• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Essays on the Effects of Corporate Taxation

Gbohoui, William Dieudonné Yélian 03 1900 (has links)
Cette thèse est une collection de trois articles en macroéconomie et finances publiques. Elle développe des modèles d'Equilibre Général Dynamique et Stochastique pour analyser les implications macroéconomiques des politiques d'imposition des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Le premier chapitre analyse les mécanismes de transmission à l'économie, des effets d'un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises. Dans une économie constituée d'un gouvernement, d'une firme représentative et d'un ménage représentatif, j'élabore un théorème de l'équivalence ricardienne avec l'impôt sur le profit des entreprises. Plus particulièrement, j'établis que si les marchés financiers sont parfaits, un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises qui ne change pas la valeur présente de l'impôt total auquel l'entreprise est assujettie sur toute sa durée de vie n'a aucun effet réel sur l'économie si l'état utilise un impôt forfaitaire. Ensuite, en présence de marchés financiers imparfaits, je montre qu'une une baisse temporaire de l'impôt forfaitaire sur le profit des entreprises stimule l'investissement parce qu'il réduit temporairement le coût marginal de l'investissement. Enfin, mes résultats indiquent que si l'impôt est proportionnel au profit des entreprises, l'anticipation de taxes élevées dans le futur réduit le rendement espéré de l'investissement et atténue la stimulation de l'investissement engendrée par la réduction d'impôt. Le deuxième chapitre est écrit en collaboration avec Rui Castro. Dans cet article, nous avons quantifié les effets sur les décisions individuelles d'investis-sement et de production des entreprises ainsi que sur les agrégats macroéconomiques, d'une baisse temporaire de l'impôt sur le profit des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Dans un modèle où les entreprises sont sujettes à des chocs de productivité idiosyncratiques, nous avons d'abord établi que le rationnement de crédit affecte plus les petites (jeunes) entreprises que les grandes entreprises. Pour des entreprises de même taille, les entreprises les plus productives sont celles qui souffrent le plus du manque de liquidité résultant des imperfections du marché financier. Ensuite, nous montré que pour une baisse de 1 dollar du revenu de l'impôt, l'investissement et la production augmentent respectivement de 26 et 3,5 centimes. L'effet cumulatif indique une augmentation de l'investissement et de la production agrégés respectivement de 4,6 et 7,2 centimes. Au niveau individuel, nos résultats indiquent que la politique stimule l'investissement des petites entreprises, initialement en manque de liquidité, alors qu'elle réduit l'investissement des grandes entreprises, initialement non contraintes. Le troisième chapitre est consacré à l'analyse des effets de la réforme de l'imposition des revenus d'entreprise proposée par le Trésor américain en 1992. La proposition de réforme recommande l'élimination des impôts sur les dividendes et les gains en capital et l'imposition d'une seule taxe sur le revenu des entreprises. Pour ce faire, j'ai eu recours à un modèle dynamique stochastique d'équilibre général avec marchés financiers imparfaits dans lequel les entreprises sont sujettes à des chocs idiosyncratiques de productivité. Les résultats indiquent que l'abolition des impôts sur les dividendes et les gains en capital réduisent les distorsions dans les choix d'investissement des entreprises, stimule l'investissement et entraîne une meilleure allocation du capital. Mais pour être financièrement soutenable, la réforme nécessite un relèvement du taux de l'impôt sur le profit des entreprises de 34\% à 42\%. Cette hausse du taux d'imposition décourage l'accumulation du capital. En somme, la réforme engendre une baisse de l'accumulation du capital et de la production respectivement de 8\% et 1\%. Néanmoins, elle améliore l'allocation du capital de 20\%, engendrant des gains de productivité de 1.41\% et une modeste augmentation du bien être des consommateurs. / This thesis is a collection of three papers in macroeconomics and public finance. It develops Dynamic Stochastic General Equilibrium Models with a special focus on financial frictions to analyze the effects of changes in corporate tax policy on firm level and macroeconomic aggregates. Chapter 1 develops a dynamic general equilibrium model with a representative firm to assess the short-run effects of changes in the timing of corporate profit taxes. First, it extends the Ricardian equivalence result to an environment with production and establishes that a temporary corporate profit tax cut financed by future tax-increase has no real effect when the tax is lump sum and capital markets are perfect. Second, I assess how strong the ricardian forces are in the presence of financing frictions. I find that when equity issuance is costly, and when the firm faces a lower bound on dividend payments, a temporary tax cut reduces temporary the marginal cost of investment and implies positive marginal propensity of investment. Third, I analyze how do the intertemporal substitution effects of tax cuts interact with the stimulative effects when tax is not lump-sum. The results show that when tax is proportional to corporate profit, the expectations of high future tax rates reduce the expected marginal return on investment and mitigate the stimulative effects of tax cuts. The net investment response depends on the relative strength of each effect. Chapter 2 is co-authored with Rui Castro. In this paper, we quantify how effective temporary corporate tax cuts are in stimulating investment and output via relaxation of financing frictions. In fact, policymakers often rely on temporary corporate tax cuts in order to provide incentives for business investment in recession times. A common motivation is that such policies help relax financing frictions, which might bind more during recessions. We assess whether this mechanism is effective. In an industry equilibrium model where some firms are financially constrained, marginal propensities to invest are high. We consider a transitory corporate tax cut, funded by public debt. By increasing current cash flows, corporate tax cuts are effective at stimulating current investment. On impact, aggregate investment increases by 26 cents per dollar of tax stimulus, and aggregate output by 3.5 cents. The stimulative output effects are long-lived, extending past the period the policy is reversed, leading to a cumulative effect multiplier on output of 7.2 cents. A major factor preventing larger effects is that this policy tends to significantly crowd out investment among the larger, unconstrained firms. Chapter 3 studies the effects of the 1992's U.S. Treasury Department proposal of a Comprehensive Business Income Tax (CBIT) reform. According to the U.S. tax code, dividend and capital gain are taxed at the firm level and further taxed when distributed to shareholders. This double taxation may reduce the overall return on investment and induce inefficient capital allocation. Therefore, tax reforms have been at the center of numerous debates among economists and policymakers. As part of this debate, the U.S. Department of Treasury proposed in 1992 to abolish dividend and capital gain taxes, and to use a Comprehensive Business Income Tax (CBIT) to levy tax on corporate income. In this paper, I use an industry equilibrium model where firms are subject to financing frictions, and idiosyncratic productivity and entry/exit shocks to assess the long run effects of the CBIT. I find that the elimination of the capital gain and dividend taxes is not self financing. More precisely, the corporate profit tax rate should be increased from 34\% to 42\% to keep the reform revenue-neutral. Overall, the results show that the CBIT reform reduces capital accumulation and output by 8\% and 1\%, respectively. However, it improves capital allocation by 20\%, resulting in an increase in aggregate productivity by 1.41\% and in a modest welfare gain.
2

Essays on business taxation

Zeida, Teega-Wendé Hervé 09 1900 (has links)
Cette thèse explore les effets macroéconomiques et distributionnels de la taxation dans l’économie américaine. Les trois premiers chapitres prennent en considération l’interaction entre l’entrepreneuriat et la distribution de richesse tandis que le dernier discute l’arbitrage du mode de financement d’une diminution d’impôt sur les sociétés sous la contrainte de neutralité fiscale pour le gouvernement. Spécifiquement, le chapitre 1 en utilisant les données du Panel Study of Income Dynamics (PSID) , fournit des évidences selon lesquelles le capital humain ou l’expérience entrepreneuriale est quantitativement important pour expliquer les disparités de revenu et de richesse entre les individus au cours de leur cycle de vie. Pour saisir ces tendances, je considère le modèle d’entrepreneuriat de Cagetti et De Nardi (2006), modifié pour prendre en compte la dynamique du cycle de vie. J’introduis également l’accumulation de l’experience entrepreneuriale, laquelle rend les entrepreneurs plus productifs. Je calibre ensuite deux versions du modèle (avec et sans accumulation d’expérience d’entreprise) en fonction des mêmes données américaines. Les résultats montrent que le modèle avec accumulation d’expérience réplique le mieux les données. La question de recherche du chapitre 2 est opportune à la réforme fiscale récente adoptée aux États-Unis, laquelle est un changement majeur du code fiscal depuis la loi de réforme fiscale de 1986. Le Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) voté en décembre 2017 a significativement changé la manière dont le revenu d’affaires est imposé aux États-Unis. Je considère alors le modèle d’équilibre général dynamique avec choix d’occupations développé au Chapitre 1 pour une évaluation quantitative des effets macroéconomiques du TCJA, tant dans le court terme que dans le long terme. Le TCJA est modélisé selon ses trois provisions clés : un nouveau taux de déduction de 20% pour les firmes non- incorporées, une baisse du taux fiscal statutaire pour sociétés incorporées de 35% à 21% et la réduction de 39.6% à 37% du taux marginal supérieur pour les individus. Je trouve que l’économie connait un taux de croissance du PIB de 0.90% sur une fenêtre fiscale de dix ans et le stock de capital en moyenne augmente de 2.12%. Ces résultats sont consis- tants aux évaluations faites par le Congressional Budget Office et le Joint Committee on vi Taxation. Avec des provisions provisoires, le TCJA génère une réduction dans l’inégalité de la richesse et celle du revenu mais l’opposé se réalise une fois que les provisions sont faites permanentes. Dans les deux scénarios, la population subit une perte de bien-être et exprime un faible soutien. Le chapitre 3 répond à la question normative: Les entrepreneurs devraient-ils être imposés différemment? Par conséquent, j’analyse quantitativement la désirabilité d’une taxation basée sur l’occupation dans un modèle à générations imbriquées avec entrepreneuriat et une prise en compte explicite des cohortes transitionnelles. La reforme principale étudiée est le passage d’une taxation progressive fédérale identique tant pour les revenus du travail que pour le bénéfice d’entreprise au niveau individuel à un régime fiscal différentiel où le profit d’affaires fait face à un taux d’imposition proportionnel pendant que le revenu du travail est toujours soumis au code de taxation progressive. Je trouve qu’une taxe proportionnelle de 40% imposée aux entrepreneurs est optimale. Plus générale- ment, je montre que le taux d’imposition optimal varie entre 15% et 50%, augmentant avec l’aversion du planificateur pour les inégalités et diminuant avec son évaluation rel- ative du bien-être des générations futures. Dans le contexte de la réforme fiscalité des entreprises, le chapitre 4 évalue les compromis de neutralité fiscale de revenu dans le financement d’une réduction de l’impôt des sociétés. Pour respecter la neutralité fiscale, le gouvernement utilise trois instruments pour équilibrer son budget, à savoir l’impôt sur le revenu du travail, les dividendes et les gains en capital. Je construis ensuite un modèle d’équilibre général parcimonieux pour obtenir des multiplicateurs budgétaires équilibrés associés à une réforme de l’impôt sur les sociétés. En utilisant un calibration standard de l’économie américaine, je montre que les multiplicateurs liés à l’impôt sur le revenu du travail et l’impôt sur les dividendes sont négatifs, suggérant ainsi un compromis entre une réduction de l’impôt des sociétés et ces deux taux d’imposition. D’autre part, le multiplicateur lié à l’impôt sur les gains en capital est positif, ce qui prédit une coordination d’une double réduction des taux d’imposition des sociétés et des gains en capital. De plus, les gains de bien-être des différents scénarios sont mitigés. / This thesis explores the macroeconomic and distributional effects of taxation in the U.S. economy. The first three chapters take advantage of the interplay between entrepreneurship and wealth distribution while the last one discusses the trade-offs when financing a corporate tax cut under revenue neutrality. Specifically, Chapter 1 provides evidence using the Panel Study of Income Dynamics (PSID) that occupation-specific human capital or business experience is quantitatively important in explaining income and wealth disparities among individuals over their life cycle. To capture the data patterns, I build on Cagetti and De Nardi (2006) occupational choice model, modified to feature life-cycle dynamics. I also introduce managerial skill accumulation which leads entrepreneurs to become more productive with experience. I then calibrate two versions of the model (with and without accumulation of business experience) to the same U.S. data. Results show that the model with business experience margin is the closest one. Chapter 2's research question is timely to the recent tax reform enacted in the US, which is a major change of the tax code since the 1986 Tax Reform Act. The Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) as of December 2017 significantly altered how business income is taxed in the US. I consider a dynamic general equilibrium model of entrepreneurship developed in Chapter 1 to provide a quantitative assessment of the macroeconomic effects of the TCJA, both in the short run and in the long run. The TCJA is modeled by its three key provisions: a new 20-percent-deduction rate for pass-throughs, a drop in the statutory tax rate for corporations from 35% to 21% and the reduction to 37% of the top marginal tax rate for individuals from 39.6%. I find that the economy experiences, a GDP growth rate of 0.90% over a ten-year window and average capital stock increases by 2.12%. These results are consistent with estimates made by the congressional budget office and the joint committee on taxation. With temporary provisions, the TCJA delivers a reduction in wealth and income inequality but the opposite occurs once provisions are made permanent. In both scenarios, the population suffers a welfare loss and finds them difficult to support. Chapter 3 answers the normative question: Should entrepreneurs be taxed differently? Accordingly, I quantitatively investigate the desirability of occupation-based taxation in the entrepreneurship model of Chapter 1, when transitional cohorts are explicitly taken into account. The main experiment is to move from the federal single progressive taxation for both labor income and business profit at the individual level to a differential tax regime where business income faces a proportional tax rate and labor income is still subject to the progressive scheme. I find that a tax rate of 40% is optimal. More generally, the optimal tax rate varies between 15% and 50%, increasing with the planner's aversion to inequality and decreasing with its relative valuation of future generations' welfare. In the context of business tax reform, chapter 4 assesses revenue-neutral trade-offs when financing a corporate tax cut. To meet revenue neutrality, the policymaker uses three instruments to balance the government budget, namely labor income tax, dividend tax, and capital gains tax. I then construct a parsimonious general equilibrium model to derive balanced fiscal multipliers associated with corporate tax reform. Using a standard calibration, I show that both labor income tax and dividend tax multipliers are negative, suggesting a trade-off between a corporate tax cut and these two tax rates. On the other hand, the multiplier related to the capital gains tax is positive, which predicts the coordination of a double cut in both corporate and capital gains tax rates. Moreover, the welfare gains of the different scenarios are mixed.

Page generated in 0.0556 seconds