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François Mitterrands Deutschlandbild : Perzeption und Politik im Spannungsfeld deutschland-, europa- und sicherheitspolitischer Entscheidungen : 1989-1992 /Bruck, Elke, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--München--Ludwig-Maximilian-Universität, 2001. / Bibliogr. p. 313-355.
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La médiathèque François-Mitterrand de Poitiers traitement du fonds Arthur Labbé de la Mauvinière /Mennessier, Anne-Laurence Rech, Régis. January 2004 (has links) (PDF)
Rapport de stage diplôme de conservateur des bibliothèques : Bibliothéconomie : Villeurbanne, ENSSIB : 2004.
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Le traitement des éphémères en bibliothèque l'exemple de la collection Arthur Labbé de la Mauvinière à la médiathèque François-Mitterrand de Poitiers /Mennessier, Anne-Laurence Meyer, Anne January 2004 (has links) (PDF)
Mémoire d'étude diplôme de conservateur des bibliothèques : Bibliothéconomie : Villeurbanne, ENSSIB : 2004.
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La construction médiatique de l'affaire traitement de la vie privée de François Mitterrand dans la presse écrite française (1er janvier 1981-31 décembre 1996) /Uzan, Olivia. Nel, Noël January 2008 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Sciences de l'information et de la communication : Metz : 2004. / Titre provenant de l'écran-titre. Notes bibliogr.
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Aufstieg und Wandel der Parti socialiste in der Ära Mitterrand : (1971 - 1995) /Stephan, Ina. January 2001 (has links) (PDF)
Univ., Diss. u.d.T.: Stephan, Ina: Die langen Schatten des großen Vorsitzenden--Göttingen, 2001.
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Jean-François Revel et la démocratie / Jean-François Revel and DemocracyBoulanger, Philippe 15 November 2012 (has links)
Essayiste mondialement connu, éditorialiste dans de grands hebdomadaires français, agrégé de philosophie, Jean-François Revel a accompagné la vie intellectuelle française et internationale de la seconde moitié du XXe siècle. Né le 19 janvier 1924 à Marseille, décédé le 30 avril 2006, il se caractérise par un itinéraire intellectuel qui s’ancre profondément dans son temps. Il l’est comme tous les penseurs de son siècle, certes, mais sans doute encore davantage, car il est un penseur peu théoricien, avant tout soucieux des faits. Il compose son argumentaire libéral et l’emploie dans la grande presse et dans ses essais à grand succès, au service de la défense d’une démocratie qu’il juge menacée de l’intérieur et de l’extérieur.Libéral impénitent, Revel prend résolument la défense de la démocratie libérale contre le totalitarisme communiste et le socialisme marxiste. Polémiste, il critique durement la Constitution de la Ve République, le « grand dessein » du général de Gaulle, l’Union de la gauche entre socialistes et communistes et l’antiaméricanisme des Français. Sceptique popperien, il tente de dégager les ressorts intellectuels de ce qu’il appelle la « tentation totalitaire » et de la paralysie des démocraties occidentales confrontées aux ambitions géostratégiques de l’URSS.Publiciste à la manière des écrivains du XIXe siècle, témoin des grands défis politiques, économiques, sociaux et idéologiques du XXe siècle, sentinelle isolée du libéralisme au temps du marxisme triomphant, ardent défenseur de la démocratie libérale si combattue et malmenée par les fascismes et les totalitarismes nazi et communiste, Revel aura donc occupé une place à la fois centrale et marginale dans l’histoire des idées en France.En outre, Revel est resté, en vérité, et malgré une ferme empreinte anglo-saxonne, un libéral démocrate français, certain de son ancrage à gauche en dépit des controverses le visant, affronté à une gauche française profondément marxisée et une droite gaulliste et post-gaulliste très nettement hostile au libéralisme. Pour lui, l’adhésion au libéralisme intégral n’est pas une question de dogme, mais d’expérience : le libéralisme politique assure la paix civile, l’équilibre des pouvoirs et la participation des citoyens à la vie politique ; le libéralisme économique garantit mieux que l’interventionnisme étatique l’efficacité et la justice sociale.Penseur mineur par rapport à Aron ou Hayek, essayiste et polémiste, Revel a, depuis son décès, été plongé dans un relatif confinement. Son rôle de diffuseur des idées libérales dans la grande presse – plutôt que dans les cercles universitaires – n’est que rarement souligné dans les travaux sur le libéralisme au XXe siècle. L’objet de ce travail est de tenter de remédier modestement à ce confinement. / Writer all over the world, columnist in top French weeklies, graduated in philosophy, Jean-François Revel went through the international and French intellectual life from the end of the war on. Born on July 19, 1924, Marseilles, passed away on April 30, 2006, his intellectual profile was deeply rooted in his time. So were his intellectual contempories in this century, but undoudtedly still more, because his thought was little theoritical, based on facts before all. His liberal reasoning was used in the largest press and in his best-selling books at the service of democracy, that he sees as threatened internally and externally.Publicist in the way of the 19th century-writers, watchman of prominent political, economic, social and ideological challenges in the last century, isolated sentinel of liberalism in the period of triumphant Marxism, fierce champion of liberal democracy that was fought by fascisms and Nazi and Communist totalitarianisms, Revel played a role both central and marginal in the history of ideas in France.Moreover, Revel remained, and in spite of a real Anglo-Saxon stance, a French liberal democrat, convinced of being left-winger even though he was the target of controversies, faced with both a deeply Marxised French Left and a clearly antiliberal Gaullist and post-Gaullist Right. Giving his support to integral liberalism was not a question of dogma but of experience. Political liberalism ensures civil peace, check and balance, the participation of citizens to political life, and economic liberalism is better than state interventionism to create social justice and to guarantee efficiency.Philosopher of minor interest if compared with Aron or Hayek, political writer and polemist, Revel has, since he died, been relatively confined. His role of vulgarizator of liberal ideas in the largest press – rather than in the academic inner circles – has rarely been underlined in the studies dealing with 20th century-liberalism. The topic of this thesis is to try to modestly make Revel’s work better known.
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L'enjeu de l'Europe Centrale-Orientale pour la diplomatie française sous François Mitterand, dans le contexte de la question allemande / The stake of East Central Europe for the French diplomacy under Francois Mitterrand in the context of the German questionMitrache, Marius-Mircea 30 October 2013 (has links)
François Mitterrand aimait l'Histoire, et décidemment l'Histoire avait aimé Mitterrand, car peut-être ce n'est pas par hasard que c'était lui le gouverneur du destin de la France au moment d'un si grand tournant dans l'histoire européenne. Si l'historien allemand Tilo Schabert le nommait « le président-philosophe », alors quelle a été sa réponse devant le Sphynx de l'Histoire, en 1989 ? Pour ou contre la réunification de l'Allemagne ? A vrai dire, le statu quo de la Guerre froide et l'existence des deux Allemagne au cœur de l'Europe, convenaient à merveille à la France. L'écrivain François Mauriac disait : « J'aime l'Allemagne tellement, que je désire en avoir deux ». Une Allemagne divisée a permis à la France de prendre le leadership ouest-européen. Avec une participation active dans la construction européenne, une relation privilégie avec Moscou, sa popularité parmi les capitales est-européennes, et son indépendance dans le cadre de l'Otan, la France semblait avoir tous les atouts pour être la première puissance de l'Europe Occidentale. Pour comprendre la diplomatie de Mitterrand, celle-ci doit être vue dans la perspective d'un monde en changement, d'un statu quo en cours de modification : son tour dans les capitales de l'Est, le projet pour le traité de Maastricht (avec son enjeu historique – l'adoption d'une monnaie unique), la ratification des traités consentant à la réunification de l'Allemagne, le soutien envers Gorbatchev et finalement son projet pour une grande confédération pan-européenne sur le moule de la Conférence sur la Sécurité et Coopération en Europe, évoquant l'ambition de Charles de Gaulle de construire l'Europe de l'Atlantique à l'Oural. Dans ce labyrinthe d'événements il y a un fil d'Ariane, un raisonnement clair et un peu trop visionnaire de la part de Mitterrand. C'est la qualité (et en même temps le défaut) de résoudre le présent en pensant l'avenir. Ceux qui comprennent tout avant les autres seront toujours incompris par la majorité. Mitterrand savait que l'Allemagne était un pays à risques, surtout pour l'hégémonie française et ensuite pour la construction européenne, le grand projet de construction européenne entamé depuis 1945. C'est le but de notre recherche de montrer la source et la forme des manifestations de la politique étrangère de Mitterrand envers l'Europe Centrale-Orientale. La diplomatie de François Mitterrand envers l'Europe Centrale-Orientale, qui redeviendra une carte mentale géographique suite à la question de la réunification allemande, se trouve au carrefour, à la croisée de l'approche gaulliste, réaliste, et de celle poursuivie par Pompidou et Giscard d'Estaing, l'approche constructiviste. Seulement à travers la grille d'une analyse réaliste-constructiviste on peut comprendre les ressorts et les jalons de sa politique étrangère concernant la réunification allemande, la construction européenne (le congrès de Strasbourg de 1989) et finalement l'Europe Centrale-Orientale sortie du communisme et l'Union soviétique (le projet de confédération pan-européenne sera présenté le 31 décembre 1989). Le fil d'Ariane que nous avons évoqué au début est une tresse faite par l'entrelacement des deux fils différents, celui du réalisme et celui du constructivisme. Par cette voie on peut comprendre de la part de Mitterrand, le désir l'accéler l'intégration de la Communauté européenne, la nécessité de trouver un encadrement pour la réunification pacifique de l'Allemagne, et puis faire son ancrage dans les valeurs occidentales, d'éviter la désintégration d'une Europe Centrale-Orientale. / François Mitterrand loved history, and history definitely loved Mitterrand, and because of this maybe it is not by chance that he governed the destinies of France at a great turning point in European history. If the German historian Tilo Schabert called him ”le président-philoshophe”, then one might ask what has been the response in front of the Sphynx of History in 1989. Was he for or against the reunification of Germany? Indeed, the status quo of the Cold War and the existence of two Germanys in the heart of Europe suited perfectly for France. The writer François Mauriac famously once said:”I love Germany so much that I want to have two.” A divided Germany has enabled France to consolidate the leadership of West European. With active participation in European integration, a special relationship with Moscow, with its popularity among the Eastern European capitals, and its independence in NATO, France seemed to have everything it takes to be the first power of the Western Europe. To understand it, the diplomacy of Mitterrand must be seen in the context of a changing world, where the status quo was challenged. Starting from this premises we can understand his diplomatic tour in the capitals of the East, the project for the Maastricht Treaty ( with its historic stake - the adoption of a single currency), the ratification of 2+4 treaty consenting to the reunification of Germany, his support for Gorbachev and finally his project for a major pan- European confederation on the mold of the Conference on Security and Cooperation in Europe , echoing the ambition of Charles de Gaulle to build a Europe from the Atlantic to the Urals. In this maze of events the common thread was Mitterrand's a clear insight of the consequences the will follow the reunification. Those who understand everything before others will always be misunderstood by the majority. Mitterrand knew that Germany was a country at risk, especially for the French hegemony and then to European construction, the great European project started since 1945. It is the goal of our research to show the source and the form of Mitterrand's foreign policy toward East Central Europe in the context of the German question, towards a region that once again will become for France a geographic mental map. Mitterrand's diplomatic approach finds itself at a crossroads between a Gaullist approach, a realist one, and the one pursued by Pompidou and Giscard d'Estaing, a constructivist approach. Only through the grid of a realistic - constructivist analysis one can decipher the milestones of its foreign policy regarding the German reunification (2 +4 Treaty in September 1990), the European integration (the stake European Council in Strasbourg in1989) and finally East-Central Europe's post-communist architecture (through project of the pan European confederation he unveiled on 31 December 1989). Only in this way we can understand Mitterrand's desire to accelerate the integration of the European community, the need to find a framework for the peaceful reunification of Germany by anchoring it its Western commitments, and at the same time avoiding the disintegration of East-Central Europe.
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La SFIO des années 1960 : une réforme impossible ? / The SFIO of the 1960s : an impossible reform?Dupin, Arnaud 29 November 2018 (has links)
La SFIO des années 1960 est un parti politique sur le déclin. Son incapacité à répondre aux défis politiques du temps, son inadaptation à la Vème République et la volonté inaltérable de Guy Mollet de garder le contrôle sur l’organisation empêchent toute évolution profonde de la « vieille maison ». La conduite par la SFIO des négociations préparatoires à la création du NPS ne permet pas de sauver le parti aux yeux de l’opinion. La « vieille maison » disparaît le 4 mai 1969 lors du congrès d’Alfortville. / The 1960s SFIO is a political party on the decline. Its inability to respond to the political challenges of the time, its unsuitability to the Fifth Republic and Guy Mollet's unalterable desire to maintain control over the organization prevent any profound evolution of the "vieille maison". The management by the SFIO of the preparatory negotiations for the creation of the NPS does not save the party in the opinion. The "vieille maison" disappears on May 4, 1969 at the Alfortville convention.
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Le discours miterrandien envers l'Allemagne de 1981 à 1991 : une rhétorique pour la grandeur et l'indépendance de la FranceClermont, Frédéric 08 1900 (has links)
Ce mémoire tente de présenter la politique allemande de François Mitterrand de 1981 à 1991 à travers le discours public du président français. À cette fin, il présente la position du chef d’État socialiste sur le rôle de l’Allemagne dans la construction de l’unité européenne et dans la politique de défense et de sécurité française, ainsi que sur la question de la réunification allemande. Il tente ensuite de situer la politique allemande de François Mitterrand par rapport à celle du général de Gaulle, et de juger de la valeur du discours public du président français comme source primaire. L’hypothèse principale que nous soutenons est que le président socialiste tente, de 1981 à 1991, de s’appuyer sur la République fédérale d’Allemagne pour atteindre les objectifs de grandeur et d’indépendance fixés pour la France par de Gaulle dans les années 1960. Nous croyons qu’il souhaite d’abord se rapprocher de la RFA pour que celle-ci l’aide à unifier politiquement, économiquement et militairement l’Europe autour du couple franco-allemand. Nous croyons également que Mitterrand veut s’assurer, au début des années 1980, que la RFA restera ancrée solidement au camp occidental et qu’elle ne glissera pas vers le neutralisme, ce qui doit, selon le président français, permettre à la France d’augmenter son niveau de protection face à l’URSS et accroître son indépendance face aux États-Unis. Enfin, nous croyons que le président socialiste ne tente pas d’empêcher la réunification de l’Allemagne, mais qu’il tente d’en ralentir le processus afin de pouvoir mettre en place l’unité européenne au sein de laquelle il souhaite exercer une influence sur l’Allemagne réunifiée, et à partir de laquelle il prévoit développer sa politique d’après-guerre froide. Ces initiatives doivent permettre à la France d’absorber les contrecoups de la réunification allemande et de sauvegarder ses intérêts nationaux. Dans l’ensemble, la politique allemande de François Mitterrand est en continuité avec la politique allemande développée par le général de Gaulle de 1958 à 1964. Les deux hommes cherchent ainsi à s’appuyer sur la RFA pour créer l’unité européenne afin que celle-ci serve de tremplin à la France pour qu’elle atteigne ses objectifs de grandeur et d’indépendance. Enfin, nous croyons que le discours public du président socialiste peut être utilisé comme source primaire car il renferme une quantité importante d’information, mais son utilisation doit se faire avec précaution car comme tous les discours politiques, il vise d’abord et avant tout à convaincre l’opinion publique du bien fondé des politiques avancées. / This memoir presents the German policy of former French president François Mitterrand from 1981 to 1991 through his public speech. For this purpose, it shows the former president’s position on the role of Germany in building the European community, in the development of the French defence policy, and on the German reunification. It also locates the German policy of Mitterrand by comparing it to Charles de Gaulle’s, as well as it analyses the value of this public speech as a primary source. The main assumption is that François Mitterrand tries, from 1981 to 1991, to lean on the Federal Republic of Germany to achieve the goals of grandeur and independance wished for France by de Gaulle in the 1960’s. We believe that Mitterrand wishes initially to get closer to the FRG in order, along with Germany, to unify Europe politically, economically and militarily around the Franco-German couple. We also believe that Mitterrand wants to make sure, at the beginning of the 1980’s, that the FRG will stay firmly anchored to the West and will not slide towards neutralism, thus allowing, according to the French president, to increase France’s protection towards USSR and independence towards the United States. Finally, we believe that Mitterrand does not try to prevent the German reunification but that he instead tries to slow down the process in order to realize the European unity within which he wishes to exert an influence on the reunified Germany, and from which he envisages his post-cold war policy. These initiatives must allow France to absorb the by-effects of the German reunification and preserve its national interest. Globally, the German policy of François Mitterrand is in continuity with the German policy developed by general de Gaulle from 1958 to 1964. Both men seek to lean on the FRG to create European unity in order to use it as a springboard for the achievement of France’s goals of grandeur and independance. Finally, we believe that Mitterrand’s public speech can be used as primary source because it contains a significant amount of information. But its use must be done with precaution in order to avoid the usual traps provided by these sources: convincing the public opinion of the good of the advanced policies.
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Le discours miterrandien envers l'Allemagne de 1981 à 1991 : une rhétorique pour la grandeur et l'indépendance de la FranceClermont, Frédéric 08 1900 (has links)
Ce mémoire tente de présenter la politique allemande de François Mitterrand de 1981 à 1991 à travers le discours public du président français. À cette fin, il présente la position du chef d’État socialiste sur le rôle de l’Allemagne dans la construction de l’unité européenne et dans la politique de défense et de sécurité française, ainsi que sur la question de la réunification allemande. Il tente ensuite de situer la politique allemande de François Mitterrand par rapport à celle du général de Gaulle, et de juger de la valeur du discours public du président français comme source primaire. L’hypothèse principale que nous soutenons est que le président socialiste tente, de 1981 à 1991, de s’appuyer sur la République fédérale d’Allemagne pour atteindre les objectifs de grandeur et d’indépendance fixés pour la France par de Gaulle dans les années 1960. Nous croyons qu’il souhaite d’abord se rapprocher de la RFA pour que celle-ci l’aide à unifier politiquement, économiquement et militairement l’Europe autour du couple franco-allemand. Nous croyons également que Mitterrand veut s’assurer, au début des années 1980, que la RFA restera ancrée solidement au camp occidental et qu’elle ne glissera pas vers le neutralisme, ce qui doit, selon le président français, permettre à la France d’augmenter son niveau de protection face à l’URSS et accroître son indépendance face aux États-Unis. Enfin, nous croyons que le président socialiste ne tente pas d’empêcher la réunification de l’Allemagne, mais qu’il tente d’en ralentir le processus afin de pouvoir mettre en place l’unité européenne au sein de laquelle il souhaite exercer une influence sur l’Allemagne réunifiée, et à partir de laquelle il prévoit développer sa politique d’après-guerre froide. Ces initiatives doivent permettre à la France d’absorber les contrecoups de la réunification allemande et de sauvegarder ses intérêts nationaux. Dans l’ensemble, la politique allemande de François Mitterrand est en continuité avec la politique allemande développée par le général de Gaulle de 1958 à 1964. Les deux hommes cherchent ainsi à s’appuyer sur la RFA pour créer l’unité européenne afin que celle-ci serve de tremplin à la France pour qu’elle atteigne ses objectifs de grandeur et d’indépendance. Enfin, nous croyons que le discours public du président socialiste peut être utilisé comme source primaire car il renferme une quantité importante d’information, mais son utilisation doit se faire avec précaution car comme tous les discours politiques, il vise d’abord et avant tout à convaincre l’opinion publique du bien fondé des politiques avancées. / This memoir presents the German policy of former French president François Mitterrand from 1981 to 1991 through his public speech. For this purpose, it shows the former president’s position on the role of Germany in building the European community, in the development of the French defence policy, and on the German reunification. It also locates the German policy of Mitterrand by comparing it to Charles de Gaulle’s, as well as it analyses the value of this public speech as a primary source. The main assumption is that François Mitterrand tries, from 1981 to 1991, to lean on the Federal Republic of Germany to achieve the goals of grandeur and independance wished for France by de Gaulle in the 1960’s. We believe that Mitterrand wishes initially to get closer to the FRG in order, along with Germany, to unify Europe politically, economically and militarily around the Franco-German couple. We also believe that Mitterrand wants to make sure, at the beginning of the 1980’s, that the FRG will stay firmly anchored to the West and will not slide towards neutralism, thus allowing, according to the French president, to increase France’s protection towards USSR and independence towards the United States. Finally, we believe that Mitterrand does not try to prevent the German reunification but that he instead tries to slow down the process in order to realize the European unity within which he wishes to exert an influence on the reunified Germany, and from which he envisages his post-cold war policy. These initiatives must allow France to absorb the by-effects of the German reunification and preserve its national interest. Globally, the German policy of François Mitterrand is in continuity with the German policy developed by general de Gaulle from 1958 to 1964. Both men seek to lean on the FRG to create European unity in order to use it as a springboard for the achievement of France’s goals of grandeur and independance. Finally, we believe that Mitterrand’s public speech can be used as primary source because it contains a significant amount of information. But its use must be done with precaution in order to avoid the usual traps provided by these sources: convincing the public opinion of the good of the advanced policies.
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