• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 25
  • 2
  • Tagged with
  • 27
  • 21
  • 18
  • 9
  • 9
  • 9
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Évaluation d'un accompagnement par les pairs à l'intention des femmes envisageant la mastectomie prophylactique

St-Pierre, Dominique 24 April 2018 (has links)
La mastectomie prophylactique est une stratégie efficace, quoique controversée, visant à réduire le risque de cancer du sein chez les femmes porteuses d'une anomalie des gènes BRCA1/2. La décision de recourir à une mastectomie prophylactique est complexe et irréversible. Bien que cette chirurgie permette aux femmes de réduire considérablement leurs préoccupations face au cancer, elle peut néanmoins avoir divers impacts négatifs sur la qualité de vie, l'image de soi et la sexualité. Les femmes envisageant cette chirurgie expriment leur désir de discuter des implications de cette procédure avec des femmes y ayant déjà eu recours. Cette étude qualitative porte sur le développement et l'évaluation d'une intervention téléphonique d'aide par les pairs visant à 1) décrire les thèmes abordés lors d'une intervention de soutien téléphonique entre les bénéficiaires et les paires aidantes; et 2) explorer les perspectives des participantes concernant l'intervention. À l'aide d'un journal de bord et d'un questionnaire d'évaluation évaluant leur point de vue sur l'intervention, 13 jumelages ont été faits et les récits ont été analysés à l'aide d'une analyse thématique de contenu. Trois dimensions principales ont émergé: physique, psychologique et sociale. Les thèmes les plus fréquemment abordés ont été: chirurgie (92%), convalescence (77%), douleur et confort (69%), impact sur l'intimité et la sexualité (54%), anxiété reliée au cancer (54%), expérience reliée à la perte des seins (46%). Cette étude est la première à suggérer qu'une intervention téléphonique brève d'aide par les pairs permet de combler certains besoins exprimés par les femmes envisageant la mastectomie prophylactique. Tant pour les bénéficiaires que les paires aidantes, le partage de l'expérience de la mastectomie prophylactique ainsi que le soutien mutuel généré par la relation d'accompagnement ont contribué grandement à leur satisfaction vis-à-vis l'intervention. Une attention spéciale doit être portée sur la similarité des profils afin de créer des jumelages harmonieux.
2

La peur de récidive du cancer chez les femmes ayant été traitées pour un cancer et étant porteuses d'une mutation génétique BRCA1/2

Michel, Alexandra 09 November 2022 (has links)
Contexte théorique. La peur de la récidive du cancer (PRC) est la crainte que le cancer revienne dans le même organe ou dans une autre partie du corps. Elle touche pratiquement tous les patients qui ont été traités pour un cancer, à des degrés divers. Les femmes traitées pour un cancer du sein et qui sont porteuses d'une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque élevé d'avoir un nouveau cancer. Aucune étude n'a encore évalué la PRC spécifiquement dans cette population. Objectif. Cette étude, menée chez des femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, vise à : (1) évaluer le niveau moyen de PRC et estimer la proportion de patientes présentant un niveau clinique de PRC globalement et dans différents sous-groupes (p. ex., BRCA1 vs BRCA2 ; groupes d'âge) ; (2) examiner la relation entre la PRC et certaines variables psychologiques (p. ex., évitement, intolérance à l'incertitude) et la qualité de vie ; (3) investiguer si le niveau de PRC varie selon le traitement curatif et préventif reçu; et (4) évaluer la relation entre la PRC et la présence de conflits décisionnels ou de regrets face aux différentes options préventives. Méthode. Les participantes ont été recrutées par le biais d'un courriel envoyé à une liste de diffusion d'un réseau en oncogénétique (Réseau ROSE). Elles ont été invitées à remplir en ligne une batterie de questionnaires autorapportés afin d'évaluer leur niveau de PRC et d'autres variables psychologiques et de qualité de vie, notamment en utilisant l'Inventaire de la peur de récidive du cancer. Résultats. Un total de 89 femmes a complété l'étude. La majorité des participantes avaient subi une mastectomie préventive (62,9%) et une salpingo-ovariectomie préventive (75,3%) au moment de l'étude. Le score moyen à la sous-échelle de sévérité de l'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC-S) était de 16,8, ce qui dépasse le seuil clinique de 13, et 70,8% des participantes présentaient un niveau clinique de PRC. Les résultats ont également montré qu'un niveau plus élevé de PRC était significativement associé à des scores plus élevés d'anxiété et de dépression, à des scores supérieurs à l'échelle Impact de l'événement puis à de l'évitement et une intolérance à l'incertitude plus élevés, mais pas à la qualité de vie. Aucune différence significative n'a été observée au score global de PRC entre les femmes ayant subi une chirurgie préventive (mastectomie et/ou salpingo-ovariectomie) et celles qui l'envisageaient mais ne l'avaient pas reçue et celles qui ne l'envisageaient pas. Un score de PRC plus élevé était également significativement associé à des niveaux de conflits décisionnels et des regrets plus importants face au choix de recevoir ou non une chirurgie préventive. Conclusion. Ces données suggèrent que la PRC est un problème important pour les femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, même après avoir subi une chirurgie prophylactique, une procédure efficace pour réduire le risque de récidive. Cela souligne l'importance de fournir à ces femmes une intervention psychologique qui cible spécifiquement la PRC.
3

Pertes de salaire occasionnées par le cancer du sein non-métastatique aux conjoints des patientes

Humphries, Brittany 24 April 2018 (has links)
Objectif: L’objectif de ce mémoire est d’évaluer les pertes de salaire occasionnées aux conjoints des femmes atteintes d’un cancer du sein non-métastatique et ce, au cours des six mois suivant le début du premier traitement à visée curative. Méthodologie: Ce mémoire s’inscrit dans l’étude « Coûts du cancer du sein pour la patiente et sa famille : ampleur, déterminants et relation avec la qualité de vie » incluant 829 femmes ayant eu un cancer du sein non-métastatique recrutées dans huit hôpitaux du Québec ainsi que 427 de leurs proches. Pour répondre à l’objectif de ce mémoire, nous avons retenu les proches étant les conjoints des femmes et ayant un emploi au diagnostic. Les informations pour le calcul des pertes de salaire des conjoints (salaire habituel, durée des absences, compensations reçues) ont été recueillies à partir d’entrevues téléphoniques réalisées avec les conjoints 1 et 6 mois après le début du premier traitement à visée curative de la femme. Résultats: Parmi les 279 conjoints ayant un emploi au moment du diagnostic, 219 (78,5%) ont eu au moins une absence du travail ou ont diminué leurs heures habituellement travaillées en raison du cancer du sein. En moyenne, les conjoints ont été compensés à 66,3% de leur salaire pendant ces absences et périodes de diminution d’heures (écart-type = 43,5%; médiane = 100%). En tentant compte de ces compensations, la valeur médiane des pertes de salaire durant les six mois suivant le diagnostic était de 0$ CAN 2003 (moyenne = 1 819$; écart-type = 5 247$). Conclusion: Les absences du travail touchent la plupart des conjoints des femmes atteintes d’un cancer du sein non-métastatique. Cependant, les pertes de salaire demeurent modestes pour la majorité d’entre eux en raison des compensations reçues. / Objective: The objective of this master’s thesis is to evaluate the wage losses incurred among spouses of women diagnosed with non-metastatic breast cancer in the six months following start of treatment. Methods: This master’s thesis is part of the study “Costs of breast cancer: extent, determinants and relation with quality of life”, which includes 829 women with non-metastatic breast cancer recruited in 8 Quebec hospitals and 427 of their relatives. To meet the objective of this thesis, we retained the relatives who were the spouse of the woman and who were employed in the month prior to diagnosis. Information to calculate wage losses (usual salary, absence duration, compensation received) was collected by telephone interviews conducted 1 and 6 months after the start of the woman’s treatments. Results: Among the 279 employed spouses, 219 (78.5%) experienced at least one absence or reduction in work hours because of breast cancer. Spouses were compensated an average of 66.3% of their salary during these absences or reductions in work hours (standard deviation = 43.5%; median = 100%). Considering all sources of compensation received, the median wage loss in the six months after diagnosis was $0 CAN 2003 (mean = $1,819; standard deviation = $5,247). Conclusion: Work absences affected the majority of spouses of woman diagnosed with non-metastatic breast cancer. However, wage losses were modest for most spouses because of compensation received.
4

Le perfectionnisme chez les femmes atteintes d'un cancer du sein non métastatique : une étude qualitative

Banville, Catherine 06 January 2023 (has links)
Le présent mémoire doctoral avait pour objectif d'examiner le rôle du perfectionnisme comme facteur de vulnérabilité sous-jacent aux difficultés psychosociales rencontrées par les personnes atteintes de cancer. Par le biais de groupes de discussion et d'entrevues téléphoniques individuelles, cette étude qualitative a récolté de l'information afin de mieux comprendre comment le perfectionnisme influence l'adaptation au cancer et les interactions avec les proches. Dans un premier temps, 10 femmes atteintes d'un cancer du sein non métastatique et qui se disaient perfectionnistes ont été recrutées après la fin de leurs traitements de radiothérapie. Deux groupes de discussion, comprenant un total de cinq et deux femmes, respectivement, ont d'abord été menés. Puis, trois femmes ont pris part à une entrevue téléphonique individuelle. Un guide d'entrevue avec un ensemble de questions prédéterminées a été créé pour assurer l'uniformité des thèmes abordés. L'analyse thématique hybride inductive et déductive a révélé les thèmes suivants : (1) présence de l'ensemble des dimensions du perfectionnisme; (2) faible autocompassion; (3) recherche de contrôle; (4) faible dévoilement de soi; (5) faible recherche de soutien social; (6) diversité des stratégies d'adaptation utilisées; (7) relative stabilité du perfectionnisme suite au cancer; (8) besoin d'être une patiente parfaite; (9) effets psychologiques négatifs; et (10) faible intérêt envers une intervention ciblant le perfectionnisme. Cette étude a permis de mieux comprendre le rôle du perfectionnisme comme facteur de vulnérabilité psychosocial en contexte de cancer en identifiant des médiateurs potentiels et de fournir des pistes d'intervention adaptées à cette population.
5

La peur de récidive du cancer chez les femmes ayant été traitées pour un cancer et étant porteuses d'une mutation génétique BRCA1/2

Michel, Alexandra 09 November 2022 (has links)
Contexte théorique. La peur de la récidive du cancer (PRC) est la crainte que le cancer revienne dans le même organe ou dans une autre partie du corps. Elle touche pratiquement tous les patients qui ont été traités pour un cancer, à des degrés divers. Les femmes traitées pour un cancer du sein et qui sont porteuses d'une mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2 ont un risque élevé d'avoir un nouveau cancer. Aucune étude n'a encore évalué la PRC spécifiquement dans cette population. Objectif. Cette étude, menée chez des femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, vise à : (1) évaluer le niveau moyen de PRC et estimer la proportion de patientes présentant un niveau clinique de PRC globalement et dans différents sous-groupes (p. ex., BRCA1 vs BRCA2 ; groupes d'âge) ; (2) examiner la relation entre la PRC et certaines variables psychologiques (p. ex., évitement, intolérance à l'incertitude) et la qualité de vie ; (3) investiguer si le niveau de PRC varie selon le traitement curatif et préventif reçu; et (4) évaluer la relation entre la PRC et la présence de conflits décisionnels ou de regrets face aux différentes options préventives. Méthode. Les participantes ont été recrutées par le biais d'un courriel envoyé à une liste de diffusion d'un réseau en oncogénétique (Réseau ROSE). Elles ont été invitées à remplir en ligne une batterie de questionnaires autorapportés afin d'évaluer leur niveau de PRC et d'autres variables psychologiques et de qualité de vie, notamment en utilisant l'Inventaire de la peur de récidive du cancer. Résultats. Un total de 89 femmes a complété l'étude. La majorité des participantes avaient subi une mastectomie préventive (62,9%) et une salpingo-ovariectomie préventive (75,3%) au moment de l'étude. Le score moyen à la sous-échelle de sévérité de l'Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC-S) était de 16,8, ce qui dépasse le seuil clinique de 13, et 70,8% des participantes présentaient un niveau clinique de PRC. Les résultats ont également montré qu'un niveau plus élevé de PRC était significativement associé à des scores plus élevés d'anxiété et de dépression, à des scores supérieurs à l'échelle Impact de l'événement puis à de l'évitement et une intolérance à l'incertitude plus élevés, mais pas à la qualité de vie. Aucune différence significative n'a été observée au score global de PRC entre les femmes ayant subi une chirurgie préventive (mastectomie et/ou salpingo-ovariectomie) et celles qui l'envisageaient mais ne l'avaient pas reçue et celles qui ne l'envisageaient pas. Un score de PRC plus élevé était également significativement associé à des niveaux de conflits décisionnels et des regrets plus importants face au choix de recevoir ou non une chirurgie préventive. Conclusion. Ces données suggèrent que la PRC est un problème important pour les femmes traitées pour un cancer du sein et porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2, même après avoir subi une chirurgie prophylactique, une procédure efficace pour réduire le risque de récidive. Cela souligne l'importance de fournir à ces femmes une intervention psychologique qui cible spécifiquement la PRC.
6

Développement d'une intervention offerte en pharmacie communautaire visant à favoriser l'adhésion à l'hormonothérapie adjuvante chez des femmes ayant eu un cancer du sein non-métastatique

Labonté, Mauranne 19 February 2021 (has links)
L’hormonothérapie adjuvante (HA) est prescrite aux femmes ayant un cancer du sein hormonosensible afin de réduire les risques de récidive et de décès. Cependant, l’adhésion à l’HA est sous-optimale pour de nombreuses femmes. À ce jour, peu d’interventions visant à améliorer l’adhésion à l’HA ont été évaluées et aucune n’a montré de bénéfices. De plus, aucune n’a été offerte en pharmacie communautaire. Cette étude décrit le développement d’une intervention visant à améliorer l’adhésion à l’HA et à être offerte en pharmacie communautaire. L’approche en six étapes de l’Intervention Mapping (IM) a guidé le développement de l’intervention : 1) l’analyse des besoins; 2) la formulation d’objectifs; 3) la sélection des méthodes et stratégies d’intervention; 4) la planification de la séquence et du contenu; 5) de l’implantation; et 6) de l’évaluation de l’intervention. Un comité consultatif composé de chercheurs, de cliniciens et de femmes ayant reçu une prescription d’HA a été consulté à des moments clés. Les besoins des femmes ont été identifiés à partir de la littérature et d’une étude qualitative (Étape 1). L’objectif de l’intervention est que chaque femme ayant une nouvelle prescription d’HA soit adhérente à son traitement. Précisément, il est attendu que la femme : acquiert des connaissances sur la maladie et l’HA; prenne une décision éclairée quant à l’initiation et la persistance avec l’HA; respecte les modalités d’administration; et compose avec les effets indésirables (Étape 2). Les principes de l’entretien motivationnel guident la consultation du pharmacien (Étape 3). L’intervention est brève et adaptée aux visites touchant l’initiation de l’HA et son suivi. Des outils standardisés soutiennent les consultations (Étape 4). Un plan d’implantation a été établi et une formation en ligne a été conçue pour soutenir le pharmacien (Étape 5). Un essai contrôlé et randomisé par grappes sera planifié pour évaluer l’intervention (Étape 6). Le développement collaboratif et structuré de l’intervention augmente son potentiel d’être implantée, efficace et adaptable à d’autres traitements oraux en oncologie. / Adjuvant endocrine therapy (AET) is prescribed for 5 or 10 years to women with nonmetastatic breast cancer to reduce recurrence and mortality risks. However, AET adherence is suboptimal for many women. The few AET adherence-enhancing interventions evaluated to date have provided inconclusive results. None was offered in the community pharmacy setting. Our objective is to describe the development of a community pharmacy intervention to enhance AET adherence. The development of the intervention was guided by the six-step approach of Intervention Mapping: development of a logic model (Step 1); formulation of objectives (Step 2); selection of intervention methods and practical applications (Step 3); development of the intervention (Step 4); planning of its implementation (Step 5); and its evaluation (Step 6). Researchers, pharmacists and women prescribed AET took part in a planning group that was consulted at key moments. The logic model was developed based on women’s needs identified through a literature review and a qualitative study (Step 1). The behavioral outcome of the intervention is that each woman with a new AET prescription is adherent to the treatment. She is expected to: acquire knowledge about AET; make an informed decision about AET initiation and persistence; respect administration modalities and cope with side effects (Step 2). Motivational interviewing principles guide the pharmacists’ counseling (Step 3). The intervention is brief and tailored to initiation and follow-up visits. Standardized intervention tools are available as support for pharmacists during consultations (Step 4). An implementation plan was established and a web-based training was designed to train the pharmacists (Step 5). A cluster-randomized controlled trial will be designed to evaluate the intervention (Step 6). The systematic approach used for the development of the intervention may increase its potential for being implementable, effective and adaptable to other oral anticancer medications.
7

Développement et pré-test d'un plan de soins de suivi pour des femmes atteintes du cancer de l'endomètre avec traitements adjuvants lors de la transition de la fin du traitement actif vers la survie au cancer

Hébert, Johanne 24 April 2018 (has links)
La fin du traitement actif et le début de la phase de survie correspondent à une période de transition qui présente de nombreux défis pour la personne survivante au cancer, les soignants et le système de santé. La phase de survie au cancer est une phase distincte mais négligée du continuum de soins. Pour faciliter la transition de la fin du traitement actif vers la survie et optimiser la coordination des soins de suivi, la mise en place d’un plan de soins de suivi (PSS) est proposée. Le but de cette recherche est de développer, de mettre en place et d’évaluer si un plan de soins de suivi (PSS) permet de répondre aux besoins globaux, de diminuer la détresse émotionnelle et de favoriser les comportements d’autogestion de santé de femmes atteintes du cancer de l’endomètre (FACE) lors de la transition de la fin du traitement actif vers la survie au cancer. Elle comprend deux phases distinctes. La première phase visait d’abord le développement d’un plan de soins de suivi (PSS) pour des femmes atteintes du cancer de l’endomètre avec traitements adjuvants. La sélection du contenu du PSS a été faite à partir de la recension des écrits et des données recueillies lors d’entrevues individuelles avec 19 FACE, 24 professionnels de la santé travaillant avec cette clientèle et quatre gestionnaires de proximité en oncologie. Cette première phase avait également pour but la validation du contenu du PSS auprès de dix professionnels de la santé impliqués dans l’étude. La seconde phase consistait à évaluer la faisabilité, l’acceptabilité du PSS et à en pré-tester l’utilité à répondre aux besoins globaux, à diminuer la détresse émotionnelle (peur de la récidive) et à favoriser l’autogestion de santé auprès d’un groupe de 18 femmes atteintes du cancer de l’endomètre avec traitements adjuvants à la fin du traitement actif vers la survie. Sur le plan de la faisabilité, les résultats suggèrent que la mise en place du PSS comporte des défis en termes de temps, de ressources et de coordination pour l’infirmière pivot en oncologie (IPO). Concernant l’acceptabilité du PSS, les FACE le perçoivent comme un outil d’information utile qui favorise la communication avec le médecin de famille ou d’autres professionnels de la santé. Les IPO soutiennent sa valeur ajoutée à la fin du traitement et soulignent que la discussion du contenu du PSS fait ressortir des éléments de surveillance et de suivi essentiels à prendre en compte pour la phase de survie et permet de mettre l’emphase sur l’autogestion de sa santé. Pour les médecins de famille, le PSS est un outil d’information pour les survivantes qui favorise la réassurance, la communication et la continuité des soins entre professionnels de la santé. Enfin, pour ce qui est de l’utilité du PSS à répondre aux besoins globaux, les résultats suggèrent que l’ensemble des besoins sont plus satisfaits trois mois après la fin des traitements pour le groupe ayant reçu un PSS. Bien que la peur de récidive du cancer (PRC) s’améliore au suivi de trois mois pour le groupe exposé au PSS, 55% des FACE conservent un score cliniquement significatif de 13 à la sous-échelle de sévérité de peur de récidive à la fin du traitement et 42% au suivi de trois mois. Les comportements d’autogestion de santé s’améliorent entre la fin du traitement et le suivi de trois mois pour le groupe exposé un PSS. Considérant ces résultats, la démarche soutient la pertinence de mettre en place un PSS à la fin du traitement actif pour les FACE pour répondre à des besoins d’information, favoriser la communication et la continuité des soins avec les professionnels de la santé et les comportements d’autogestion de santé dans la phase de survie. Cependant, des contraintes de temps, de ressources et de coordination doivent être prises en compte pour sa mise en place dans le milieu clinique. Mots-clés : Transition, fin du traitement actif, besoins, survie au cancer, plan de soins de suivi. / The end of active treatment and the beginning of survivorship correspond to a period of transition which presents many challenges for cancer survivors, caregivers and the health care system. The cancer survivorship phase (that follows primary treatment) is a distinct phase but overlooked in the continuum of care. To facilitate the transition from the end of active treatment to survivorship and optimize the coordination of follow-up care, the implementation of a survivorship care plan is proposed. The purpose of this research is to develop, implement and evaluate whether a survivorship care plan (SCP) meets global needs, reduce emotional distress (fear of cancer recurrence) and promote the empowerment of women with endometrial cancer during the transition from the end of active treatment to survivorship. The research consists of two distinct phases. The first phase was to develop a survivorship care plan (SCP) for women with endometrial cancer and adjuvant treatments. The content of the SCP was selected from the literature review and data collected during interviews with 19 women with endometrial cancer, 24 health professionals working with this population and four managers dedicated to oncology. This first phase included the validation of the SCP by ten health professionals involved in the study. The second phase was to evaluate the feasibility, the acceptability of the SCP and pre-test its use to meet global needs, reduce emotional distress (fear of recurrence) and promote empowerment for 18 women with endometrial cancer and adjuvant treatments at the end of the active treatment towards survivorship. In terms of feasibility, the results suggest that the implementation of the SCP has challenges in terms of time, resources and coordination for the oncology nurse navigators. Regarding the acceptability of the SCP, the women perceived it as a tool with useful information that facilitates communication with the family doctor or other health professionals. The nurse navigators support its value added at the end of treatment and acknowledge that the discussion involved with the SCP highlights essential elements of monitoring and follow-up to take into account in survivorship and allows the emphasis on health self-management. For family doctors, the SCP is a tool with information for survivors that promotes reassurance, communication and continuity of care between health professionals. Finally, with regard to the usefulness of the SCP to meet global needs, the results suggest that all the needs are more satisfied at three-month follow-up for the group receiving the SCP. Although the fear of cancer recurrence decreases at the three-month follow-up for the group with SCP, 55% of women maintained a clinically significant score of 13 on severity subscale of fear of cancer recurrence at the end of treatment and 42% at three-month follow-up. Health self-management behaviors (empowerment) improved between the end of treatment and the three-month follow-up for the group receiving a SCP. Considering these results, the approach supports the relevance of implementing a survivorship care plan at the end of active treatment for women with endometrial cancer to fulfill information needs, promote communication and continuity of care with health care professionals and promote health self-management behaviors in survivorship. However, constraints of time, resources and coordination must be taken into account for its implementation in the clinical community. Keywords: Transition, end of active treatment, needs, cancer survivorship, survivorship care plan.
8

Miroirs : l'identité et l'intimité sexuelle chez les femmes ayant vécu l'expérience de l'ablation d'un sein

Suzor, Carole 13 April 2018 (has links)
Dans la société occidentale le corps et les seins ont été investis au fil des siècles. Selon le sociologue Amadieu, «le poids des apparences» est de plus en plus prégnant. Qu’arrive-t-il lorsqu’une femme reçoit le diagnostic d'un cancer du sein, doublé par l’annonce de l’ablation de celui-ci? C ’est la perte de références. Il y aura désormais un avant et un après. Dans sa trajectoire de maladie, la femme ayant eu une mastectomie recevra de nombreuses images dans le Miroir par le biais de son propre regard, de celui de son partenaire sexuel et de celui des autres femmes. La première image est celle d’une femme mutilée. Cette altération corporelle a conduit certaines à un questionnement profond à l’égard de leur «entièreté d ’être femme» et, corrélativement, à leur capacité de séduction. Notre recherche a permis de retracer les images/conceptions qui surgissent dans les nombreux Miroirs de l’identité et de l’intimité sexuelle et d’identifier des stratégies visant une réappropriation bio/socio/symbolique de leur «être femme».
9

Étude qualitative sur l'effet du méthylphénidate sur la fonction cognitive des patientes en rémission d'un cancer du sein

Selihi, Zineb 06 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 octobre 2023) / CONTEXTE : L'apparition de troubles cognitifs à la suite de traitements anticancéreux touche une proportion substantielle des patientes ayant un cancer du sein, affectant principalement les fonctions exécutives, la vitesse de traitement de l'information, la mémoire épisodique et la mémoire de travail. Le méthylphénidate pourrait contribuer à améliorer la qualité de vie de ces patientes. OBJECTIF: Explorer l'effet du méthylphénidate sur l'expérience de la perception des troubles cognitifs et leurs conséquences sur le vécu des patientes traitées pour un cancer du sein non métastatique. MÉTHODOLOGIE : Volet qualitatif d'une étude clinique randomisée à double insu comparant les effets du méthylphénidate versus un placebo sur l'expérience subjective des difficultés cognitives et d'autres symptômes suite aux traitements oncologiques chez des femmes en rémission d'un cancer du sein non métastatique. Les participantes furent évaluées à l'aide d'entrevues individuelles semi-structurées. Les entrevues ont été retranscrites intégralement. Une analyse thématique des verbatims basée sur le modèle de Wilson et Cleary a été réalisée. RÉSULTATS: Neuf (9) participantes ont reçu le méthylphénidate et onze, le placebo. Avant l'intervention, les participantes percevaient une atteinte de leurs capacités intellectuelles, une fatigabilité physique, de l'anxiété et de l'irritabilité. Elles ont clairement décrit que leurs difficultés cognitives affectaient de façon marquée leur vie familiale, sociale et professionnelle. Après l'intervention, les participantes recevant le méthylphénidate étaient plus nombreuses que les autres à rapporter une amélioration: de la concentration, de la capacité à effectuer plusieurs tâches à la fois, de l'énergie, du bien-être émotionnel, du rendement au travail, de l'organisation des tâches, du confort et de la qualité de vie liée à la santé. CONCLUSION : Le méthylphénidate entraine une amélioration réelle dans l'expérience de vie des patientes, d'où la pertinence d'une étude de phase III afin d'évaluer l'efficacité du méthylphénidate chez les patientes traitées pour un cancer du sein . / BACKGROUND: A substantial proportion of breast cancer patients develop cognitive disorders following cancer treatment, mainly affecting executive function, information processing speed, episodic memory and working memory. Methylphenidate could help improve these patients' quality of life. OBJECTIVE: To explore the effect of methylphenidate on the experience of perceived cognitive impairment and its consequences on the experience of patients treated for non-metastatic breast cancer. METHODOLOGY: Qualitative component of a double-blind randomized clinical trial comparing the effects of methylphenidate versus placebo on the subjective experience of cognitive difficulties and other symptoms following oncological treatments in women in remission from non-metastatic breast cancer. Participants were evaluated using individual semi-structured interviews. Interviews were transcribed in full. A thematic analysis of verbatims based on Wilson and Cleary's model was performed. RESULTS: Nine (9) participants received methylphenidate and 11 received placebo. Before the intervention, the participants perceived an impairment of their intellectual abilities, physical tiredness, anxiety and irritability. They clearly described how their cognitive difficulties markedly affected their family, social and professional lives. After the intervention, participants receiving methylphenidate were more likely than others to report improvements in: concentration, multitasking, energy, emotional well-being, work performance, task organization and comfort, and health-related quality of life. CONCLUSION: Methylphenidate brings about a real improvement in patients' experience of life, hence the relevance of launching a Phase III study to assess the efficacy of methylphenidate in patients treated for breast cancer.
10

Comparaison de la survie des patientes atteintes d'un cancer du sein ayant participé à un ou des essai(s) clinique(s) par rapport à celles qui n'y ont pas participé

Filion, Myriam 19 April 2018 (has links)
L'objectif principal de ce mémoire était de mesurer l'association entre la survie des patientes avec un cancer du sein ayant participé à un essai clinique (EC) par rapport à celles qui n'y avaient pas participé. MÉTHODES : L'étude est basée sur une cohorte de 6 794 femmes issues d'un centre spécialisé dans les maladies du sein, diagnostiquées d'un cancer du sein infiltrant non métastatique entre 1982 et 2008. Des courbes de Kaplan-Meier ont été représentées graphiquement et le modèle de Cox, ajusté pour différents facteurs pronostiques, a été utilisé. RÉSULTATS : Au total, 1 137 (16,7%) femmes diagnostiquées d'un cancer du sein ont participé à au moins un EC. Ces patientes étaient significativement plus jeunes et présentaient des facteurs pronostiques plus défavorables. Le rapport de hasard brut pour la survie de toutes causes était de 0,84 (IC 95% [0,73-0,97]; p = 0,02) et ajusté de 0,96 (IC 95% [0,81-1,14]; p = 0,61) en faveur des patientes sous EC. CONCLUSION : La participation à un EC n'améliore pas la survie des patientes atteintes d'un cancer du sein.

Page generated in 0.0599 seconds