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Naissance d'une culture des apparences. Le vêtement en Occident, XIIIe-XIVe siècleBartholeyns, Gil 22 March 2008 (has links)
Cette recherche propose une histoire immatérielle du vêtement en Occident et plus particulièrement autour des XIIIe et XIVe siècles. Que signifie s’habiller dans les sociétés occidentales où le christianisme apparaît, à l’origine, puis dans son principe, comme une contre-culture inversant le système de valeurs de la sociabilité matérielle historique.
Le développement s’attache au changement radical d’attitudes à l’égard du vêtement dans les communautés chrétiennes du Bas-Empire romain du IIe au IVe siècle ; à l’institutionnalisation des apparences chrétiennes au haut Moyen Age ; à la métaphore du vêtement comme grande figure explicative des mythes chrétiens ; au statut anthropologique du vêtement dans la pensée et les pratiques médiévales ; à l’histoire de la valeur de l’objet technique et corporel ; aux modèles de consommation des biens de luxe ; au gouvernement politique par les apparences à la fin du Moyen Âge ; aux causes de la transformation des formes du vêtement jusqu’à la naissance du phénomène de mode. Toutes les sources (théologie, littérature populaire, comptabilité, archives judiciaires, images) sont convoquées, parfois de manière quantitative. Lorsque c’est possible le raisonnement procède par inversion : mettre en lumière des situations ponctuelles par l’arrière-plan normatif ou affectif, comprendre les phénomènes de longue durée ou les contradictions internes à une société au moyen de cas précis (une controverse, par exemple). Une expérience de description « intégrée » du récit historique est donc tentée, séparant le moins possible les « univers » (le social, l’économique, le symbolique, l’esthétique…) qui forment d’un seul tenant une culture. Si l’on souhaite faire une histoire du vêtement médiéval, il n’est pas dit que les moments, les pratiques ou les auteurs interrogés appartiennent à ce que l’on appelle couramment le Moyen Âge.
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Refus du luxe et frugalité à Rome : histoire d'un combat politique : (fin du IIIe siècle av. J.-C. - fin du IIe siècle av. J.-C.) / Luxury’s refusal and frugality in Rome : history of a political battle : (late third century BC – late second century BC)Passet, Laure 28 November 2011 (has links)
Cette étude analyse la place et le rôle du mode de vie dans les discours et les pratiques politiques à Rome à la fin du IIIe siècle av. J.-C. et au IIe siècle av. J.-C. qui formaient un moment charnière. Le luxe faisait partie des pratiques de distinction de l’aristocratie à la fin du IVe siècle av. J. C. et au IIIe siècle av. J. C. À partir de la deuxième guerre punique, l’élite commença à s’inquiéter du rôle politique du faste et des menaces qu’il faisait peser sur le système oligarchique ; elle fit ensuite voter des lois régulant les festins pour éviter que ceux-ci ne servissent à gagner du crédit politique, mais sans évoquer franchement cette raison, par déférence pour le pouvoir et par souci de préserver sa légitimité. Le combat contre le luxe investit les discours, influant sur l’image que l’élite donnait d’elle-même. Les adversaires du luxe, comme Caton l’Ancien, mirent en avant une nouvelle qualité, la frugalité, correspondant à l’adoption d’un train de vie inférieur à ce que son rang permettait. Une représentation négative se structura autour du luxe, explicitement et définitivement associé aux vices, aux étrangers, en particulier aux Grecs, et implicitement considéré comme caractéristique des hommes inaptes à servir leur patrie ou aspirant à un pouvoir excessif. Une représentation antithétique se développa autour de la frugalité, qualité des vrais Romains fidèles aux mœurs de la campagne et soucieux des intérêts de la République, une image qui fut particulièrement appréciée par le peuple. Ces arguments connurent un immense succès dans les luttes politiques du dernier tiers du IIe siècle av. J. C. La frugalité était cependant difficilement applicable en toutes circonstances car elle heurtait les normes de l’élite : il importait de signifier à travers elle une position politique, mais il fallait aussi savoir recevoir convenablement ses amis. Le stoïcisme, qui se développait alors à Rome et qui prescrivait une vie tempérante, dut s’adapter à cette exigence. / This study analyses the place and role of the way of life in political speeches and practices in Rome in the late third century BC and in the second century BC, which formed a turning point. Luxury was a means of social distinction for the aristocracy in the late fourth century BC and third century BC. From the Second Punic War onwards, the elite began to worry about the political impact of this sumptuousness and the threats it posed for the oligarchic system. Consequently, the elite introduced laws regulating banquets in order to prevent hosts from gaining political prestige, without clearly citing this reason, out of deference for the government and in order to protect its own legitimacy. This fight against luxury spread in speeches and influenced the image of itself which the elite wanted to promote. The detractors of luxury, like Cato the Elder, proposed a new ideal – frugality, which implied adopting a lifestyle more humble than that which was allowed by one’s actual rank. A negative definition of luxury was proposed – it was explicitly and definitively associated with vice, foreigners (Greeks especially), and implicitly considered to be typical of men who were unable to serve their homeland or who aspired to excessive power. An antithetic representation of frugality was developed and was thought to be the quality of real Romans who were true to the values of the countryside and anxious to preserve the interests of the Republic. This image was highly valued by the people. These ideas played a significant role in the power struggles in the last third of the second century BC. Frugality remained nonetheless a difficult quality to adopt in all circumstances because it went against the standards of the elite – while it mattered for the elite to make their political position clear through frugality, it was also important to cater to one’s guests as befitted one’s rank. Stoicism, which was then developing in Rome and advocated a restrained way of life, had to adapt to this demand.
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Démétrios de Phalère, d'Athènes à Alexandrie (≈355 avant J.-C.-≈281 avant J.-C.) / Demetrius of Phalerum, from Athens to Alexandria, (≈355 av. J.-C.-≈281 av.J.-C.)Meyer, Marie-France 19 November 2010 (has links)
Démétrios de Phalère est un des exemples les plus remarquables dans l’Antiquité d’homme d’Etat-philosophe. Névers 355 au Phalère, l’ancien port d’Athènes, Démétrios, fils de Phanostratos, devint, grâce à sa formation au Lycée,un des meilleurs orateurs et philosophes de son temps et rédigea de très nombreux ouvrages : des traités philosophiques, des biographies historiques, un recueil des fables d’Esope, des traités sur la poésie homérique. Il entra en politique, en 324, à l’époque de l’affaire d’Harpale et en 322, il participa par la suite au règlement diplomatique de la guerre lamiaque et participa au gouvernement de Phocion instauré par Antipater. En 317/6, il fut nommé par Cassandre à la tête de la cité athénienne qu’il gouverna jusqu’en 307/6. Le régime démocratique fut peu modifié à l’exception de l’instauration d’un cens. Il tenta d’appliquer la politique aristotélicienne du « juste milieu »et renforça la centralisation. Bénéficiant d’un climat de prospérité et de paix, plusieurs réformes furent engagées :instauration de nom ophylakès ou « gardiens de la loi », de lois somptuaires et de gynéconomes, organisation d’un recensement de la population, création des homéristes au théâtre, mise en valeur des fêtes religieuses en particulier de celles en l’honneur de Dionysos. Au printemps 307, l'attaque de Démétrios Poliorcète mit un terme au gouvernement de Démétrios de Phalère : il dut s’enfuir à Thèbes où il resta pendant dix ans. Son arrivée à Alexandrie d’Egypte, en 297/6, marqua l’apogée de sa carrière. Premier conseiller de Ptolémée Ier, il participa à l’organisation du culte de Sérapis, et surtout, intervint directement dans la mise en place de la Bibliothèque du Musée d’Alexandrie et dans la traduction de la Loi juive, la Bible des Septante. Sa mort, causée par la morsure d’un aspic, se situe vraisemblablement vers 281/0, au début du règne de Ptolémée II. A une époque de transition entre les époques classique et hellénistique, toutes ses actions s’inscrivent dans un parcours de recherche philosophique voire même ésotérique. / Demetrius of Phalereus is one of the most remarkable examples of a Statesman-Philosopher in Antiquity. Bornca 355 BCE in Phalerum, the former port of Athens, Thanks to his training in the Lyceum, Demetrius, the son ofPhanostratos, became one of the best orators and philosophers of his time. He wrote many works: philosophicaltreatises, historical biographies, a collection of Aesop’s fables and treatises on Homeric poetry. He entered politics in324 at the time of the Harpalus affair and, in 322, subsequently participated in the diplomatic settlement of theLamian War and took part in the government of Phocion set up by Antipater. In 317/6, Cassander put him at the headof the Athenian city, which he governed until 307/6. The democratic regime underwent little change except for theinstitution of a census. He tried to enforce the Aristotelian policy of the “golden mean” and reinforced centralisation.Benefiting from a climate of prosperity and peace, he undertook several reforms, instituting the nomophylakes(“guardians of the law”), sumptuary laws and gynaeconomi, organising a population census, creating Homeristictheatrical performances and emphasising religious festivals, especially those in honour of Dionysos. In the spring of307/6, Demetrius Poliorcetes’ capture of Athens put en end to the government of Demetrius Phalereus who fled toThebes for ten years. His stay in Alexandria in Egypt starting in 297/6 marked the peak of his career. The firstcouncillor to Ptolemy I, he participated in organising the cult of Serapis, and especially, intervened directly in settingup the Mouseion or Library of Alexandria and in the translation of Jewish Law, the Septuagint. His death, probablyca 281/0 BCE, early in the reign of Ptolemy II, is said to have been caused by the bite of an aspic. At a time oftransition between the Classical and Hellenistic periods, all his actions were part of a quest for philosophical, evenesoteric, knowledge.
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Naissance d'une culture des apparences: le vêtement en Occident, XIIIe-XIVe siècleBartholeyns, Gil 22 March 2008 (has links)
Cette recherche propose une histoire immatérielle du vêtement en Occident et plus particulièrement autour des XIIIe et XIVe siècles. Que signifie s’habiller dans les sociétés occidentales où le christianisme apparaît, à l’origine, puis dans son principe, comme une contre-culture inversant le système de valeurs de la sociabilité matérielle historique.<p><p>Le développement s’attache au changement radical d’attitudes à l’égard du vêtement dans les communautés chrétiennes du Bas-Empire romain du IIe au IVe siècle ;à l’institutionnalisation des apparences chrétiennes au haut Moyen Age ;à la métaphore du vêtement comme grande figure explicative des mythes chrétiens ;au statut anthropologique du vêtement dans la pensée et les pratiques médiévales ;à l’histoire de la valeur de l’objet technique et corporel ;aux modèles de consommation des biens de luxe ;au gouvernement politique par les apparences à la fin du Moyen Âge ;aux causes de la transformation des formes du vêtement jusqu’à la naissance du phénomène de mode. Toutes les sources (théologie, littérature populaire, comptabilité, archives judiciaires, images) sont convoquées, parfois de manière quantitative. Lorsque c’est possible le raisonnement procède par inversion :mettre en lumière des situations ponctuelles par l’arrière-plan normatif ou affectif, comprendre les phénomènes de longue durée ou les contradictions internes à une société au moyen de cas précis (une controverse, par exemple). Une expérience de description « intégrée » du récit historique est donc tentée, séparant le moins possible les « univers » (le social, l’économique, le symbolique, l’esthétique…) qui forment d’un seul tenant une culture. Si l’on souhaite faire une histoire du vêtement médiéval, il n’est pas dit que les moments, les pratiques ou les auteurs interrogés appartiennent à ce que l’on appelle couramment le Moyen Âge.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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