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Postavení panovníka podle rakouských ústav / Status of the emperor according to the Austrian constitutions

Danielovský, Martin January 2016 (has links)
Resume Status of the emperor according to the Austrian constitutions The purpose of this thesis is to analyze the position which belonged to the head of the Habsburg Monarchy according to the Austrian Constitutions from the second half of the 19th century. The revolutionary years 1848-1849 caused changes in the constitutional system of the monarchy. These changes were also reflected at the level of head of state. The emperor was no longer to be sole representative of state power, but he had to participate in it together with the parliament and the government. When examining these changes, it is necessary to differentiate the formal position of Emperor, which belonged to him under the Constitutions and his factual position. Realistically, the emperor maintained until the collapse of the monarchy considerable influence on the exercise of state power. The work explores the following constitutions: Pillersdorf (April) constitution of 1848, Kremsier constitution of 1849, Stadion (March) constitution of 1849, Schmerling (February) constitution of 1861 and Beust (December) constitution of 1867. The work is divided into six chapters. The first chapter describes constitutional and political development of the Habsburg monarchy since revolution in 1848 until the release of the December constitution in 1867 and it...
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Au service de deux rois : l’ambassadeur Amelot et l’Union des couronnes (1705-1709) / The service of two kings : the ambassador Amelot and Union of the crowns

Hanotin, Guillaume 03 December 2011 (has links)
Cette thèse a pour objet un moment singulier des relations entre la monarchie hispanique et le royaume de France.La mort du roi Charles II à Madrid en 1700 et l’avènement du duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, au trône d’Espagneprovoquèrent en effet une profonde réorganisation des rapports franco-espagnols. Après avoir été rivales, ces deuxmonarchies devenaient des puissances alliées dont les souverains appartenaient à la même maison. La réorganisation de leursrelations et la perspective de voir se reconstituer un empire – comme l’avait été celui de Charles Quint – mais cette fois-ci aubénéfice de Louis XIV inquiéta de nombreux États européens et fut l’élément déclencheur de la guerre de Successiond’Espagne. Celle-ci n’est pas envisagée ici dans l’une de ses dimensions de conflit mondial ou civil mais sous l’angle desprincipes structurants d’une politique qui a alors été mise en place par les cours de Versailles et de Madrid.« L’union des couronnes » servit à désigner ces rapports nouveaux qui inquiétaient tant mais qui donnèrent aussilieu à de nombreux projets pour rapprocher deux puissances, leurs États, leurs cours et dans une moindre mesure leurssociétés. Pour conduire cette politique, Louis XIV envoya à la cour de son petit-fils un ambassadeur resté largement méconnuet dont l’action est analysée dans cette thèse. Amelot de Gournay incarna cette union des couronnes. Cet ambassadeur eut ladélicate – voire contradictoire – mission de servir deux souverains, le roi de France et le Roi Catholique. Les différentesconceptions de l’union des couronnes sont ainsi étudiées à travers l’activité déployée par l’un de ses principaux acteurs. Si lapolitique d’union des couronnes et l’action de l’un de ses promoteurs – l’ambassadeur Amelot – sont ainsi resituées dans lecontexte d’un changement dynastique, elles permettent également de voir comment des préoccupations commercialesapparaissent de plus en plus clairement aux cours des négociations. Celles-ci jouèrent un grand rôle dans le déclenchement dela guerre, l’Angleterre et les Provinces-Unies redoutants de voir les Français s’emparer du commerce américain, maiségalement dans les efforts conduits pour rapprocher la France et l’Espagne. Le commerce devait servir de colonne vertébraleà l’union.Dans une première partie, ce travail s’attache à retracer les tensions et les conflits engendrés par les initiatives deLouis XIV sur fond de rivalités commerciales croissantes. Les principales guerres menées par le roi de France contre les roisd’Espagne au XVIIe siècle et l’enjeu des questions commerciales dans les relations hispano-françaises ont laissé une empreintedurable qui a affecté en retour la politique d’union des couronnes. Dans une seconde partie, l’ambassadeur, ses réseaux et sonaction sont étudiés pour mettre en évidence les usages et les pratiques de la négociation. Enfin, ce sont les réalités concrèteset l’image de l’union des couronnes qui est analysée dans une dernière partie. / This thesis shows how in 1700 the death in Madrid of Charles II, King of Spain, followed by the ascension of the duke ofAnjou, grandson of Louis XIV, to the Spanish throne, led to a complete and complex reorganisation of the relationshipbetween the French and Spanish monarchies. After decades of rivalry, these two kingdoms with sovereigns coming from thesame lineage turned into allies. For many Europeans states, these changes in the European balance of power and thepossibility of the rebirth of an empire – similar to the one created by Charles V – for the benefit of Louis XIV was perceivedas a threat.The expression «The Two Crowns» or « the union of the Crowns of France and of Spain » was coined to describe this newrelationship bringing together two powerful kingdoms, their States, their courts and to a lesser extent their societies.The political lead of these changes was the mandate given to the French ambassador nominated by Louis XIV within hisgrandson court. Up to now, very little was known about the role played by this man Amelot de Gournay who portrayed thisambitious politics. This thesis analyses how he managed to serve simultaneously both masters, the King of France and theKing of Spain, while his delicate mission was not exempt of contradictions.The different aspects of the Two Crowns’ governance are studied through the activities developed by the ambassadorAmelot, who was one of the main players, conceiving and carrying out this politics in a time of a change of dynasty.Economics and trade activities became of crucial importance during the negotiations, playing a major role in the outburst ofthe War of the Spanish Succession, as the England and the Dutch Republic feared the possibility that France took over thecommercial relationship with North America. These activities were also part of the efforts of France to befriend Spain. Tradewould have been the backbone of the union between the two nations.In the first part, this work develops the tensions and conflicts generated by Louis XIV’s initiatives with abackground of increasing trade rivalries. During the 17th century, most of the wars led by the King of France against the Kingof Spain and the trade issue between the two kingdoms had left durable marks in both societies, which in return impacted theTwo Crowns’ implementation. In the second part, Amelot de Gournay’s leadership, networks and actions are studied in orderto highlight the practices that ruled negotiations at that time. Finally, the facts and the perception of the Two Crowns areanalysed.
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Aux sources de la pensée de dom Guéranger (1805-1875) : liturgiste, restaurateur du monachisme bénédictin / To the sources of the thinking of Dom Guéranger (1805-1875) : a liturgist, restorer of Benedictine monasticism

Blanchard, Claudine 15 December 2016 (has links)
La thèse étudie les sources de la pensée de dom Guéranger, le célèbre abbé de Solesmes, sa formation initiale et ses motivations quand il restaure le monachisme bénédictin en France au début du XIXe siècle. Les travaux sur la liturgie qui l’ont rendu célèbre font partie d’un ensemble : le jeune Prosper Guéranger appartient à cette génération de clercs dits « ultramontains » qui entre en résistance contre l’État français qui entend annexer l’Église gallicane. Membre actif du cercle mennaisien avec ses amis Montalembert et Lacordaire, Guéranger propose le monachisme bénédictin comme moyen de renouveau spirituel de l’Église : la fondation de l’abbaye de Solesmes est un projet politique qui doit permettre la régénération de l’Église et même de la société tout entière. Ce courant a des ramifications en Europe et spécialement en Angleterre avec le mouvement d’Oxford : Newman et Guéranger puisent aux mêmes sources dans les mêmes années pour relever des défis similaires. Le projet monastique de Guéranger s’apparente par certains aspects aux utopies d’inspiration romantique qui fleurissent à la même époque mais c’est surtout le centralisme romain revendiqué et la dimension eschatologique de la vie monastique, manifestée dans la liturgie, qui en fait un moyen de résistance spirituelle. Guéranger appartient à un mouvement général qui explore les sources de l’Antiquité chrétienne afin de permettre à l’Église de retrouver son identité fondamentale et les moyens de sa mission. / The thesis investigates the sources of the thinking of the famous abbot of Solesmes, analyzing his initial training and motivation when he restores Benedictine monasticism in France in the early nineteenth century. His liturgical work that made him famous is part of a whole: the young Prosper Guéranger belongs to that generation of clerics called "ultramontane" who resists the French State attempt to annex the Gallican Church. As an active member of the Mennaisian circle with his friends Montalembert and Lacordaire, Guéranger presents Benedictine monasticism as a means of spiritual renewal for the Church: the foundation of Solesmes abbey is a political project which should enable the regeneration of the Church and even of society as a whole. This current has branches in Europe and especially in England with the Oxford Movement: Newman and Guéranger draw on the same sources in the same years for similar challenges. Guéranger’s monastic project is similar in some respects to some utopias of romantic inspiration that bloom at the same time but it’s especially the Roman centralism and claimed eschatological dimension of monastic life, manifested in the liturgy, which makes Solesmes a means of spiritual resistance. Guéranger belongs to a general movement that explores the sources of Christian antiquity in order to allow the Church to regain its fundamental identity and the means of its mission.
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L'empire de papiers de Juan Diez de la Calle, commis du Conseil des Indes. Espace, administration et représentations du Nouveau Monde au XVIIe siècle

Gaudin, Guillaume 09 December 2010 (has links) (PDF)
La biographie de Juan Díez de la Calle, commis du secrétariat de la Nouvelle Espagne du Conseil des Indes à Madrid de 1624 à 1662, contribue à expliquer comment une monarchie composite réussit à gouverner et à conserver ses territoires américains pendant trois siècles. Tout d'abord, l'étude d'un modeste officier et infra-letrado rend compte d'une bourgeoisie castillane travaillant pour l'administration royale en essor. L'univers socioprofessionnel de Juan Díez de la Calle montre l'importance de la famille, des réseaux transatlantiques et du clientélisme dans la marche administrative de l'empire ibérique. Son labeur quotidien éclaire les arcanes du pouvoir : le « maniement des papiers » qui constitue la tâche principale du personnel des Secrétariats rend compte de la pratique administrative et des préoccupations des autorités madrilènes. Ensuite, à cause des fortes contraintes de distance-temps, la circulation de l'information est un enjeu majeur pour la Couronne : connaissances et pouvoir sont indissociables dans l'espace impérial étudié. À ce titre, Díez de la Calle réunit un important corpus documentaire et fait appel à ses informateurs pour rédiger une liste des employés civils et ecclésiastiques de la Couronne aux Indes occidentales. Enfin, ses Noticias Sacras y Reales publiées entre 1645 et 1654 reflètent les représentations de l'espace produites par le Conseil des Indes. L'usage de la liste au détriment de la carte et l'emploi de méthodes pré-statistiques témoignent de la mise en place d'un État moderne. L'idéologie impérialiste et providentialiste transcende l'ensemble de l'œuvre du commis pour placer les Indes occidentales au cœur de la Monarchie catholique.
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La pensée politique et religieuse du "rénovateur ottoman" (islamci) Said Nursî de 1908 à 1926

Yardim, Muserref 07 July 2010 (has links)
La société ottomane, qui connaît une série de changements avec les tentatives de réformes de lÉtat à partir du XIXe siècle, est témoin dune sécularisation. Lidéologisation de lislam devient, à partir de cette date, plus spécifique. La politique dAbdülhamid II (1876-1909), les Jeunes Ottomans et les rénovateurs ottomans attribuent aux principes islamiques une validité dans le monde moderne. Said Nursî, né à la période de la Première Monarchie constitutionnelle et ayant assisté à la naissance de la République turque, tente dadapter son discours religieux et politique aux exigences de la société ottomane et turque de lépoque. Ses activités sont implantées tant dans le domaine religieux que dans le domaine social et politique. Il réussit à fonder un mouvement après la création de la République qui non seulement a marqué lhistoire moderne de la Turquie républicaine, mais qui continue encore de se manifester à lheure actuelle avec un dynamisme social à travers les dershane , les maisons dédition, les médias, les institutions et les organisations. Le mouvement nurcu, nurculuk, qui prétend être moderne en même temps que fidèle aux principes religieux, suscite un grand intérêt détude pour lhistoire de lislam contemporain. Vu la place du mouvement nurcu et de son fondateur, le choix de notre étude nest pas fortuit. Nous avons dailleurs consacré notre mémoire de licence aux problèmes relatifs à la foi musulmane chez lauteur. Ce travail a mis en exergue quelques aspects de sa pensée rénovatrice en partant de la question de la foi : il ny a pas de rupture entre Nursî et les rénovateurs classiques tels que Ghazâli (1058-1111) et Ibn Taymiyya (1263-1328) ni ses contemporains, comme Muhammad Abduh (1849-1905). Nous avons par ailleurs trouvé loccasion de poursuivre notre travail avec létude sur la « purification de lâme » chez Nursî durant notre recherche de master. Notre analyse nous a toutefois montré quun travail plus détaillé en ce qui concerne les caractéristiques de sa pensée sur la mystique musulmane et les confréries était indispensable. Néanmoins, il nous a été possible de mettre en évidence sa conformité avec les grands maîtres mystiques classiques auxquels il fait abondamment référence dans ses écrits. Il nous incombait donc de continuer sur cette voie et dentamer une thèse de doctorat sur lauteur. Said Nursî et le mouvement nurcu ont fait lobjet de nombreuses études. Parmi les travaux de références dignes dêtre retenus, il faut signaler celui de Şerif Mardin, Religion and Social Change in Modern Turkey, The Case of Bediüzzaman Said Nursî ; celui de Hakan Yavuz, Islamic Political Identity in Turkey ; celui de Şükran Vahide, Islam in Modern Turkey: An intellectual Biography of Bediüzzaman Said Nursî ; et celui de Safa Mürsel, Bediüzzaman Said Nursî ve Devlet Felsefesi . Par contre, très peu détudes ont été réalisées en langue française. Il existe également un nombre assez important darticles et de travaux dont la majorité est luvre de ses partisans. Mais ceux-ci se concentrent en grande partie sur la période daprès la création de la République turque, dite période du « Nouveau Said ». Or cest précisément la période davant qui prépare le champ intellectuel de Nursî. Nursî distingue dans sa vie la période de l« Ancien Said » et celle du « Nouveau Said », née à la suite de son « éveil spirituel ». Labandon des préoccupations politiques est présenté comme le point de la rupture dans cette subdivision. Le « Nouveau Said » est, daprès lauteur, totalement coupé du monde politique. Cette périodisation est également adoptée par ses adeptes, qui valorisent davantage le « Nouveau Said » ; ce qui explique en partie labsence, notamment parmi les adeptes, de travaux réservés à la pensée politique de leur maître. Un travail sur Nursî se fait de deux manières en Turquie : soit vous êtes lun de ses adeptes et vous le magnifiez ; soit vous vous présentez en ennemi et vous en faites une personne hostile au régime républicain laïc. En effet, une étude qui se veut scientifique sur Nursî rencontre certaines difficultés, car les recherches ne dépassent pas le cadre des travaux qui découlent de lidéologie officielle turque ou de la large production nurcu, qui sinscrit dans la diversité du mouvement. Il ne nous a pas été facile de mener notre recherche en Turquie dans ces conditions. De plus, nous avons été lobjet de vives contestations de parts et dautres : accusée dêtre une adepte et une défenseuse des idées de Nursî et critiquée par les nurcu quant au présent travail sur sa pensée politique. Notre travail se donne pour objectif de déterminer le rapport de Said Nursî à son temps. En dautres termes, il est question de savoir comment il adapte son discours, tant religieux que politique, à lesprit de son temps : est-il moderne ou traditionnel ? Quentend-il par « modernité » ? Nous tentons de mettre en exergue les traits de sa démarche qui se revendique à la fois moderne et fidèle aux principes religieux du courant islamcı, renouveau ottoman attesté au début du XXe siècle, et plus précisément durant la Seconde Monarchie constitutionnelle. Contrairement à lusage fréquent qui traduit islamcı par « islamiste », nous préférons le traduire par « rénovateur ottoman » afin de mettre en valeur sa spécificité, surtout celle de la période de la Seconde Monarchie constitutionnelle. En plus de se conformer aux principes du renouveau islamique, le renouveau ottoman a des préoccupations politiques. Étant donné la situation et les événements politiques de lEmpire ottoman, il se développe autour de la question de la décadence de lEmpire. Bien quil fasse de la Sharia son fondement, il met en avant la dimension sociale et politique de lislam en lidéologisant. Une « modernité islamique » devient ainsi concevable sous la plume des rénovateurs ottomans. Les idées politiques des rénovateurs ottomans sont relativement connues du public, mais la pensée politique de Nursî na pas été assez développée. Nous en savons peu sur sa philosophie dÉtat : quels devraient être, selon lui, les principes dun État islamique à lépoque moderne ? Comment a-t-il réagi à linstauration de la monarchie constitutionnelle ? A-t-il eu un rôle actif dans des partis ou dans des associations à tendances politiques ? Est-il favorable à la mise en place dun régime républicain ? Comment voit-il labolition du califat ? Quelle attitude adopte-t-il face aux courants nationalistes, notamment le turquisme et le kurdisme ? Quelles sont pour lui les valeurs sur lesquelles la société ottomane doit être fondée, daprès les activités politiques de lEmpire ? Nous allons simultanément tenter de déterminer sa place au sein du renouveau ottoman en le comparant aux rénovateurs ottomans du XXe siècle : où se situe-t-il, par rapport à ces derniers, aux niveaux politique et religieux ? Le cadre historique de notre travail sétend de 1908 à 1926. Ces années sont le témoin de changements radicaux dans lEmpire ottoman dans les domaines économique, militaire, administratif, social et politique donnant naissance à la République turque. Cest à partir de 1908, avec la proclamation de la Seconde Monarchie constitutionnelle, quon trouve les premiers écrits de Nursî, notamment sur les problèmes sociopolitiques de lépoque. Ses articles, que nous avons utilisés surtout dans la dernière partie de notre travail, ont été rédigés à partir de cette date et intégrés dans la Risâle-i Nûr (Épître de la lumière) avec certaines variantes. Notre étude se fonde en grande partie sur des sources ottomanes et turques. Mais nous avons également accordé une grande importance aux sources occidentales. Concernant les uvres de Nursî, nous avons utilisé plusieurs éditions, toutes en turc ottoman, mais transcrites en caractères latins. La raison de cette diversité est que chaque branche du mouvement nurcu a sa propre maison dédition qui présente un contenu différent de luvre de leur maître. Certaines éditions ont soit ignoré, soit modifié certains passages de la Risâle-i Nûr. L« assouplissement » des passages faisant référence à lidentité kurde de Nursî ou à la région orientale en constituent de bons exemples. Nous avons attiré lattention sur ce point dans notre travail. Nous avons également fait appel à la littérature auxiliaire, constituée des travaux des élèves de Nursî, de ses partisans ou de personnages qui ont publié dans les maisons déditions des adeptes. Nous nous sommes basée sur ces travaux pour la rédaction de la partie biographique de lauteur. Mais ce recours nous a confrontée à deux problèmes : une incohérence dans les dates et une présentation dun Nursî magnifié et surnaturalisé. Dans la première partie de notre travail, nous traçons les traits importants de la vie de Nursî, ceux qui ont eu un impact considérable sur la formation de ses idées ainsi que sur son uvre exégétique, la Risâle-i Nûr, et son mouvement. Cest après 1926 que Nursî se consacre à la rédaction de la plus grande majorité de sa Risâle-i Nûr. Il sagit dune collection dune centaine dépîtres avec un contenu aussi bien religieux que politique. Considérée comme une exégèse coranique « inspirée » qui sadresse à lhomme « moderne », la Risâle-i Nûr prétend lui fournir les moyens de mener son existence sans devoir renoncer à son héritage islamique. La chaîne détudiants autour de Nursî forme la base du mouvement nurcu, qui voit le jour dès les premières années de la République. La deuxième partie de notre travail se penche dabord sur lhistoire politique et intellectuelle de la dernière période de lEmpire. Le déclin de ce dernier, qui saccentue au XIXe siècle, est considéré dans un premier temps dans le cadre militaire. Il est question de « moderniser » larmée. Toute une série de réformes de « modernisation » ou « doccidentalisation », dont les plus importantes sont celles des Tanzimat et dIslahat, sont ensuite mises au point afin de freiner la chute de lEmpire. Pendant quil est question de déclin militaire, lEmpire connaît également un épanouissement intellectuel, qui débute notamment avec les Jeunes Ottomans à la seconde moitié du XIXe siècle. Ces derniers prêtent une attention particulière aux réformes des Tanzimat, condamnées parce quelles ont été conçues sans tenir compte des principes islamiques. La place de lislam dans le contexte ottoman, par rapport à la modernité occidentale, est dorénavant discutée. Les courants idéologiques de la Seconde Monarchie constitutionnelle, qui sintéressent également à la question du redressement de lEmpire ottoman, adoptent une attitude différente à légard de lislam dans la modernité. Les courants occidentaliste et turquiste, batıcılık et türkçülük, proposent de réduire la place de la religion dans un monde moderne. Quant au courant rénovateur ottoman, il tente de concilier lislam et la modernité en assignant à lislam un nouvel aspect idéologique. Nous établissons ensuite les caractéristiques du renouveau ottoman ; qui consistent en une action à la manière « japonaise » lorsquil sagit dimiter lOccident, en le retour aux sources qui sont censées renfermer les principes permettant le progrès, en limportance accordée à la raison dans lexplication du religieux et en lindividualisation de la compréhension religieuse. Une comparaison brève avec le renouveau oriental est présente afin de situer le renouveau ottoman dans lunivers du renouveau musulman. Les rénovateurs ottomans semblent présenter des caractéristiques comparables à celles des rénovateurs orientaux. Notre travail se poursuit avec la présentation de la pensée religieuse de Nursî ; avec les tentatives de renouveau quil envisage dans le domaine de la théologie, qui nest plus apte à répondre aux exigences du monde moderne, et son effort pour ramener la « foi par limitation » au degré de la « foi par la recherche ». Il est également soucieux détablir de nouvelles terminologie et mentalité philosophiques. Cependant, ses propos sur louverture des portes de leffort dinterprétation personnelle semblent différer quelque peu du message rénovateur. Nous terminons la deuxième partie par le rapport de Nursî avec la mystique musulmane et le rôle quil occupe dans son activisme politique. Notre dernière partie traite du caractère propre aux rénovateurs ottomans quest la préoccupation politique. Afin de déterminer la compatibilité des idées politiques de Nursî avec celles des rénovateurs, nous recourrons à une comparaison. Les rénovateurs ottomans faisant lobjet détude de notre dernière partie sont ses collègues de lInstitut religieux Dar-ül Hikmet Islamiyye comme Mehmed Akif Ersoy (1873-1936) et Elmalılı Hamdi Yazır (1877-1942) ; le Şeyhülislam Musa Kazım (1858-1919), le Grand vizir Said Halim Paşa (1863-1921) et Babanzâde Ahmed Naim (1872-1934). Ne perdant pas de vue que la pensée des Jeunes Ottomans constitue un appui aux idées du renouveau ottoman, nous faisons quelques références à ces derniers ; notamment dans la partie réservée à la politique. Le désir de chercher la source des institutions occidentales dans les principes islamiques se retrouve chez eux avant dêtre adopté par les rénovateurs ottomans. Nous verrons comment les notions telles que la constitution (kanun-i esasî) et lassemblée générale (meclis-i mebusan) () acquièrent une acception religieuse. En dautres termes, nous envisagerons la manière dont les rénovateurs ottomans et Nursî justifient les institutions occidentales en termes islamiques en les présentant, non pas comme des éléments nouveaux, mais comme un retour au véritable esprit de lislam. Nous analysons cette partie à travers trois concepts. Les instruments politiques nous renseignent sur les moyens dexercer ce pouvoir : le conseil, la consultation, les partis politiques et les élections. Les principes et les systèmes, qui sont les mieux adaptés pour gouverner la société ottomane, sont étudiés à travers les modes de gestion politique : le régime constitutionnel, la démocratie, labsolutisme, tant dAbdülhamid II que des Jeunes Turcs, le califat, le sultanat, la république, la laïcité, le nationalisme, avec le turquisme et le kurdisme, et la politique de lunité islamique. La liberté, légalité et la justice constituent les idéaux politiques qui doivent triompher dans la société ottomane à la suite de ces activités politiques. Ces concepts nous permettent dappréhender la dimension politique de luvre de Nursî et celle des rénovateurs ottomans de la Seconde Monarchie constitutionnelle.
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Les mémoires de Louis XIV dans l'historiographie : l'absolutisme au fil de ses relectures

Chagnon, Jean 11 1900 (has links) (PDF)
J'ai entrepris ce mémoire de maîtrise afin de mieux faire connaître le Mémoires de Louis XIV. Mon mémoire porte le titre suivant : «Quelle interprétation de l'absolutisme de Louis XIV peut-on tirer de ses Mémoires?». Le titre originel des Mémoires de Louis XIV était Mémoire pour l'éducation du dauphin et leur objectif était également de former à son métier de roi le fils aîné du roi Louis XIV (le dauphin).Ce texte dont la paternité fut longtemps déniée à Louis XIV, lui est dorénavant reconnue par la grande majorité des historiens. Toutefois la signification, ou si l'on préfère leur interprétation, suscite toujours des opinions divergentes. Par contre, il nous est apparaît manifeste que Louis XIV a traité à l'intérieur de ses Mémoires de l'art de régner, de son «métier de roi» ; ce qui signifie régner et gouverner sans premier ministre. Ces Mémoires sont donc ceux d'un souverain qui a voulu le pouvoir, l'a exercé, et qui explique ce qui a guidé ses décisions. En effet, une certaine définition de l'absolutisme est offerte dans les Mémoires du Roi-Soleil. Celle-ci n'est pas entièrement claire, mais elle révèle une intention véritable malgré tout. L'intention de montrer qu'un roi doit seul tenir les rênes de L'État. Nous avons procédé par un premier chapitre consacré à la nature des Mémoires du Roi-Soleil, leur authenticité et leur teneur. Le deuxième chapitre portera sur l'historiographie de notre problématique. Cette historiographie et son évolution du XVIIIème jusqu'à aujourd'hui fait voir le rôle de Louis XIV, quant à l'édification de l'État-Nation, et surtout le lien existant entre la perception de celui-ci et le nationalisme français. Le troisième chapitre, quant à lui, dévoile comment Louis XIV a appris son «métier de roi», et comment a-t-il pu s'emparer du pouvoir. L'instauration de ce pouvoir personnel ayant exigé une reconfiguration de l'État (ainsi que l'élimination du surintendant Nicolas Fouquet), et le recours à la guerre comme instrument d'exercice de l'autorité souveraine. Pour ce qui est du quatrième chapitre, il est consacré au contexte littéraire ayant entouré la rédaction des Mémoires de Louis XIV, des thèmes dominants qui prédomine à l'intérieur de ces Mémoires; et principalement de la manière que le Roi-Soleil concevait l'absolutisme, et de la façon que celui-ci est défini dans les Mémoires du Grand Roi. Cet absolutisme qui ne fut pas inventé par Louis XIV, mais bien résultant d'une œuvre séculaire; reçu du Roi-Soleil une impulsion particulière, à l'origine de la création d'un système de gouvernement destiné à régir la façon de gouverner des rois Bourbons, jusqu'à la Révolution française. Notre mémoire procède également à une meilleure description de cet absolutisme. Il montre que Louis XIV a voulu instaurer un absolutisme de type personnel reposant sur une notion de propriété, une notion de propriété «dynastique», ayant pour objectif de valoriser une famille royale, la dynastie des Bourbons en l'occurrence. Ces Bourbons dont Louis XIV fait une famille appelée par le Très-Haut à régner sur la France. Car l'absolutisme du Roi-Soleil avait une origine divine pour celui-ci. Le roi de France étant seul habilité à régner sur la France et à la gouverner, car ayant été choisi par Dieu pour cette noble tâche. Ce qui fait en sorte que le Roi-Soleil ne pouvait tolérer qu'un premier ministre, si qualifié soit-il, ou que quiconque, puisse exercer la souveraineté à la place du monarque. Autrement dit, nous expliquons pour quelle raison Louis XIV ne voulut jamais d'un autre Richelieu auprès de lui. Le roi seul étant pourvu des lumières requises afin de comprendre les mystères de l'État, des arcanes secrets de la royauté. Et seul un roi ayant l'insigne prérogative de pouvoir divulguer, comment ne s'exerce cet art à nul autre pareil, celui de pratiquer le «métier de roi». En conclusion, notre mémoire explique de nouveau, comment cet absolutisme de Louis XIV est décrit à l'intérieur des Mémoires du Roi-Soleil. Il insiste sur les composantes fondamentales de cet absolutisme, ainsi que sur les aspects novateurs contenus à l'intérieur des Mémoires du Grand Roi. Louis XIV manifestant un sens aigu de l'importance de l'opinion publique, presque ahurissant pour un monarque se targuant de n'avoir aucun juge terrestre, et de relever uniquement de sa conscience et de Dieu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : absolutisme, pouvoir royal, monarchie absolue, dynastie, souveraineté.
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Explaining the failure of political liberalization in the persian gulf and assessing the prospects for democratization : the case of Bahrain

Kissin, Mathieu January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Der Monarch im Skandal : die Logik der Massenmedien und die Transformation der wilhelminischen Monarchie /

Kohlrausch, Martin. January 2005 (has links)
Europ. Hochschulinst., Diss.--Florenz, 2003.
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Le Duc de Saint-Simon et la monarchie... /

Brancourt, Jean-Pierre, January 1971 (has links)
Thèse--Droit--Paris, 1968. / En appendice, choix de textes de Saint-Simon. Bibliogr. p. 265-276. Index.
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The constitution of the monarchy in Israel

Halpern, Baruch. January 1900 (has links)
Revision of Thesis (Ph. D.)--Harvard. / Includes bibliographical references (p. 377-410).

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