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Trajectoires, circulation, assemblages. Des modes hétérogènes de la constitution de la pratique en arts numériques à Montréal / Trajectories, circulation, assemblages. The heterogeneous modes of constitution of digital arts practice of artists in MontréalCharrieras, Damien 16 September 2010 (has links)
Cette thèse se penche sur les parcours et les pratiques d’artistes numériques naviguant au sein des secteurs multimédias de Montréal. L’étude des parcours de onze artistes numériques montréalais nous a permis de constater que leurs pratiques de production en arts numériques ne sont pas réductibles aux logiques de production propres à un seul lieu, que ce soit une entreprise privée, un centre d’art numérique ou encore l’université. La question du maintien de ces pratiques amène à prêter attention aux pluralités des éléments qui informent leurs [re]constitutions perpétuelles, ce qui appelle de nouveaux modes de théorisation des parcours d’artistes numériques et de leurs pratiques. Nous proposons une nouvelle manière de penser ces parcours - en tant que trajectoires - pour mettre en valeur la pluralité des modes d’articulation de ces pratiques. Elles sont ainsi considérées du point de vue de leurs médiations coconstitutives avec différents éléments. Nous avons isolé trois ensembles d’éléments pour rendre compte du maintien des pratiques en arts numériques et au travers desquels ces dernières déploient leurs multiples effectivités. Le premier ensemble recouvre les technologies intervenant dans la pratique en arts numériques. Le deuxième ensemble a trait au milieu des arts numériques et aux modes de l’organisé afférents. Enfin, le troisième ensemble traite du rapport entre les mondes de l’entreprise et la pratique en arts numériques. Ces trois ensembles d’éléments participent de diverses manières à la constitution, au maintien et à la singularisation de pratiques en arts numériques qui déploient leurs effectivités largement au-delà d’un espace social circonscrit ou spécialisé. / This thesis examines the paths and practice of digital artists navigating within the multimedia sector of Montreal. Through the study of the paths of eleven digital artists based in Montreal we found that their production practices in digital arts can not be reduced to the logic of production specific to a single place, whether a private company, a digital arts center or university. The issue of maintaining these practices leads one to pay attention to the plurality of elements that inform their perpetual [re]constitutions. This requires new ways of theorizing digital artists’ paths and practices. We propose a new way of thinking these paths - as trajectories - to highlight the plurality of ways the digital art practices are articulated. They are thus considered in terms of their co-constitutive mediations with different elements. We have identified three sets of elements to account for the maintenance of the practices in digital arts and through which these unfold their multiple effectivities. The first set covers the technologies intervening in digital art practices. The second set relates to the digital arts community and the organizational modes proper to those locales. Finally, the third set deals with the relationship between the worlds of business and practice in digital arts. These three sets of elements are involved in various ways to the establishment, maintenance and singularity of digital arts practices that deploy their effectivities far beyond a circumscribed or specialized social space.
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La double histoire des artistes de l'Ecole de Tunis. Ressources et stratégies de réussite des élites tunisiennes entre colonisation et Etat-nation / Double history artists of Ecole de Tunis. Resources and strategies of success of the Tunisian élites between colonization and Nation-StateOunaina, Hamdi 25 November 2009 (has links)
L’objectif de cette recherche est de comprendre comment, tout au long d’un siècle de pratique artistique moderne en Tunisie, seule l’histoire des artistes du groupe de l’École de Tunis est visible ? Pourtant, en faisant appel à de multiples documents, pour certains inédits, et en mettant en lien plusieurs faits demeurant jusque là négligés, une histoire parallèle émerge. Dès lors, le monde de l’art n’est plus réductible à ce que l’on en connaît. Comment expliquer la réussite de ce groupe de peintres et la sape d’une dynamique artistique post-coloniale ne demandant qu’à émerger ? Comment a-t-on pu atteindre un consensus général et une efficacité sociale irréprochable basée sur la persuasion ? L’emploi de l’approche organisationnelle, de la sociologie des groupes restreints et de la socio-histoire permet de rendre intelligible, l’action sociale de ce groupe. Cette action est le produit d’un ensemble de stratégies de coalition et d’exclusion, avec pour conséquence la monopolisation du monde de l’art depuis sa création jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Si l’histoire conventionnelle est erronée quant à la réalité des faits, elle jouit d’une efficacité sociale irréprochable puisque l’ensemble des acteurs, mêmes les opposants, y ont adhéré en y croyant. Ils ont, par conséquent, contribué au renforcement de la croyance à des idées reçues. / The objective of this research is to understand how during a century long of practice of modern art in Tunisia only the history of artists from the “Ecole de Tunis” are known. However when looking through several first hand documents, even those that were neglected, and by linking several events a parallel history arises. Thus the world of art is surely not one knows. How can one explain the success of this group of painters and the repression of post-colonial dynamic artistic that was on the rise? How could such a comprise be obtained and the prefect social efficiency be baised on persuasion. The theory of management, the sociology of small groups and the sociohistory allowed me to understand the social action of this group. This action is the results of coalition and exclusion strategies that allowed this group form “Ecole de Tunis” to monopolise the world of art until the eighty’s. If the conventional history contradicts what re! ally happened, nevertheless it had a perfect social efficiency because together all the actors, even those in opposition, adhere to it by believing in it. Consequently even they have contributed to the belief of the ideas received.
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L'action stratégique des artistes en arts visuels et de leurs collectifs en contexte de précarité du travail : quel(s) rôle(s) pour les centres d'artistes autogérés situés à Montréal?Derouin-Dubuc, Laurence 03 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à l’action stratégique des artistes en arts visuels qui est dédiée à l’amélioration de leurs conditions de travail. Elle cherche à comprendre comment les centres d’artistes autogérés (CAA) situés à Montréal participent au développement, par les artistes, de stratégies visant à leur permettre de se maintenir dans des carrières marquées par la précarité. Cette recherche s’inscrit dans la problématique entourant l’émergence de nouvelles formes d’action collective qui visent à contrer la précarisation croissante des marchés du travail et de l’emploi. Sur le plan théorique, elle s’appuie sur trois grandes approches sociologiques : la sociologie interactionniste des mondes de l’art de H. S. Becker (1982), la sociologie structuraliste du champ de la production culturelle de P. Bourdieu (1993) et la socio-économie interactionniste des champs d’action stratégique de N. Fligstein et D. McAdam (2011).
La posture épistémologique de cette recherche consiste à restituer la parole aux acteurs afin de cerner le sens qu’ils accordent à la précarité de leur travail et d’identifier les stratégies d’amélioration du travail dans lesquelles ils sont engagés. En nous appuyant sur des sources qualitatives, nous avons réalisé une étude de cas multiples correspondant à quatorze CAA situés à Montréal. Au total, cinquante-cinq personnes ont participé à cette recherche.
Cette recherche souligne les effets structurants de l’encastrement du champ culturel dans le champ étatique sur les systèmes de distribution des ressources et des inégalités qui affectent les artistes intégré·e·s et les CAA. Elle montre aussi comment le passage du temps influence (1) le rapport que les artistes entretiennent face à la précarité de leur travail et (2) leurs stratégies d’amélioration du travail. Celles-ci revêtent généralement une nature spontanée et éphémère et elles mobilisent peu les outils formels de régulation prévus à cet effet, incluant la Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature, ainsi que sur leurs contrats avec les diffuseurs (RLRQ, S-32.01). Leur impact sur l’amélioration durable et significative des conditions de travail des artistes apparaît limité. Cette recherche montre aussi que les CAA participent plus ou moins aux stratégies d’amélioration du travail des artistes. La nature et le degré de leur soutien varie notamment en fonction de leurs structures et de leurs politiques organisationnelles, ainsi que de la volonté des artistes de les impliquer dans ces processus. Plusieurs centres expérimentent cependant de nouvelles formes de soutien économiques et relationnelles aux artistes dans les limites de leurs contraintes organisationnelles. Au sein de ces CAA, on observe un recours croissant à des pratiques plus ou moins institutionnalisées qui relèvent de l’éthique féministe du soin.
Les acteurs communautaires tels que les CAA, les associations professionnelles, les mouvements sociaux, etc., sont appelés à réfléchir à de nouvelles manières de générer des formes de solidarité et d’appartenance entre les artistes à partir des facteurs de précarité qui ont été identifiés dans cette recherche. Ce travail doit aussi prendre acte du fait que les artistes qui s’identifient à des groupes historiquement marginalisés rencontrent des enjeux de précarité spécifiques. Notre recherche révèle en effet la pertinence de procéder à la déconstruction des grandes catégories analytiques sur lesquelles se fonde l’analyse des mondes de l’art comme les « artistes intégré·e·s » (Becker, 1982), de manière à tenir compte de la manière dont les facteurs sociaux comme le genre, l’âge, la race, une situation de handicap, l’orientation sexuelle, etc., ont un impact sur les trajectoires de carrière des artistes en arts visuels. / This thesis investigates artists and art collectives’ strategic action aiming at the improvement of their working conditions. It studies how Montreal’s artist-run centres (ARCs) participate (or do not participate) in the development of « better work » strategies put in place by artists in order to persevere in their precarious careers. This research engages with the larger problem of increasingly precarious labour markets and employment, and with the new forms of collective action that are emerging in reaction to it. It draws on three theoretical approaches: the interactionist sociology of the art worlds (H. S. Becker, 1982), the structuralist sociology of the field of cultural production (P. Bourdieu, 1993) and the interactionist socio-economy of strategic action fields (N. Fligstein and D. McAdam, 2011).
From an epistemological standpoint, our approach draws on pragmatism. It gives a voice to the actors to elevate their own perceptions of their precarity. This allows us to grasp its meaning and to identify the « better work » strategies in which they engage. This research draws on qualitative sources and corresponds to a multiple case study constituted of fourteen ARCs located in Montreal. A total of fifty-five persons participated in this research.
This research highlights the structuring effects of the cultural field’s embeddedness in the state field on the distribution systems of resources and inequalities impacting artists and ARCs. It also reveals the importance of mobilizing a micro lens to study strategic action repertoires to consider the actors’ desires, values, and perceptions. Finally, it shows how the passage of time contributes to transforming how artists perceive their labour precarity. The prolonged experience of precarity shapes the « better work » strategies that are developed by artists. In general, these appear to be more of a spontaneous and ephemeral nature. Most of them do not draw on formal regulations such as the Act respecting the professional status of artists in the visual arts, arts and crafts and literature, and their contracts with promoters (RLRQ, S-32.01). Overall, their impact on a significative and sustainable improvement of artists’ working conditions appear to be limited. Our analysis also shows that ARCs participate in these strategies to various degrees. Their support depends on several factors, including ARCs’ organizational structure and politics, and the artists’ propensity to involve them in these processes. Several ARCs are experimenting with new forms of economic and relational support within the limits of their organizational constraints. Within those ARCs, we observe a increasing tendency to put in action more or less institutionalized practices associated with the feminist ethics of care.
Community actors such as ARCs, professional associations, social movements, etc., are invited to (re)think about innovative ways to generate solidarity and belonging within artists by building on the precarity factors that have been in this research. This work should take into consideration that artists identifying to historically marginalized groups encounter specific forms of precarity to this day. This research also highlights the necessity to deconstruct the large analytical categories traditionally used to study the art worlds such as « integrated professionals » (Becker, 1982), to account for the influence of social factors such as gender, age, race, disability status, sexual orientation, etc., on visual artists’ career trajectories.
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La valeur de l'art du Moyen-Orient : l'effet de l'arrivée du marché sur l'évolution du monde de l'art de l'Iran, du Liban et Émirats Arabes Unis et leur rayonnement international / The value of Middle Eastern art : impact of the market’s arrival on the evolution of the art world of Iran, Lebanon and the United Arab Emirates and increase their international influenceJahan Bakhsh Sefidi, Zahra 31 March 2017 (has links)
Cette thèse a pour principal objectif d’étudier la nouvelle configuration de la valeur de l’art moderne et contemporain du Moyen-Orient, et plus précisément la perception qui s’est fait jour à partir du milieu des années 2000, où Dubaï serait devenu le lieu de fixation de la valeur économique et de diffusion de l’art à différents niveaux : national, régional et international. L’art visuel du Moyen-Orient, jusqu’alors limité aux scènes nationales et négligé sur la scène internationale, connaît une évolution locale ainsi qu’un rayonnement international inédit. La mutation innovante du monde de l’art de cette zone géographique repose, en général, sur l’implantation de maisons de vente et sur la formation d’un marché international pour l’art du Moyen-Orient à Dubaï. Ce nouveau dispositif a influencé non seulement l’écosystème du monde national de l’art, mais aussi le choix d’artistes, des commissaires d’exposition autant que des conservateurs des musées internationaux. L’accroissement de champ du marché est l’objet principal de cette étude, et l’ajustement du champ artistique un objet secondaire. En retraçant l’histoire des pays étudiés par une approche sociologique de l’art, il s’agira, d’abord, de cerner l’évolution quantitative et qualitative des galeries d’art visuel, après les avoir identifiées en tant qu’acteur multifonction du monde de l’art, en ce qui concerne trois pays emblématiques de l’art de la région : l’Iran, le Liban et les Émirats Arabes Unis ; ensuite, il s’agira d’analyser leurs activités internationales ainsi que leur rayonnement à la fois régional et international, avant la formation du marché de l’art de Dubaï en 2006 et jusqu’à 2015. La méthodologie employée pour ce travail sollicitera un certain nombre d’outils propres aux sciences sociales et humaines : l’entretien compréhensif, l’enquête quantitative, l’analyse typologique, l’étude documentaire et l’enquête de terrain : l’immersion et l’observation participante. / The main objective of the present doctoral thesis is to study the configuration of the value of Middle Eastern modern and contemporary art. More precisely, we look at how Dubai has emerged in international perceptions as the center for art appraisal and diffusion nationally, regionally and internationally. Middle Eastern visual arts, mainly limited to their national settings, have been overlooked on an international level. Today, we are witnessing their unprecedented emergence and appreciation on the international scene. The innovative mutation of the art world within this geographical zone is mainly due to the implantation of auction houses and the creation of an international market for Middle Eastern art in Dubai. These new measures have not only influenced the ecosystem of the art milieu on a national level, but have also impacted the choice of artists, exhibition commissioners and curators of international museums. The development of this market is the principal object of the present study and as a secondary object, we look at the adjustments made by the art world to adapt to this new art scene. Through the Sociology of Art approach, we retrace the history of three emblematic countries (Iran, Lebanon and the United Arab Emirates) with the aim of understanding the quantitative and qualitative evolution of their visual art galleries identified as multifunctional actors of the art world. We then analyze their international activities as well as their expansion, regionally and internationally, before the creation of the art market of Dubai between 2006 and 2015. Our methodology is based on the research methods of the social sciences: comprehensive interviews, quantitative investigations, typological analyses, documentation review and field work through immersion and participatory observation.
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L'Art en pratique: éthos, condition et statut social des artistes en arts visueles au Québec et en Belgique francophoneBedard, Pascale 28 April 2014 (has links)
Cette thèse présente les résultats d’une enquête sociologique sur la condition actuelle des artistes en arts visuels et plastiques, réalisée au Québec et en Belgique francophone. Il s’agit d’une étude comparative concernant les mondes de l’art dans lesquels évoluent ces artistes, mais également d’une recherche sur les représentations qu’ils entretiennent à l’égard de leur propre identité d’artiste, de leur rôle et de leur statut social aujourd’hui. Quels sont les enjeux d’une carrière artistique en 2013? En quoi consistent les épreuves et les balises, les facteurs de persistance ou d’abandon d’un tel parcours? Comment choisit-on de devenir artiste au tournant du XXIe siècle, ou de le demeurer? Quelles motivations orientent un tel choix? De quelles manières cette pratique professionnelle s’inscrit-elle dans l’univers contemporain du travail, de la production de biens ou de la culture mondialisée? <p>Trois objectifs principaux ont dirigé la recherche. En premier lieu, la thèse expose, au moyen des données disponibles dans chaque pays concerné (statistiques, législations, études diverses), les contextes sociaux, économiques et institutionnels dans lesquels évoluent les artistes en arts visuels. En second lieu, elle explore les différentes dimensions de la création plastique en tant que pratique concrète, à partir d’une trentaine d’entretiens compréhensifs menés auprès d’artistes de toutes disciplines et générations, au Québec et en Belgique francophone entre 2008 et 2012. L’enquête interroge les parcours professionnels et personnels afin de savoir selon quelles modalités s’organise le travail artistique aujourd’hui et quelles sont les spécificités contemporaines de ces métiers séculaires. En troisième lieu, cette enquête met en lumière, par le biais de l’analyse des récits recueillis, les univers de représentations et de valeurs qui guident les artistes dans leurs choix quotidiens. Se trouvent identifiés et analysés les critères justifiant leurs choix et leurs actions, leurs référents éthiques ainsi que le sens qu’ils accordent à leurs pratiques de création et, plus généralement, au phénomène de l’art dans la société.<p>Ce troisième objectif de la recherche permet d’ouvrir la question de l’ethos. En tant que concept heuristique ayant permis d’approcher, dans le cadre de cette enquête, la dimension des raisons d’agir, la notion d’ethos évoque le moment d’incarnation, dans la pratique concrète des individus, de l’ensemble des valeurs et idéaux qui les habitent. Ainsi, sur le plan conceptuel, cette thèse élabore une définition synthétique de la notion d’ethos à partir des multiples sens qui lui ont été accordés dans l’histoire des idées, depuis la Rhétorique d’Aristote jusqu’aux études actuelles en analyse du discours et en sociologie du travail, en passant par ses usages spécifiques chez Max Weber et Pierre Bourdieu.<p>Cette recherche se fonde sur une connaissance approfondie des études contemporaines et plus anciennes sur les artistes, leurs pratiques et leur statut, réel ou mythique. Néanmoins, dans la perspective méthodologique de la théorie ancrée, elle cherche à renouveler ces connaissances à partir d’une enquête de terrain, en portant une attention particulière aux catégories endogènes à travers lesquelles les artistes interprètent eux-mêmes leur réalité. La parole vive des personnes interviewées fut la source principale à partir de laquelle s’est accomplie l’étude de l’ethos artiste contemporain. C’est dans une approche d’inspiration pragmatiste, qui « prend au sérieux » les acteurs (selon l’expression de Luc Boltanski), qu’ont été menées les entrevues et les analyses de celles-ci. L’enquête révèle ainsi que les artistes d’aujourd’hui parviennent à négocier un espace de cohérence, dans leur vie professionnelle et personnelle, entre d’une part, leurs idéaux concernant l’art et l’authenticité de la pratique artistique, et d’autre part, les contraintes inhérentes à la réalité des mondes de l’art, de l’emploi et du capitalisme post-industriel. Dans une approche inductive, les différentes composantes de cette négociation se dégagent de l’analyse des entretiens, et permettent d’élaborer une sociologie du travail artistique qui tient compte de la dimension réflexive, épistémique, agissant au cœur des pratiques de création plastique.<p>Compte tenu des conditions économiques souvent difficiles de la pratique artistique, révélées par toutes les enquêtes sur le sujet, l’investissement personnel des artistes, en ressources de diverses natures, semble la condition essentielle à l’existence d’une production artistique, quelle qu’elle soit. Dans cette perspective, il demeure pertinent d’interroger la spécificité du statut et de la condition de l’artiste, particulièrement sous l’éclairage de l’ethos. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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