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Le soutien maternel à l’autonomie : stabilité et relation avec le développement des fonctions exécutives à l'âge préscolaire

Matte-Gagné, Célia 06 1900 (has links)
Bien qu’il y ait de plus en plus d’études sur le soutien maternel à l’autonomie, de nombreuses questions restent à éclaircir dans le domaine. Notamment, on en sait très peu sur ses relations avec le développement cognitif de l’enfant, sa stabilité temporelle et les antécédents de celle-ci. La thèse est composée de trois articles empiriques. Le premier explore le rôle médiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel à l'autonomie et les fonctions exécutives de l'enfant. Le deuxième examine la stabilité relative et absolue du soutien maternel à l'autonomie entre la petite enfance et l’âge préscolaire en fonction des représentations d'attachement de la mère, des évènements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisième article se penche sur le rôle du soutien maternel à l’autonomie mesuré à la petite enfance et à l’âge préscolaire dans la prédiction des fonctions exécutives de l’enfant, ainsi que sur l’impact de différents patrons de stabilité du soutien maternel à l’autonomie sur les fonctions exécutives. 70 dyades mère-enfant ont participé à 5 visites à domicile. Lorsque l’enfant était âgé de 7-8 mois, les représentations d’attachement de la mère ont été mesurées à l’aide de l’entrevue d’attachement à l’âge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré à 15 mois et à 3 ans à l’aide du système de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les évènements de vie stressants ont été mesurés à 3 reprises entre l’âge de 15 mois et 3 ans à l’aide de l’inventaire des expériences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). À 2 ans, le langage de l’enfant a été évalué à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Les fonctions exécutives de l’enfant ont quant à elles été mesurées à l’âge de 3 ans à l’aide d’une batterie de tâches (Carlson, 2005). Les résultats du premier article indiquent que le langage de l’enfant joue un rôle médiateur dans la relation entre le soutien maternel à l’autonomie et une composante des fonctions exécutives de l’enfant, l’inhibition volontaire. Les résultats du deuxième article démontrent que le soutien maternel à l’autonomie est stable de façon relative, mais non absolue. Les résultats démontrent aussi que les mères qui ont une fille, qui ont vécu peu d’évènements de vie stressants ou qui ont des représentations d’attachement sécurisées sont plus stables dans leur degré de soutien à l’autonomie. Le troisième article démontre d’abord que la moyenne de soutien maternel à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans est un prédicteur plus efficace des fonctions exécutives de l’enfant que ne l’est le soutien à l’autonomie à 15 mois ou à 3 ans pris séparément. De plus, les enfants dont les mères conservent un degré élevé de soutien à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tâches d’inhibition que les enfants dont les mères conservent un faible degré de soutien à l’autonomie. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite growing empirical support for the idea that maternal autonomy support plays an important role in child development, many questions remained to be investigated. Especially, little is known about its temporal stability, its antecedents, and its relations with child cognitive development. The first article aims to examine the potential mediating role of child language in the prospective relation between maternal autonomy support and child executive functioning (EF). The second article aims to examine (a) the relative and absolute stability of maternal autonomy support between infancy and preschool age and (b) the moderating role of child gender, maternal attachment state of mind, and stressful life events. The goal of the third article is to examine the role of early and ongoing maternal autonomy support, and of its stability over time, in predicting child EF. 70 mother-infant dyads took part in five assessments. At 7-8 months, the Adult Attachment Interview (George, Kaplan, & Main, 1996) was administered to assess mothers’ state of mind with respect to attachment. Maternal autonomy support was rated at 15 months and 3 years with Whipple, Bernier, and Mageau’s (2011) coding scheme, based on observations performed during a mother-child problem-solving task (15 months) and a clean-up task (3 years). Stressful life events were measured at 18 months, 2 and 3 years with the Life Experiences Survey (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978) completed by mothers. At 2 years, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure child language ability. Finally, child EF was assessed with a battery of tasks chosen based on Carlson’s (2005) measurement guidelines. The results of the first paper suggested that child language played a mediating role in the relation between maternal autonomy support and child performance on EF tasks entailing a strong impulse control component. The results of the second article revealed that maternal autonomy support is stable in relative terms, but that its mean level decreases over time. Moreover, there was significant relative stability only for mothers of girls, mothers who showed greater coherence of mind with respect to attachment, and mothers who experienced fewer stressful life events. The results of the last article showed that the average level of autonomy support displayed by mothers between infancy and preschool years was a more consistent predictor of child Impulse Control and Conflict-EF (two aspects of EF) than either early or current autonomy support in isolation, and that children of mothers who displayed high autonomy support at both 15 months and 3 years performed the best on impulse control. The results presented in the articles are discussed, along with their implications.
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Le soutien maternel à l’autonomie : stabilité et relation avec le développement des fonctions exécutives à l'âge préscolaire

Matte-Gagné, Célia 06 1900 (has links)
Bien qu’il y ait de plus en plus d’études sur le soutien maternel à l’autonomie, de nombreuses questions restent à éclaircir dans le domaine. Notamment, on en sait très peu sur ses relations avec le développement cognitif de l’enfant, sa stabilité temporelle et les antécédents de celle-ci. La thèse est composée de trois articles empiriques. Le premier explore le rôle médiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel à l'autonomie et les fonctions exécutives de l'enfant. Le deuxième examine la stabilité relative et absolue du soutien maternel à l'autonomie entre la petite enfance et l’âge préscolaire en fonction des représentations d'attachement de la mère, des évènements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisième article se penche sur le rôle du soutien maternel à l’autonomie mesuré à la petite enfance et à l’âge préscolaire dans la prédiction des fonctions exécutives de l’enfant, ainsi que sur l’impact de différents patrons de stabilité du soutien maternel à l’autonomie sur les fonctions exécutives. 70 dyades mère-enfant ont participé à 5 visites à domicile. Lorsque l’enfant était âgé de 7-8 mois, les représentations d’attachement de la mère ont été mesurées à l’aide de l’entrevue d’attachement à l’âge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré à 15 mois et à 3 ans à l’aide du système de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les évènements de vie stressants ont été mesurés à 3 reprises entre l’âge de 15 mois et 3 ans à l’aide de l’inventaire des expériences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). À 2 ans, le langage de l’enfant a été évalué à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Les fonctions exécutives de l’enfant ont quant à elles été mesurées à l’âge de 3 ans à l’aide d’une batterie de tâches (Carlson, 2005). Les résultats du premier article indiquent que le langage de l’enfant joue un rôle médiateur dans la relation entre le soutien maternel à l’autonomie et une composante des fonctions exécutives de l’enfant, l’inhibition volontaire. Les résultats du deuxième article démontrent que le soutien maternel à l’autonomie est stable de façon relative, mais non absolue. Les résultats démontrent aussi que les mères qui ont une fille, qui ont vécu peu d’évènements de vie stressants ou qui ont des représentations d’attachement sécurisées sont plus stables dans leur degré de soutien à l’autonomie. Le troisième article démontre d’abord que la moyenne de soutien maternel à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans est un prédicteur plus efficace des fonctions exécutives de l’enfant que ne l’est le soutien à l’autonomie à 15 mois ou à 3 ans pris séparément. De plus, les enfants dont les mères conservent un degré élevé de soutien à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tâches d’inhibition que les enfants dont les mères conservent un faible degré de soutien à l’autonomie. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite growing empirical support for the idea that maternal autonomy support plays an important role in child development, many questions remained to be investigated. Especially, little is known about its temporal stability, its antecedents, and its relations with child cognitive development. The first article aims to examine the potential mediating role of child language in the prospective relation between maternal autonomy support and child executive functioning (EF). The second article aims to examine (a) the relative and absolute stability of maternal autonomy support between infancy and preschool age and (b) the moderating role of child gender, maternal attachment state of mind, and stressful life events. The goal of the third article is to examine the role of early and ongoing maternal autonomy support, and of its stability over time, in predicting child EF. 70 mother-infant dyads took part in five assessments. At 7-8 months, the Adult Attachment Interview (George, Kaplan, & Main, 1996) was administered to assess mothers’ state of mind with respect to attachment. Maternal autonomy support was rated at 15 months and 3 years with Whipple, Bernier, and Mageau’s (2011) coding scheme, based on observations performed during a mother-child problem-solving task (15 months) and a clean-up task (3 years). Stressful life events were measured at 18 months, 2 and 3 years with the Life Experiences Survey (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978) completed by mothers. At 2 years, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure child language ability. Finally, child EF was assessed with a battery of tasks chosen based on Carlson’s (2005) measurement guidelines. The results of the first paper suggested that child language played a mediating role in the relation between maternal autonomy support and child performance on EF tasks entailing a strong impulse control component. The results of the second article revealed that maternal autonomy support is stable in relative terms, but that its mean level decreases over time. Moreover, there was significant relative stability only for mothers of girls, mothers who showed greater coherence of mind with respect to attachment, and mothers who experienced fewer stressful life events. The results of the last article showed that the average level of autonomy support displayed by mothers between infancy and preschool years was a more consistent predictor of child Impulse Control and Conflict-EF (two aspects of EF) than either early or current autonomy support in isolation, and that children of mothers who displayed high autonomy support at both 15 months and 3 years performed the best on impulse control. The results presented in the articles are discussed, along with their implications.
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Toward a broader approach to the study of infant attachment : links between maternal autonomy-support, attachment state of mind, maternal sensitivity, and infant security of attachment

Whipple, Natasha 03 1900 (has links)
Dans le but d’examiner les mécanismes qui sous-tendent le développement de la sécurité d’attachement chez l’enfant, Grossmann et al. (1999; 2008) proposent une perspective plus vaste de l’étude de l’attachement chez l’enfant, examinant les comportements parentaux pertinents aux deux côtés de l’équilibre entre le système d’attachement et le système d’exploration. La thèse se base sur cette approche pour explorer la relation entre la sécurité d’attachement chez l’enfant et deux comportements maternels, soit la sensibilité maternelle et le soutien à l’autonomie maternel, de même que la relation entre ces deux comportements et l’état d’esprit maternel face à l’attachement. Le premier article propose que la théorie de l’autodétermination, avec ses études empiriques portant sur les comportements parentaux liés à l’exploration, offre une perspective utile pour l’étude des comportements d’exploration dans le cadre de l’équilibre attachement/exploration. L’article présente une revue théorique et empirique des domaines de l’attachement et de la théorie de l’autodétermination et souligne des analogies conceptuelles et empiriques entre les deux domaines, en plus de décrire la façon dont ils se complètent et se complémentent. Le deuxième article étudie les liens entre la sensibilité maternelle, le soutien à l’autonomie maternel et la sécurité d’attachement chez l’enfant. Soixante et onze dyades ont participé à deux visites à domicile. La sensibilité maternelle a été évaluée lorsque les enfants étaient âgés de 12 mois, alors que le soutien à l’autonomie maternel et la sécurité d’attachement chez l’enfant l’ont été lorsque les enfants avaient atteint l’âge de 15 mois. Les résultats indiquent que le soutien à l’autonomie maternel explique une portion significative de la variance de la sécurité d’attachement, et ce, après avoir contrôlé pour la sensibilité maternelle et le statut socio-économique. Le troisième article examine les relations entre deux dimensions de l’état d’esprit maternel face à l’attachement (esquivant et préoccupé/non-résolu), la sensibilité maternelle et le soutien à l’autonomie maternel. Soixante et onze dyades ont participé à trois visites à domicile. L’Entrevue d’Attachement Adulte (EAA) a été administrée lorsque les enfants étaient âgés de 8 mois, la sensibilité maternelle a été évaluée alors qu’ils avaient atteint l’âge de 12 mois et le soutien à l’autonomie maternel, lorsqu’ils avaient 15 mois. Les résultats révèlent qu’après avoir contrôlé pour le statut socio-économique, la sensibilité maternelle est liée de façon négative à la dimension « esquivant » de l’EAA, alors que le soutien à l’autonomie maternel est lié de façon négative à la dimension « préoccupé/non-résolu ». Les résultats présentés dans le deuxième et le troisième article sont discutés, de même que de leurs répercussions théoriques et cliniques. Des questions susceptibles de guider des recherches futures sont proposées. / In order to further elucidate the mechanisms underlying the development of infant attachment patterns, Grossmann and colleagues (1999; 2008) have proposed a broader perspective to the study of infant attachment, addressing parental behaviors related to both sides of the attachment/exploration balance. With this broader approach in mind, this dissertation aimed at exploring the relation between infant security of attachment and two maternal behaviors, maternal sensitivity and autonomy-support, as well as each behavior’s relation to maternal attachment state of mind. Article 1 argues that Self-Determination theory (SDT), and its empirical work concerning parental exploration-related behaviors, may provide valuable insight in addressing the exploration side of the attachment/exploration balance. The article presents a theoretical and empirical overview of the field of attachment and the field of SDT, as well as drawing conceptual and empirical parallels between the two fields and discussing how they may complement one another. Article 2 explores the links between maternal sensitivity, maternal autonomy-support, and infant security of attachment. Seventy-one dyads participated in two home visits. Maternal sensitivity was assessed when the infants were 12 months old, while maternal autonomy-support and infant attachment were assessed at 15 months. Results indicate that maternal autonomy-support accounted for a significant portion of the variability in security of attachment above and beyond what is accounted for by maternal SES and maternal sensitivity. Article 3 explores the links between two dimensions of maternal attachment state of mind (dismissing and preoccupied/unresolved), maternal sensitivity, and maternal autonomy-support. Seventy-one dyads participated in three home visits. The Adult Attachment Interview (AAI) was administered when the infants were 8 months of age, maternal sensitivity was assessed when they were 12 months old, and maternal autonomy-support was assessed at 15 months. The results revealed that, above and beyond SES, maternal sensitivity was negatively related to the dismissing dimension of the AAI, whereas maternal autonomy-support was negatively linked to the preoccupied/unresolved dimension. The results presented in both article 2 and 3 are discussed along with their theoretical and clinical implications. Questions that may guide future research are proposed.
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Toward a broader approach to the study of infant attachment : links between maternal autonomy-support, attachment state of mind, maternal sensitivity, and infant security of attachment

Whipple, Natasha 03 1900 (has links)
No description available.
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Liens longitudinaux entre le tempérament, la qualité de la relation mère-enfant et le fonctionnement socio-émotionnel chez les enfants.

Sirois, Marie-Soleil 01 1900 (has links)
Différents éléments peuvent influencer le fonctionnement socio-émotionnel des enfants et agir comme facteurs de protection ou facteurs de risque. Il est maintenant bien reconnu que ces facteurs proviennent d’éléments propres à l’enfant ainsi que d’aspects provenant de l’environnement dans lequel il grandit. Cette thèse se centre sur les facteurs intrinsèques et environnementaux les plus étudiés concernant le développement socio-émotionnel des enfants durant la petite enfance: le tempérament de l’enfant et la qualité des relations mère-enfant. Peu d’études se sont intéressées à l’interface entre le tempérament et la qualité des relations mère-enfant mesurés dans la petite enfance pour prédire le fonctionnement socio-émotionnel à l’âge scolaire. Pourtant, l’âge scolaire est marqué d’une étape de transition des plus saillantes du développement des enfants, c’est-à-dire l'entrée scolaire. L'ajustement socio-émotionnel des enfants au cours des premières années d’école est l'un des principaux facteurs influençant leur adaptation scolaire (Robson et al., 2020). Il est donc essentiel de comprendre pourquoi certains enfants fonctionnent mieux que d'autres sur ce plan durant l’âge scolaire. Le premier article explorait le rôle modérateur de la qualité des interactions mère-enfant, observée à 2 ans, dans la relation entre la tendance à la colère des enfants et leurs comportements intériorisés, extériorisés et prosociaux à l’entrée scolaire. Les résultats ont montré que la tendance à la colère des tout-petits prédisait des difficultés socio-émotionnelles chez ceux-ci, principalement dans le contexte d’une meilleure qualité d’interactions mère-enfant. Le deuxième article examinait les liens prédictifs entre le soutien maternel à l’autonomie (observé à 15 mois) et les trajectoires des comportements intériorisés et extériorisés des enfants mesurés de 2 à 7 ans, en contrôlant les dimensions négatives du tempérament des enfants. Les résultats du deuxième article ont montré que plus les mères soutenaient l’autonomie de leur enfant, plus les comportement intériorisés augmentaient lentement dans les années subséquentes et plus les comportements extériorisés diminuaient rapidement. / Different elements can act as protective or risk factors for child socioemotional functioning. It is now well recognized that these elements come from child-specific as well as environmental factors. This thesis focuses on the most studied intrinsic and environmental factors concerning child socioemotional development during toddlerhood: child temperament and mother-child relationship quality. Few studies have investigated the interplay between temperament and mother-child relationships in toddlerhood in the prediction of child socioemotional functioning in the early school years. Yet, this period includes a major developmental transition, namely school entry. Young children’s socioemotional adjustment during this period is one of the main factors influencing their school adaptation (Robson et al., 2020). It is therefore essential to understand why some children adapt better than others in early school years. The first article explored the moderating role of mother-child interactions quality, observed at 2 years old, in the association between child anger proneness and internalizing, externalizing and prosocial behaviors at school entry. The results showed that child anger proneness predicted socioemotional difficulties, primarily in the context of better mother-child interactions quality. The second article examines the predictive links between maternal autonomy support (observed at 15 months) and the trajectories of internalizing and externalizing behaviors measured from 2 to 7 years, while controlling for the negative dimensions of child temperament. The results showed that the more mothers supported their child's autonomy, the more internalizing behavior increased slowly and the more externalizing behavior decreased rapidly in later years.
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Comportements parentaux et autorégulation chez l’enfant : une perspective développementale

Bordeleau, Stéphanie 03 1900 (has links)
Étant donné que le sommeil ainsi que les problèmes intériorisés et extériorisés durant l’enfance sont associés à plusieurs aspects du développement social, affectif et cognitif de l’enfant, il apparait essentiel d’étudier ces deux indicateurs de l’autorégulation chez les enfants ainsi que de comprendre les facteurs qui contribuent à leur émergence. L’objectif général de la thèse était donc de mieux comprendre les facteurs associés au développement de l’autorégulation psychophysiologique, telle que mesurée par la qualité du sommeil de l’enfant, ainsi que l’autorégulation émotionnelle et comportementale, telle qu’indiquée par la présence de symptômes intériorisés et extériorisés chez l’enfant. La thèse est composée de deux articles de nature empirique. L’objectif du premier article de la thèse était d’examiner les liens qui existent entre quatre comportements parentaux (i.e., la sensibilité maternelle, le soutien à l’autonomie maternel, l'orientation mentale de la mère et la qualité des interactions père-enfant) et le sommeil de l’enfant, de façon longitudinale et prospective. Les trois comportements maternels ont été mesurés avec 70 dyades mère-enfant, tandis que la qualité des interactions père-enfant a été évaluée chez 41 de ces familles. À 12 mois, l’orientation mentale maternelle et la sensibilité maternelle ont été évaluées. Le soutien à l'autonomie maternel a été mesuré à 15 mois, tandis que la qualité des interactions père-enfant a été évaluée à 18 mois. Le sommeil des enfants a été mesuré à 3 et 4 ans en utilisant un agenda de sommeil rempli par la mère. Les résultats indiquaient qu’en contrôlant pour le statut socioéconomique familial et le fait d’aller en garderie ou non, la qualité des interactions mère-enfant et père-enfant est liée à la proportion de sommeil ayant lieu la nuit chez les enfants d’âge préscolaire. Le deuxième article visait à étudier les effets d’interaction entre le sommeil de l’enfant et la sensibilité maternelle en ce qui a trait au développement des problèmes intériorisés et extériorisés. À 1 et 4 ans, 55 dyades mère-enfant ont participé à deux visites à domicile. À 1 an, la sensibilité maternelle a été évaluée et les mères ont complété l’agenda du sommeil de l’enfant. À 4 ans, les mères ont rempli le Child Behavior Checklist pour évaluer les symptômes intériorisés et extériorisés chez leur enfant. Les résultats ont montré que la sensibilité maternelle interagit avec la durée du sommeil de l’enfant. Ainsi, les résultats ont indiqué une relation négative entre la sensibilité maternelle et les problèmes intériorisés et extériorisés, mais seulement chez les enfants qui dorment plus la nuit. Les résultats présentés dans les deux articles ont été discutés, ainsi que leurs implications théoriques et cliniques. / Since sleep and internalizing and externalizing problems in childhood are associated with several aspects of social, emotional and cognitive development, it appears essential to study these two indicators of self-regulation in children and to understand the factors that contribute to their emergence. The overall objective of the thesis was to better understand the factors associated with the development of psychophysiological self-regulation, as measured by the quality of child sleep, as well as emotional and behavioural self-regulation, as indicated by the presence of internalizing and externalizing symptoms in children. The first article aimed to examine the prospective and longitudinal links between the quality of mother-child and father-child interactions and preschoolers’ sleep. Three dimensions of maternal interactive behavior were considered with 70 mother-child dyads, while the quality of father-child interactions was assessed among 41 of these families. At 12 months, maternal mind-mindedness and maternal sensitivity were rated. Maternal autonomy support was assessed at 15 months and the quality of father-child interactions was scored at 18 months. Children’s sleep was assessed at 3 and 4 years using a sleep diary completed by mothers during three consecutive days. Results indicated that after controlling for family SES and daycare attendance, the quality of both mother-infant and father-infant interactions was related to children’s proportions of night-time sleep at preschool age. The second article aimed to examine infant sleep as a moderator of the relation between maternal sensitivity and child externalizing and internalizing symptoms, in a prospective longitudinal design. 55 infants took part in two assessments, at 1 and 4 years. Maternal sensitivity was rated at 1 year, based on observations performed throughout a home visit. Infant sleep was assessed at 1 year as well, using a sleep diary completed by mothers. At 4 years, mothers completed the Child Behavior Checklist to assess children’s internalizing and externalizing symptoms. Results indicated that maternal sensitivity interacted with infant sleep duration, such that there were negative relations between sensitivity and subsequent internalizing and externalizing symptoms only for children who slept more at night. The results presented in both articles are discussed along with their theoretical and clinical implications.
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Comportements parentaux et autorégulation chez l’enfant : une perspective développementale

Bordeleau, Stéphanie 03 1900 (has links)
Étant donné que le sommeil ainsi que les problèmes intériorisés et extériorisés durant l’enfance sont associés à plusieurs aspects du développement social, affectif et cognitif de l’enfant, il apparait essentiel d’étudier ces deux indicateurs de l’autorégulation chez les enfants ainsi que de comprendre les facteurs qui contribuent à leur émergence. L’objectif général de la thèse était donc de mieux comprendre les facteurs associés au développement de l’autorégulation psychophysiologique, telle que mesurée par la qualité du sommeil de l’enfant, ainsi que l’autorégulation émotionnelle et comportementale, telle qu’indiquée par la présence de symptômes intériorisés et extériorisés chez l’enfant. La thèse est composée de deux articles de nature empirique. L’objectif du premier article de la thèse était d’examiner les liens qui existent entre quatre comportements parentaux (i.e., la sensibilité maternelle, le soutien à l’autonomie maternel, l'orientation mentale de la mère et la qualité des interactions père-enfant) et le sommeil de l’enfant, de façon longitudinale et prospective. Les trois comportements maternels ont été mesurés avec 70 dyades mère-enfant, tandis que la qualité des interactions père-enfant a été évaluée chez 41 de ces familles. À 12 mois, l’orientation mentale maternelle et la sensibilité maternelle ont été évaluées. Le soutien à l'autonomie maternel a été mesuré à 15 mois, tandis que la qualité des interactions père-enfant a été évaluée à 18 mois. Le sommeil des enfants a été mesuré à 3 et 4 ans en utilisant un agenda de sommeil rempli par la mère. Les résultats indiquaient qu’en contrôlant pour le statut socioéconomique familial et le fait d’aller en garderie ou non, la qualité des interactions mère-enfant et père-enfant est liée à la proportion de sommeil ayant lieu la nuit chez les enfants d’âge préscolaire. Le deuxième article visait à étudier les effets d’interaction entre le sommeil de l’enfant et la sensibilité maternelle en ce qui a trait au développement des problèmes intériorisés et extériorisés. À 1 et 4 ans, 55 dyades mère-enfant ont participé à deux visites à domicile. À 1 an, la sensibilité maternelle a été évaluée et les mères ont complété l’agenda du sommeil de l’enfant. À 4 ans, les mères ont rempli le Child Behavior Checklist pour évaluer les symptômes intériorisés et extériorisés chez leur enfant. Les résultats ont montré que la sensibilité maternelle interagit avec la durée du sommeil de l’enfant. Ainsi, les résultats ont indiqué une relation négative entre la sensibilité maternelle et les problèmes intériorisés et extériorisés, mais seulement chez les enfants qui dorment plus la nuit. Les résultats présentés dans les deux articles ont été discutés, ainsi que leurs implications théoriques et cliniques. / Since sleep and internalizing and externalizing problems in childhood are associated with several aspects of social, emotional and cognitive development, it appears essential to study these two indicators of self-regulation in children and to understand the factors that contribute to their emergence. The overall objective of the thesis was to better understand the factors associated with the development of psychophysiological self-regulation, as measured by the quality of child sleep, as well as emotional and behavioural self-regulation, as indicated by the presence of internalizing and externalizing symptoms in children. The first article aimed to examine the prospective and longitudinal links between the quality of mother-child and father-child interactions and preschoolers’ sleep. Three dimensions of maternal interactive behavior were considered with 70 mother-child dyads, while the quality of father-child interactions was assessed among 41 of these families. At 12 months, maternal mind-mindedness and maternal sensitivity were rated. Maternal autonomy support was assessed at 15 months and the quality of father-child interactions was scored at 18 months. Children’s sleep was assessed at 3 and 4 years using a sleep diary completed by mothers during three consecutive days. Results indicated that after controlling for family SES and daycare attendance, the quality of both mother-infant and father-infant interactions was related to children’s proportions of night-time sleep at preschool age. The second article aimed to examine infant sleep as a moderator of the relation between maternal sensitivity and child externalizing and internalizing symptoms, in a prospective longitudinal design. 55 infants took part in two assessments, at 1 and 4 years. Maternal sensitivity was rated at 1 year, based on observations performed throughout a home visit. Infant sleep was assessed at 1 year as well, using a sleep diary completed by mothers. At 4 years, mothers completed the Child Behavior Checklist to assess children’s internalizing and externalizing symptoms. Results indicated that maternal sensitivity interacted with infant sleep duration, such that there were negative relations between sensitivity and subsequent internalizing and externalizing symptoms only for children who slept more at night. The results presented in both articles are discussed along with their theoretical and clinical implications.

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