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Enjeux environnementaux et agroéconomiques de cotonniers transgéniques Bt en petit paysannat africain : Recommandations et aide à la décision pour leur utilisation raisonnée.Hofs, Jean-Luc 20 April 2010 (has links)
Lintroduction commerciale des cotonniers génétiquement modifiés (CGM), produisant les toxines insecticides de Bacillus thuringiensis (Bt), dans les pays en développement et notamment en Afrique, suscite des craintes de la part de la société civile au sujet de leur impact sur lenvironnement et léconomie des petits paysannats.
Lobjectif de la thèse est de proposer, sur la base dune revue bibliographique et dune série détudes originales réalisées en Afrique du Sud et publiées par lauteur dans des revues scientifiques, un outil daide à la décision basé sur des critères techniques et scientifiques permettant de juger lintérêt de ladoption des variétés de cotonniers Bt en paysannat africain.
Dans un premier temps nous présentons un état des lieux de la production cotonnière à léchelle mondiale ainsi que les modalités de la culture en Afrique. Cet inventaire permettra par la suite détablir un état des besoins nécessaire à lélaboration du cadre de décision.
Dans un deuxième temps, limportance des cotonniers Bt dans lagriculture, leur efficacité agronomique et leurs effets sur lenvironnement sont discutés. Nous mettons en exergue le risque potentiel dune réduction de lefficacité de ces CGM sous linfluence de facteurs abiotiques tels que la sécheresse. Les recherches effectuées sur limpact environnemental des cotonniers Bt montrent que ceux-ci nont pas deffet direct sur la biodiversité. Cependant les pratiques agricoles mal adaptées en conjonction avec lusage de cette innovation peuvent entraîner des modifications de la diversité et de labondance de lentomofaune des agrosystèmes cotonniers. Concernant les flux de gènes et la probabilité de mélange non intentionnel de semences entre cultures Bt et non-Bt, huit sources potentielles de mélange ont été identifiées et leurs conséquences sont discutées.
Limpact agroéconomique de lintroduction des cotonniers Bt est étudié dans un troisième temps. Les études entreprises en Afrique du Sud suggèrent que ces effets sont parfois discutables et la réussite de ladoption repose fortement sur la solidité économique de la filière, sur lorganisation de lencadrement technique, sur lefficacité du réseau de distribution dintrants agricoles et sur le niveau de rendement de la culture avant lintroduction de linnovation.
La dernière partie de la thèse propose un cadre provisoire dévaluation de lopportunité dadoption des cotonniers Bt en petit paysannat africain. Ce cadre se fonde sur la formulation des problèmes à résoudre dans le paysannat et sur lévaluation des options techniques disponibles. Les conditions préalables à une introduction réussie des cultivars Bt sont identifiées et des mesures daccompagnement sont suggérées pour lusage durable de cette technologie.
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Le paysannat cotonnier africain dans la mondialisation : impacts sociaux, économiques et géographiques. Le cas de la région Est du Burkina Faso.Renaudin, Camille 18 March 2011 (has links) (PDF)
Cette recherche traite de la vulnérabilité des paysans cotonniers au Burkina Faso face aux évolutions du marché et aux changements institutionnels de la filière. En effet, la filière coton a subi depuis une dizaine d'années une crise généralisée, dont la chute des prix fut le caractère le plus visible. Cette crise sans précédent est symptomatique du démantèlement des filières d'exportation, mises en place progressivement depuis la période coloniale, dans le cadre des politiques d'ajustement structurel. La filière coton étant reconnue comme un succès historique de développement agricole, ses difficultés actuelles sont donc un bon révélateur de l'impact du retrait des États et de la coopération internationale dans le secteur de l'agriculture. Les résultats s'appuient sur le traitement d'enquêtes par questionnaire menées auprès de paysans dans l'Est du Burkina Faso et sur la réalisation d'entretiens semi-directifs auprès des acteurs de la filière. Ces analyses de terrains sont ensuite confrontées aux stratégies de sortie de crise proposées par les sociétés cotonnières, l'Union des Producteurs de Coton Burkinabè et l'État. Cette échelle d'analyse est intégrée dans une étude à différentes échelles, de la région, au marché global en passant par l'État. Cette approche multi-scalaire originale est la seule capable de mettre en relation efficacement les conclusions fondées sur un niveau unique d'analyse. Les conclusions montrent que le devenir de la filière coton et la stabilité des régions concernées dépendent de l'action des producteurs, des États et de la coopération internationale en faveur de l'agriculture familiale. Enfin, ce travail souligne l'intérêt de l'approche géographique qui intègre l'emboîtement des échelles en tant qu'élément majeur de la pérennité des filières agricoles dans les pays en voie de développement.
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Le paysannat cotonnier africain dans la mondialisation : impacts sociaux, économiques et géographiques. Le cas de la région Est du Burkina Faso / African cotton farmers within the context of globalization : social, economic and geographical impacts. The case of Burkina Faso’s Eastern regionRenaudin, Camille 18 March 2011 (has links)
Cette recherche traite de la vulnérabilité des paysans cotonniers au Burkina Faso face aux évolutions du marché et aux changements institutionnels de la filière. En effet, la filière coton a subi depuis une dizaine d'années une crise généralisée, dont la chute des prix fut le caractère le plus visible. Cette crise sans précédent est symptomatique du démantèlement des filières d'exportation, mises en place progressivement depuis la période coloniale, dans le cadre des politiques d'ajustement structurel. La filière coton étant reconnue comme un succès historique de développement agricole, ses difficultés actuelles sont donc un bon révélateur de l'impact du retrait des États et de la coopération internationale dans le secteur de l'agriculture. Les résultats s'appuient sur le traitement d'enquêtes par questionnaire menées auprès de paysans dans l'Est du Burkina Faso et sur la réalisation d'entretiens semi-directifs auprès des acteurs de la filière. Ces analyses de terrains sont ensuite confrontées aux stratégies de sortie de crise proposées par les sociétés cotonnières, l'Union des Producteurs de Coton Burkinabé et l'État. Cette échelle d'analyse est intégrée dans une étude à différentes échelles, de la région, au marché global en passant par l'État. Cette approche multi-scalaire originale est la seule capable de mettre en relation efficacement les conclusions fondées sur niveau unique d'analyse. Les conclusions montrent que le devenir de la filière coton et la stabilité des régions concernées dépendent de l'action des producteurs, des États et de la coopération internationale en faveur de l'agriculture familiale. Enfin, ce travail souligne l'intérêt de l'approche géographique qui intègre l'emboîtement des échelles en tant qu'élément majeur de la pérennité des filières agricoles dans les pays en voie de développement. / The aim of this Phd is to understand the vulnerability of Burkina Faso’s cotton farmers confronted to the current market and institutional changes in this economic sector. Indeed, the cotton industry has gone through a generalized crisis over the last decade – the fall in prices being the most tangible outward sign. Such an unprecedented crisis is symptomatic of the dismantling of export channels that have been introduced ever since the colonial period, under the pressure of structural adjustment policies. The cotton industry being generally acknowledged as a historical success of agricultural development, its current difficulties testify to the direct consequences of the withdrawal of both States and international cooperation from the agricultural sector. Results are based on the treatment of questionnaire surveys conducted among farmers in Eastern Burkina Faso and on half-directed interviews with all the industry participants. These field surveys are then contrasted with the strategies propounded by the cotton companies, the National Union of Burkinabe Cotton Producers and the government itself to get out of the crisis. This scale of analysis is integrated, through a multi-leveled study of the region, to the global market through the state. This multi-scalar, original approach is the only one likely to draw a productive connection between the several approaches based on a single level of analysis. Conclusions establish that the future of the cotton sector, and the stability of the area, depend on the joint actions of producers, State and international cooperation to support family farming. Finally, this study also demonstrates the interest of a geographical approach incorporating different scales of analysis as a major element of the sustainability of agricultural industries in developing countries.
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Territórios em conflito no alto sertão sergipanoTanezini, Theresa Cristina Zavaris 31 March 2014 (has links)
The thesis entitled “Territories in conflict in Alto Sertão Sergipano” proposes a critical reflection as the study objective, of two distinct and conflictive social-territorial processes, based in land appropriation: on one hand, the territory expansion and monopolization by capital, hegemonic and linked to capital accumulation in a national and international scale, understood as an unequal and combined development; and, on the other hand, the resistance and landing recreation as the alternative expansion; analyzing the State’s contradictory role regarding the conflictive territoriality, which spatially demonstrates the conflicts between classes in the fields. Adopting Critical Geography as theoretical and methodological reference, the social space is understood as the place where production social relationships happen, which is a result of the production process of the space by capital confronting the social-territorial movements, with a relative approach of the creation of territory, which emphasizes the T-D-R geographical processes; regarding the social conflicts, as a geographical version of the agrarian matter. This study aimed to analyze the empirical processes that were historically developed in the production and transformation of the agrarian landscape in Sergipe’s most arid area. This thesis defends three main ideas: the first one is the land acquisition by social-territorial movements, mainly the MST (acronym for Landless Workers Movement) and the massive agrarian redistribution which highlights the experience of agrarian reform in this geographical space, a point of inflection in the territorial dispute, reverting the capital advance, it enabled the reconstitution of landless workers by establishing them in their place as peasants; the second one is the configuration of the reformed area and the alliances between the established agrarian workers and the traditional peasants, through their social movements, starting to demand, as a group, their acknowledgement as political subjects and economic agents who manage a comprehensive and significant agrarian territory; the third idea discussed is that this alternative territory questions and also interferes in the predominant space of the social and political supreme order. Results from the research show that 6,092 families organized by the MSTR, religious pastoral groups, MST, in addition to the Xocó indigenous group and the African Quilombola communities (Mocambo and Serra da Guia), between 1979 and 2014, conquered 104,612.28 hectare. The agrarian structure has been radically altered: from the figure of 12,728 properties and 390,716 hectare registered (INCRA, 2013), only 5 land properties of 1,000 hectare each (0.03% of the total area) have remained, which covered 6,392 hectare (1.6% of the total area). In 48 settlements 1,575 families keep fighting for the democratization of the land. In the dispute for water supplies control, the business watered perimeter Jacaré-Curitiba was converted into the agrarian reform and there are settlements in the future perimeter Nova Califórnia and the region of the Xingó Canal. In conclusion, the social-territorial movements were successful in expanding territories for most part of the non-productive and productive properties, making it possible for land, wealth and income to be properly distributed. / La Thèse intitulée “Territoires en conflit au Haut Sertão Sergipano” vise une réflexion critique de deux processus socio-territoriaux distincts et conflictuels, fondés sur la possession de la terre: d’une part, la territorialité et le monopole du territoire par le capital, hégémonique, liée à l’accumulation du capital dans une échelle nationale et internationale, et qui est comprise comme un dévéloppement inégal et combiné ; et de l’autre part, la résistence et la récréation campagnarde comme alternative; tout en analysant le rôle contradictoire de l’Etat face à des territorialités conflictuelles qui traduisent l’espace de la lutte de classes sociales à la campagne. Par l’adoption de la Géographie Critique comme référentiel théorique et méthodologique, on comprend « l’espace social », comme “lócus des relations sociales de production », c’est-à-dire, comme résultat du processus de production de l’espace par le capital en conflit avec les mouvements socio-territoriaux, et ceci dans un abordage relationnel de la conception de territoire qui met en valeur les processus géographiques du T-D-R ; en tant que luttes sociales et représentation géographique du cas agraire. L’objectif fut d’ analyser les processus empiriques qui se sont déroulés, historiquement, dans la production et transformation de l’espace agraire du « Haut Sertão Sergipano », région de l’Etat de Sergipe, marquée par le manque d’eau et par la sécheresse. Cette Thèse défend trois idées centrales: premièrement, la conquête de la terre par les mouvements socio-territoriaux, en particulier, par le MST- Mouvement de Sans-Terre, et la redistribution foncière massive qui a marqué l’expérience de la reforme agraire dans cet espace géographique, il en résulte un point d’inflexion à la dispute territoriale ce qui a ralenti le pouvoir du capital; et qui a pu favoriser la reprise du savoir-faire de ces travailleurs ruraux qui n’avaient pas de terre ; deuxièmement, la configuration de la superficie réformée par les mouvements sociaux. Des alliances ont été établies entre ceux qui ont gagné leurs terres et les autres, autrement dit, les paysans traditionnels, les deux parties exigeant ensemble, leur reconnaissance en tant que sujets politique et agents économiques gérant ainsi un grand et significatif territoire paysan ; troisièmement, ce territoire alternatif remet en question et intervient aussi dans l’espace hégémonique de l’ordre social et politique dominant. Les résultats de la présente recherche montrent que les 6.092 familles organisées par le MSTR - Mouvement Syndical des Travailleurs Ruraux, Pastorales sociales, MST, ainsi que par les indigènes Xocó et « Quilombolas » - Natifs des communautés organisées autrefois par les esclaves noirs « Mocambo » et « Serra da Guia » ont conquis 104.612,28 hectares entre 1979 et 2014. La structure foncière a complètement été modifiée. En effet, du montant de 12.728 immobiliers et 390.716 hectares inscrits (selon les sources de l’INCRA, 2013), Il ne reste que 05 Grande propriété foncière, mesurant plus de 1.000 hectares (0,03% du total), et qui correspondaient avant à 6.392 hectares (1,6% de la superficie total). Dans 48 campements,1.575 familles continuent leur lutte pour la démocratisation de la terre. Dans cette bataille pour le contôle de l’eau, le périmètre irrigué privé Jacaré-Curituba a été adressé à la reforme agraire et il y a des établissements des MST à périmètre Nova Califórnia et tout au long du canal Xingó. Nous pouvons en conclure que les mouvements socio-territoriaux ont réussi auprès du processus politique de redistribution de la terre des grandes propriétés improductives et productives, en assurant le partage de la richesse, des revenus et du pouvoir. / A Tese intitulada “Territórios em conflito no Alto Sertão Sergipano” tem como objetivo a reflexão crítica de dois processos sócioterritoriais distintos e conflitivos, fundados na apropriação da terra: de um lado, a territorialização e a monopolização do território pelo capital, hegemônica e vinculada à acumulação do capital em escala nacional e internacional, compreendido como desenvolvimento desigual e combinado; e, de outro lado, a resistência e recriação camponesa como territorialização alternativa; analisando o papel contraditório do Estado em face das territorialidades conflitantes que traduzem espacialmente a luta de classes no campo. Ao se adotar a Geografia Crítica como referencial teórico-metodológico, compreende-se o espaço social, como “lócus das relações sociais de produção”, resultante do processo de produção do espaço pelo capital em confronto com os movimentos sócioterritoriais, em uma abordagem relacional da concepção de território, que enfatiza os processos geográficos de T-D-R; enquanto lutas sociais, como versão geográfica da questão agrária. Objetivou-se analisar os processos empíricos que se desenrolaram, historicamente, na produção e transformação do espaço agrário do Alto Sertão Sergipano. Esta Tese defende três ideias centrais: 1ª) A conquista da terra pelos movimentos sócioterritoriais, sobretudo o MST, e a redistribuição fundiária massiva que marcou a experiência de reforma agrária nesse espaço geográfico, um ponto de inflexão na disputa territorial, reverteu o avanço do capital, e propiciou a recampenização dos trabalhadores rurais sem terra ao serem assentados; 2ª) A configuração da área reformada e as alianças entre assentados e os camponeses tradicionais, por meio de seus movimentos sociais, passando a exigir, em conjunto, seu reconhecimento enquanto sujeitos políticos e agentes econômicos gestam um abrangente e significativo território camponês; 3ª) Esse território alternativo questiona e também interfere no espaço hegemônico da ordem social e política dominante. Os resultados da pesquisa mostraram que as 6.092 famílias organizadas pelo MSTR, Pastorais Sociais, MST, além dos índios Xocó e dos Quilombolas (Mocambo e Serra da Guia), entre 1979 e 2014, conquistaram 104.612,28 hectares. A estrutura fundiária foi radicalmente alterada: do universo de 12.728 imóveis e 390.716 hectares cadastrados (INCRA, 2013), restaram apenas 05 latifúndios de mais de 1.000 hectares (0,03% do total), que abrangiam 6.392 hectares (1,6 % da área total). Em 48 acampamentos 1.575 famílias continuam lutando pela democratização dua terra. Na disputa pelo controle da água, o perímetro irrigado empresarial Jacaré-Curituba foi revertido para a reforma agrária, e há assentamentos dentro do futuro perímetro Nova Califórnia e ao longo do canal Xingó. Concluiu-se que os movimentos sócioterritoriais tiveram sucesso na desterritorialização da grande propriedade improdutiva e produtiva, atuando no sentido da redistribuição de riqueza, renda e poder no Alto Sertão Sergipano.
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