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Vers une nouvelle ruralité : urbanisation et changements dans l'agriculture dans le centre du Mexique / Towards a new rurality : urbanisation and changes in agriculture in the centre of MexicoLorenzen Martiny, Matthew James 19 May 2015 (has links)
Cette thèse analyse les causes et les impacts de l'urbanisation et de la gentrification rurale dans trois municipalités de l'état de Morelos, au Mexique, ainsi que les stratégies de reproduction que mobilisent les habitants originaires dans ce contexte, Nous examinons deux types de causes de l'urbanisation et de la gentrification rurale, ceux qui, « du côté de la production », créent l'offre d'espaces gentrifiés, el ceux qui, « du côté de la consommation », encouragent la demande de ces espaces. Quant aux impacts de cette urbanisation et gentrification rurale sur les habitants originaires, ils sont, de façon générale, positifs en termes économiques, encourageant lU1 ancrage des habitants ù leurs localités d'origine à partir de la création d'emplois (notamment dans les services), mais négatifs en termes sociaux et environnement aux. D'autre part, nous analysons les stratégies de reproduction agricoles, foncières et non agricoles que mobilisent les habitants originaires dans ce contexte d'urbanisation et de gentrification rurale. Ainsi, nous montrons qu'il y a une expansion des stratégies non agricoles - notamment l'adoption d'emplois non agricoles et l'accroissement de la scolarisation - qui ont des impacts sur les stratégies agricoles, surtout en ce qui concerne la diminution de la participation de la main-d'œuvre familiale aux activités agricoles el l'augmentation du poids de la main-d'œuvre agricole salariée, ainsi que sur les stratégies foncières, encourageant la vente et la mise en location de parcelles. / This thesis analyses the causes and impacts of urbanization and rural gentrification in three municipalities of the state of Morelos, Mexico, and the reproduction strategies that native inhabitants draw on in this context. We examine two types of causes of this urbanisation and rural gentrification, those which, from the "production side", create the offer of gentritied spaces, and those which, from the "consumption si de", encourage the demand for these spaces. As for the impacts of this urbanisation and rural gentrification on the native inhabitants, they are, in general, positive in economic terms, encouraging the anchoring of these inhabitants to tbeir localities of origin through the creation of job opportunities (especially in the service sector), but negative in social and environmental terms, Moreover. we analyse the agricultural, agrarian and non agricultural reproduction strategies that the native inhabitants draw on in this context or urbanisation and rural gentrification. ln this way, we show that there is an expansion of non agricultural strategies - especiallv the adoption of non agricultural employrnent and the increase in schooling - !hat have impacts on agricultural strategies, notably concerning the reduction in the participation of family labour in agricultural activities and the increase in the weight of wage labour, and on land tenure strategies, encouraging the selling and renting out of plots.
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Lorsque les nouvelles populations rurales rencontrent les plus anciennes : l’expérience géographique au cœur de la nouvelle ruralité au QuébecGuimond, Laurie 18 January 2012 (has links)
Mobilité, désir d’accéder à une meilleure qualité de vie, attraction de la campagne s’accélèrent depuis une trentaine d’années au Québec, comme ailleurs en occident. La campagne et les usages que l’on en fait se diversifient et se complexifient, à l’instar des populations qui l’habitent. Dans ce contexte, cette thèse se penche sur l’expérience géographique de la campagne, en tant qu’espace social. Elle met en lumière l’expérience géographique des ruraux, plus particulièrement les modalités de leur rencontre dans divers lieux qui marquent leur quotidien. Le matériel empirique de la thèse consiste surtout en des témoignages recueillis lors d’entrevues qualitatives menées auprès de nouveaux résidents et des ruraux de longue date dans deux municipalités régionales de comté (MRC) contrastées au Québec : Brome-Missisquoi et Arthabaska. La démarche privilégiée et les principales contributions qui en découlent se déclinent en trois temps.
D’abord, une comparaison directe des deux populations rurales étudiées fait ressortir que leurs pratiques de mobilité et leurs sens des lieux se rejoignent dans une certaine mesure, mais affichent aussi des différences. Par exemple, elles partagent toutes deux un sentiment d’appartenance marqué à leur milieu de vie, mais pas nécessairement avec la même intensité et pour les mêmes raisons. En outre, leurs pratiques d’engagement local convergent, favorisées par un même désir de contribuer au bien-être de leur milieu.
La thèse démontre aussi que certains lieux de sociabilité rapprochent ces deux groupes au quotidien, quoique subsistent des tensions notamment liées à leurs origines rurale ou urbaine, leur classe sociale, leurs expériences antérieures des lieux, la durée vécue dans leur milieu de vie, leur historique familial, leurs représentations et usages de la campagne... Se décèle aussi un effet de milieu entre les deux MRC à cet égard. Dans l’ensemble, leur rencontre s’avère timide et surtout réservée à l’espace public.
Enfin, en se basant sur leurs représentations de l’avenir, la thèse illustre que l’espace de leur rencontre représente un espace d’opportunités pour le dialogue sur la campagne, bien que celui-ci ne se produise pas sans affrontements et heurts. Ainsi, au-delà du binarisme traditionnel et antagonique lié aux statuts de « nouveaux » et « anciens » ruraux, l’espace de rencontre, celui à l’intérieur duquel s’opèrent à la fois tensions, négociations, compromis et nouvelles alliances, participe à construire la nouvelle ruralité contemporaine.
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Lorsque les nouvelles populations rurales rencontrent les plus anciennes : l’expérience géographique au cœur de la nouvelle ruralité au QuébecGuimond, Laurie 18 January 2012 (has links)
Mobilité, désir d’accéder à une meilleure qualité de vie, attraction de la campagne s’accélèrent depuis une trentaine d’années au Québec, comme ailleurs en occident. La campagne et les usages que l’on en fait se diversifient et se complexifient, à l’instar des populations qui l’habitent. Dans ce contexte, cette thèse se penche sur l’expérience géographique de la campagne, en tant qu’espace social. Elle met en lumière l’expérience géographique des ruraux, plus particulièrement les modalités de leur rencontre dans divers lieux qui marquent leur quotidien. Le matériel empirique de la thèse consiste surtout en des témoignages recueillis lors d’entrevues qualitatives menées auprès de nouveaux résidents et des ruraux de longue date dans deux municipalités régionales de comté (MRC) contrastées au Québec : Brome-Missisquoi et Arthabaska. La démarche privilégiée et les principales contributions qui en découlent se déclinent en trois temps.
D’abord, une comparaison directe des deux populations rurales étudiées fait ressortir que leurs pratiques de mobilité et leurs sens des lieux se rejoignent dans une certaine mesure, mais affichent aussi des différences. Par exemple, elles partagent toutes deux un sentiment d’appartenance marqué à leur milieu de vie, mais pas nécessairement avec la même intensité et pour les mêmes raisons. En outre, leurs pratiques d’engagement local convergent, favorisées par un même désir de contribuer au bien-être de leur milieu.
La thèse démontre aussi que certains lieux de sociabilité rapprochent ces deux groupes au quotidien, quoique subsistent des tensions notamment liées à leurs origines rurale ou urbaine, leur classe sociale, leurs expériences antérieures des lieux, la durée vécue dans leur milieu de vie, leur historique familial, leurs représentations et usages de la campagne... Se décèle aussi un effet de milieu entre les deux MRC à cet égard. Dans l’ensemble, leur rencontre s’avère timide et surtout réservée à l’espace public.
Enfin, en se basant sur leurs représentations de l’avenir, la thèse illustre que l’espace de leur rencontre représente un espace d’opportunités pour le dialogue sur la campagne, bien que celui-ci ne se produise pas sans affrontements et heurts. Ainsi, au-delà du binarisme traditionnel et antagonique lié aux statuts de « nouveaux » et « anciens » ruraux, l’espace de rencontre, celui à l’intérieur duquel s’opèrent à la fois tensions, négociations, compromis et nouvelles alliances, participe à construire la nouvelle ruralité contemporaine.
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Lorsque les nouvelles populations rurales rencontrent les plus anciennes : l’expérience géographique au cœur de la nouvelle ruralité au QuébecGuimond, Laurie 18 January 2012 (has links)
Mobilité, désir d’accéder à une meilleure qualité de vie, attraction de la campagne s’accélèrent depuis une trentaine d’années au Québec, comme ailleurs en occident. La campagne et les usages que l’on en fait se diversifient et se complexifient, à l’instar des populations qui l’habitent. Dans ce contexte, cette thèse se penche sur l’expérience géographique de la campagne, en tant qu’espace social. Elle met en lumière l’expérience géographique des ruraux, plus particulièrement les modalités de leur rencontre dans divers lieux qui marquent leur quotidien. Le matériel empirique de la thèse consiste surtout en des témoignages recueillis lors d’entrevues qualitatives menées auprès de nouveaux résidents et des ruraux de longue date dans deux municipalités régionales de comté (MRC) contrastées au Québec : Brome-Missisquoi et Arthabaska. La démarche privilégiée et les principales contributions qui en découlent se déclinent en trois temps.
D’abord, une comparaison directe des deux populations rurales étudiées fait ressortir que leurs pratiques de mobilité et leurs sens des lieux se rejoignent dans une certaine mesure, mais affichent aussi des différences. Par exemple, elles partagent toutes deux un sentiment d’appartenance marqué à leur milieu de vie, mais pas nécessairement avec la même intensité et pour les mêmes raisons. En outre, leurs pratiques d’engagement local convergent, favorisées par un même désir de contribuer au bien-être de leur milieu.
La thèse démontre aussi que certains lieux de sociabilité rapprochent ces deux groupes au quotidien, quoique subsistent des tensions notamment liées à leurs origines rurale ou urbaine, leur classe sociale, leurs expériences antérieures des lieux, la durée vécue dans leur milieu de vie, leur historique familial, leurs représentations et usages de la campagne... Se décèle aussi un effet de milieu entre les deux MRC à cet égard. Dans l’ensemble, leur rencontre s’avère timide et surtout réservée à l’espace public.
Enfin, en se basant sur leurs représentations de l’avenir, la thèse illustre que l’espace de leur rencontre représente un espace d’opportunités pour le dialogue sur la campagne, bien que celui-ci ne se produise pas sans affrontements et heurts. Ainsi, au-delà du binarisme traditionnel et antagonique lié aux statuts de « nouveaux » et « anciens » ruraux, l’espace de rencontre, celui à l’intérieur duquel s’opèrent à la fois tensions, négociations, compromis et nouvelles alliances, participe à construire la nouvelle ruralité contemporaine.
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Lorsque les nouvelles populations rurales rencontrent les plus anciennes : l’expérience géographique au cœur de la nouvelle ruralité au QuébecGuimond, Laurie January 2012 (has links)
Mobilité, désir d’accéder à une meilleure qualité de vie, attraction de la campagne s’accélèrent depuis une trentaine d’années au Québec, comme ailleurs en occident. La campagne et les usages que l’on en fait se diversifient et se complexifient, à l’instar des populations qui l’habitent. Dans ce contexte, cette thèse se penche sur l’expérience géographique de la campagne, en tant qu’espace social. Elle met en lumière l’expérience géographique des ruraux, plus particulièrement les modalités de leur rencontre dans divers lieux qui marquent leur quotidien. Le matériel empirique de la thèse consiste surtout en des témoignages recueillis lors d’entrevues qualitatives menées auprès de nouveaux résidents et des ruraux de longue date dans deux municipalités régionales de comté (MRC) contrastées au Québec : Brome-Missisquoi et Arthabaska. La démarche privilégiée et les principales contributions qui en découlent se déclinent en trois temps.
D’abord, une comparaison directe des deux populations rurales étudiées fait ressortir que leurs pratiques de mobilité et leurs sens des lieux se rejoignent dans une certaine mesure, mais affichent aussi des différences. Par exemple, elles partagent toutes deux un sentiment d’appartenance marqué à leur milieu de vie, mais pas nécessairement avec la même intensité et pour les mêmes raisons. En outre, leurs pratiques d’engagement local convergent, favorisées par un même désir de contribuer au bien-être de leur milieu.
La thèse démontre aussi que certains lieux de sociabilité rapprochent ces deux groupes au quotidien, quoique subsistent des tensions notamment liées à leurs origines rurale ou urbaine, leur classe sociale, leurs expériences antérieures des lieux, la durée vécue dans leur milieu de vie, leur historique familial, leurs représentations et usages de la campagne... Se décèle aussi un effet de milieu entre les deux MRC à cet égard. Dans l’ensemble, leur rencontre s’avère timide et surtout réservée à l’espace public.
Enfin, en se basant sur leurs représentations de l’avenir, la thèse illustre que l’espace de leur rencontre représente un espace d’opportunités pour le dialogue sur la campagne, bien que celui-ci ne se produise pas sans affrontements et heurts. Ainsi, au-delà du binarisme traditionnel et antagonique lié aux statuts de « nouveaux » et « anciens » ruraux, l’espace de rencontre, celui à l’intérieur duquel s’opèrent à la fois tensions, négociations, compromis et nouvelles alliances, participe à construire la nouvelle ruralité contemporaine.
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