of missionary schools, sending many students to France and the establishing of schools like Dar-l Fonun (Polytechnic) and Dar-ot Tardjomeh (school of translation) by the Iranians. The second part considers the general development of Persian literature under the influence of the European book's translation into Farsi. Tending towards greater simplicity of the prose literature, sociopolitical Persian literature was born around the second half of the nineteenth century by some writers under the names of : Maragheï, Abdorrahim Najjar Tabrizi, Ali Akbar Dehkhoda, Akhond Zadeh, Seyyed Achrafaddin Qazvini (Guilani), etc. The third part is devoted to Buddhist compilation Yeki o Yeki naboud (Once upon a time), written by Djamalzadeh who, influenced by both Persian classical literature as well as two European writers (Gobineau and Morier), opened a new chapter to the Al qésséh Persian millennium. This issue gave him further room to scrutinize socio-political themes and to cover questions being asked about the society. The dissertation is a contribution to the history of Iran, the history of literal relations with that of France, as well as the creative thoughts in terms of the reception of the foreign influence on the national literature in modern times
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Le voyage engagé pour une lecture politique du roman de la route actuel québécois

Masse, Marie-Claude January 2010 (has links)
Indéniablement"fille de son temps", force médiatrice entre l'imaginaire et le social, la littérature ne peut être dissociée des grandes idéologies - ou courants de pensée -, qui caractérisent son époque. Le roman de la route, qui se manifeste au Québec principalement depuis la décennie 1960, possède la capacité de présenter un état du monde complexe pour une raison évidente : reposant sur le thème de la rencontre , il met de l'avant une pluralité de voix qui s'entrechoquent fournissant, ainsi, une prise de parole sur une société donnée. Véritable catalyseur de consciences plurielles et ennemi de la pensée univoque, le roman de la route apparaît comme le genre pouvant le mieux (trans)figurer les discours culturels, sociaux et politiques de son époque. L'actuelle fascination pour l'Autre et l'ailleurs permet en outre de croire que le roman de la route, que d'autres nomment le récit de voyage fictif, tend à devenir une pratique courante dans l'univers littéraire. La question que pose ce mémoire est donc celle-ci : à la suite d'une présence marquée de la place de l'intime et des préoccupations plus personnelles dans la littérature depuis principalement vingt-cinq ans, et dont la plus fidèle représentante est sans doute l'autofiction, est-il juste de pressentir un certain retour du politique dans le genre romanesque? Et si oui, peut-on considérer le roman de la route comme un discours littéraire permettant la représentation du politique? Trois études permettent de mesurer le poids politique du roman de la route à travers l'analyse de thèmes bien ancrés dans le discours social actuel, soient l'environnement, les questions du commerce - et plus largement la mondialisation -, ainsi que la migration. Le joueur de flûte de Louis Hamelin (2001), La logeuse d'Éric Dupont (2006) et La conjuration des bâtards de Francine Noël (1999) servent de support à cette analyse qui vise avant tout à une réflexion sur l'espace et le discours politique que permet le roman de la route.
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Tankred Dorsts Drama Toller, oder, Die Politik als Schauspiel

Bérubé, Claudia January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La littérature de guerre japonaise de 1937 à 1945 / Japanese War Literature from 1937 to 1945

Muller, Guillaume 14 December 2018 (has links)
La Deuxième Guerre mondiale fut au Japon l’occasion d’une production massive de récits de guerre, aujourd’hui largement oubliée. Ces textes sont pris entre l’injonction faite aux écrivains de participer à l’effort national, et l’idée reçue selon laquelle ceux-ci ne peuvent saisir la réalité de la guerre. Cette thèse s’attache à démontrer que c’est dans la négociation au sein des textes de ce paradoxe que le monde littéraire japonais conçut et reconnut sa littérature de guerre. Le plan distingue trois moments successifs, afin de refléter à la fois les modalités changeantes de l’engagement des écrivains dans la guerre, et les différentes écritures qui en rendirent compte. La première partie traite de la première année du conflit, durant laquelle les médias japonais employèrent les écrivains comme envoyés spéciaux sur le front chinois ; leurs reportages montrent la quête d’une valeur propre de l’expérience des écrivains. La deuxième partie (1938-1941) se concentre sur le succès phénoménal de la figure du « soldat-écrivain », et ses conséquences sur l’écriture de la guerre. La publication du journal du caporal d’infanterie et lauréat du prix Akutagawa Hino Ashihei parut offrir un modèle de purification de la littérature par le combat qui disqualifiait de fait les écrivains institutionnalisés. La troisième et dernière partie aborde la « réquisition des lettrés », au cours de laquelle l’armée contraignit près d’une centaine d’écrivains à partir dans les nouvelles colonies japonaises du Pacifique. Les grands succès critiques issus de ce dispositif inédit de coercition sont marqués par une volonté ostensible de faire littérature à travers la guerre. / The Second World War saw in Japan a massive production of war stories, today widely forgotten. These texts are caught between the injunction made to writers to participate in the national effort, and the general notion that they cannot grasp the reality of war. This thesis aims to demonstrate that it is in the negotiation of this paradox within the texts that the Japanese literary world conceived and recognised its war literature. The plan distinguishes three successive moments, in order to reflect both the changing modalities of writers' engagement in the war, and the different writings that accounted for them.The first part deals with the first year of the conflict, during which the Japanese media employed the writers as special correspondents on the Chinese front; their reports show the quest for a specific value of writers' experience. The second part (1938-1941) focuses on the phenomenal success of the ‘soldier-writer’ figure, and its consequences on the writing of the war. The publication of infantry corporal and Akutagawa Prize laureate Hino Ashihei’s diary seemed to offer a model of purification of literature by combat that disqualified the institutionalised writers. The third and last part deals with the ‘requisition of scholars’, during which the army forced close to a hundred writers to leave for the new Japanese colonies in the Pacific. Critical successes that emerged from this unprecedented coercion system are marked by an ostensible will to produce genuine literature through the war.
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Éthique de la métafiction : éléments pour un postréalisme en littérature anglaise

Williams-Wanquet, Eileen 09 December 2006 (has links) (PDF)
Cette synthèse, qui porte sur un corpus de travaux antérieurs, ne se limite ni à un bilan ni à un arrêt sur image. En tentant de dégager une permanence dans le questionnement, elle répond à des exigences contradictoires : tournée à la fois vers le passé et vers l'avenir, elle présente l'unité des travaux antérieurs tout en la construisant et en la dépassant. Soumettant mes travaux à un éclairage théorique, elle vise à les situer à la fois dans l'histoire de la critique littéraire et dans mon propre parcours épistémologique, jetant ainsi les bases de recherches futures. <br /> Les discours critiques ayant constaté l'existence, en littérature anglaise, surtout à partir des années 1980, d'un type de roman qui effectue un retour au monde après les expérimentations formelles de l'avant-garde " postmoderniste " dite " autonome ", j'ai voulu, dans cette synthèse, cerner avec plus de précision les contours de cette nouvelle forme à laquelle je m'intéresse depuis ma thèse. Celle-ci portait sur les douze premiers romans d'Anita Brookner, et a été suivie d'un ouvrage qui ouvre le corpus aux vingt-et-un romans alors publiés (1981-2002), tout en les abordant sous un autre angle. Mes autres travaux portent sur : les romans de Penelope Lively (1977-2003) ; Wide Sargasso Sea (1966) de Jean Rhys, comme reprise de Jane Eyre (1847) de Charlotte Brontë ; Boating for Beginners (1985) de Jeanette Winterson, qui reprend l'épisode biblique de l'Arche et du Déluge; The Wild Girl (1984) de Michèle Roberts, qui se présente comme un " cinquième évangile "; Indigo (1992) de Marina Warner, comme révision de The Tempest (1611-12) de Shakespeare; The Rape of Sita (1993) de Lindsey Collen, conçu comme une réécriture d'un épisode de l'épopée du Ramayana.<br /> Ces romans font partie de ce qui a été appelé " l'explosion des métafictions historiographiques des années 1980 ", ou encore le " retour à l'éthique des années 1990 ". En effet, ils représentent un type de roman essentiellement paradoxal par son curieux mélange d'autoréflexivité et d'historicité, conjuguant les jeux formels de l'avant-garde " postmoderniste " (située à partir de 1960) et la fonction morale et sociale du roman réaliste des XVIIIe et XIXe siècles. Le terme " postréalisme " a l'avantage de signifier l'époque visée, tout en plaçant cette catégorie de romans dans le droit-fil du réalisme. Pour comprendre l'émergence de ce type de fiction, il m'a fallu remonter le cours du temps et me demander pourquoi les techniques narratives du " réalisme " avaient dû changer pour dire le monde. J'ai été amenée à poser la question des fondements philosophiques du roman, genre qui, à mon avis, ne saurait être étudié indépendamment d'un contexte socio-historique qui le conditionne (sans toutefois le déterminer) et dont il contribue à façonner les valeurs. <br /> La synthèse se divise en trois chapitres. Le premier prolonge les travaux que j'ai consacrés à la réflexion philosophique qu'offrent les romans de Brookner. Je les interprète ici comme illustrant l'impasse rencontrée par le " texte réaliste classique ", qui serait né avec la " modernité ", en tant que notion historique (dont les origines remontent à la Renaissance) et nouvelle " attitude " ou " vision du monde ", caractérisée par une sécularisation de la pensée. Le roman résulterait d'un désir de retrouver l'harmonie perdue entre l'individu et le monde -- la mimésis est en fait muthos, tentative pour imposer un sens à une réalité discordante. Mais, lorsque le projet de " modernité " des Lumières, avec ses notions de " sujet kantien autonome " raisonnablement maître de sa vie et d'une réalité universelle extérieure -- fondées sur la primauté du " signifié transcendantal " (la présence pleine) sur le " signifiant " (le langage) -- est remis en question, le roman " réaliste " perd les présupposés philosophiques dont découlent ses caractéristiques formelles. Vouloir remplacer le terme " postmodernisme " par " postréalisme " pour situer tout un pan du roman dans l'histoire de la littérature anglaise m'a conduite à distinguer plus nettement philosophie et esthétique et clarifier des termes dont l'emploi reste parfois flou. <br /> Ainsi, le deuxième chapitre présente le " postmodernisme " (ou l'esthétique " postmoderniste ") des années 1960 comme représentant l'exacerbation des jeux formels du " modernisme " (ou esthétique " moderniste ") des années 1910 à 1930, qui prenait le contre-pied du " postréalisme ". " Modernisme " et " postmodernisme " seraient tous deux une réponse à la remise en cause " postmoderne " de l'" attitude moderne ", qui se préparait déjà dès le milieu du XIXe siècle, se manifeste surtout avec le structuralisme des années 1960 et 1970, et aboutit à l'inversion pure et simple du modèle de pensée binaire des Lumières : lorsque le signifiant vient à primer sur le signifié, les notions de sujet et de réalité sont invalidées et le texte " postmoderniste " se retire du monde pour ne se référer qu'à lui-même. Alors que les esthétiques " réaliste ", " moderniste " et " postmoderniste " se situeraient toutes à l'intérieur d'un système de pensée fondé sur des oppositions binaires, l'esthétique " postmoderniste " signalant la fin de l'" attitude moderne ", le " postréalisme " serait la forme privilégiée d'une nouvelle " attitude ", véritablement " postmoderne ", qui tente alors de se libérer d'un mode de pensée binaire, de conjuguer signifié et signifiant, de réconcilier le sujet cartésien (qui se fonde lui-même) et la tradition nietzschéenne (qui le réduit à un simple effet linguistique). Mais, si le roman veut retrouver son rôle politique après la " mort de l'auteur " et la remise en cause de l'existence d'une réalité objective universelle, il doit trouver une nouvelle façon de commenter le monde. <br /> Le troisième chapitre pose la question de la forme que prend le " postréalisme " pour dire le monde, alors que le " réalisme " a été invalidé. Les notions d'auteur et de mimésis étant indissociables de celles de sujet et de réalité, philosophes et critiques littéraires se rejoignent dans les années 1980 pour ressusciter l'auteur comme " fonction du texte ", réintroduire la notion d'intention, et redéfinir la réalité comme mise en intrigue idéologique du monde. Les outils théoriques de " décontextualisation ", de " recontextualisation " et de " resignification " se sont avérés cruciaux pour comprendre le fonctionnement de ce type de texte, dont j'essaie de dégager quelques caractéristiques en m'appuyant sur mon corpus de thèse et d'articles.<br /> La " métafiction " (fiction sur la fiction) est reconnue comme une constante de la littérature britannique contemporaine. Une intertextualité foisonnante indique la présence de textes antérieurs, la relation transtextuelle privilégiée étant l'hypertextualité comme transformation parodique. La réécriture d'un hypotexte, comme répétition avec différence, représente en fait un dialogue entre muthoi : l'hypertexte reprend les personnages et événements de l'hypotexte et les réorganise selon une nouvelle mise en intrigue du monde. C'est donc la fameuse " autonomie " de l'écrit qui lui rend son rôle politique. Si le monde est mis en intrigue par le langage, il peut être réécrit selon une nouvelle vision du monde. Ces textes sont enracinés non seulement dans un autre texte, mais aussi dans le monde. L'ancrage spatio-temporel est double : des références à des personnages et événements historiques " contextualisent " l'hypotexte dans un passé empirique qui lui est contemporain ; divers procédés " réalistes " situent l'hypertexte dans un autre univers contemporain qui est le sien. Il s'agit, en effet, d'une " décontextualisation ", puis d'une " recontextualisation " de mêmes faits, qui, arrachés en amont à leur contexte d'origine, sont réorganisés selon un nouveau point de vue -- étant ainsi " resignifiés " -- et renvoyés comme " contre-interpellation " au monde en aval, appelant au changement. Ces réécritures " postréalistes " portent toutes sur des textes qui font partie du patrimoine culturel de la culture occidentale " moderne ", traitent des questions fondamentales de prise de possession de soi, des autres, du monde et véhiculent l'idéologie dominante. En posant la question éthique de la " vie bonne ", de ce qui pourrait être, en redistribuant les positions de chacun, les réécritures " postréalistes " sont à la fois répétition et rature, révisant toute l'" attitude " de la " modernité ".
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"Tu non devi credere che si possa smettere di cercarla" : utopie et littérature chez Elio Vittorini et Italo Calvino, 1941-1972

Fabre, Marie 03 December 2012 (has links) (PDF)
La thèse se propose d'explorer les rapports entre utopie et littérature chez deux auteurs majeurs du XXe siècle italien, Elio Vittorini (1908-1966) et Italo Calvino (1923-1985), prenant en considération un large pan de leurs œuvres et de leur travail d'écrivain. À travers ce parcours, c'est une petite parabole de l'utopisme littéraire dans le second XXe siècle italien que l'on cherche à tracer, en partant des années quarante, où le travail littéraire était fonction d'un engagement politique externe, pour arriver, à travers une série de déconvenues politiques et de transformations sociales, à une tentative de redéfinition des fonctions politiques de la littérature qui nous mène jusqu'aux années soixante-dix. La trentaine d'années parcourue dans cette thèse est en effet riche en évolutions, du détachement des écrivains du Parti communiste, au passage à une nouvelle phase " néocapitaliste " dont l'Italie sort considérablement transformée. Nous nous trouvons donc à l'articulation entre deux périodes, moderne et postmoderne, dans une transition qui correspond aussi à une crise et à une remise en question de l'utopie, à travers les notions de progrès, de perfectibilité, de téléologie et de totalité qui lui étaient liées. Notre recherche cherche à cerner ces évolutions et leurs retombées sur le travail littéraire de nos écrivains - travail d'écriture bien sûr, mais aussi travail critique et théorique sur la définition de la littérature et ses fonctions. Cependant, elle évolue également sur un second plan : celui d'une définition des modèles utopiques en littérature, les œuvres dont nous nous occupons mettant en place, dans leurs rapports plus ou moins lointains au genre utopique, un certain type d'utopisme littéraire. Après une partie d'introduction théorique se concentrant sur les définitions possibles de l'utopie, nous partons donc de Vittorini et de l' " utopisme culturel " des années du Politecnico, revue animée par l'auteur entre 1945 et 1947, chapitre auquel répond l'analyse des œuvres Conversazione in Sicilia (Conversation en Sicile, 1941) et Le città del mondo (Les Villes du monde, 1951-1956). Une longue étude est ensuite consacrée au Menabò, revue dirigée par les deux auteurs entre 1959 et 1966, au cœur d'une crise poétique, politique, épistémologique dont la revue se fait l'écho. Sont parcourues en miroir deux " œuvres de la crise ", Le donne di Messina (Les Femmes de Messine, 1964) de Vittorini et La giornata d'uno scrutatore (La Journée d'un scrutateur, 1963) de Calvino. Une dernière partie se concentre sur le Calvino " utopiste " des années parisiennes, de sa passion pour Fourier à sa formulation de l' " utopia pulviscolare ", une utopie pulvérisée, spatialisée, anti-téléologique, dont les Città invisibili (Les Villes invisibles, 1972) sont la mise en forme littéraire, constituant le point d'arrivée de notre parcours.
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"Tu non devi credere che si possa smettere di cercarla" : utopie et littérature chez Elio Vittorini et Italo Calvino, 1941-1972 / "Tu non devi credere che si possa smettere di cercarla" : utopia and literature in the works of Elio Vittorini and Italo Calvino, 1941-1972

Fabre, Marie 03 December 2012 (has links)
La thèse se propose d'explorer les rapports entre utopie et littérature chez deux auteurs majeurs du XXe siècle italien, Elio Vittorini (1908-1966) et Italo Calvino (1923-1985), prenant en considération un large pan de leurs œuvres et de leur travail d'écrivain. À travers ce parcours, c'est une petite parabole de l'utopisme littéraire dans le second XXe siècle italien que l'on cherche à tracer, en partant des années quarante, où le travail littéraire était fonction d'un engagement politique externe, pour arriver, à travers une série de déconvenues politiques et de transformations sociales, à une tentative de redéfinition des fonctions politiques de la littérature qui nous mène jusqu'aux années soixante-dix. La trentaine d'années parcourue dans cette thèse est en effet riche en évolutions, du détachement des écrivains du Parti communiste, au passage à une nouvelle phase « néocapitaliste » dont l'Italie sort considérablement transformée. Nous nous trouvons donc à l'articulation entre deux périodes, moderne et postmoderne, dans une transition qui correspond aussi à une crise et à une remise en question de l'utopie, à travers les notions de progrès, de perfectibilité, de téléologie et de totalité qui lui étaient liées. Notre recherche cherche à cerner ces évolutions et leurs retombées sur le travail littéraire de nos écrivains – travail d'écriture bien sûr, mais aussi travail critique et théorique sur la définition de la littérature et ses fonctions. Cependant, elle évolue également sur un second plan : celui d'une définition des modèles utopiques en littérature, les œuvres dont nous nous occupons mettant en place, dans leurs rapports plus ou moins lointains au genre utopique, un certain type d'utopisme littéraire. Après une partie d'introduction théorique se concentrant sur les définitions possibles de l'utopie, nous partons donc de Vittorini et de l' « utopisme culturel » des années du Politecnico, revue animée par l'auteur entre 1945 et 1947, chapitre auquel répond l'analyse des œuvres Conversazione in Sicilia (Conversation en Sicile, 1941) et Le città del mondo (Les Villes du monde, 1951-1956). Une longue étude est ensuite consacrée au Menabò, revue dirigée par les deux auteurs entre 1959 et 1966, au cœur d'une crise poétique, politique, épistémologique dont la revue se fait l'écho. Sont parcourues en miroir deux « œuvres de la crise », Le donne di Messina (Les Femmes de Messine, 1964) de Vittorini et La giornata d'uno scrutatore (La Journée d'un scrutateur, 1963) de Calvino. Une dernière partie se concentre sur le Calvino « utopiste » des années parisiennes, de sa passion pour Fourier à sa formulation de l' « utopia pulviscolare », une utopie pulvérisée, spatialisée, anti-téléologique, dont les Città invisibili (Les Villes invisibles, 1972) sont la mise en forme littéraire, constituant le point d'arrivée de notre parcours. / This Phd intends to explore the relationship between utopia and literature among two major writers of the Italian Twentieth century, Elio Vittorini (1908 – 1966) and Italo Calvino (1923 – 1985), taking into account a wide range of their novels and other literary output. Through this journey we are seeking to produce a parable of literary utopianism in the second Italian Twentieth Century, starting from the Forties, where literary work was related to an external political commitment to arrive, through a series of political disappointments and societal transformations to an attempt at redefining literature's political functions that leads us to the Seventies. The period of around thirty years covered by this thesis is rich in evolutions, from the estrangement of the Communist Party writers to a new 'neocapitalist' phase from which Italy emerges profoundly transformed. At the end of the Seventies, we were at the juncture of two periods, modern and postmodern, in a transition that also corresponds to a crisis and a questioning of utopia, through the notions of progress, perfectibility, teleology and totality that were connected to it. Our research attempts to outline these evolutions and their consequences on the work of writers – their literary production, but also their critical and theoretical work on the definition of literature and its functions. However, my thesis also functions at another level, and attempts a definition of utopian models in literature, as the selected books are all characterised, in their more or less distant relationship with the utopian genre, by a certain type of literary utopianism. After a theoretical introduction focusing on the possible definitions of utopia, we start with Vittorini and the 'cultural utopianism' of the Politecnico years, a journal animated by the author between 1945 and 1947, in a chapter where we also study Conversazione in Sicilia (Conversations in Sicily, 1941) and Le città del mondo (“The cities of the world”, 1951 – 1956). A long study is subsequently dedicated to Menabò, a journal directed by the two authors between 1959 and 1966, that reflected a poetical, political and epistemologistical crisis. We compare two 'works of crisis', Le donne di Messina (Women of Messina, 1964) by Vittorini and La giornata di uno scrutatore (The Watcher, 1963) by Calvino. A last part concentrates on the 'utopian' Calvino of the Parisian years, from his passion for Fourier to his formulation of the 'utopia pulviscolare', a shattered, spatialised, anti-teological utopia of which Le Città invisibili (Invisible Cities, 1972) is the literary embodiment and the point of arrival of our journey.
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Le roman d'entreprise français depuis les années 1980. Thierry Beinstingel, François Bon, Nicole Caligaris, Yves Pagès. / French Corporate novels since the 80’s.Thierry Beinstingel, François Bon, Nicole Caligaris, Élisabeth Filhol

Labadie, Aurore 02 December 2015 (has links)
Cette thèse s’attache à étudier la représentation du thème de l’entreprise dans la littérature contemporaine française, à travers un corpus panoramique de romans parus à partir des années 1980. Les œuvres de François Bon, Thierry Beinstingel, Nicole Caligaris et Élisabeth Filhol, représentatives de cette inflexion romanesque en passe de devenir un sous-genre, y trouvent une place privilégiée. Figurant les récentes mutations linguistiques, managériales, structurelles et idéologiques des grandes entreprises, le roman en soulève les divers enjeux connexes (socio-économiques, éthiques, anthropologiques) et se dote, ce faisant, d’un potentiel critique. Pour réfléchir (c’est-à-dire « refléter », tout autant qu’ « exercer leur réflexion sur ») ces transformations, les romanciers les plus entreprenants puisent à la capacité heuristique de la forme romanesque : la représentation des mutations se répercute alors dans des métamorphoses formelles prenant leur distance avec les esthétiques réaliste et naturaliste. Attachée à réinscrire ce roman dans une histoire littéraire remontant à Chrétien de Troyes, cette étude entend montrer comment le roman d’entreprise, refondé par François Bon et Leslie Kaplan, participe d’un mouvement de repolitisation du littéraire. Piochant dans les sciences humaines de quoi penser le monde, il offre ainsi de nouvelles lignes de lisibilité dans le réel, tout en posant, à nouveaux frais, la question de l’engagement littéraire. / The point of this thesis is to study the representation of the corporation’s theme in the French contemporary literature, through a panoramic corpus of novels published since the 80’s. It gives a very specific place to works from François Bon, Thierry Beinstingel, Nicole Caligaris and Élisabeth Filhol, significant works representative of this quixotic redirection, which is about to become a sub category on its own. Featuring recent ongoing changes in linguistics, management, organization and ideology in big corporations, those novels highlight various related issues (socio-economic, ethic, anthropological) and through the process, gain a critical potential. To think about those transformations (meaning « thinking » as much as « reflecting ») the most innovative novelists inspire themselves from the heuristic capacity of a novel : the representation of those mutations will turn into formal metamorphosis distancing themselves from naturalist and realistic aesthetics. Committed to put this novel movement back into the literature history which goes back to Chrétien de Troyes, this thesis intends to show how Corporate novels, rebuilt by François Bon and Leslie Kaplan, are part of a larger movement which means to inject political engagement in literature. Using human sciences to think about the world, it offers new readings settled in real life, while questioning literature commitment.
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La guerre manquée : Représentations de la Seconde Guerre mondiale dans le roman français (1945-1960) / The Failed War : Representations of the Second World War in the French Novel (1945-1960)

Sigalas, Clément 14 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations de la Seconde Guerre mondiale dans le roman français, de 1945 à 1960. Elle vise à mettre en lumière un corpus de la « guerre manquée », opposé à la vision épique dominante dans l'après-guerre. Elle analyse dans leurs dimensions esthétiques, éthiques et politiques, une vingtaine de romans dont le point commun est de donner à voir une guerre irréelle ou insaisissable, qui a pu constituer pour bien des Français une expérience commune.La première partie analyse la façon dont s’écrit le combat manqué. Ces romans dessinent l’image d’une guerre à la fois fantomatique et violente : observée à distance, presque toujours médiatisée, dissimulée sous des semblants de paix, mais invariablement destructrice.Les romans mettent également en lumière l’échec de la communauté. Par opposition au récit fondateur et unificateur qu’est l’épopée, ils dénoncent très tôt le mythe d’une France tout entière unie dans la lutte. La deuxième partie montre comment se construit l’image d’une nation déchirée ou passive, dont ils incarnent la mauvaise conscience.On s’intéresse enfin à la « pensée du roman », en montrant comment ce dernier a été le vecteur d’une réflexion spécifique sur la communauté. Contre les positions de la Résistance littéraire, puis de l’existentialisme, il a interrogé le primat du rationnel en l’homme ; contre la vogue du document, il a revendiqué la fiction pourexplorer les zones d’ombre ; contre la demande d’exemplarité, enfin, il a constitué un espace d’investigation autonome, attaché à contester les failles et les limites du discours épique. / This thesis deals with the representations of the Second World War found in the French novels published between 1945 and 1960. It aims to shed light on a body of works that depict a “failed war”, unlike the epic vision which prevails in the post-war period. It analyses from an aesthetic, ethical and political perspective twenty novels or so which portray war as an unreal, elusive experience shared by French people.The first part of this work scrutinizes the way writers depict the failure of war. These novels portray the conflict as both spectral and brutal – seen from a distance, almost always mediated, concealed under the appearance of peace, yet unescapably destructive.These novels also throw light on the failure of community. A far cry from the seminal, unifying narrative of the epic, they start attacking the myth of France as unified in the war effort very soon after the end of the conflict.The second part of this thesis looks at the ways they construct the image of a torn or passive nation, as if they were France’s guilty conscience.This study will finally examine the way the novel “thinks”, how it was specifically used to convey a specific reflection on community. Against the discourses of literary Resistance, then Existentialism, it questioned the primacy of rational thinking in men; against the prominence of documents, it embraced fiction as a means to explore dark territories; against the calls for exemplariness, it constituted itself as an autonomous space to investigate the war, as well as to challenge the failures and shortcomings of the epic discourse.
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Roman et engagement : le laboratoire des années 1930 en Allemagne, aux États-Unis et en France. Autour de November 1918 de Döblin, de USA de Dos Passos et du Monde réel d’Aragon / Novel and commitment : the laboratory of the 1930’s in Germany, in the United States and in France. About Döblin’s November 1918, Dos Passos’ USA and Aragon’s The Real World

Peyroles, Aurore 26 November 2013 (has links)
C’est en réinscrivant la notion d’engagement littéraire dans le contexte des années 1930, qui ont vu son émergence et sa mise en pratique, que nous nous proposons de rendre son caractère opérationnel à une expression trop souvent considérée comme contradictoire ou réductrice. Envisagée à travers des textes qui ont précédé la théorisation sartrienne – Le Monde réel d’Aragon, USA de Dos Passos et November 1918 de Döblin –, la notion d’engagement littéraire rend compte d’une écriture littéraire et d’une ambition politique qui ne se conçoivent que dans le rapport simultané de l’une à l’autre. Élaboré comme une réponse en acte à une situation jugée insupportable, le roman engagé des années 1930 apparaît comme le lieu de reconfigurations multiples : reconfiguration du regard porté sur le monde réel, dont le scandale est révélé en plein par la représentation romanesque ; reconfiguration de la langue de la nation et de l’entreprise narrative, redéfinies par opposition aux mésusages et aux manipulations des adversaires, et ainsi rénovées ; reconfiguration d’un espace politique intrinsèquement démocratique, dont la lecture permet l’expérimentation. / By inscribing the notion of literary commitment in the context of the 1930’s, which saw its apparition and its practice, we intend to restore the efficiency of an expression which is too often considered as the difficult conciliation between two areas supposedly antagonistic: politics and literature. Approached through novels which preceded Sartre’s theorization – Aragon’s The Real World, Dos Passos’ USA and Döblin’s November 1918 – the notion of literary commitment accounts for a literary writing and a political ambition which are only conceived in relation with one and another. Written as an answer in action to a situation considered as unbearable, the committed novel of the 1930’s appears as the place where multiple reconfigurations take place: reconfiguration of the perception of the real world, which scandal is revealed by the fictional representation; reconfiguration of the national language and of the narrative process, which are redefined by opposition to the misuses and the manipulations of the opponents; reconfiguration of a political space inherently democratic, experimented in the process of reading itself.

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