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Essays on remittances and climate variability in Burkina Faso / Essais sur les transferts de fonds et la variabilité climatique au Burkina Faso

Tapsoba, Tebkieta Alexandra 08 December 2017 (has links)
Les aléas climatiques et environnementaux sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et il est reconnu que les pays en développement et surtout ceux d’Afrique et d’Afrique subsaharienne sont les plus vulnérables à ces risques climatiques, mais sont paradoxalement les moins responsables du réchauffement climatique. L’adaptation de ces populations est ainsi primordiale, et peut prendre plusieurs formes dont la migration, qui, par ses retombées financières est une source non négligeable de fonds permettant aux ménages de faire face aux risques climatiques, aux désastres naturels, aux conflits et chocs d’autre type. Comparativement aux pays de la région ouest africaine tels que le Mali, le Sénégal ou le Nigéria, le Burkina Faso, n’a pas fait l’objet d’un grand nombre d’études sur le thème de la migration et les transferts de fonds. Le pays a cependant une histoire migratoire riche dans un contexte de fortes variabilités climatiques. Les conditions climatiques sont d’autant plus importantes dans ce pays que son économie est fortement ancrée dans l’agriculture.Les résultats du présent travail montrent que les transferts de fonds ont un impact sur la capacité des ménages à gérer les effets néfastes des aléas climatiques sur leurs conditions de vie, mais ils ont également leurs limites. Le premier chapitre cherche à évaluer l’impact des transferts et de la variabilité climatique sur la sécurité alimentaire des ménages Burkinabè. Nous proposons un indicateur de sécurité alimentaire prenant en compte les différents concepts de la sécurité alimentaire, et aussi un indicateur de variabilité interannuelle des précipitations. Après avoir contrôlé pour les problèmes d’endogénéité des transferts en utilisant des variables sur les caractéristiques démographiques des migrants et des variables de distance, nos résultats montrent que les transferts ont un impact positif sur la sécurité alimentaire, et trouvons le résultat inverse pour la variabilité des précipitations. Dans le deuxième chapitre, nous testons l’effet des transferts et des désastres naturels sur la pauvreté des ménages, représentée par un indicateur que nous construisons. Les résultats montrent l’effet négatif des transferts sur la pauvreté. De plus, une réinterprétation de l’indicateur montre que les ménages ayant subi des catastrophes naturelles par le passé sont plus à même de faire face à l’éventualité de futures catastrophes. Dans le dernier chapitre de ce travail, nous testons la capacité des ménages agricoles à diversifier leur portefeuille d’activité lorsqu’ils font face à des risques de sécheresse, et lorsqu’ils reçoivent des transferts. Les résultats montrent que les transferts ne sont pas, à eux seuls, suffisant pour permettre aux ménages de diversifier leurs activités. La diversification est toutefois possible lorsque le niveau de richesse des ménages est déjà élevé lorsqu’ils reçoivent les transferts. La présente recherche contribue à mettre en lumière l’importance des transferts dans la capacité d’adaptation des ménages qui font face à des risques climatiques. Les politiques nationales et internationales pouvant contribuer à un acheminement plus efficace et moins couteux de ces flux sont à encourager. Cependant, afin que ces transferts soient efficaces, ils doivent être accompagnés de politiques de réduction des inégalités afin de ne pas rendre les plus pauvres encore plus pauvres. Ils doivent être ainsi vus comme complémentaires et non substituts d’autres sources de revenus. / Environmental and climate issues constitute a predominant and much up to date topic in international discussions. It is broadly recognized that developing countries are the most vulnerable when it comes to climate issues, albeit, they are the least responsible. Finding ways for households’ of these countries to cope with the harmful effects of climate goes through the necessity to identify mechanisms that can help, such as migration and remittances. The latter have been found in the scientific literature to be a hedge against several shocks such as natural disasters, conflicts, and economic shocks.This research thesis explores the theme of remittances, and climate variability in developing countries, by focusing on a sub-Saharan African country, Burkina Faso. Compared to its neighbouring countries, Burkina Faso has not been subject to much research in the migration and remittances. The country however has a vast migration history that is worth studying. Climate issues are also rampant, and very important, as the country is practising subsistence agriculture. The findings of this dissertation show that remittances have a positive impact on households’ ability to cope with the negative effects of climate issues. Yet these important sources of inflows for developing countries might have some limitations. The first chapter assesses the impact of remittances and climate variability on the food security of households in Burkina Faso. We build a food security index using principal component analysis that encompasses the accessibility and utilization dimensions of the concept. We also compute an inter-annual rainfall index and the latter is found to have a negative impact on food security. After controlling for potential endogeneity issues using distance variables and migrant characteristics as instruments, remittances are found to enhance food security. Results are robust to alternative measures of food security and alternative calculations of rainfall variability. In Chapter two, we assess the impact of remittances and natural disasters on poverty in Burkina Faso. To do so, we construct a poverty index using household’s housing characteristics and Multiple Correspondence Analysis method. Propensity score matching method is used as an empirical strategy, and results show that remittances have a negative impact on poverty. Another important result is that remittances have a higher impact on the resilience of households, when they have experienced disasters in the past. Therefore, when it comes to natural disasters, these inflows act as an important tool for populations to be more resilient. Lastly in chapter 3, we assess the role of remittances and drought on diversification strategies of farm-households. This chapter uses the same database as chapter two, and also takes advantage of the climate database of the Climatic Research Unit (CRU) of University of Anglia . Results show that remittances by themselves are not sufficient to push households towards costly diversification strategies, and they need to be conditional to households’ wealth status to be effective. Climate conditions as well as soil properties have not surprisingly been found to significantly push households towards diversifying their income.This research sheds light on the undeniable importance of remittances in helping households to cope with harmful effects of climate, but also on its limitations. International and national policies that will contribute in a more efficient and less costly conveying of these inflows are to encourage. However in order for remittances to be efficient, reducing inequalities and poverty within populations is a necessity. Otherwise, they can contribute to dig further poverty gaps and extensively the vulnerably levels inside populations. Therefore, remittances should be seen as complementary to other sources of income, rather than substitute.
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Le vivrier marchand dans la lutte contre la pauvreté des ménages en milieu rural : le cas du département de la Mvila dans le sud du Cameroun / Food-producing trade in the struggle against poverty of the households in rural areas : the case of the Mvila department in south of Cameroon

Ebela, Amélie Philomène 29 June 2017 (has links)
Ce travail aborde l’enjeu du vivrier marchand dans la lutte contre la pauvreté des ménages dans l’espace rural du département de la Mvila. L’agriculture vivrière est encore pratiquée par plus de 80% de la population active dans les villages de la Mvila. Pendant longtemps, les cultures vivrières sont exclusivement autoconsommées dans la cellule familiale. Aujourd’hui, s’il est vrai qu’une grande partie de leur production est encore destinée à cette fin, quelques ménages font progressivement du vivrier marchand une réelle ressource économique. L’augmentation de la commercialisation vivrière est souvent une réponse à la baisse du pouvoir d’achat de nombreux ménages agricoles ou à la croissance de la population urbaine non agricole. Cependant, indépendamment des motivations qui guident le choix du vivrier marchand, il semble souvent une opportunité financière qui peut contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans les villages. Depuis 1960, l’État multiplie des tentatives visant à réduire les stéréotypes qui associent exclusivement l’agriculture vivrière à l’autoconsommation. Après la crise agricole de la fin des années 1980, la relance de la promotion du vivrier marchand s’intensifie. Pour atteindre cet objectif, il s’ensuit la légalisation des GIC et le financement de divers programmes de subventionnement et d’accompagnement des producteurs. Pourtant, dans les villages du département de la Mvila, la commercialisation vivrière évolue timidement. Et pour beaucoup de ménages, le vivrier marchand reste une source de revenus accessoire. Par conséquent, de façon générale, la contribution de cette activité à la réduction de la pauvreté rurale est encore insuffisante. De nombreuses raisons permettent de comprendre l’insuffisance des résultats de cette stratégie gouvernementale de lutte contre la pauvreté rurale. Il s’agit par exemple de la dépendance paysanne à la cacaoculture ou de la baisse des dynamiques des ménages ruraux autour de la commercialisation vivrière. Cette situation est aussi entretenue par l’absence de modernisation des appareils productifs et commerciaux des cultures vivrières. Un environnement qui entraîne une baisse des volumes, augmente les risques et diminue la rentabilité économique de cette activité. Et, malgré l’évidence de quelques dynamiques des organisations paysannes, l’ampleur des défis actuels restreint beaucoup la faisabilité des initiatives de lutte contre la pauvreté des ménages ruraux avec le vivrier marchand. / This research examines the role of food-producing trade in fighting against poverty in the rural households of Mvila division in Cameroon. Subsistence agriculture appears to be the principal production activity in the target villages 80% of the active population interviewed is involved in such activities. For a long time, self-consumption has been the main orientation of crop production. However, food-producing trade has gained a lot of economic importance these last years. By so doing farmers find alternative income source after cocoa price has dropped while the urban population, not involved in agriculture, has significantly increased. Regardless of the motivations behind the choice of farmers, food-producing trade leads to income diversification and financial power aiming at improving the living conditions of rural people. Since 1960, the central government of Cameroon has been trying to change believes that restrict food crop production to self-consumption in the households. The crucial economic crisis associated with agricultural export products led to Food-producing trade intensification. This objective has been accompanied by Common Group Initiative (CGI) encouragement and other financing subsidy bodies in the rural areas. It is however worthy noticing that, the villages of Mvila division are far to emerge in income generating activities as many households are still timid in adopting food-producing trade. Therefore, the contribution of such activities to poverty reduction is still insufficient. This kind of contradiction can be justified by several factors, including farmer dependence on cocoa farming or farmer fatigue on agriculture and marketing in general. This situation is also sustained by the lack of modernization of the productive and commercial food crop equipments. That global environment leads to decrease of agricultural production volumes and economic return while the risks increase in rural areas. Although some farmer organizations obtain good results, the scale of the current challenges greatly restricts the feasibility of rural households' poverty alleviation initiatives.
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Climate change and agriculture / Changement climatique et agriculture

Gallic, Ewen 02 June 2017 (has links)
Le climat de la planète se réchauffe et ses effets sont entachés d'une forte incertitude. Une hausse de la température et de la fréquence d'événements extrêmes tels des inondations ou des sécheresses est prévue. La forte dépendance de l'agriculture aux conditions climatiques en fait de facto un champ d'application privilégié. Cette thèse se destine ainsi à étudier la relation entre climat et agriculture, afin d'évaluer les conséquences potentielles du changement climatique, en mêlant travaux empiriques et théoriques. Les deux premiers chapitres se concentrent sur les pays en développement au travers de deux études examinant la production et les profits agricoles ainsi que les décisions de consommation des ménages agricoles indiens. Les divers scénarios climatiques envisagés montrent un effet global négatif sur la production et les profits, particulièrement pour les ménages agricoles du sud du pays. L'irrigation tout comme le mélange des cultures permettent toutefois de réduire les dommages subis, notamment pour les petits exploitants. Les deux chapitres suivants considèrent des pays économiquement développés, en commençant par une étude des rendements céréaliers européens. Les projections sous les différents scénarios climatiques indiquent une faible croissance des rendements du blé d'ici à la fin du XXIe siècle, comparativement aux observations des 25 dernières années. Ces gains faibles sont toutefois accompagnés d'une forte hétérogénéité régionale. Pour le maïs, des faibles gains d'ici la moitié du XXIe s'effacent derrières de plus fortes pertes dans le long terme. L'approche partielle est ensuite délaissée pour laisser place à une analyse en équilibre général s'attachant à étudier les effets de court terme des chocs climatiques sur les cycles économiques, à travers leur impact sur l'agriculture. Une hausse de la variance des chocs climatiques conformément à celle prévue par des scénarios climatiques entraîne un accroissement substantiel de variables macroéconomiques telles la production et l'inflation. / Global climate is warming, and the effects of climate change are associated with a lot of uncertainty. Not only average temperatures are expected to rise, but also the occurrence of extreme events such as floods or droughts. Agriculture is particularly at risk, due to the importance of weather conditions in production. This thesis therefore aims at investigating the relationship between weather variations and agricultural production, to better assess the potential effects of climate change on agriculture, relying on both theoretical and empirical methods. The first two chapters focus on developing countries and provide two empirical studies based on Indian data at the individual farm level that link climate to agricultural production and profits and to consumption decisions. We find contrasted results, with an overall damaging effect of climate change scenarios on Indian agricultural production and profits, especially for farmers in southern India. Irrigation may however help mitigating the losses, as well as crop mixing, particularly for small farms. The last two chapters consider developed countries. The first step focuses on crop yields in Europe. Under the tested climate scenarios, wheat yields are projected to slightly increase by the end of the 21$^\textrm{st}$ century relative to the observed yields from the past 25 years. These small gains are however accompanied by a lot of regional heterogeneity. For European corn yields, the projections highlight small gains in by the middle of the 21$^\textrm{st}$ century, followed by relatively higher losses in the long run. The second step relies on a general equilibrium approach, and aims at investigating the short-run impacts of weather shocks on business cycles, through their damaging effects on agriculture. Increasing the variance of climate shocks in accordance with forthcoming climate change leads to a sizeable increase in the volatility of key macroeconomic variables, such as production and inflation.

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