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L'effet des pratiques de gestion sur le maintien en emploi et le recrutement des seniorsWilhelmy, Mutsumi January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'effet des pratiques de gestion sur le maintien en emploi et le recrutement des seniorsWilhelmy, Mutsumi January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le travailleur extra-communautaire : réflexions sur l'immigration économique / Extra-community worker in France : comments about economic immigrationFruscione, David 26 November 2012 (has links)
L'économie mondiale actuelle est marquée par une forte rivalité entre États. Ces derniers se doivent ainsi d'être le plus compétitifs possible. Dans ce contexte, l'immigration économique a indéniablement un rôle à jouer. Elle peut en effet donner au marché du travail le personnel dont il a besoin, que ce soit en matière de travailleurs hautement qualifiés ou uniquement pour faire face à des pénuries de main-d'œuvre. Par conséquent, l'Union européenne et ses États membres se doivent d'agir afin de se montrer attractifs en matière de recrutement de travailleurs extracommunautaires. À la suite du livre vert de 2005 sur la gestion des migrations économiques, l'Union a fait le choix de se focaliser sur des directives sectorielles relatives à l'admission de certaines catégories de travailleurs extracommunautaires. La directive majeure qui en est ressortie est celle relative à l'admission des travailleurs hautement qualifiés. En agissant de la sorte, l'Union a souhaité rivaliser avec les autres pôles d'attraction de main-d'œuvre que sont notamment les États-Unis. Dans cette perspective, l'Union a-t-elle réussi son pari ? En outre, la question de l'immigration économique renvoie immanquablement au statut des travailleurs extracommunautaires. Ces deux notions sont d'ailleurs étroitement liées. Il ne saurait être question de statut s'il n'y avait pas eu immigration. À l'inverse, il ne pourrait y avoir d'immigration en l'absence d'un statut avantageux pour le migrant. Les États souhaitant développer l'immigration du travail se doivent ainsi de garantir un ensemble de droits protecteurs aux travailleurs extracommunautaires. Le statut revêt en effet une importance capitale dans le choix d'une destination. Partant de là, quel est le statut réservé aux travailleurs extracommunautaires au sein de l'Union ? / The present global economy is characterized by a strong rivalry between States. Therefore they have to be the most competitive they can be. In this context, there is no doubt the economic immigration has a role to play. It can indeed give needed workers to the labour market, whether concerning highly qualified workers or only in order to answer labour shortage. As a result, European Union and its Members States must behave in order to seem attractive regarding the recruitment of extra community workers. After the 2005 green paper on an approach to managing economic migration, the Union chose to focus itself on sectoral directives regarding the admission of some categories of extra community workers. The major directive that came out is the one dealing with the admission of highly skilled workers. By doing so, the Union wished to compete with the other attracting labour poles such as the United States for example. From this point of view, did the Union succeed ? Furthermore, the question of economic immigration inevitably refers to the extra community workers status. In fact, these two notions are highly connected. We would not talk about status if there were no immigration. On the contrary, immigration could not be possible without a favourable status for the migrant. The States which want to encourage economic immigration must guarantee a package of rights protecting extra community workers. This is why the status is really important in choosing a destination. Hence, what is the status reserved for extra community workers within the Union ?
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Les effets de la disponibilité de la main-d'œuvre sur les relations de travail en milieu syndiqué et la vie syndicale dans le secteur privé au Québec : avant et depuis la pandémie de la Covid-19Blain, Florence 02 1900 (has links)
Avant le début de la pandémie de Covid-19, le marché du travail québécois était déjà touché par une pénurie de main-d’œuvre. Puis, les mesures de restrictions imposées par le gouvernement pour freiner la propagation du virus à partir de mars 2020 sont venues changer la donne. Par exemple, dans les services jugés prioritaires, la pénurie de main-d’œuvre s’est aggravée. Au contraire, dans d’autres secteurs comme l’hébergement et la restauration de même que les arts et la culture, des mises à pieds massives ont eu lieu et des surplus de main-d’œuvre temporaires ont été observés, avant de laisser place à des pénuries de main-d’œuvre à nouveau. C'est dans ce contexte que notre recherche vise à déterminer quels sont les effets de la disponibilité de la main-d’œuvre sur les relations de travail en milieu syndiqué et sur la vie syndicale.
Afin de répondre à cette question, nous avons conduit 13 entrevues au cours desquelles nous aurons rencontré 15 représentants d’employeurs privés et de syndicats œuvrant à différents niveaux (sectoriel et entreprise) dans quatre (4) secteurs affectés de diverses manières par la pandémie: le secteur manufacturier, l’entretien ménager, les marchés d’alimentation et l’hébergement.
L’analyse de nos résultats indique qu’au niveau des relations patronales-syndicales au quotidien, la pénurie de main-d’œuvre peut générer certains conflits et/ou enjeux comme par exemple une charge de travail trop importante, du temps supplémentaire à répétition, des jours de vacances refusés, de la frustration chez les plus anciens qui trouvent injuste que les nouveaux et nouvelles obtiennent des gains qu’eux-mêmes n’ont pu obtenir qu’après plusieurs années en poste, ainsi que des difficultés au niveau de la communication et de la santé-sécurité au travail avec les travailleurs étrangers.
La pénurie de main-d’œuvre a aussi contribué à changer la dynamique de la négociation collective et à modifier les conditions de travail. En effet, la pénurie de main-d’œuvre a fait pencher le rapport de force en faveur du syndicat, ce qui a permis à plusieurs groupes d’employés de bénéficier d’augmentations de salaire d’une ampleur jamais vue auparavant. Dans plusieurs des secteurs étudiés, des demandes de réouverture de convention collective avant terme émanant des employeurs ont été observées afin qu’ils puissent offrir des conditions de travail plus avantageuses pour augmenter leur capacité d’attirer et de retenir la main-d’œuvre. Enfin, en raison de la capacité des salariés à changer relativement facilement d’emplois en raison de la pénurie, leurs attentes sont très élevées, ce qui a pu entraîner à l’occasion des difficultés à faire ratifier les ententes de principe, voire à des rejets d’entente.
Finalement, au chapitre de la vie syndicale, la pénurie de main-d’œuvre soulève différents enjeux. Par exemple, les travailleurs étrangers ne sont pas toujours familiers avec le fonctionnement d’un syndicat, ne connaissent pas nécessairement leurs droits et sont particulièrement craintifs à s’impliquer au syndicat. Une même frilosité à participer aux activités syndicales est aussi observés chez les nouveaux travailleurs dont la proportion a augmenté en raison des départs à la retraite des dernières années et du taux de roulement élevé causé par la pénurie de main-d’œuvre. De plus, alimentés par ce qui est dit dans les médias à propos de la pénurie, sans compter leurs craintes par rapport à l’inflation, les attentes des membres en ce qui concerne les salaires sont croissantes. / Before the start of the Covid-19 pandemic, the Quebec labor market was already affected by a labor shortage. Then, the sanitary measures imposed by the government in March 2020 to limit the spread of the virus changed the situation. For example, in essential services, the labor shortage has become worst. On the other hand, in other sectors such as accommodation and restaurants as well as arts and culture, massive layoffs took place and temporary labor surpluses were observed, before giving way to labor shortages again. It is in this context that our research aims to determine what are the effects of labor availability on labor relations in a unionized environment and on union activities.
In order to answer this question, we conducted 13 interviews during which we met 15 representatives of private employers and trade unions in four (4) sectors affected in various ways by the pandemic: manufacturing, housekeeping, grocery stores and accommodation.
The analysis of our results indicates that at the level of day-to-day labor-management relations, the labor shortage can generate certain conflicts and/or issues such as, for example, an excessive workload, repeated overtime, denied vacation days, frustration among seniors who find it unfair that new employees are getting payoffs that they were only able to get after several years in the job, as well as difficulties in terms of communication and occupational health and safety with foreign workers.
Labor shortages have also contributed to changing the dynamics of collective bargaining and modifying working conditions. Indeed, the labor shortage tilted the balance of power in favor of the union, which allowed several groups of employees to benefit from significant salary increases. In several of the sectors studied, requests from employers for the early reopening of collective agreements have been observed so that they can offer more advantageous working conditions to increase their ability to attract and retain workers. Finally, due to the ability of employees to change jobs relatively easily because of the shortage, their expectations are very high, which may have led on occasion to difficulties in having agreements ratified, or even to agreement rejections.
Finally, in terms of union activities, the labor shortage raises various issues. For example, foreign workers are not always familiar with how a union works, do not necessarily know their rights and are particularly fearful of getting involved in an union. The same reluctance to participate in union activities is also observed among new workers, whose proportion has increased due to retirements in recent years and the high turnover rate caused by the labor shortage. Additionally, fueled by media reports about shortages, not to mention fears about inflation, members' expectations for wages are growing.
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