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La construction du patrimoine du Canada entre reconnaissance publique et valorisation touristique : le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques et des organismes de tourisme canadiens (1919-1956)

Dutour, Juliette. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2008. / Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2009). Thèse de doctorat en cotutelle présentée au Département d'histoire, Faculté des études supérieures, Université Laval, Québec et l'École des hautes études en sciences sociales, Paris, France. Bibliogr.
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Das Renaissanceschloß Hannoversch Münden in den Inventaren des 16., 17. und 18. Jahrhunderts : eine Fallstudie zur Auswertung schriftlicher Quellen und ihrer Verbindung mit Ergebnissen der Bauforschung.

Streetz, Michael, January 2004 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Philosophische Fakultät--Göttingen--Georg-August-Universität, 1996. / Bibliogr. (vol. 2, p. 813-828).
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Espace bâti, urbanisme et patrimoine à Rennes XVIIIe-XXIe siècles représentations et images /

Chmura, Sophie Croix, Alain January 2007 (has links)
Thèse de doctorat : Histoire : Rennes 2 : 2007.
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Un inventaire architectural et urbain pour le premier Grand Paris : le casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine, 1916-1928 / An architectural and urban inventory for the first “Grand Paris” : the Casier archéologique et artistique of Paris and the Seine’s department, 1916-1928

Bassieres, Laurence 19 May 2016 (has links)
Pas plus que le Grand Paris aujourd’hui en préparation, l’éphémère premier Grand Paris envisagé dans les années 1910-1920 ne parut placer la protection du patrimoine au rang de ses priorités. Pourtant, une tentative en ce sens eut bien lieu. L’ambition d’œuvrer selon des principes que l’on était encore loin d’appeler « urbanisme patrimonial » suscita la création, un demi-siècle avant le vote des lois Malraux, d’un outil d’urbanisme original, le « Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine ».L’étude de cet inventaire architectural et urbain, constitué entre 1916 et 1928, a porté sur un double enjeu. Le premier consistait à replacer le Casier archéologique, qui apparait aujourd’hui comme un objet isolé, dans la perspective du Grand Paris pour lequel il avait été conçu, dans son articulation avec les politiques urbaines et patrimoniales alors en cours d’élaboration comme dans la pluridisciplinarité de son élaboration. Le second visait à retracer l’évolution des processus d’élaboration du Casier archéologique, de la création d’un outil d’urbanisme patrimonial novateur à sa transformation en un inventaire d’un format plus classique, mais à l’échelle du Grand Paris. / No more than the Grand Paris today in the making, the first and ephemeral Grand Paris which was envisioned during the years 1910-1920 did not seem to place protection of heritage among its priorities. However, an attempt in that direction was clearly made. The ambition to act according to ideas which at the time, were still far from being called Heritage Urbanism’s principles, brought upon the creation of an original Urbanism tool, half a century before the Malraux’s laws were voted : the “Casier archéologique et artistique of Paris and the Seine’s department.”This architectural and urban inventory, established between 1916 and 1928, was studied with a double focus. The first was to place the Casier archéologique – an object that now seems isolated – back into the Grand Paris’s perspective in which it had been designed for, recalling its articulation with policy-making underway at the time on urbanism and heritage, as well as the multidisciplinarity of its constitution. The second was to retrace the evolution of the Casier archéologique’s elaboration, from its creation as an innovative tool of Heritage Urbanism, to its transformation as an inventory with a more classic format, but on Grand Paris’s scale.
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La construction du patrimoine du Canada entre reconnaissance publique et valorisation touristique : le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques et des organismes de tourisme canadiens (1919-1956)

Dutour, Juliette 16 April 2018 (has links)
Marquer les lieux inconnus, ceux dont l’accès est difficile, est une pratique humaine courante. C’est un geste qui marque et qui ancre la trace du passage d’un homme seul ou d’une expédition entière, à la fois dans l’espace - les tas de pierres sont visibles souvent de loin - et sur le territoire - ces « monuments » localisent la plupart du temps le point le plus lointain sur une distance parcourue. Construit en 1910 par un explorateur canadien en voyage dans l’Arctique, ce cairn est l’ancêtre de ceux que la Commission des lieux et monuments historiques du Canada érige à travers le pays à partir des années 1920. Cependant, contrairement à eux, ce cairn ne porte pas de plaque et, sans elle, son rôle est d’autant plus simple : il vient signifier le fait que des hommes - au moins trois ici : les deux qui figurent sur la photographie et celui qui la prend - ont réussi à atteindre ce point extrême du Canada. En plus d’être une marque de revendication territoriale, ce monticule de grosses pierres ramassées à proximité du site, autour duquel ces hommes posent fièrement, est une manière pour eux de dire qu’ils ont été « là », qu’ils ont réussi à atteindre leur objectif et, par conséquent, qu’ils ont obtenu le droit de marquer le territoire afin que la mémoire de leur passage y soit inscrite. Sans plaque commémorative, sans noms ni dates gravés dans la pierre, la mémoire de leur passage est vouée à rester anonyme : si d’autres hommes viennent à passer dans la zone, ils sauront que des hommes les ont précédés, mais ils n’apprendront leurs noms et le détail de leurs aventures que s’ils connaissent l’histoire des expéditions qui ont eu lieu dans la région. Dans le processus de reconstitution de l’histoire de la région, le cairn de 1910 n’est donc pas d’une très grande aide, les seules informations mentionnées directement sur la photographie indiquant seulement : « cairn construit au cours de mon dernier voyage au fond de l’anse Adams, où j’ai laissé une marque. Adams Sound, octobre 1910. Voyage de l’Arctique1 ». Les détails de l’expédition au cours de laquelle cette photographie a été prise sont aujourd’hui connus. Le site d’Arctic Bay est situé sur la côte nord de la baie Adams, dans la partie nord de l’île de Baffin, au Nunavut. La région est habitée par des nomades inuits depuis 5000 ans et elle tire son nom d’un baleinier européen, l’Arctic, qui, en 1872, navigue tout près du site2 . Cette photographie est prise lors de la troisième expédition du capitaine Jacques Bernier qui, en 1910, réussit à passer l’hiver sur le site. Le cairn, construit en octobre 1910, célèbre ainsi la réussite de l’installation d’un campement temporaire dans cette région qualifiée de « désert arctique ». Quelques années plus tard, les responsables de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, s’inspirant de cette tradition de marquage des lieux visités par les explorateurs canadiens, reprennent le principe du cairn. Celui-ci représente donc une forme ancienne, traditionnellement liée aux opérations de conquête territoriale et d’affirmation politique réalisées par les premiers Canadiens. La reprise de cette forme est une manière, pour la Commission, de revenir à une tradition typiquement canadienne : de cette manière, pour célébrer l’histoire du pays, elle fait toujours, de manière implicite, référence à l’œuvre des premiers Canadiens, et elle revient sans cesse aux origines du pays. Les membres de la Commission ajoutent au cairn un média supplémentaire, à la fois vecteur de communication et de transmission de l’histoire : les plaques. C’est le début de la valorisation publique de l’histoire par le gouvernement fédéral, et la mise en place d’un programme de commémoration historique fortement lié au territoire. Ces plaques et leurs mémoriaux ont un très fort impact sur le territoire : en venant se superposer aux sites historiques qu’ils désignent, ils créent un double discours dans l’espace. En effet, en acquérant petit à petit une autonomie non seulement de forme - en tant que monuments reliés aux sites mais physiquement distincts d’eux - mais aussi de fond - ils deviennent, au fil du temps, des monuments à part entière, et se détachent des sites dont ils racontent l’histoire. Le patrimoine canadien est d’abord composé de plaques commémoratives ; c’est de cette manière que l’histoire se matérialise dans un premier temps dans l’espace canadien. En insérant des plaques sur le territoire, les autorités fédérales ont longtemps le sentiment de recréer des lieux disparus, par le simple fait de décrire le site et d’en interpréter l’histoire. Durant plus de trente ans, elles semblent ainsi préférer « recréer » des personnages, des événements passés et des lieux disparus - des bâtiments ruinés ou en très mauvais état - par l’entremise de ces plaques, plutôt que de s’occuper des sites bâtis encore intacts. La commémoration passe avant la conservation : l’insertion dans l’espace des plaques commémoratives ainsi que la composition de leurs textes occupent entièrement la Commission des lieux et monuments historiques pendant cette période. Cependant, outre leur rôle assumé de matérialisation de l’héritage, plusieurs interrogations subsistent quant à leurs fonctions. À quoi servent leurs textes qui ont pour ambition de résumer en quelques phrases des événements de l’histoire du pays ? Leur rôle est-il de raconter et de diffuser l’histoire à la population canadienne et aux touristes étrangers, ou d’investir et de donner un sens à l’espace ? Et celles-ci ont-elles le pouvoir d’assurer la protection d’un site en maintenant les pilleurs et les visiteurs indésirables à distance ?
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La mise en scène du patrimoine : évolution des politiques de mise en valeur du patrimoine en Charente-Maritime, 1830-1976

Souiah, Karim 11 October 2010 (has links) (PDF)
La notion de monument historique - distincte de la notion de patrimoine - apparaît durant la Révolution française. La protection du patrimoine, dont les origines proviennent d'une réponse directe à la situation de crise révolutionnaire, s'organise lentement mais avec des principes forts pendant le XIXème siècle : un support associatif local très actif, une administration en gestation et un cadre théorique et légal en point de mire (la première loi de protection des monuments historiques étant votée en 1887). La recherche historique a toujours accordé une place importante au patrimoine, en particulier par le biais de l'histoire de l'art. En privilégiant l'entrée politique, un grand nombre d'historiens se sont penchés sur l'évolution des différentes branches du service des monuments historiques. D'autres ont effectué un remarquable travail épistémologique redéfinissant le concept de patrimoine, à l'orée de ses multiples ramifications, tout en répondant à cette pluralité en proposant une analyse pluridisciplinaire de la question. Notre étude s'inscrit dans ce constat d'un besoin de réintégrer la question patrimoniale à une analyse globalisante intégrant les objets, les discours et les acteurs en réifiant les objets patrimoniaux du discours qui les produit à travers le temps. L'objectif de cette étude est de comprendre comment le patrimoine, dans sa diversité, va être mis en valeur par les acteurs sociaux grâce à une analyse du discours qui le sous-tend. Nous suggérons que le patrimoine n'est pas plus intrumentalisé que les autres fabrications humaines. Le patrimoine est créé par des discours qui, à leur tour, créent de l'espace public. Donc le patrimoine est la rencontre de l'homme et de son environnement : thématique notamment développée par les spécialistes de l'environnement.
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La mise en scène du patrimoine : évolution des politiques de mise en valeur du patrimoine en Charente-Maritime, 1830-1976 / Reconsidering the heritage : the evolution of the politics of heritage in Charente-Maritime, 1830-1976

Souiah, Karim 11 October 2010 (has links)
La notion de monument historique – distincte de la notion de patrimoine – apparaît durant la Révolution française. La protection du patrimoine, dont les origines proviennent d’une réponse directe à la situation de crise révolutionnaire, s’organise lentement mais avec des principes forts pendant le XIXème siècle : un support associatif local très actif, une administration en gestation et un cadre théorique et légal en point de mire (la première loi de protection des monuments historiques étant votée en 1887). La recherche historique a toujours accordé une place importante au patrimoine, en particulier par le biais de l’histoire de l’art. En privilégiant l’entrée politique, un grand nombre d’historiens se sont penchés sur l’évolution des différentes branches du service des monuments historiques. D’autres ont effectué un remarquable travail épistémologique redéfinissant le concept de patrimoine, à l’orée de ses multiples ramifications, tout en répondant à cette pluralité en proposant une analyse pluridisciplinaire de la question. Notre étude s’inscrit dans ce constat d’un besoin de réintégrer la question patrimoniale à une analyse globalisante intégrant les objets, les discours et les acteurs en réifiant les objets patrimoniaux du discours qui les produit à travers le temps. L’objectif de cette étude est de comprendre comment le patrimoine, dans sa diversité, va être mis en valeur par les acteurs sociaux grâce à une analyse du discours qui le sous-tend. Nous suggérons que le patrimoine n’est pas plus intrumentalisé que les autres fabrications humaines. Le patrimoine est créé par des discours qui, à leur tour, créent de l’espace public. Donc le patrimoine est la rencontre de l’homme et de son environnement : thématique notamment développée par les spécialistes de l’environnement. / The designation of « monument historique » traces its roots to the French Revolution when the government appointed Alexandre Lenoir to specify and safeguard certain structures. The first classifications were given in the XIXth century by Prosper Mérimée, inspector-general of historical monuments with the support of local organizations and an administration (until the vote of 1887 law for the protection of the « monuments historiques »).This Specified Subject studies how and why ‘heritage’ became an omnipresent and defining feature of modern societies. When we examine the politics of heritage from a historical perspective, a complex picture emerges. The political, social, economic and cultural history of heritage illuminates the tensions between a longing for the past and the desire for progress, between regional and national identities. Our goal is to understand how and why heritage is enhanced by people – politics, social groups. We suggest that heritage isn’t exploited with speechs but it creates new kind of speechs with the help of social groups.
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Identités, mémoires et constructions nationales; la commémoration extérieure à Québec, 1889-2001

Malack, Dominique-Valérie 11 April 2018 (has links)
Cette thèse a pour but de montrer les enjeux identitaires du processus commémoratif. Elle pose comme hypothèse que ce processus est un acte conscient de pouvoir qui a recours au passé pour intervenir sur la mémoire et l'identité des collectivités actuelles et leur devenir; le résultat n'est pas toujours conforme aux aspirations initiales. Elle s'inscrit dans un cadre spatio-temporel particulier, celui de la ville de Québec entre 1889 et 2001. Les objets commémoratifs considérés (plaques, monuments et statues) sont ceux déjà répertoriés dans l'inventaire de la Commission de la capitale nationale du Québec de même que la mise à jour réalisée pour ceux installés après 1998. Ils sont au nombre de 355 et s'échelonnent entre 1683 et 2001. La méthodologie utilisée est diversifiée. D'une part, l'analyse générale de tous les objets commémoratifs requiert une quantification des données. Cette analyse, très instructive quant à certains aspects (poids relatifs des divers intervenants, des régimes politiques commémorés), permet peu de comprendre les motivations, les enjeux, les points de tension, les processus, qui mènent à la réalisation de projets commémoratifs. Aussi, des études de cas (les monuments dédiés à Duplessis et à De Gaulle et l'ensemble commémoratif de l'Hôpital-Général de Québec) s'avèrent-elles nécessaires pour mieux cerner la volonté de construction d'une identité nationale et les contestations pouvant naître des actes commémoratifs. La démarche devient alors qualitative, trouvant assise sur des sources telles la correspondance, les lois, les mémorandums d'organismes gouvernementaux, les procès verbaux, des rapports, des politiques commémoratives et des articles de journaux. La thèse vise à expliciter l'un des aspects de la construction identitaire. L'une des contributions de la présente étude est d'illustrer, au moyen d'études de cas la volonté politique de mettre de l'avant une certaine identité à travers la commémoration. Elle apporte aussi un éclairage particulier sur l'identité en construction ; la lecture qui en est faite découle du paysage. D'autre part, elle permet d'explorer plus en profondeur la contestation et les arguments évoqués freinant l'installation dans les mémoires d'une oeuvre commémorative. Par ailleurs, l'étude présente une analyse générale du paysage de la commémoration de Québec, ce qui permet une compréhension plus globale du phénomène et fournit de nouvelles données sur le sujet. Elle jette également un éclairage sur les processus de pénétration de la mémoire et les volontés de la modeler selon les enjeux sociaux et politiques.
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Reconstitution de la Maison Déry (poste de péage), de ses dépendances et de son environnement, 1804 à 1936

Germain, Harold. 10 May 2024 (has links)
« Cette étude de la maison Déry s'inscrit dans le cadre d'une préoccupation plus vaste, celle de l'architecture domestique commandée par ce lieu de passage et celle de son évolution, de même que l'ensemble des phénomènes qui se rattachent aux moyens de communication dans une perspective d'infrastructure du voyagement routier aux 18ième et 19ième siècles. Ce point stratégique du réseau de communication terrestre entre Québec et Montréal dès la fin du 18ième siècle a une importance particulière à cause des activités qu'il évoque et des constructions qui s'y trouvent. L'histoire de la maison Déry nous permet d'expliquer, grâce à son bon état de conservation et aux autres éléments du site, divers aspects de la vie d'autrefois. La maison du péager, construite en 1804, marque le début du système de péage statué par le gouvernement. Peu à peu se développent un paysage agraire ainsi qu'une activité de loisir sportif dans ce lieu principal de pêche. Ces facteurs économiques et sociaux marqueront les activités humaines d'une société à une époque et le mode de vie des occupants qui habitent cette maison. L'ensemble reconstitué par notre étude, soit la route, le pontet son système de péage, la rivière Jacques-Cartier avec ses fosses à saumon, les terrains de pêche avoisinants, les installations matérielles pour la pêche au saumon, l'aménagement agricole, la maison du péager, représente un site historique naturel et exceptionnel qui fut exploité et documenté pair maints sportifs, scientifiques, artistes et auteurs. L'histoire s'arrête en 1936 avec le dernier receveur des droits de passage et gardien de la Réserve militaire Jacques-Cartier. Cette étude met en évidence toutes les caractéristiques formelles de la maison de péage et de son environnement pour mieux justifier une restauration du lieu et de son aménagement. La reconstitution du "Site de pêche Déry" couvre donc une superficie approximative de trente quatre mille mètres carrés. »--Pages préliminaires
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Le patrimoine culturel entre le national et le local : chances et limites de la décentralisation

Iogna-Prat, Paul 03 June 2009 (has links) (PDF)
Préoccupation du pouvoir politique depuis la Révolution française, le monument historique est au service de la construction de la Nation.L'Etat impulse, sous la Monarchie de Juillet, une véritable politique publique animée par une administration spécifique dotée de moyens financiers et d'un corpus législatif et réglementaire. Cette politique a conduit à une véritable étatisation du patrimoine culturel à travers les monuments historiques, les monuments naturels et les sites, puis le patrimoine urbain (secteurs sauvegardés). Cette centralisation étatique a rapidement montré ses limites et ses lacunes : l'importance des moyens financiers nécessaires et la lourdeur de l'action étatique ont alors poussé à rechercher d'autres voies. L'ampleur de la tâche, sans cesse accentuée par l'élargissement du champ patrimonial, et l'émergence du principe de subsidiarité, ont conduit l'Etat à associer les collectivités territoriales à cette mission d'intérêt public, puis à organiser progressivement certains transferts de compétences. Les collectivités territoriales ont également pris conscience de l'importance de leur patrimoine comme symbole identitaire et source de développement. Dans le même temps les citoyens en ont mesuré l'intérêt dans leur environnement quotidien. Dans cette évolution qui amène l'Etat à se recentrer sur ses fonctions régaliennes et les collectivités territoriales à assumer des responsabilités patrimoniales, l'équilibre demeure difficile à trouver, d'autant que l'exigence de démocratie participative implique d'associer plus étroitement les citoyens à cette politique publique patrimoniale.

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