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La gestion intégrée du transport en commun : modalités et impacts sur la consolidation des quartiers périphériquesNegron-Poblete, Paula January 2002 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La faisabilité d'une réorganisation territoriale de la métropole d'Alep : approche politico-administrative, en référence au cas du Grand LyonChakar, Hiba 01 July 2010 (has links) (PDF)
Alep est la seconde grande ville de la Syrie. Elle connaît actuellement un processus d'extension de son influence urbaine et économique. Ses " marges vécues " ne cessent de s'agrandir, tandis que la réaction publique et politique se fait plus lentement pour répondre aux besoins criants en termes de logemen t, de transport, de fourniture de services publics. Ce travail vise à partir du cas d'Alep à définir le processus de métropolisation et à comprendre qu'une agglomération ne devient métropole que si une combinaison de facteurs sont remplis. Il ne s'agit pas seulement d'éléments quantifiables mais aussi de composantes qualitatives. Plus encore, une métropole ne peut s'affirmer comme telle sans une réelle implication politique des parties prenantes et la mise autour de la table de l'ensemble des acteurs à cette construction urbaine.Toutes ces questions sont abordées et mises en parallèle avec le processus métropolitain lyonnais. En Syrie, malgré les efforts consentis ces dernières années en matière d'ouverture balbutiante de la décision publique, la volonté de diversifier l'économie et de l'internationaliser progressivement, l'enjeu métropolitain reste difficile. D'une part parce que les lois ne sont pas adaptées et qu'elles portent la marque d'un Etat centralisé. D'autre part parce que les acteurs impliqués dans la gestion de la cité à ces différentes échelles travaillent rarement de manière partenariale. En outre, il est à noter un manque de recherche, un déficit de données démographiques, sociales et économiques, qui seraient pourtant nécessaires pour mettre en place une planification stratégique de la métropole en puissance qu'est Alep. Des changements se font jour actuellement dans la pensée des politiques et des aménageurs en Syrie ; progressivement plus de pouvoirs sont octroyés aux collectivités locales. Mais un véritable diagnostic de la situation, ainsi qu'une réflexion sur les outils à mettre en place, sont d'une grande importance pour le futur d'Alep
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L'action collective métropolitaine des entreprises ordonnatrices de la globalisation : analyse comparée des stratégies d'influence à Londres et en Ile-de-France / The metropolitan collective action of globalizing companies : a comparative analysis of strategies of influence in the London and Paris regionsGrilliat, Sophie 02 July 2014 (has links)
L'action collective métropolitaine des entreprises ordonnatrices de la globalisation. Analyse comparée des stratégies d'influence à Londres et en Ile-de-France / The metropolitan collective action of globalizing companies: a comparative analysis of strategies of influence in the London and Paris regions
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Le développement durable dans les métropoles françaises : entre pilotage et hypocrisie organisationnelle / Sustainable development in french metropolis : between management and organizational hypocrisyHeurteux, Aurélia 13 December 2019 (has links)
Les lois de décentralisation de 1982-1983 ont eu pour effet de développer le rôle des collectivités territoriales, d’où l’importance du contrôle de gestion pour améliorer la performance (Carassus et al., 2011). Le contrôle de gestion consiste à articuler la stratégie et l’opérationnel (Anthony, 1988, Bouquin, 1997 et 2004). Plus précisément, le contrôle de gestion peut être défini comme étant « le processus par lequel les managers influencent d’autres membres de l’organisation pour mettre en œuvre les stratégies de l’organisation » (Anthony, 1988). Le contrôle de gestion pourrait alors permettre de piloter une organisation. Il peut être entendu comme « une démarche de management qui relie stratégie et action opérationnelle » (Demeestère, et al., 2006). Pour cela, selon ces auteurs, cela suppose préalablement de définir la performance et la mesurer avec des indicateurs appropriés. Or, le secteur public, notamment les collectivités territoriales présentent des spécificités à considérer pour pouvoir piloter. Le nouveau management public (New Public Management d’Hood) vise à « moderniser » l’action publique « souvent jugée comme contreproductive, en introduisant en son sein des pans de rationalité managériale » (Amar et Berthier, 2007). Un enjeu semble être l’adaptabilité, des méthodes et des outils dans le secteur public, compte tenu des valeurs véhiculées et des attentes des multiples parties prenantes. Les outils de gestion semblent in fine peu adaptés au secteur public. La responsabilité sociale des organisations et le pilotage des projets de développement durable dans les métropoles françaises pourraient supposer un glissement du « standardisé » maladroitement adapté au secteur public au « sur mesure » (Amar et Berthier, 2007). En l’occurrence, la notion de performance suppose la prise en considération de l’usager, sous contrainte d’efficacité opérationnelle ; ainsi que les attentes des parties prenantes et de leurs comportements socialement responsables plus ou moins engagés ou contraints. Aussi, l’objectif de cette recherche est d’analyser la dynamique organisationnelle responsable des métropoles françaises. En référence aux travaux de Di Maggio et Powell, une dynamique collective peut en effet résulter de la contrainte, de la norme mais aussi de l’exemple quant au pilotage des projets de développement durable. / The decentralization laws of 1982-1983 developed the role of local authorities, hence the importance of management control to improve performance (Carassus et al., 2011). Management control consists in articulating the strategy and the operational (Anthony, 1988, Bouquin, 1997 and 2004). More specifically, management control can be defined as "the process by which managers influence other members of an organization to implement organization's strategies" (Anthony, 1988). Only then can management control be used to manage an organization. It can be understood as "a management approach that links strategy and operational action" (Demeestère, et al., 2006). According to these authors, this presupposes the existence of a prior performance definition and its measurement with appropriate indicators. However, public sector, especially local authorities, have specificities which must be taken into account for the success of the control. The New Public Management (according to Hood) aims to "modernize" public action "often considered as counterproductive, by introducing a managerial rationality" (Amar and Berthier, 2007). The main challenge seems to be adaptability, of methods and tools in the public sector, given values conveyed and expectations of multiple stakeholders. Management tools seem ultimately poorly adapted to the public sector.The social responsibility of organizations and the steering of sustainable development projects in French cities could suppose a shift from "standardized" clumsily adapted to the public sector to "tailor-made" (Amar and Berthier, 2007). In this case, notion of performance must integrate users, under constraint of operational efficiency, as well as stakeholders’ expectations and their socially responsible behaviour, which may be more or less committed or forced. The objective of this research is to analyse the responsible organizational dynamics of French cities. In reference to Di Maggio and Powell, the collective dynamic relating to sustainable projects within a metropolis can result either from norms application, constraint or from imitation of other social environment actors.
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Les centres-villes métropolitains au regard des animations culturelles et festives : L'exemple de Lille et de Marseille / Metropolitan city centers in connection with cultural and festive events : The example of Lille and MarseilleCollin, Isabelle 02 July 2019 (has links)
L’approche des centres-villes métropolitains, au travers les animations culturelles et festives, permet d’aborder un système urbain complexe. Elles mettent en exergue un réseau d’acteurs actifs qui valorise les différentes facettes du système dans le but de créer un espace singulier. L’action politique et les aménagements réalisés cherchent à soutenir cette singularité spatiale, source de rayonnement et d’attractivité de la cité. L’aménagement des centres-villes métropolitains prend en compte la facette culturelle pour créer des espaces distincts mais rapidement identifiables par leurs usagers, des espaces qui se métamorphosent de façon éphémère ou durable, des espaces qui s’adaptent au temps… Cette prédominance de la culture force l’esprit des lieux à se manifester accentuant la mise en scène des centres-villes métropolitains. Ce corps urbain complexe devient original, entrainé par la facette culturelle, source d’universalité, qui n’implique pas de relation de hiérarchie dans ses fonctions mais des connexions qui enrichissent les dynamiques territoriales. / The approach of metropolitan downtowns through cultural and festive animations permits to study a complex urban system. It highlights a network of active stakeholders who valorise various aspect of the system with the aim of creating a singular space The political action and the planning realised, seek to support this spatial singularity which is a source of the attractiveness for the city.The planning of metropolitan downtowns takes care of the cultural aspect to create distinctly spaces but rapidly identifiable by their users and spaces which metamorphose in an ephemeral or durable way, spaces which adapt with the time… This predominance of the culture obliges the manifestation of the soul of the place accentuating the setting scene of the metropolitan downtowns.This complex system becomes original thanks to the cultural aspect, source of universality, which does not involve hierarchical relation in his functions but connexions which improves the territorial dynamics.
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L'action urbaine écologique de Bordeaux Métropole : le plafond de verre de la nature ou la conflictualité tacite des pratiques de l'aménagement / The Ecological Glass Ceiling : the Latent Conflict of Urban Planning Practices in Bordeaux Métropole (France)Touchard, Ophélie 05 March 2019 (has links)
Cette thèse propose d’étudier la prise en compte des écosystèmes urbains dans les pratiques publiques de l’aménagement de Bordeaux Métropole. À travers une approche interdisciplinaire à la croisée de l’urbanisme et de la science politique, cette analyse s’inscrit à la suite des recherches sur les visions plurielles de la nature comme espace de l’urbain et vise à mieux comprendre la faiblesse actuelle de l’action environnementale publique. L’approche retenue contribue ainsi à croiser action urbaine et action publique environnementale dans ce que nous qualifions d’action urbaine écologique. Les résultats de cette recherche s’appuient sur la mise en place d’une recherche-action, menée de 2014 à 2017 avec la Communauté Urbaine de Bordeaux (aujourd'hui Bordeaux Métropole). Il s’agissait de rentrer au cœur des pratiques professionnelles et décisionnelles de l’aménagement public bordelais, pour mieux décomposer les habitudes, les raisonnements et les logiques urbaines, en particulier celles qui représentaient des obstacles à la mise en place d’une action urbaine écologique. Nous verrons que l’action urbaine écologique de Bordeaux Métropole illustre de manière singulière le traitement ambigu actuel de la nature administrée et aménagée. La pluralité des interventions de l’intercommunalité bordelaise en matière de nature urbaine n’aboutit d’abord pas à une dimension intégrée et proactive de l’aménagement métropolitain. Elle se heurte à ce que nous appellerons un plafond de verre de la nature, qui nous amènera ensuite à soulever les logiques de la conflictualité tacite des pratiques écologiques de l’urbain. Nous mettrons enfin en évidence l’impensé spatial des pratiques aménagistes bordelaises qui se cache derrière les obstacles à la mise en place d’une action urbaine écologique. / In the light of the contemporary urban planning action, this Phd offers to examine the integration of ecosystems in the urban planning practices of Bordeaux Métropole (France). Relying on an interdisciplinary approach of urban planning and political science, this analysis is part of the research on the plural visions of Nature as an urban space and aims to improve understanding the current weakness of environmental policy actions. An action-research project (2014-2017) with the Communauté Urbaine de Bordeaux (nowadays Bordeaux Métropole) enabled to unfold an ethnographic immersion of urban planning public practices. The case of Bordeaux Métropole illustrates the contradictory management of the environmental challenge in urban areas. The increasing integration of ecological practices does not succeed in implementing a sustainable and operational dimension of spatial planning. There is a tacit and latent conflict of the ecological urban practices of what we could call an « Ecological Glass Ceiling ». Contemporary urban planning practices seems to encounter difficulties to characterize an ecological spatial policy framework which is nor a regulatory and dual zoning (natural areas), neither a wide and scientific concept (biodiversity). Through this Glass Ceiling hypothesis, we will thereby observe how urban ecosystems are still remained unconceived in the on-going urban planning practices.
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Le rôle de l'agriculture dans l'aménagement d'une métropole transfrontalière : le cas du Grand Genève / The role of agriculture in the land planning of a cross-border metropolis : the case of the Grand GenevaAlcaix, Sébastien 26 May 2015 (has links)
L’État de Genève, Régionyon, ainsi que dix intercommunalités françaises de l’Ain et de la Haute-Savoie se sont regroupés pour former le Grand Genève et aménager l’espace transfrontalier. La question de la frontière est omniprésente à Genève et a un rôle central dans son développement. Pendant très longtemps, l’agriculture et l’approvisionnement alimentaire ont constitué un lien de cohésion permanent entre Genève et son hinterland. Régie par deux politiques agricoles, l’agriculture du bassin genevois se structure et s’oriente désormais sur des marchés différents, ce malgré une zone franche qui perdure. À l’heure de la métropolisation, elle est impactée de manière différenciée par la diffusion de l’urbanisation, à la croisée des modes de planifications suisses et français. Pourtant, le Projet d'Agglomération Franco-Valdo-Genevois, porté par le Grand Genève, met l’agriculture au cœur du projet d’aménagement transfrontalier. Dans un contexte frontalier tendu entre les acteurs, la mobilisation de l’agriculture dans le Grand Genève, n’est pas admise par tous. Tantôt promus, tantôt bloqués, les projets agricoles peinent parfois à voir le jour et à être partagés par tous. En outre, les jeux d’acteurs et la prise en compte de l’agriculture par le politique ne sont pas dénués de considérations territoriales, qui dépassent largement l’économique. L’agriculture est convoquée pour tenter de dépasser les blocages transfrontaliers et donner une cohésion territoriale au projet d’aménagement du Grand Genève. / The State of Geneva, Régionyon and ten French inter-municipalities joined together to shape Greater Geneva and plan the cross-border area. The border issue is omnipresent in Geneva and has an important role in its development. For a long time, agriculture and food supply were a permanent link between cohesion Geneva and its hinterland. Governed by two agricultural policies, agriculture in the Geneva area is structured and now focusing on different markets, despite enduring a free zone. At the time of metropolization is differentially affected by the spread of urbanization, at the crossroads of modes of Swiss and French plans. Yet the Agglomeration Project Franco-Valdo-Genevois, carried by the Greater Geneva, puts agriculture at the heart of the cross-border development project. In a border tense situation between the actors, the mobilization of agriculture in the Greater Geneva is not accepted by all. Sometimes promoted, sometimes blocked, agricultural projects have some difficulties to emerge and be shared by all. In addition, the actors' performance and the inclusion of agriculture by the policy are not devoid of territorial considerations that go far beyond the economic. Agriculture is convened to try to overcome cross-border bottlenecks and give a territorial cohesion project for developing the Grand Geneva.
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La participation des agriculteurs à une politique alimentaire territoriale : le cas de Montpellier Méditerranée Métropole. / The farmers'participation to a local food policy : the case of Montpellier, France.Hasnaoui Amri, Nabil 07 December 2018 (has links)
Depuis la Révolution verte des années 1960, l’agriculture se déterritorialise. Elle s’organise plus par filières régionalisées qu’en fonction des demandes alimentaires locales. Mais ces dernières années des consommateurs et des collectivités portent un mouvement alimentaire qui revendique un retour du local. Ce mouvement se traduit en France par des actions publiques menées à échelle locale par des collectivités territoriales dans le champ de la protection du foncier agricole ou de la restauration scolaire. Cette thèse a pour objectif de documenter l’hypothèse d’un décalage entre acteurs agricoles et urbains face à cette demande nouvelle d’une alimentation issue d’une agriculture écologique et de proximité.L’approche retenue s’appuie sur une étude de cas. La région de Montpellier, au sud de la France, se caractérise par une spécialisation historique en viticulture et une dynamique forte d’urbanisation récente. Le territoire est abordé à la fois comme support de l’activité agricole et comme espace de projet politique local. La méthode proposée combine une géographie du fait agricole, mobilisée pour saisir la diversité agricole autour de la ville, avec une géographie du fait politique, axée sur la dimension prescrite des actions constituant la politique agroécologique et alimentaire locale. La méthode consiste à recueillir et croiser les regards d’agriculteurs, d’élus et d’agents de développement sur ce territoire agri-alimentaire urbain en construction.Une première partie analyse la trajectoire de la collectivité, de façon à comprendre comment a pu émerger un projet axé sur la recherche d’une alimentation « relocalisée » à cette échelle d’action. Nous mettons en évidence la superposition de référentiels d’action publique territoriale axés sur l’aménagement, la protection de l’environnement puis l’amélioration de la qualité alimentaire. Dans un second temps, l’analyse de la diversité agricole périurbaine révèle des signaux faibles de diversification et renouveau agraire basés à la fois sur le système viticole hérité et sur l’installation de nouveaux systèmes agricoles fondés sur des modèles alternatifs.La fabrique de nouvelle action publique dans le champ agri-alimentaire par le territoire implique d’articuler cadre légal, volontés politiques et dynamiques agricoles locales. Cette difficile articulation est illustrée par une troisième section qui analyse la participation agricole à des dispositifs d’allocation de foncier public dans une optique de redéploiement agraire. Nous identifions et confrontons trois modalités de participation agricole. Les viticulteurs sont au centre du système agraire. Ils contrôlent la gestion du foncier et des filières dans un registre de participation « sectoriel et néo-corporatiste ». Les micro-fermes maraîchères diversifiées, attendues pour nourrir la ville, émergent timidement dans les interstices de l’espace agri-urbain. Ces maraîchers déploient un registre de participation « affinitaire ». Les éleveurs sont également attendus, mais plutôt comme partenaires dans la mise en œuvre de plans de gestion d’espaces naturels aux portes de la ville, comme les garrigues ou les zones humides. Le registre de participation qui les caractérise est qualifié de « transactionnel ».Cette thèse débouche sur des propositions pour construire, à partir de la connaissance de la diversité des figures et dynamiques agricoles périurbaines, une géographie de la participation agricole. Cette géographie permet d’envisager sous un nouvel angle la mise en œuvre d’une gouvernance participative de la politique alimentaire territoriale. / Since the Green Revolution of the 1960s, agriculture has been deterritorialized. It has been organized more by regionalized sectors than according to local food demands. But in recent years, consumers and local governments are carrying a food movement that claims a return of the local. This movement is reflected in France by public actions carried out at local level by local authorities in the field of protection of agricultural land or school catering. This thesis aims to document the hypothesis of a gap between agricultural and urban actoirs in facing these new demands for ecological and local food.The approach adopted is based on a case study. The region of Montpellier, in the south of France, is characterized by a historical specialization in viticulture and a strong dynamic of recent urbanization. The territory is approached both as a support for agricultural activity and as a local political project space. The proposed method combines a geography of the agricultural fact, mobilized to capture agricultural diversity around the city, with a geography of the political fact, focused on the prescribed dimension of the actions constituting the agroecological and local food policy. The method consists of collecting and crossing the viewpoints - of farmers, elected representatives and development agents - on this agri-urban food territory under construction.A first part reviews the trajectory of the local community, in order to understand how could emerge a project focused on the search for a "relocated" food on this scale of action. We highlight the overlaying of territorial public action baselines focusing on planning, the protection of the environment and the improvement of food quality.In a second step, the analysis of peri-urban agricultural diversity reveals weak signals of diversification and agrarian renewal based on both the inherited viticultural system and on the installation of new agricultural systems based on alternative models.The making-of a new public action in the agri-food field by the territory implies to articulate legal framework, political will and local agricultural dynamics. This difficult articulation is illustrated by a third section that analyses farmers’participation in public land allocation schemes aiming farmland redeployment. We identify and confront three modalities of agricultural participation. Wine growers are at the center of the agrarian system. They control the management of land and sectors in a "sectoral and neo-corporatist" participation register. The diversified vegetable farms, expected to feed the city, emerge timidly in the interstices of the agri-urban space. These organic market-gardeners deploy a register of "affinity" participation. Breeders are also expected, but rather as partners in the implementation of management plans for natural spaces at the gates of the city, such as scrublands or wetlands. The participation register that characterizes them is described as "transactional".On the basis of the knowledge of the diversity of periurban agricultural figures and dynamics, this thesis leads to proposals to construct a geography of agricultural participation. This geography makes it possible to envisage in a new angle the implementation of a participative governance of the territorial food policy.
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Politiques et outils de planification territoriale sur l'insécurité urbaine en Italie : le cas du plan stratégique de l'aire métropolitaine de Bari / Politiche e strumenti di pianificazione territoriale sull’insicurezza urbana in Italia : il caso del piano strategico dell’area metropolitana di Bari / The politics and tools for territorial planning regarding urban insecurity in Italy : the case of the Strategic Plan of the Bari Metropolitan AreaBellino, Luigi 28 October 2013 (has links)
Cette thèse propose une étude de l’évolution des politiques et des outils d’aménagementdu territoire sur l’insécurité urbaine, à l’aune du cas du Plan Stratégique Métropole Terrede Bari (PSMTB), qui comprend 31 communes de la Région Pouilles, en Italie.L’insécurité constitue une question cruciale pour les villes. L’unsafety, qui inclue desaspects de la marginalité urbaine, n’est pas sans renvoyer au système des perceptionsindividuelles et collectives. Si dans le passé l’Etat était le garant de la sécurité, leprocessus de globalisation et les poussés à décentralisation en ont considérablement réduitle rôle. Dès années 1990, les Maires italiens, bien que dépourvus de « pouvoirs »effectifs, sont considérés comme les responsables de la sécurité locale. Dans d’autres paysont été élaborés des outils de « prévention », qui sont peu utilisés en Italie, mais quisollicitent pour autant une évaluation critique. Alors que les solutions visant l’insécuritéurbaine ne produisent que de modestes résultats, les banlieues en quête d’identité sontl’objet de politiques d’inclusivité sociale, qui se déclinent par des outils d’aménagementaxés sur la requalification et la régénération urbaines, d’une part. D’autre part, laplanification stratégique se réfère à une échelle métropolitaine dénommée Area Vasta. Sibien le PSMTB a inclus la question de la sécurité, à l’égard d’un territoire où le rôle de lacriminalité est devenu envahissant, sa mise en place a fait recours à des financementscommunautaires, lesquels d’après nous en ont pénalisé ses aboutissements. Notrehypothèse est que le PSMTB, n’a pas une projectualité stratégique et est une occasionmanquée pour la réalisation d’un plan de la sécurité urbaine de l’aire métropolitaine deBari. / This study proposes to reconstruct the evolution of the politics and the tools of urbanplanning concerning urban insecurity by studying the Strategic Plan of the Bari MetropoliArea (PSMTB), including 31 municipalities in the Italian Apulian Region. Insecurityconstitutes a fundamental question for the cities. Unsafety, which includes severalconditions of urban degradation, also refers to individual and collective perceptions. If, inthe past, the State guaranteed security, the globalized processes and the tending towardsthe administrative decentralization, have, in part, diminished the role of the State. Sincethe 1990s, the Italian mayors, though not having any effective “power”, do have theresponsibility for the local security. In other countries, “models” of prevention have beendeveloped, but seldom applied in Italy, which, however, should be considered withcritique. While the solutions regarding security have produced modest results, in theperipheries with no “recognition”, urban politics have begun to show interest in thepopulation by applying urban requalification projects and regeneration programs.Furthermore, strategic planning refers to the scale of Area vasta. The PSMTB hasincluded the question of urban security in a territory where organized crime is pervasive.Its Plan has a tight connection with the EU’s financial aid; however, this has penalized itssuccess. Our hypothesis is that the PSMTB, in the end, was not strategic after all. It hasconstituted a lacking opportunity for a virtual plan of urban security on the metropolitanscale.
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Penser la "métropole nocturne" : entre tensions, risques et opportunités : une première approche des nuits de la métropole lyonnaise à travers le concept de qualité de vie / Reflecting on "night metropolis" : among tensions, risks and opportunities : a primary approach of Lyon urban nights through quality of life conceptChausson, Nicolas 04 July 2019 (has links)
Temps de l’obscurité et du repos social, la nuit urbaine a longtemps été considérée comme une discontinuité dans le rythme global de la société. Cependant, les temps changent. Entraînées par le mouvement de la société contemporaine, les nuits de nos villes s’animent et deviennent un nouvel espace-temps de la vie quotidienne.Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, une ville qui se veut internationale, attractive et dynamique, est représentée comme vivant intensément la nuit. Cette dernière autorise effectivement le fonctionnement en continu de l’économie mondialisée. Elle répond également au désir de vivre intensément éprouvé par les individus contemporains pour qui le « tout, tout le temps, tout de suite » devient une norme de la vie hypermoderne.Si la nuit cristallise de nombreux enjeux de la société contemporaine, elle est de plus en plus tiraillée entre deux forces antagonistes. D’un côté, la nuit doit être animée pour répondre aux exigences économiques et à l’envie de divertissement des habitants. Mais de l’autre, elle doit rester une temporalité apaisée pour assurer le nécessaire repos de la société.Entre temps global et temps local, animation et apaisement, divertissement et repos, les nuits de nos villes apparaissent comme un nouveau champ de tension où les notions de conflits et de régulation sont souvent présentées comme des données centrales des politiques publiques locales. Mais en étant régulièrement analysée au prisme des conflits et de la régulation de ses activités, la nuit reste finalement peu considérée comme une dimension singulière de nos villes. Pourtant, en se référant à d’autres territoires, mais aussi à des activités, des économies, des populations ou encore, des pratiques reconfigurées, la nuit illustre finalement la recomposition temporaire de tout un système urbain.Entre enjeu d’animation et enjeu d’apaisement de la ville, cette thèse de doctorat se propose de mieux comprendre le fonctionnement de la nuit urbaine. En nous appuyant sur le cas des nuits de la métropole lyonnaise en France, nous analyserons notre objet de recherche du point de vue de sa symbolique, de ses représentations, de son organisation spatiale et temporelle ou encore de ses activités. Afin de dépasser la notion de conflit, nous proposons également d’aborder la nuit sous un angle renouvelé. Pour opérer ce changement, nous avons choisi d’aborder la nuit à travers le concept de qualité de vie qui suppose de mettre en regard les potentialités d’un cadre de vie donné - celui de la nuit urbaine - avec les aspirations de celles et ceux qui le fréquentent de manière constante ou temporaire.Entre animation et apaisement de la ville, nos investigations nous conduiront à formuler des pistes de réflexion afin d’imaginer des nuits urbaines plus accueillantes, inclusives et soucieuses de la qualité de vie des individus. Nous proposerons notamment de mieux intégrer la dimension nocturne des territoires dans la pratique de l’urbanisme et de l’aménagement urbain ou encore de repenser les aménités de la ville à travers l’élaboration d’une politique publique de la nuit. Pour ce faire, il nous semble indispensable de placer les individus au centre de la démarche pour faire de la nuit le sujet d’un vaste projet urbain pensé par et pour la qualité de vie. / Time of darkness and social rest, the urban night has for a long time been considered as a pause in the overall pace of society. However, times are changing. Driven by the movement of contemporary society, the nights of our cities have come alive and become a new space-time of everyday life.Today, whether we like it or not, a city that wants to be international, attractive and dynamic, is represented with an intensely lively nightlife. The latter effectively allows the continuous operation of the globalized economy. It also fulfills the desire of an intense life shared by contemporary individuals for whom "everything, all the time, immediately" becomes a standard of hypermodern life.If the night crystallizes many stakes of the contemporary society, it is more and more torn between two antagonistic forces. On the one hand, nights must be lively to meet the economic requirements and the people’s desire of entertainment. But on the other hand, it must remain a quiet time to ensure the necessary rest of society.Among global and local time, vibrancy and calm, entertainment and rest, the nights of our cities appear as a new field of tensions where the concepts of conflict and regulation are often presented as central in local public policies. But because the night is often analyzed through conflicts and nighttime activity regulation, it remains little considered as a singular time within our cities. Still, since referring to other territories, but also activities, economies, populations, or altered practices, in the end nights exemplifies a time-framed reorganization of an entire urban system.Facing the issues of vibrant and calm city nights, this PhD thesis aims to understand better how the urban night works. Based on the example of the Lyon metropolis nights in France, we will analyze the subject with emphasis on symbolism, representations, space and time organization, and activities. To investigate beyond the notion of conflict, we also propose to study nights from a renewed angle. To make this change, we have chosen to address the night through the concept of quality of life, leading us to compare the offer of a given living environment - that of the urban night - with the aspirations of those who are constantly or temporarily involved in it.Among vibrancy and calm of the city, our investigations will lead us to propose lines of thought in order to design urban nights that are more welcoming, inclusive and concerned about the quality of life of individuals. Among other things, we will propose a better integration of territories night aspect in town planning and urban area development, and to redesign the city appeals through the development of a night-oriented public policy. To do this, placing people at the heart of the process seems essential to make nights a subject within a vast urban project designed by and for the quality of life.
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