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L'Église et le monument religieux : le diocèse de Nantes pendant la période concordataire (1802-1905)

Haugommard, Stéphane 13 October 2011 (has links) (PDF)
Le Concordat, qui permet le retour à la paix civile et le rétablissement du culte, est accueilli avec soulagement dans un diocèse de Nantes durement éprouvé par la décennie révolutionnaire. Il instaure un régime neuf dans lequel la religion catholique, de même que les autres cultes reconnus, est protégée et financée par l'État mais également placée sous la surveillance du pouvoir civil. Les édifices et les objets religieux nationalisés en 1789 sont mis à la disposition du clergé et des fidèles mais demeurent des propriétés publiques. L'affectation exclusive à l'exercice du culte place néanmoins l'Église dans un rôle qui lui permet de faire prévaloir les besoins religieux sur le droit de propriété ou sur les considérations archéologiques qui apparaissent au cours du XIXe siècle. Le système concordataire crée les conditions d'une transformation spectaculaire des édifices religieux, agrandis, modifiés ou remplacés pour répondre aux besoins du culte, laissant peu de place à la conservation des monuments anciens et prenant dans le diocèse de Nantes le caractère d'unevéritable table rase. L'Église semble pourtant adhérer au mouvement général de reconnaissance des monuments religieux, apportant son concours aux politiques publiques et contribuant aux initiatives du milieu érudit. Cette participation reste cependant superficielle et révèle des motivations inconciliables avec les préoccupations archéologiques. L'engouement pour un passé monumental largement idéalisé provoque, au lieu de la conservation de ses vestiges matériels, la naissance d'une architecture et d'un art religieux nouveaux, inspirés des formes médiévales mais répondant aux besoins contemporains du culte et à des constructions symboliques propres à l'Église du XIXe siècle
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Patrimoine régional, administration nationale : la conservation des monuments historiques en Alsace de 1914 à 1964

Lefort, Nicolas 28 September 2013 (has links) (PDF)
De 1914 à 1964, la conservation des monuments historiques d'Alsace est progressivement soumise à la législation et à la pratique administrative françaises. Cependant, les institutions introduites dans le Reichsland d'Alsace-Lorraine avant 1914 sont maintenues en vigueur après 1918 et certaines d'entre-elles sont même étendues aux départements " de l'Intérieur ". Après la centralisation des services d'Alsace et Lorraine en 1925, les monuments historique d'Alsace sont soumis à la même pénurie budgétaire que ceux des autres départements français. Le maintien en Alsace du régime des cultes concordataires permet toutefois aux édifices cultuels protégés au titre des monuments historiques de bénéficier de l'apport du budget des Cultes. En outre, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin prennent le relai de l'ancien Land d'Alsace-Lorraine pour subvenir à l'entretien des monuments historiques. La conservation des monuments historiques d'Alsace constitue un véritable enjeu national : le nombre d'édifices protégés ne cesse d'augmenter, les souvenirs et vestiges des deux guerres mondiales et les monuments d'architecture française sont particulièrement mis en valeur, alors que les monuments qui avaient été restaurés par des architectes allemands avant 1914 sont souvent " dérestaurés ". Le champ des protections s'élargit progressivement aux sites pittoresques, aux abords des monuments et aux centres anciens. Enfin, la connaissance du patrimoine alsacien progresse grâce à la réalisation de nouveaux inventaires.
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Le droit du paysage en France et en Corée : étude comparée / Landscape law in France and Korea : comparative study

Moon, Kwangjin 11 October 2018 (has links)
Cette thèse de droit comparé a pour objet la mutation de la notion juridique de paysage en France et en Corée et les problèmes liés aux procédures administratives et juridictionnelles en droit du paysage dans ces deux pays. Jusqu’à la fin du XXe siècle, le droit de ces deux pays n’assumait pas la dimension subjective du paysage, alors que celle-ci est évidente du fait de ces rapports avec l’esthétique. Dans ces conditions, c’est surtout indirectement que la protection et la mise en valeur des paysages ont été prises en compte dans plusieurs domaines juridiques. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, l’évolution de la démocratie a mis en exergue la dimension subjective du paysage en droit. En France, son caractère subjectif se développe depuis les années 1980, notamment avec l’entrée en vigueur de la Convention européenne du paysage de 2000, et en Corée, à partir des années 1990, notamment avec l’élaboration de la loi du 17 mai 2007. Puisqu’aujourd’hui, les politiques et l’administration du paysage ne sont plus l’apanage des experts et des pouvoirs publics, il importe d’assurer aux citoyens l’accès aux informations paysagères et leur participation au processus décisionnel en matière de paysage. Une telle démocratisation du droit du paysage peut être consolidée par le contrôle juridictionnel de l’administration du paysage à travers la garantie de l’accès à la justice. / The objects of this comparative law thesis are the transformation of the legal concept of landscape in France and Korea and the problems related to the administrative and jurisdictional procedures in landscape law of these two countries. Until the end of the twentieth century, these two countries’ law did not assume the subjective dimension of landscape, whereas this one is obvious in the relation with the aesthetics. In these circumstances, the protection and development of landscapes have been mainly indirectly taken into account in several legal areas. During the late twentieth century, the evolution of democracy highlighted the subjective dimension of landscape in law. In France, its subjective character has developed since the 1980s, particularly with the entry into force of the European Landscape Convention of 2000, and in Korea, from the 1990s, in particular with the drafting of the act of 17 May 2007. Since landscape policies and administration are no longer the preserve of experts and public power, it is important to ensure citizens’ access to landscape information and their participation in decision-making related to landscape. Such a democratization of the landscape law can be consolidated by the judicial review of landscape administration through the guarantee of access to justice.
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Notre-Dame de Reims, de Laon et de Paris : étude comparée de la restauration de l'architecture et de la statuaire de 1789 à 1914 / Our Lady of Rheims, Laon and Paris : comparative study of architecture and statuaryrestorations from 1789 to 1914

Dujon-Attali Ben Mayer, Caroline 21 January 2015 (has links)
Dans une démarche scientifique liant la tradition et l'innovation, cette recherche s'inscrit dans la continuité historique, tout d'abord celle de l'histoire culturelle, du patrimoine, initiée par les premiers travaux portant sur les politiques patrimoniales et les administrations responsables: le Conseil supérieur des Beaux-arts et la thèse de Marie-Claude Genet-Delacroix, l'institution des musées et la patrimonialisation étudiées par Dominique Poulot, puis dans la continuité de l'histoire générale de la restauration, avec les travaux de Jean-Michel Léniaud portant sur le service des Edifices diocésains et des cathédrales, et l'ouvrage de Françoise Bercé traitant des Monuments historiques; et l'innovation en abordant dans ces travaux la question de la restauration à l'œuvre dans une étude comparée des trois chantiers des cathédrales gothiques Notre-Dame de Reims, Notre-Dame de Laon et Notre-Dame de Paris de 1789 à 1914. Au carrefour entre de l'histoire religieuse, de l'histoire de l'art et de l'histoire politique, cette thèse porte sur la restauration monumentale en tant que concept politique, administratif, technique et esthétique, appliqué à tous les monuments anciens, dont les cathédrales gothiques : mais du concept à sa réalisation concrète s'interposent nombre d'actions, de professionnels (maîtres d'œuvres et maîtres d'ouvrages) et interviennent nombre d'obstacles et de facteurs qui en diversifient l'application et la mise en œuvre. Cette étude est une analyse comparée des conditions, des programmes, des modalités et des techniques déployés au XIXe siècle dans les chantiers de ces trois cathédrales. / The scientific approach conducting the present piece of research combines both tradition and innovation; historical continuity on one hand – first of heritage and cultural history – initiated by the first studies on heritage policies and responsible administrations: the “Conseil supérieur des Beaux-arts” and Marie-Claude Genet-Delacroix's thesis, the early museums and the associated heritage effect studied by Dominique Poulot, then continuity of a general history of restoration and the Jean-Michel Léniaud's papers on the “service des Edifices diocésains” and cathedrals, and Françoise Bercé's book on the “Monuments historiques”; innovation on the other hand by focusing here on the question of restoration at work in a comparative study of three gothic cathedrals work sites – Our Lady of Rheims, Our Lady of Laon and Our Lady of Paris – from 1789 to 1914. Intersecting religious history, art history and political history, this research deals with monumental restoration as a political, administrative, technical and aesthetical concept and its application to every ancient monument including gothic cathedrals: but from a concept to its tangible realisation lie numerous actions and professionals (contractors and owners) as well as numerous hindrances and factors that diversify its application and implementation. This study is a comparative analysis of the conditions, programs, modes and technics employed during the 19th century on the three restoration sites.
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Max Ingrand(1908-1969). Un atelier de vitrail dans la France du XXe siècle / Max Ingrand(1908-1969). A stained glass studio in France of the twentieth century

Blin, Jean-Pierre 04 December 2015 (has links)
Max Ingrand (1908-1969) fut l'un des maîtres verriers français les plus célèbres du XXe siècle. Après ses études à l'École nationale des arts décoratifs, il entre en 1927 dans l'atelier de Jacques Gruber (1870-1936). Dès 1931, il commence une carrière personnelle de maître verrier décorateur et réalise de nombreux décors civils en glaces gravées. Il crée les vitraux de l'église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort et participe au projet des verrières de la nef de Notre-Dame de Paris qui sont présentées au pavillon pontifical de l'Exposition de 1937. Mobilisé en 1939, il reste cinq ans prisonnier dans un Oflag en Allemagne. A son retour, il devient l'un des verriers les plus actifs des chantiers de la reconstruction où il réalise notamment l'ensemble monumental de l'église d'Yvetot. Le service des Monuments historiques lui confie des chantiers prestigieux : cathédrales de Rouen, de Beauvais, de Saint-Malo, de Strasbourg, chapelles des châteaux de Blois, d'Amboise, de Chenonceau, églises de La-Charité-sur-Loire et des Jacobins de Toulouse. Au milieu des années cinquante, sa notoriété lui vaut des commandes importantes à l'étranger, notamment aux États-Unis, au Canada et en Amérique du sud. Il poursuit parallèlement une œuvre de décorateur et de designer. Il assure pendant treize ans la direction artistique de la firme italienne Fontana-Arte pour laquelle il crée de nombreux modèles de luminaires. Il participe au décor de paquebots parmi lesquels le Normandie et le France. Il conçoit des fontaines lumineuses, notamment pour les Champs-Élysées à Paris. Dans ses dernières années, il réoriente sa carrière vers l'architecture d'intérieur et l'éclairage. Il meurt brutalement en 1969, peu après avoir confié la direction de son atelier à son collaborateur Michel Durand. / Max Ingrand (1908-1969) was one of the most famous French glassmakers in the twentieth century. He studied at the National School for Decorative Arts and joined Jacques Gruber’s studio (1870-1936) in 1927. He began his own career as a glass designer in 1931 and produced many engraved glass decorations, both in public and religious buildings. He created the stained glass windows of Saint-Agnes Church at Maisons-Alfort and took part in the project of the windows executed for the nave at Notre-Dame de Paris, which were first displayed inside the papal pavilion of the 1937 Exhibition. An officer in the French armed forces in 1939, he was made a prisoner and jailed for five years in a camp in Germany. When he returned home, he became one of the most active glassmakers in the whole country, being involved in the reconstruction effort and working, in particular, to the project of a monumental church in Yvetot (Normandy). He was part of prestigious projects led by the French Heritage in cathedrals (such as Rouen, Beauvais, Saint-Malo and Strasbourg), in castles (such as the chapels of Blois, Amboise, Chenonceau), in churches (such as La Charité-sur-Loire and the Jacobins in Toulouse). Due to his fame, he won a large amount of orders abroad in the mid-fifties, especially in the United States, in Canada and in South America. He acted at the same time as a decorator and a designer. He was, for instance, an art director for thirteen years at the Fontana Arte, a big design company in Italy, and created many lighting fixtures for them. Before and after World War II, he was involved in the decoration of liners as important as the Normandy and the France. He also designed lit fountains in public spaces, the best known being along the Champs-Élysées in Paris. He had to change career dramatically in his late years and stopped glassmaking. He then specialized in architectural design and lighting fixtures. He died suddenly in 1969, a few months after he had passed his workshop on to his associate Michel Durand.
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L'Église et le monument religieux : le diocèse de Nantes pendant la période concordataire (1802-1905) / Catholic Church and religious monument : the Diocese of Nantes during the Concordat (1802- 1905)

Haugommard, Stéphane 13 October 2011 (has links)
Le Concordat, qui permet le retour à la paix civile et le rétablissement du culte, est accueilli avec soulagement dans un diocèse de Nantes durement éprouvé par la décennie révolutionnaire. Il instaure un régime neuf dans lequel la religion catholique, de même que les autres cultes reconnus, est protégée et financée par l'État mais également placée sous la surveillance du pouvoir civil. Les édifices et les objets religieux nationalisés en 1789 sont mis à la disposition du clergé et des fidèles mais demeurent des propriétés publiques. L'affectation exclusive à l'exercice du culte place néanmoins l'Église dans un rôle qui lui permet de faire prévaloir les besoins religieux sur le droit de propriété ou sur les considérations archéologiques qui apparaissent au cours du XIXe siècle. Le système concordataire crée les conditions d'une transformation spectaculaire des édifices religieux, agrandis, modifiés ou remplacés pour répondre aux besoins du culte, laissant peu de place à la conservation des monuments anciens et prenant dans le diocèse de Nantes le caractère d'unevéritable table rase. L'Église semble pourtant adhérer au mouvement général de reconnaissance des monuments religieux, apportant son concours aux politiques publiques et contribuant aux initiatives du milieu érudit. Cette participation reste cependant superficielle et révèle des motivations inconciliables avec les préoccupations archéologiques. L'engouement pour un passé monumental largement idéalisé provoque, au lieu de la conservation de ses vestiges matériels, la naissance d'une architecture et d'un art religieux nouveaux, inspirés des formes médiévales mais répondant aux besoins contemporains du culte et à des constructions symboliques propres à l'Église du XIXe siècle / The French Concordat, which brings back civil peace and restores the exercise of worship, is welcomed by the diocese of Nantes after the Revolution decade. A new regime is established for the Catholic religion, which is protected and financed by the State but also placed under control of civil authorities. The churches and the liturgical objects nationalized in 1789 are left at the disposal of the clergy and the believers but remain in the public domain. With this exclusive use for worship, the Catholic Church is given a preponderant role, in which the needs of religion prevailing over the property right and the archaeological considerations born in the 19th century. The Concordat system creates the conditions of an entiretransformation, particularly impressive in the diocese of Nantes: the religious buildings are enlarged, modified or replaced to satisfy religious needs without taking into account archaeological conservation. Nevertheless, the Church seems to provide support to the public policies and to private initiatives for the recognition of religious monuments. However, the ecclesiastical contribution remains superficial and reveals motives inconsistent with archaeological concerns. The infatuation for an idealized past does not produce the conservation of material remains but on the contrary the birth of a new religious art, adapted to the contemporary needs of the exercise of worship and to the symbolic constructions specific to the 19th century Church
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(En)quête de patrimoine au Canada français 1882-1930 : genèse du concept et du processus de patrimonialisation / Enquête de patrimoine au Canada français 1882-1930

Joly, Diane 23 April 2018 (has links)
Cette étude porte sur l’émergence de la notion de patrimoine au Québec entre 1882 et 1930. En premier lieu, elle démontre que, dès leurs premiers textes, des chercheurs, en quête de patrimoine, ébauchent un système de valeurs ancrées dans la culture, et à des fins patrimoniales. Ensuite, elle cerne les effets de l’instrumentalisation du patrimoine. La recherche est structurée selon trois orientations : définir la notion de patrimoine et sa mouvance, cerner les mécanismes de la patrimonialisation et comprendre la contribution des acteurs favorisant l’émergence du concept au Canada français. Les objets analysés se regroupent dans les catégories monuments bâtis et folklore telle qu’elles se définissent pendant la période. La recherche fait appel à des sources se partageant entre les manuscrits et les documents publiés. Elles sont utilisées dans deux aires d’études : celle des acteurs et celle du discours. L’étude, présentée dans une perspective diachronique et synchronique, inscrit les acteurs, et leur conception du patrimoine, dans leur époque, sous des angles variés tandis que l’analyse du discours, produit sur les objets, révèle les valeurs patrimoniales et idéologiques sous-jacentes. Les principaux acteurs identifiés sont William Douw Lighthall, Victor Morin et Édouard-Zotique Massicotte. La recherche comble un vide historiographique. De fait, il existe très peu d’études sur l’éveil de la conscience patrimoniale au Québec et aucune sur la contribution des acteurs et des discours révélant les premières identités patrimoniales au Canada français. La recherche se distingue aussi en incluant l’apport des acteurs anglophones et en situant leurs idées dans l’histoire du patrimoine. Pour ce qui est de la discipline de l ’ethnologie, cette étude retrace l’origine anglaise des idées sur le folklore, situe la contribution des chapitres montréalais de l'American Folklore Society et présente un nouvel éclairage sur l’apport appréciable d ’Édouard-Zotique Massicotte à l’histoire de la discipline et du patrimoine.
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Le patrimoine martyr et la restauration post bellica : théories et pratiques de la restauration des monuments historiques en Europe pendant et après la Seconde Guerre mondiale / The restoration of "martyred heritage" in Europe during and after 1945

Detry, Nicolas 19 November 2016 (has links)
La destruction des villes et des monuments historiques a connu une ampleur sans précédent durant la guerre 1939-1945. La reconstruction après 1945 s’inscrit dans un moment de profonde mutation pour l’histoire du monde. La restauration post bellica des monuments historiques s’inscrit dans le vaste chantier de la Reconstruction territoriale et politique de l’Europe ; il s’agit l’intervention architecturale sur la ruine produite par la guerre. Il existe "mille façons", de protéger, de détruire, puis de restaurer les œuvres d’art et d’architecture lors des conflits armés. Le sujet de cette thèse réside dans ces trois actions : protéger, détruire et restaurer. Elles sont un travail de l’homme. Deux actions, protéger et restaurer participent à des enjeux positifs pour les sociétés indépendamment du lieu ou du temps. L’action, "détruire", porte des signes négatifs, hier comme aujourd’hui, l’action de détruire dépend ou procède de conséquences géopolitiques très complexes. Le sujet de cette thèse concerne notamment deux aspects de la restauration des œuvres d’art et des œuvres d’architecture de 1945 à aujourd’hui. Le premier aspect peut être nommé "les théories", le second aspect "les pratiques". Les deux sont indissociables, dans un processus réflexif où la pratique vient valider ou invalider la théorie, tandis que la théorie se base sur la pratique dans son élaboration. De l’intention d’étudier ces deux aspects, découle la problématique à laquelle je me suis particulièrement attaché ; celle-ci consiste à comprendre en quoi les destructions de la Seconde Guerre mondiale ont contribué à renouveler les théories et les pratiques en matière de restauration des monuments historiques ? J’ai identifié ce renouvellement pour ensuite le définir et le documenter, dans différents contextes spatio-temporels, à travers les 5 chapitres de ce travail. La restauration des monuments historiques après 1945 en Europe, est à la fois le sujet, le terrain et le corpus de cette thèse. Pour rester réaliste j’ai choisi de travailler cette question principalement dans trois pays d’Europe : l’Allemagne, la France et l’Italie. Il s’agit de 3 pays qui ont une longue tradition dans ce domaine. La restauration des monuments historiques après 1945, s’appuie sur l’acceptation ou le refus du drame de la perte. En Europe elle se développe selon quatre périodes que j’ai identifiées comme suit: de 1939 à 1945 la période bellica ; de 1946-1972 la période chaude de la Reconstruction; de 1973 à 1989 la période intermédiaire ; de 1990 à 2015 la nouvelle période chaude ou "le patrimoine à l’état gazeux". Le long chantier de la restauration des monuments historiques après 1945 est un laboratoire européen ou un "collège invisible". Dans ce laboratoire et à partir de la pratique de la restauration, travail alors colossal, urgent et nécessaire, sont élaborées des techniques et des théories toujours valides aujourd’hui. J’ai ici organisé l’analyse de la restauration post bellica autour de la question des lacunes, d’abord analysée d’un point de vue théorique. Ensuite, j’ai imaginé, de façon nouvelle, une typologie des lacunes en architecture afin d’expliquer d’un point de vue pratique et constructif ce qui vient après : la réparation ou "la réintégration des lacunes". J’ai identifié différentes familles de lacunes qui affectent les édifices anciens pris dans la guerre. Il m’a alors semblé possible de parler de lacunes à différentes échelles et indépendamment du type d’artefact touché. J’ai voulu guider le lecteur, dans le labyrinthe de la restauration post bellica, avec la lacune comme fil d’Ariane. Le trou ou la chute d’un fragment d’enduit dans une peinture murale, l’impact de mitraillette dans une façade en pierre, la chute des voûtes et des charpentes d’une église, les cassures dans les travées rythmiques d’une façade, l’écroulement complet de la nef ou de l’abside d’une église, la destruction de tissus urbains autour d'un monument... / Restoration of historical monuments after 1945 is based on the acceptance or the rejection of the drama of loss. I identified for major periods of restoration in Europe after WWII : 1939-1945; 1946-1972 ; 1973-1989 ; 1990-2015. In France, as opposed to Germany or Italy, historiography in architecture still does not deal much with the history of restoration post-bellica, ie with historical monuments destroyed during WWII and progressively restored afterwards. The historiographical task at hand is to study within different contexts (Germany, France, Italy, ex-Yugoslavia, etc) the practices of restoration once peace is back, ie the architectural intervention on the ruins produced by war. Although ferments of restoration (for both works of art and architecture) can be identified, in the current sense of the term, as early as the 1930’s, the discipline is going to mature under the impetus of the immense workshop of post-bellica restoration. Methods, techniques and theories, still valid today, are then produced and applied. My suggestion is that such a workshop can be considered as an European lab within which a kind of "invisible college" is at work, centered around a few major international experts. Architects, historians of art, superintendents, archeologists, natural and social scientists share their experiences and points of view. Research laboratories, universities, museums, churches, international organizations are involved from all over Europe. But Italy is at the heart of the « invisible college ». I have organized the analysis of the post bellica restoration around the question of "lacunes" (deficiency, gaps; shortcomings), first from a theoretical point of view. Then I imagined a new way, a typology of architectural shortcomings in order to explain a practical point of view and constructive comes after the repair or "reintegration of lacune (gap)". I identified different families of "lacune" (gaps) affecting older buildings caught in the war. It’s then possible to speak about "lacune" at different scales and regardless of the type of hit artefact. I wanted to guide the reader through the maze of post bellica restoration, with the "lacune" used as a red string. The hole or the fall of a fragment of plaster in a mural painting, the impact of machine gun in a stone facade, falling arches and a church structures, fractures in the rhythmic span of a facade the complete collapse of the nave and the apse of a church, the destruction of the urban fabric around a monument and the demolition of an old stone bridge are all shortcomings that make us react. That's faces these shortcomings, different each time, what post bellica restoration thought martyr heritage, subject of this thesis.
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Patrimoine régional, administration nationale : la conservation des monuments historiques en Alsace de 1914 à 1964 / Regional heritage, national administration : the conservation of historic monuments in Alsace between 1914 and 1964

Lefort, Nicolas 28 September 2013 (has links)
De 1914 à 1964, la conservation des monuments historiques d’Alsace est progressivement soumise à la législation et à la pratique administrative françaises. Cependant, les institutions introduites dans le Reichsland d’Alsace-Lorraine avant 1914 sont maintenues en vigueur après 1918 et certaines d’entre-elles sont même étendues aux départements « de l’Intérieur ». Après la centralisation des services d’Alsace et Lorraine en 1925, les monuments historique d’Alsace sont soumis à la même pénurie budgétaire que ceux des autres départements français. Le maintien en Alsace du régime des cultes concordataires permet toutefois aux édifices cultuels protégés au titre des monuments historiques de bénéficier de l’apport du budget des Cultes. En outre, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin prennent le relai de l’ancien Land d’Alsace-Lorraine pour subvenir à l’entretien des monuments historiques. La conservation des monuments historiques d’Alsace constitue un véritable enjeu national : le nombre d’édifices protégés ne cesse d’augmenter, les souvenirs et vestiges des deux guerres mondiales et les monuments d’architecture française sont particulièrement mis en valeur, alors que les monuments qui avaient été restaurés par des architectes allemands avant 1914 sont souvent « dérestaurés ». Le champ des protections s’élargit progressivement aux sites pittoresques, aux abords des monuments et aux centres anciens. Enfin, la connaissance du patrimoine alsacien progresse grâce à la réalisation de nouveaux inventaires. / Between 1914 and 1964, the conservation of historic monuments in Alsace was progressively made subject to French administrative practices. However, the institutions introduced in the Reichsland of Alsace-Lorraine before 1914 were kept in force after 1918 and some of these were even extended to the départements ‘de l’Intérieur’. After the centralisation of the services of Alsace and Lorraine in 1925, the historic monuments of Alsace were subject to the same budgetary limitations as the other French départements. But in Alsace, the maintenance of the system of ‘cultes concordataires’ allowed religious buildings which were protected as historical monuments to enjoy support from the ‘budget des Cultes’. Apart from this, the départements of Bas-Rhin and Haut-Rhin took up the responsibilities of the old Land of Alsace-Lorraine to support the maintenance of historic monuments. The conservation of the historic monuments of Alsace constitutes a real national expense : the number of protected monuments is constantly rising, with the memories and remains of the two world wars and French architectural monuments particulary highly valued, while the monuments which had been restored by German architects before 1914 are often ‘de-restored’. The field of protection is progressively extending to picturesque sites, to the surroundings of monuments and to old urban centres. Finally, the knowledge of Alsace’s heritage is progressing, thanks to the preparation of new inventories.
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Les édifices de spectacles antiques de Gaule Narbonnaise : documents iconographiques, interprétations, restaurations

Dugast, Fabienne 26 January 2003 (has links) (PDF)
L'étude proprement archéologique des édifices de spectacles antiques de la Gaule Narbonnaise se heurte aujourd'hui à un problème majeur : outre les divers aménagements destinés en principe à leur rendre leur fonction primitive de salles de spectacles, leur description ne peut négliger en effet ni les différentes modifications apportées depuis les premières invasions des Wisigoths et durant tout le Moyen âge, ni les restaurations effectuées depuis le xixe siècle jusqu'à nos jours. De fait, même si les dernières interventions se sont voulues « dans le respect de l'esprit de l'antiquité » et même lorsque les restaurations se sont limitées à de simples consolidations, les unes comme les autres ont participé indéniablement à une certaine transformation de l'édifice. Celle-ci s'est effectuée dans divers contextes selon les époques, selon les écoles aussi, et selon la place accordée au monument à la fois dans l'urbanisme d'une ville antique de la province de Narbonnaise jugée « particulièrement romanisée », et dans l'urbanisme d'une ville moderne ; elle s'effectue surtout depuis le xixe siècle en fonction à la fois de l'idée que l'on se fait du monument et de l'idée que l'on se fait de son devenir. La question qui se pose ici n'est cependant pas tant d'essayer d'identifier, derrière ces adaptations successives, les caractéristiques particulières de chacun de ces édifices, mais bien plutôt, à travers les descriptions et les relevés réalisés depuis le xve siècle sur les exemples significatifs des amphithéâtres d'Arles et de Nîmes, et des théâtres d'Arles, d'Orange et de Vaison-la-Romaine, de dégager les principales orientations de notre compréhension actuelle de ce type de monument, que l'on devine aujourd'hui sensiblement guidées par une « tradition d'interprétation ».

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