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Transgressions dans l’œuvre narrative d’Angelina Muñiz-Huberman / Transgressions in the narrative work of Angelina Muñiz-HubermanPerez Aparicio, Naarai 05 July 2013 (has links)
Angelina Muñiz-Huberman (1936) a développé pendant plus de quatre décennies au Mexique, son œuvre narrative, poétique et d’essai. Elle est l’introductrice du nouveau roman historique dans la littérature mexicaine, ses récits se caractérisent par l’exposition de la vraie nature humaine des personnages à travers l’introspection. Fille d’exilés républicains, son travail révèle un rapprochement avec ces événements, remportant leurs effets positifs. La recherche identitaire qui émerge depuis son enfance contrastée entre l’Espagne de ses parents et le Mexique du présent, est complétée par son exil juif du côté maternel. Par conséquent, l'exil se déroule sous toutes ses formes à travers des histoires quotidiennes, de personnages hors du commun et l'introduction du point de vue du narrateur. Le besoin d'expression expérimenté par l'auteur, appartenant à groupe des "Hispano-Mexicains", soulève un certain nombre de ruptures narratives et stylistiques au sein de son travail créatif. La réécriture de l’enfance à travers les pseudomémoires, l'utilisation innovante des signes typographiques, la reconstruction de l'histoire et une tendance marquée d'écriture féminine, font l'objet de cette étude. / Angelina Muñiz-Huberman (1936) has developed her narrative work, poetic and essayistic for over four decades in Mexico. Introducer of the new historical novel in Mexican literature, her narratives are characterized for exposing the true human nature of the characters through introspection. Daughter of Republican exiles, her work reveals reconciliation with this event, adjudging its positive effects. The search for identity that emerges from a childhood contrasted between the old Spain and Mexico's present completes with Jewish exile from the maternal family. Consequently, the exile unfolds in all its forms through everyday stories of unusual characters and the introduction of the narrator's point of view. The need for expression experienced by the writer, belonging to the "Spanish-Mexican" group, raises a number of narrative and stylistic ruptures within her creative work. The rewriting of the childhood through the seudomemorias, the innovative use of typographical signs, the reconstruction of history and a strong trend toward feminine writing, are the subject of this study.
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La tejedora de coronas de Germán Espinosa (1982) : un ensayo de desmarginalización culturalReyes Herrera, Susana María 04 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse du roman historique La Carthagénoise (Germán Espinosa, 1982). Ce roman porte sur l’échange des idées entre l’Amérique coloniale et l’Europe éclairée. L’invasion française au port caraïbe de Carthagène d’Indes en 1697 est l’événement historique qui déclenche sa trame. Cette œuvre littéraire effectue un parcours à travers deux espaces et périodes historiques – l’Amérique sous domination espagnole et l’Europe des Lumières – dans lesquels s’entrecroisent des personnages réels et fictionnels.
L’analyse que propose le présent travail aborde en premier lieu les antécédents du roman historique en Amérique latine. Dans une deuxième partie, il se penche sur les stratégies narratives utilisées dans le roman d’Espinosa et sur l’impact éventuel de ces procédés sur la facette critique de l’œuvre. L’hypothèse centrale de ce travail est que la fiction historique contribue à une vision critique de l’histoire officielle et qu’elle propose une réflexion sur les causes de la stagnation épistémologique en Amérique latine ainsi que des processus historiques inachevés tels que la libération épistémologique et la consolidation des épistémologies émergentes suggérées par la théorie postcoloniale et la pensée décoloniale. Le roman montre également la naissance, la mise en œuvre et l’échec de ce projet de libération épistémologique mené par un personnage féminin. Ce projet vise à finir avec la marginalisation du savoir latino-américain plutôt qu’à sa décolonisation.
Parmi les conclusions tirées par ce mémoire, il y a l’idée qu’en raison de la causalité historique de l’Amérique latine, telle que montrée par le roman, le moment n’est pas encore venu de l’avènement d’une libération culturelle qui permette la consolidation des épistémologies émergentes, dans la ligne de ce que suggèrent les études postcoloniales et la décolonialité. Une autre conclusion importante à mentionner est que l’évolution des idées est un processus historique dans lequel les courants idéologiques ne sont pas absolus et sont assujettis aux conjonctures sociales qui déterminent leur existence et permanence. / This dissertation proposes an analysis of the historical novel The Weaver of Crowns (Germán Espinosa, 1982). This novel deals with the exchange of ideas between colonial Latin America and the Europe of the Enlightenment. The French invasion of the Caribbean port of Cartagena de Indias in 1697 is the historical event that triggers the plot. The novel covers two geographical spaces and two historical periods – America under Spanish domination and Enlightened Europe – in which real and fictional characters interact.
In a first step, this dissertation undertakes an analysis of the roots of the historic novel in Latin America. In a second step it examines narrative strategies used in Espinosa’s novel and the way they may influence the critical side of this work. The central hypothesis suggested by this dissertation is that historical fiction contributes a critical view of the official historiography of Latin America by showing its hidden or silenced sides. It offers a reflection on the causes of the epistemological stagnation in Latin America as well as the unresolved historical processes in Latin America such as its epistemological liberation and the consolidation of its emerging epistemologies as described by the postcolonial theory cited in this work. The novel also shows the emergence, development and failure of an epistemological liberation project undertaken by a female character. This liberation project is aimed at putting an end to the marginalization of the Latin American knowledge rather than decolonizing it.
Among the conclusions drawn by this dissertation is the idea that because of the historical causality of Latin America, as presented by the novel, the moment has not yet arrived for a cultural and epistemological liberation. This pending process would allow the consolidation of the emerging epistemologies along the lines proposed by the postcolonial and decoloniality studies. Another conclusion of note is that the evolution of ideas is a historical process in which the ideological currents are not absolute but subjected to the social situations that determine their existence as well as their continuity. / La memoria propone un análisis de la novela histórica La tejedora de coronas (Germán Espinosa, 1982). Esta novela trata del intercambio de ideas entre la América colonial y la Europa del Iluminismo y desarrolla su trama a partir del asedio francés al puerto caribeño de Cartagena de Indias acaecido en el año 1697. La novela hace un recorrido por dos períodos históricos, – la América española y la Europa de las luces –, en los que entrelaza personajes reales y de ficción.
Este trabajo plantea un análisis que aborda en primer lugar los antecedentes de la novela histórica en América Latina, propone seguidamente una aproximación a algunas estrategias narrativas utilizadas en la novela y su posible injerencia en la faceta crítica de la misma. La hipótesis central que se defiende es que la ficción histórica propone una visión crítica de la historia oficial y una reflexión sobre la dialéctica histórica de las causas del estancamiento epistemológico de América Latina. Igualmente, señala los procesos históricos inconclusos en América, como su liberación epistemológica y la consolidación de sus epistemologías emergentes de las cuales hablan el postcolonialismo y el pensamiento descolonial. De igual modo, la novela muestra el surgimiento, la puesta en obra y el fracaso de un proyecto de liberación epistemológica, llevado a cabo por un personaje femenino. Este proyecto apunta más a una desmarginalización que a una descolonización del saber americano.
Entre las conclusiones que arroja el trabajo se podrían mencionar, entre otras, que, debido a la causalidad histórica de América Latina planteada por la novela, está pendiente por realizarse una liberación cultural, que permita la consolidación de las epistemologías emergentes tal como lo señalan los estudios postcoloniales y la decolonialidad. Otra conclusión significativa obtenida es que la novela defiende la posición según la cual la evolución de las ideas es un proceso histórico en el cual las corrientes ideológicas no son absolutas y están sujetas a las coyunturas sociales que determinan su vigencia y permanencia.
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Rilettura della storia e attivismo politico nei romanzi dei Wu MingClivio, Claudio 12 1900 (has links)
Ma thèse propose une analyse attentive de la ré-écriture de l'histoire articulée dans trois romans du collectif d'écrivains italiens publiant sous le pseudonyme Wu Ming: "Q", "54" et "Manituana". Partant du pamphlet publié par les Wu Ming en 2008 sur leur conception du roman historique et de l’écriture romanesque en général, the New Italian Epic (NIE), je propose deux angles d’approche pour mettre en évidence la relecture de l’histoire se dessinant dans les romans cités ci-dessus: la notion du regard oblique (qui est mentionnée dans le NIE); et le concept de multitude. La technique du regard oblique implique une réflexivité de la narration, une mise en abîme du processus narratif qui est effectuéé par le biais d’un point de vue insolite. Ce dernier peut provenir d'un animal, d’un objet animé, ou même d’un objet mystérieux comme le flux immatériel. Cette technique a déjà des précédents littéraires dans l’oeuvre d’écrivains tels que Italo Calvino ou Thomas Pynchon, mais dans la nouvelle forme qu’elle acquiert dans les textes des Wu Ming, elle permet l’articulation d’une relecture transversale de l’histoire. Cette relecture transversale émergeant dans les romans des Wu Ming est analysée dans la première partie de la thèse. La conceptualisation du regard oblique que je développe dans cette partie se base sur la théorie de l'anamorphose de Jacques Lacan, ainsi que sur le concept de la "troisième personne" proposé récemment par le philosophe Roberto Esposito. La seconde partie de la thèse aborde la problématique de la confrontation de l'écriture des Wu Ming à la situation socio-politique internationale contemporaine, soit comment leur ré-écriture de l'histoire s'insère dans la situation biopolitique globale. Dans les romans des Wu Ming on voit surgir une interprétation de cette situation globale qui dépasse les notions classiques de l'État et du citoyen. Le concept du biopolitique se prête à diverses interprétations: dans ses écrits des années 1970, Michel Foucault, qui est un des théoriciens majeurs du biopouvoir et de la biopolitique, ne parvient pas à proposer une interprétation unique et précise de ce dernier concept. Plusieurs philosophes italiens ont repris ce discours en le développant chacun à sa manière. Certains, comme Paolo Virno et, un peu plus tard Toni Negri, voient dans la notion de la Multitude une possibilité pour équilibrer le rapport pouvoir/personne et par conséquent pour développer de nouvelles possibilités révolutionnaires pour la déconstruction du biopouvoir. Les Wu Ming semblent suivre la voie positive de la multitude, qui selon leur conception correspond plus à une interprétation néo-marxiste de l’histoire. / My thesis presents an attentive analysis of the rewriting of history, articulated in three novels of the group of Italian authors publishing under the pseudonym Wu Ming: "Q", "54" and "Manituana". Starting from the pamphlet published by the Wu Ming in 2008, on their conception of the historical novel and the romantic writing in general, the New Italian Epic (NIE), I propose two ways to put in evidence the review of History that emerges from the novels mentioned above: the notion of the oblique gaze (mentioned in the NIE); and the concept of the multitude. The technique of the oblique gaze implies a reflexion on the narration, a "mise en abyme" of the narrative process which is made by the way of an unusual point of view. This technique already has some litterary precedents in the works of writers such as Italo Calvino or Thomas Pynchon,*but in the new form that it aquires in the texts of the Wu MIng, it allows the articulation of a transversal review of history. This transversal review emerging from the novels of the Wu Ming is analysed in the first part of the thesis. The conceptualization of the oblique gaze that I develop in this section is based on the theory of the Anamorphosis of Jacques Lacan, in addition to the concept of the "Third person" suggested recently by the philosopher Roberto Esposito. The second part of the thesis focuses on Wu Ming’s analysis and interpretation of the contemporary socio-political situation, namely how their re-writing of history is inserted in the global biopolitical situation. In the novels of the Wu Ming we observe the emergence of an interpretation of this global situation which subverts the classical notions of the State and the citizen. The concept of biopolitics lends itself to different interpretations: in his writings of the 1970's, Michel Foucault, who is one of the major theorists of biopower and biopolitics, does not succeed in suggesting a unique and precise interpretation of this concept. Many Italian philosophers have worked on this notion, each one of them developping it in her own way. Some, such as Paolo Virno and, some time later Toni Negri, see in the concept of the multitude a possibility to balance the rapport power/people and therefore to develop new revolutionary possibilities for the deconstruction of the biopower. The Wu MIng seem to follow the positive reading of the multitude, which according to their conception, corresponds more to a neo-marxist interpretation of History. / Nella mia tesi esamino l’emergenza di una riscrittura della Storia proposta dai tre romanzi: Q, 54 e Manituana, del collettivo di scrittori italiani che pubblicano sotto lo pseudonimo Wu Ming, i quali, attraverso una nuova proposta di romanzo storico e lo sguardo della Moltitudine, rimettono in questione la struttura del biopotere.
Da un’attenta analisi dei testi sopracitati fuoriescono le peculiarità di un nuovo modo di concepire il romanzo storico in cui, fra le varie caratteristiche emerge quella dello “sguardo obliquo”, tecnica basata nell’esporre al lettore la narrazione facendola provenire da un punto di vista che non è quello che solitamente ci si attende, ma piuttosto un punto di vista insolito che può provenire da animali, oggetti animati, o addirittura da oggetti misteriosi come flussi immateriali. Questa tecnica ha già visto alcuni illustri precedenti letterari nelle sperimentazioni di scrittori quali Italo Calvino o Thomas Pynchon, ma nella nuova forma che fuoriesce dalla scrittura dei Wu Ming acquista la particolare capacità di leggere la storia in un contesto che si accosta in modo accentuato alle problematiche del contemporaneo. L’analisi di questa lettura trasversale, che copre la prima parte della tesi, è stata effettuata con l’aiuto di alcune teorie come quelle dell’Anamorfosi di Jacques Lacan, ma è attraverso il concetto della “terza persona”, riproposto recentemente da Roberto Esposito, che ho inquadrato lo sguardo obliquo come essenza estranea al rapporto dialogico io/tu.
Nella seconda parte della tesi affronto la problematica dell’allineamento della scrittura dei Wu Ming alla situazione socio-politica internazionale contemporanea; detta in altre parole cerco di far emergere come la loro riscrittura della storia si inserisca nella situazione biopolitica globale. Nei romanzi dei Wu Ming, infatti, si scorge un’interpretazione del contemporaneo che sorpassa le categorie classiche di Stato e cittadino in favore di un’idea di egemonia universale esercitante un bio-potere globale. Il concetto di biopolitica si apre a varie interpretazioni. Già dalle prime iniziative negli anni Settanta Michel Foucault si era trovato in una situazione di ambigua difficoltà nel poter dare un’interpretazione unica e precisa dei concetti da lui stesso proposti. Vari filosofi italiani hanno ripreso questo discorso incompiuto sviluppandogli intorno una parte importante del proprio pensiero, ognuno però scegliendo una propria strada. Alcuni di loro come Paolo Virno e, successivamente, Toni Negri vedono nella categoria della “Moltitudine” una possibile via per equilibrare il rapporto Potere/persona e quindi ottenere nuove possibilità rivoluzionarie per poter decostruire il biopotere. I Wu Ming sembrano seguire la strada positivista della moltitudine, la quale si allinea alla loro natura marxiana.
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Rilettura della storia e attivismo politico nei romanzi dei Wu MingClivio, Claudio 12 1900 (has links)
Ma thèse propose une analyse attentive de la ré-écriture de l'histoire articulée dans trois romans du collectif d'écrivains italiens publiant sous le pseudonyme Wu Ming: "Q", "54" et "Manituana". Partant du pamphlet publié par les Wu Ming en 2008 sur leur conception du roman historique et de l’écriture romanesque en général, the New Italian Epic (NIE), je propose deux angles d’approche pour mettre en évidence la relecture de l’histoire se dessinant dans les romans cités ci-dessus: la notion du regard oblique (qui est mentionnée dans le NIE); et le concept de multitude. La technique du regard oblique implique une réflexivité de la narration, une mise en abîme du processus narratif qui est effectuéé par le biais d’un point de vue insolite. Ce dernier peut provenir d'un animal, d’un objet animé, ou même d’un objet mystérieux comme le flux immatériel. Cette technique a déjà des précédents littéraires dans l’oeuvre d’écrivains tels que Italo Calvino ou Thomas Pynchon, mais dans la nouvelle forme qu’elle acquiert dans les textes des Wu Ming, elle permet l’articulation d’une relecture transversale de l’histoire. Cette relecture transversale émergeant dans les romans des Wu Ming est analysée dans la première partie de la thèse. La conceptualisation du regard oblique que je développe dans cette partie se base sur la théorie de l'anamorphose de Jacques Lacan, ainsi que sur le concept de la "troisième personne" proposé récemment par le philosophe Roberto Esposito. La seconde partie de la thèse aborde la problématique de la confrontation de l'écriture des Wu Ming à la situation socio-politique internationale contemporaine, soit comment leur ré-écriture de l'histoire s'insère dans la situation biopolitique globale. Dans les romans des Wu Ming on voit surgir une interprétation de cette situation globale qui dépasse les notions classiques de l'État et du citoyen. Le concept du biopolitique se prête à diverses interprétations: dans ses écrits des années 1970, Michel Foucault, qui est un des théoriciens majeurs du biopouvoir et de la biopolitique, ne parvient pas à proposer une interprétation unique et précise de ce dernier concept. Plusieurs philosophes italiens ont repris ce discours en le développant chacun à sa manière. Certains, comme Paolo Virno et, un peu plus tard Toni Negri, voient dans la notion de la Multitude une possibilité pour équilibrer le rapport pouvoir/personne et par conséquent pour développer de nouvelles possibilités révolutionnaires pour la déconstruction du biopouvoir. Les Wu Ming semblent suivre la voie positive de la multitude, qui selon leur conception correspond plus à une interprétation néo-marxiste de l’histoire. / My thesis presents an attentive analysis of the rewriting of history, articulated in three novels of the group of Italian authors publishing under the pseudonym Wu Ming: "Q", "54" and "Manituana". Starting from the pamphlet published by the Wu Ming in 2008, on their conception of the historical novel and the romantic writing in general, the New Italian Epic (NIE), I propose two ways to put in evidence the review of History that emerges from the novels mentioned above: the notion of the oblique gaze (mentioned in the NIE); and the concept of the multitude. The technique of the oblique gaze implies a reflexion on the narration, a "mise en abyme" of the narrative process which is made by the way of an unusual point of view. This technique already has some litterary precedents in the works of writers such as Italo Calvino or Thomas Pynchon,*but in the new form that it aquires in the texts of the Wu MIng, it allows the articulation of a transversal review of history. This transversal review emerging from the novels of the Wu Ming is analysed in the first part of the thesis. The conceptualization of the oblique gaze that I develop in this section is based on the theory of the Anamorphosis of Jacques Lacan, in addition to the concept of the "Third person" suggested recently by the philosopher Roberto Esposito. The second part of the thesis focuses on Wu Ming’s analysis and interpretation of the contemporary socio-political situation, namely how their re-writing of history is inserted in the global biopolitical situation. In the novels of the Wu Ming we observe the emergence of an interpretation of this global situation which subverts the classical notions of the State and the citizen. The concept of biopolitics lends itself to different interpretations: in his writings of the 1970's, Michel Foucault, who is one of the major theorists of biopower and biopolitics, does not succeed in suggesting a unique and precise interpretation of this concept. Many Italian philosophers have worked on this notion, each one of them developping it in her own way. Some, such as Paolo Virno and, some time later Toni Negri, see in the concept of the multitude a possibility to balance the rapport power/people and therefore to develop new revolutionary possibilities for the deconstruction of the biopower. The Wu MIng seem to follow the positive reading of the multitude, which according to their conception, corresponds more to a neo-marxist interpretation of History. / Nella mia tesi esamino l’emergenza di una riscrittura della Storia proposta dai tre romanzi: Q, 54 e Manituana, del collettivo di scrittori italiani che pubblicano sotto lo pseudonimo Wu Ming, i quali, attraverso una nuova proposta di romanzo storico e lo sguardo della Moltitudine, rimettono in questione la struttura del biopotere.
Da un’attenta analisi dei testi sopracitati fuoriescono le peculiarità di un nuovo modo di concepire il romanzo storico in cui, fra le varie caratteristiche emerge quella dello “sguardo obliquo”, tecnica basata nell’esporre al lettore la narrazione facendola provenire da un punto di vista che non è quello che solitamente ci si attende, ma piuttosto un punto di vista insolito che può provenire da animali, oggetti animati, o addirittura da oggetti misteriosi come flussi immateriali. Questa tecnica ha già visto alcuni illustri precedenti letterari nelle sperimentazioni di scrittori quali Italo Calvino o Thomas Pynchon, ma nella nuova forma che fuoriesce dalla scrittura dei Wu Ming acquista la particolare capacità di leggere la storia in un contesto che si accosta in modo accentuato alle problematiche del contemporaneo. L’analisi di questa lettura trasversale, che copre la prima parte della tesi, è stata effettuata con l’aiuto di alcune teorie come quelle dell’Anamorfosi di Jacques Lacan, ma è attraverso il concetto della “terza persona”, riproposto recentemente da Roberto Esposito, che ho inquadrato lo sguardo obliquo come essenza estranea al rapporto dialogico io/tu.
Nella seconda parte della tesi affronto la problematica dell’allineamento della scrittura dei Wu Ming alla situazione socio-politica internazionale contemporanea; detta in altre parole cerco di far emergere come la loro riscrittura della storia si inserisca nella situazione biopolitica globale. Nei romanzi dei Wu Ming, infatti, si scorge un’interpretazione del contemporaneo che sorpassa le categorie classiche di Stato e cittadino in favore di un’idea di egemonia universale esercitante un bio-potere globale. Il concetto di biopolitica si apre a varie interpretazioni. Già dalle prime iniziative negli anni Settanta Michel Foucault si era trovato in una situazione di ambigua difficoltà nel poter dare un’interpretazione unica e precisa dei concetti da lui stesso proposti. Vari filosofi italiani hanno ripreso questo discorso incompiuto sviluppandogli intorno una parte importante del proprio pensiero, ognuno però scegliendo una propria strada. Alcuni di loro come Paolo Virno e, successivamente, Toni Negri vedono nella categoria della “Moltitudine” una possibile via per equilibrare il rapporto Potere/persona e quindi ottenere nuove possibilità rivoluzionarie per poter decostruire il biopotere. I Wu Ming sembrano seguire la strada positivista della moltitudine, la quale si allinea alla loro natura marxiana.
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