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Vers la mise en tourisme de nouveaux territoires touristiques au Kenya ? : cas de la région occidentale / Towards the opening up of new tourism destination areas in Kenya : the case of the western region

Odiara Kihima, Bonface 15 December 2010 (has links)
Le tourisme de safari dans les zones protégées du Kenya se concentre sur quelques sites touristiques : les parcs nationaux jouissant d’une forte notoriété internationale, au détriment des autres, qui sont disséminés dans le pays. A travers l’étude de la région de l’ouest du Kenya, ce travail vise à s’interroger, d’une part sur l’attractivité des aires protégées moins mise en tourisme (notamment celles de l’ouest du Kenya), et d’autre part sur leur possible ‘ouverture’ au tourisme. Après avoir connu une évolution lente due à une moindre notoriété, le tourisme forestier et celui de montagne, diffèrent de celui de la savane caractérisé par le safari des big five, peuvent-ils faire émerger de nouvelles destinations dans le pays et puis selon quelles stratégies ? A partir d’une enquête réalisée auprès des touristes, des populations locales et des responsables des aires protégées de l’ouest du pays, ainsi qu’à partir de l’étude de la documentation existante, cette thèse montre que le flux touristique à destination des parcs et des réserves nationaux du pays demeure inchangé depuis des années. Alors, est-il possible d’ouvrir au tourisme de ‘nouveaux’ milieux naturels (paysages, forêts primaires, volcans) autres que les savanes de la Rift Valley caractérisées par l’exposition de la grande faune mammalienne ? En tant qu’objectif de dynamiser le secteur touristique du pays, cette thèse fait ressortir la nécessité de faire découvrir de nouveaux produits ou destinations touristiques, de donner une nouvelle présentation et interprétation aux attractions existantes, d’étaler l’offre touristique au-delà des destinations phares et enfin, d’anticiper la demande et les préférences des touristes pendant le montage des projets communautaires. / Kenya, as many other tourism destinations, is characterized by a geographical concentration of tourists in a few selected national parks and reserves to the detriment of others across the country. This study therefore, looks into the potential presented by the less visited parks and reserves, notably those in the Western Kenya Tourism Circuit and how they can be ‘opened up’ for the tourism activities. Apart from the savanna-based tourism known for the big five, can forests and mountains emerge as new tourism destinations in Kenya? What strategies need to be put in place to exploit their potential? The methodology applied in this research was the use of questionnaires targeting the tourists, the local communities as well as park managers. Therefore, Kenya needs to: propose new products and destinations, revisit and re-interpret the existing products, extend the product to take pressure off the existing attractions and keep close contact with tourists’ tastes when coming up with community based projects.
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La mise en tourisme de l'Ardenne belge (1850-1914) Genèse et évolution d'un espace touristique. Processus, acteurs et territoires.

Quériat, Stéphanie 27 October 2010 (has links)
Ce travail sur la mise en tourisme de l’Ardenne se veut une première pierre sur laquelle, nous l’espérons, des recherches ultérieures, relatives à l’Ardenne mais aussi à d’autres espaces, pourront venir s’appuyer mais aussi se confronter. Pour poser les fondements, il fallait tenir compte du système touristique dans son ensemble et l’attaquer sur plusieurs fronts : celui des représentations, de la perception, celui correspondant à la réalité plus physique du territoire, celui de ses acteurs et en particulier des touristes qui le pratiquent. C’est que nous avons tenté. Notre travail s’est prioritairement basé sur les ouvrages touristiques (guides touristiques, récits de voyage et leurs multiples combinaisons), source, injustement décriée par certains scientifiques mais pourtant incontournable pour le chercheur, pour autant qu’il s’attache à la questionner de manière approfondie et avec des outils renouvelés. Ces outils, nous les avons trouvés dans la cartographie numérique, empruntée à la géographie. Elle a ici été employée de manière innovante et dynamique pour traduire dans l’espace les données présentes dans les sources et ainsi clarifier, illuminer les processus et les transformations qui s’opèrent au sein des espaces considérés. Dans une perspective interdisciplinaire, notre approche historique, s’est nourrie d’autres disciplines pour aiguiser ses méthodes. Elle s’en est aussi inspirée pour structurer ce travail. Le concept de mise en tourisme, créé par les géographes, exprime le passage, pour un territoire, d’un état non touristique vers un état touristique. Nous l’avons combiné, de manière souple, au concept d’artialisation, conçu par le philosophe Alain Roger et qui exprime quant à lui le passage pour un espace de l’état de territoire à celui de paysage, soit grâce aux transformations, aux modifications physiques opérées sur le territoire lui-même par divers acteurs – on parle alors d’artialisation in situ –, soit grâce aux transformations opérées dans (et par) le regard collectif posé sur cet espace et induites par des modèles ou des schèmes de perception – l’artialisation est alors dite « in visu ». L’intérêt des deux concepts résidait notamment dans la place particulièrement significative que chacun d’eux accordent aux acteurs. Un cadre qui s’envisageait selon trois grands axes était ainsi donné à nos résultats : Le premier de ces axes est celui de la mise en tourisme in visu, qui correspond aux transformations opérées dans le regard collectif posé sur l’espace considéré, qui transforme cet espace en territoire touristique, à travers des modèles ou des schèmes de perception. Nous y avons analysé l’origine de l’imaginaire associé à l’Ardenne, son contenu et son évolution ainsi que la construction de l’espace touristique ardennais comme un espace cohérent à travers les représentations et perceptions qui lui sont associées dans une série de médias (ouvrages touristiques, peintures, photographies, etc.). Le second axe choisi est celui de la mise en tourisme in situ qui correspond aux modifications opérées de manière plus physique sur le territoire. Nous y avons privilégié une approche basée sur l’analyse approfondie des implantations hôtelières touristiques et de leurs exploitants, sur celle des curiosités touristiques et enfin, dans une moindre mesure de la résidence secondaire. De manière générale, cette partie insiste sur le caractère progressif et l’ancrage local des infrastructures touristiques ardennaises qui contrastent avec la mise en tourisme in situ de la côte belge, réalisée à coup de projets de grande ampleur avec des capitaux extérieurs. Le troisième axe correspond aux acteurs : ceux qui interviennent dans les processus décrits ci-dessus mais aussi et surtout les touristes. Nous nous sommes intéressée dans le dernier chapitre à leurs origines géographiques, à leur profil socio-économique (petite et moyenne bourgeoisie essentiellement), à leurs pratiques, etc. L’analyse de la source particulièrement exceptionnelle que constitue le livre d’or des grottes de Rochefort a notamment permis de mettre en évidence, aux côtés d’une sociabilité familiale classique, la présence en nombre de touristes (environ 30% des visiteurs de la grotte) venant par le biais de diverses associations créées dans le but d’encadrer les loisirs mais aussi de protéger et consolider les fondements de la nation. Elles constituent l’une des bases sur lequel s’appuie le tourisme en Ardenne mais aussi, pour certaines, les prémices d’un tourisme social. Notre étude sur la mise en tourisme de l’Ardenne belge s’attache donc à expliquer comment ce territoire devient progressivement synonyme d’espace touristique, d’espace culturel et de loisirs. Elle en donne le sens. Elle permet sans aucun doute de mieux comprendre la genèse du tourisme en Ardenne, les liens profonds qui existent entre cette nouvelle activité et le territoire dans lequel elle s’insère. Elle lui donne un cadre spatial et explicite les processus actifs en son sein. Elle permet également certainement de mieux comprendre l’articulation et les différences entre le champ des représentations et celui des pratiques et de leurs infrastructures. Elle s’est intéressée de près aux acteurs de ces différentes sphères. A une autre échelle, elle éclaire une facette particulière de l’histoire de la Belgique.
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Les vieux villages chinois : évolution, patrimonialisation et mise en tourisme / The ancient Chinese villages : evolution, heritage and tourism development

Shen, Shiwei 19 December 2014 (has links)
La Chine traditionnelle était une société fortement agricole dans laquelle la plupart du peuple habitait les villages. Ceux-ci, constituant chacun un monde en soi, montraient une grande diversité sous différents aspects. Les caractéristiques de la Chine rurale résident surtout dans les vieux villages. Et la répartition des agglomérations en Chine que l'on voit aujourd'hui résulte d'une évolution trimillénaire. Si la notion de patrimoine est très ancienne en Chine, celle de sauvegarde de patrimoine, patrimoine bâti en particulier, est beaucoup plus récente. Concernant la protection des agglomérations, les actions d'Etat ne sont qu'une réalité de trois décennies, visant d'abord les "Villes célèbres" (1982), ensuite les "Quartiers historiques" (1986), et enfin les "Bourgs et Villages célèbres" (2002). Accentuée par les multiples classements aux différents échelons administratifs, la protection des vieux villages en Chine connaît une série de paradoxes et reste une mission lourde et longue. Malgré les reproches entendus, la mise en tourisme peut être un choix et assurer les moyens de la protection des vieux villages. Le cas de Xidi montre un double processus de patrimonialisation et de mise en tourisme débutant au milieu des années 1980. Marquée par la gestion d'une entreprise de propriété collective, à l'initiative des élites du village et sous le pilotage de ceux-ci, la mise en tourisme de Xidi change profondément le village. Elle témoigne du développement d'une diversité de conflits entre les différents acteurs sur place. Ceux-ci, ajoutés à d'autres crises, mène le modèle de Xidi à sa fin au bout de 27 ans de pratique. Cependant, la "réforme" imposée par les gouvernements locaux n'arrive pas à calmer le village et les controverses autour de la protection et la mise en tourisme de Xidi comme de beaucoup d'autres vieux villages chinois restent vives et nombreuses. / Traditional China was a highly agricultural society where the majority of people lived in villages. Each village constituted a miniature world, which showed great diversity at all levels. All the characteristics of rural China mainly remained in ancient villages. The settlement distribution structure, as we see today, is the product of continuous evolution in three thousands years. The concept of heritage appeared in China in early times. But heritage protection, in particular, the concept of architectural heritage protection in China was more closed to now. As for settlement protection, history of action from government could be merely traced back to three decades. These actions first of all came out for " Famous Cities" (1982), and then for "Historical Blocks" (1986) and finally for "Famous Town and Village" (2002). The protection of ancient villages in China focused on the lists published with different names and levels, facing a series of paradoxes and with long way to go. Despite enormous criticism, tourism utilization is still one of the alternatives in the protection of ancient villages. The case of Xidi showed the double process of heritage and tourism development, which started in the Mid-1980s. Under the advocation and leadership of local village elites, Xidi tourism development implemented the management of collective ownership enterprise. The entire development witnessed the profound changes in the village and various conflicts among different actors. All sorts of conflicts and crisis accompanying eventually lead to the end of Xidi mode after 27 years practice. Xidi, however, has not been in peace due to the reform imposed by the local government, there still has been intense and widespread controversy surrounding Xidi as well as many other Chinese ancient villages
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De l'ancienne concession italienne de Tianjin à l'I-Style Town : enjeux et processus de la patrimonialisation et du développement touristique / From the former Italian concession of Tianjin to the I-Style Town : stakes and processes of heritagization and tourism development

Lu, Yue 22 November 2017 (has links)
Le paysage des quartiers de style occidental en Chine a été bouleversé durant les deux dernières décennies par deux dynamiques majeures, la patrimonialisation et la touristification, particulièrement dans la ville de Tianjin, où celles‑ci se traduisent par un processus de thématisation spatiale. A partir de ce constat, cette thèse se penche sur le rôle du patrimoine de style occidental dans le tourisme urbain en postulant que les dynamiques du patrimoine et du tourisme se croisent pour produire un espace original thématique dans une ville contemporaine chinoise. En s’appuyant sur le cas de l’ancienne concession italienne à Tianjin, ce travail propose une triple lecture de cet espace. Le premier axe cherche à contextualiser ces questionnements de patrimoine de style occidental en Chine en construisant un cadre théorique et méthodologique. La deuxième lecture analyse les conditions de production de l’espace à thème italien, en montrant que, tant sur le plan matériel que sur le plan symbolique, la mise en tourisme et la thématisation du quartier italien est fondée sur la présence du cadre patrimonial. Enfin, la troisième lecture s’attache à comprendre les modalités de consommation développées dans cet espace en mettant l’accent sur les ressorts des pratiques et le plan expérientiel des visiteurs. Ainsi, cette thèse appuie l’analyse sur la réinterprétation des territoires (semi‑) colonisés par/pour des pratiques touristiques, et les fondements socioculturels de celles‑ci, afin de mieux comprendre la validité des théories occidentales dans le contexte chinois et l’idéologie contemporaine de la société chinoise envers cette tendance. / The landscape of western‑style neighbourhoods in China has been shaken over the last two decades by two major dynamics, heritagization and touristification, especially in the city of Tianjin, where they are translated into a process of spatial theming. Based on this observation, this thesis examines the role of Western‑style heritage in the urban tourism implementation, considering that the dynamics of heritage and tourism intersect to produce an original themed space in a contemporary Chinese city. Taking the former Italian concession in Tianjin as case study, this work offers a triple reading of this space. The first is to contextualise these questions of Western‑style heritage in China and to construct a theoretical and methodological framework. The second reading level analyses the production conditions of the Italian themed space, showing that both on a material and a symbolic level, the touristification and the theming of the Italian area is based on the presence of its heritage backdrop. The third reading focuses on understanding the consumer patterns developed in this area, focusing on the practices and experiences of visitors. Thus, this thesis focuses on the reinterpretation of (semi‑)colonised territories by/for tourism activities and their sociocultural foundations with the aim to better understand the validity of Western theories in a Chinese context, and contemporary ideology of Chinese society regarding to this trend.
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La mise en tourisme de l'Ardenne belge, 1850-1914: genèse et évolution d'un espace touristique :processus, acteurs et territoires

Queriat, Stéphanie 27 October 2010 (has links)
Ce travail sur la mise en tourisme de l’Ardenne se veut une première pierre sur laquelle, nous l’espérons, des recherches ultérieures, relatives à l’Ardenne mais aussi à d’autres espaces, pourront venir s’appuyer mais aussi se confronter. Pour poser les fondements, il fallait tenir compte du système touristique dans son ensemble et l’attaquer sur plusieurs fronts :celui des représentations, de la perception, celui correspondant à la réalité plus physique du territoire, celui de ses acteurs et en particulier des touristes qui le pratiquent. C’est que nous avons tenté. <p><p>Notre travail s’est prioritairement basé sur les ouvrages touristiques (guides touristiques, récits de voyage et leurs multiples combinaisons), source, injustement décriée par certains scientifiques mais pourtant incontournable pour le chercheur, pour autant qu’il s’attache à la questionner de manière approfondie et avec des outils renouvelés. Ces outils, nous les avons trouvés dans la cartographie numérique, empruntée à la géographie. Elle a ici été employée de manière innovante et dynamique pour traduire dans l’espace les données présentes dans les sources et ainsi clarifier, illuminer les processus et les transformations qui s’opèrent au sein des espaces considérés.<p><p>Dans une perspective interdisciplinaire, notre approche historique, s’est nourrie d’autres disciplines pour aiguiser ses méthodes. Elle s’en est aussi inspirée pour structurer ce travail. <p>Le concept de mise en tourisme, créé par les géographes, exprime le passage, pour un territoire, d’un état non touristique vers un état touristique. Nous l’avons combiné, de manière souple, au concept d’artialisation, conçu par le philosophe Alain Roger et qui exprime quant à lui le passage pour un espace de l’état de territoire à celui de paysage, soit grâce aux transformations, aux modifications physiques opérées sur le territoire lui-même par divers acteurs – on parle alors d’artialisation in situ –, soit grâce aux transformations opérées dans (et par) le regard collectif posé sur cet espace et induites par des modèles ou des schèmes de perception – l’artialisation est alors dite « in visu ». L’intérêt des deux concepts résidait notamment dans la place particulièrement significative que chacun d’eux accordent aux acteurs.<p>Un cadre qui s’envisageait selon trois grands axes était ainsi donné à nos résultats :<p><p>Le premier de ces axes est celui de la mise en tourisme in visu, qui correspond aux transformations opérées dans le regard collectif posé sur l’espace considéré, qui transforme cet espace en territoire touristique, à travers des modèles ou des schèmes de perception.<p>Nous y avons analysé l’origine de l’imaginaire associé à l’Ardenne, son contenu et son évolution ainsi que la construction de l’espace touristique ardennais comme un espace cohérent à travers les représentations et perceptions qui lui sont associées dans une série de médias (ouvrages touristiques, peintures, photographies, etc.).<p><p>Le second axe choisi est celui de la mise en tourisme in situ qui correspond aux modifications opérées de manière plus physique sur le territoire. Nous y avons privilégié une approche basée sur l’analyse approfondie des implantations hôtelières touristiques et de leurs exploitants, sur celle des curiosités touristiques et enfin, dans une moindre mesure de la résidence secondaire.<p><p>De manière générale, cette partie insiste sur le caractère progressif et l’ancrage local des infrastructures touristiques ardennaises qui contrastent avec la mise en tourisme in situ de la côte belge, réalisée à coup de projets de grande ampleur avec des capitaux extérieurs. <p><p>Le troisième axe correspond aux acteurs :ceux qui interviennent dans les processus décrits ci-dessus mais aussi et surtout les touristes. Nous nous sommes intéressée dans le dernier chapitre à leurs origines géographiques, à leur profil socio-économique (petite et moyenne bourgeoisie essentiellement), à leurs pratiques, etc. L’analyse de la source particulièrement exceptionnelle que constitue le livre d’or des grottes de Rochefort a notamment permis de mettre en évidence, aux côtés d’une sociabilité familiale classique, la présence en nombre de touristes (environ 30% des visiteurs de la grotte) venant par le biais de diverses associations créées dans le but d’encadrer les loisirs mais aussi de protéger et consolider les fondements de la nation. Elles constituent l’une des bases sur lequel s’appuie le tourisme en Ardenne mais aussi, pour certaines, les prémices d’un tourisme social. <p>\ / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Coprésence et rapports à l’espace dans les petites villes touristiques et patrimoniales. : lecture croisée de Dinan (Côtes d’Armor) et Sarlat-la-Canéda (Dordogne) / Co-presence and relation to space in small touristic historic cities. : Cross referenced reading of Dinan (Côtes-d'Armor) and Sarlat-la-Canéda (Dordogne)

Ouellet, Annie 26 June 2017 (has links)
Cette thèse vise à appréhender les rapports à l’espace et la coprésence des individus habitant de façon temporaire ou permanente une ville soumise au double processus de patrimonialisation et mise en tourisme. Si de nombreux «hauts-lieux» touristiques dont le développement est fondé sur le patrimoine, tels les centres anciens de Venise ou Bruges ou Tolède, sont caractérisés par le fait qu’ils sont investis par les touristes jour et nuit tout au long de l’année, nous pouvons nous demander comment fonctionnent et évoluent les lieux urbains patrimoniaux qui connaissent une fréquentation touristique moins forte et davantage marquée par la saisonnalité.En ce sens, les petites villes mises en tourisme et en patrimoine constituent un terrain d’enquête fécond, d’autant qu’elles retiennent encore peu l’attention des géographes s’intéressant au tourisme. Considérant l’urbanité telle que définie par Lévy et Lussault comme le croisement de la densité et de la diversité, ces villes connaissent des degrés d’urbanité fluctuant, passant d’une certaine forme «d’entre-soi» hors saison touristique à une forte densité doublée d’une mixité importante en haute saison.Dans l’objectif d’appréhender les rapports à l’espace, nous nous intéressons aux représentations, aux pratiques et aux modalités d’appropriation de l’espace par des individus habitant de façon temporaire ou permanente Dinan (Côtes d’Armor) et Sarlat (Dordogne), deux villes connaissant des niveaux de mises en tourisme et en patrimoine conséquents mais différents. Reprenant la typologie développée par l’Équipe MIT, ce sera alors une lecture croisée d’une ville à fonction touristique et d’une ville touristifiée qui sera menée. / This thesis aims at understanding the relation to space and the co-presence of individuals living temporarily or permanently in a city subjected to the double process of heritage and tourism. While many "hauts-lieux" which development is based on heritage, such as the ancient centers of Venice or Bruges or Toledo are characterized by the fact that they are invested by tourists day and night throughout the year, we can ask ourselves how urban heritage places, which have a lower level of tourist activity and are more marked by seasonality, operate and evolve.In this sense, small touristic and historic cities constitute a fertile ground of inquiry, especially since they still receive little attention from geographers interested in tourism. Considering urbanity as defined by Lévy and Lussault combining density and diversity, these cities experience various degrees of urbanity, moving from a form of "entre-soi" outside the touristic season to a high density coupled with a high mix in high season.In order to understand the relation to space, we are interested in the representations, practices and modes of appropriation of space of individuals living temporarily or permanently in Dinan (Côtes d'Armor) and Sarlat (Dordogne), two cities with different levels of touristic development and heritage making, substantial but different. Using the typology developed by the Equipe MIT, it will be a cross-reading of a city with a tourist function and a touristified city that will be carried out.

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