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L’esthétique politique de Pierre Falardeau : pathos, satire et tragédie

Cadieux, Zacharie 17 July 2019 (has links)
Dans nos sociétés modernes, le pouvoir de l’image et des médias est omniprésent. Dans ce cadre, il est intéressant de s’interroger sur les méthodes de diffusion de la pensée politique. Dans cette recherche nous allons nous pencher sur les méthodes de diffusion idéologique d’un cinéaste québécois : Pierre Falardeau. Notre recherche consiste à étudier les seize films du cinéaste pour y distinguer une signature esthétique particulière. Falardeau utilise une esthétique pamphlétaire dans ces films que nous avons subdivisés en trois dispositifs esthétique soit le pathos, la satire et le tragique. Au long de cette thèse, nous allons expliquer ces trois dispositifs et leur fonctionnement dans l’œuvre du cinéaste. Pour y parvenir, nous allons d’abord faire une mise en contexte du cinéma au Québec. Puis, nous allons expliquer le parcours et l’esthétique du cinéaste. Nous allons ensuite expliquer les différents dispositifs à l’aide d’exemples tirés des différents films. Nous conclurons l’étude sur la tension qui est présente tout au long de l’œuvre du cinéaste entre la liberté et la fatalité
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La conception du pouvoir et de l'État selon Platon

Gingras, Denis 13 January 2022 (has links)
La première partie du mémoire donne un aperçu des grands moments de la philosophie politique de Platon du projet utopique des philosophes-rois de la République jusqu'au rôle concret que doit avoir le législateur dans les Lois. L'évolution de la pensée platonicienne en matière sociale et politique est mise en relief sans que soit sacrifiée son unité. La seconde partie est une confrontation des objections d'Aristote dans la Politique et des commentaires de Proclus sur la République. Un dernier chapitre porte sur le fondement des conceptions platonicienne et aristotélicienne du pouvoir et de l'État. L'examen de Lambros Couloubaritsis est l'occasion d'une analyse fouillée de cette question.
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Philosophie et dissidence

Perreault-Bouffard, Olivier 20 March 2023 (has links)
La dissidence peut se définir par une mise en retrait par rapport à un groupe, souvent lié à un désaccord sur quelque valeur commune. De même, une certaine conception de la philosophie veut qu'elle soit une remise en question continuelle et une critique radicale tendant à examiner constamment toutes les idées, ce qui mène souvent le philosophe à un retour critique sur les valeurs dominantes de sa société. Ainsi se trace un air de famille entre dissidence et philosophie. Il s'avère d'ailleurs que la plupart de ceux que l'on juge philosophes dans notre tradition ont été des dissidents à leur époque. Mais les dissidents sont-ils tous philosophes ? Quelles idées sont remises en question par les dissidents contemporains, pour qu'ils soient considérés comme tels ? Quel nouveau regard peut apparaître à travers une enquête sur ces critiques particuliers de nos systèmes politiques ? À travers la présentation et l'examen de trois dissidents contemporains, ce mémoire invite à un exercice philosophique d'exploration critique.
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La tradition manuscrite du «Liber de doctrina dicendi et tacendi» d’Albertano da Brescia dans les vulgaires italiens / The manuscript tradition of the «Liber de doctrina dicendi et tacendi» by Albertanus of Brescia in the Italian vernacular

Gualdo, Irene 13 December 2018 (has links)
La thèse porte sur l’édition et l’étude de la tradition manuscrite des trois rédactions (dont deux inédites) de la vulgarisation du De doctrina dicendi et tacendi (1245) par Albertano da Brescia. L’œuvre du Juge lombard est un traité rhétorique et moral qui a connu un immédiat succès de public au Moyen Âge, à la fois en Italie et en Europe, comme le prouvent ses nombreuses traductions dans plusieurs langues romanes. Parmi elles, la vulgarisation la plus ancienne que nous connaissons est celle attribuée à Andrea da Grosseto, qui traduisit les traités moraux d’Albertano en 1268, en France ; son travail fut suivi par celui du notaire de Pistoia Soffredi del Grazia. Parmi les autres traductions, nous rappelons également une version florentine (fin du XIIIe siècle), une pisane (1288), et trois rédactions vulgaires anonymes, jusqu’à aujourd’hui inconnues, dont ce projet vise à publier les textes. Auparavant, le cadre de la tradition manuscrite de la vulgarisation du Liber de doctrina dicendi et tacendi était peu clair. Comme l’avaient déjà souligné Segre et Marti dans le 1959, les études concernant les relations entre les diverses vulgarisations italiennes de l’œuvre d’Albertano étaient insuffisantes. La situation était encore inchangée au moment de la publication du dernier recensement, celui de Giulio Vaccaro, en 2011, qui comptait 46 manuscrits de vulgarisation. En particulier, l’absence d’une distinction entre les différentes rédactions et, notamment, d’une édition des rédactions anonymes fondée sur des critères scientifiques a longtemps empêché la comparaison avec les autres versions italiennes et européennes. La première partie de ce travail vise à encadrer les versions italiennes du traité dans leur contexte et à les commenter du point de vue culturel, littéraire et linguistique. Dans cette introduction aux textes, on a essayé de réunir les résultats de l’enquête à propos de la fortune européenne du livre d’Albertano, mise en rapport avec les vulgarisations du latin au français de traités rhétoriques et moraux. La comparaison a concerné aussi la traduction du traité faite par Brunetto Latini. La collation entre la version française du Liber de doctrina dicendi et tacendi comprise dans le Tresor et les vulgarisations toscanes a mis en relief des fautes et des innovations communes, qui laissent supposer l’existence d’une parenté. Du point de vue de l’héritage littéraire, on examinera les thèmes du silence et de la consolatio considérés comme des possibles remèdes pour guérir le conflit intérieur, à partir du traité albertanien jusqu’à Pétrarque. Sous l’aspect linguistique, on mettra en évidence l’apport indispensable des vulgarisations du Liber à la fondation de la prose italienne des origines, comparable à celle des trois Canzonieri qui marquent le début de la tradition poétique vulgaire. La deuxième partie de cette thèse est dédiée à l’étude de la tradition manuscrite de la vulgarisation du traité, qui a permis d’enrichir le recensement du 2011 avec trois nouveaux manuscrits et de reconstruire les relations stemmatiques parmi ses témoins. L’examen des textes a permis d’éclaircir des zones d’ombre qui concernent les rapports parmi les rédactions vulgaires et d’individuer au moins trois différentes versions anonymes : la « Vulgate », une version « abrégée », transmise par vingt-neuf manuscrits, qui privilège le message moral et gnomique au détriment de son contenu rhétorique ; l’ « Intégrale », une version complète et plus fidèle au texte latin, dont cinq manuscrits sont témoins ; la « Composite », remaniement transmis par cinq témoins, apparemment plus tard. Pour chaque version, on a tracé un stemma codicum et publié un texte représentatif, afin d’effectuer une analyse linguistique nécessaire à établir les rapports qui lient ces versions et leur origine. / This thesis deals with the study of the manuscript tradition of three anonymous Italian versions (including two unpublished) of the vulgarisation of the De doctrina dicendi et tacendi (1245) by Albertanus of Brescia and aims to publish the critical edition of these versions. The work of the Lombard Judge is a rhetorical and moral treatise that has enjoyed immediate success and diffusion in the Middle Ages, both in Italy and in Europe, as it can be proved by its many translations into several Romance languages. Among them, the first vulgarisation that we know is the one attributed to Andrea da Grosseto, who translated the moral treatises of Albertanus in 1260, in France; his work was followed by that of the notary of Pistoia Soffredi del Grazia. Among other translations, we also recall one Florentine version (late Thirteenth century), one pisane (1288), and three anonymous vulgar versions, two of which published here for the first time. Previously, the framework of the manuscript tradition of the Liber de doctrina dicendi et tacendi was very nebulous. As already pointed out by Segre and Marti in 1959, studies concerning the relations among the various Italian vulgarisations of Albertanus’s work were insufficient. This situation did not change with the publication of the last census, that of Giulio Vaccaro, in 2011, which counted 46 manuscripts. In particular, the absence of a distinction between the different Italian versions and, especially, of an edition of the anonymous ones, based on scientific criteria, has long prevented comparisons with other Italian and European versions. The first part of this work aims to frame the Italian versions of the treatise in their context and to comment on them from the cultural, literary and linguistic point of view. In this introduction to the texts, an attempt has been made to bring together the results of the inquiry into the European heritage of Albertanus’ book, related to the popularisation of Latin and French rhetorical and moral treatises. The comparison also concerned the translation of the treatise by Brunetto Latini. The collation between the French version of the Liber included in the Tresor and the Tuscan vulgarisations highlighted common errors and innovations, which suggest the existence of a relation. From the point of view of the literary heritage, this work will examine the themes of silence and consolatio considered as possible remedies to heal the inner conflict, from Albertanus’ treatise to Petrarch’s works. From a linguistic point of view, the indispensable contribution of the vulgarisations of the Liber to the founding of the Italian prose, comparable to that of the three Canzonieri, which marked the beginning of the vulgar poetic tradition, will be highlighted. The second part of this thesis is devoted to the study of the manuscript tradition of the vulgarisation of the treatise, which allowed to enrich the 2011 census with three new manuscripts and to reconstruct the stemmatic relations among its witnesses. The examination of the texts has led to clarify areas of shadow concerning the relations among the vulgar translations and to identify at least three different anonymous versions: the «Vulgate», a shortened version, transmitted by twenty-nine manuscripts, which privileges the moral and gnomic message to the detriment of its rhetorical content; the «Integral», a complete version more similar to the Latin text, testified by five manuscripts; the «Composite», apparently subsequent to the previous ones, also transmitted by five witnesses. For each version, a stemma codicum was drawn and a representative text was published, in order to carry out a linguistic analysis necessary to establish the relations which connect these versions and their origin.
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L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique

Savard, Dave. 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
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L'autodéfinition de l'état canadien : une tentative de mise en évidence de l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours du Juge en chef de la Cour suprême et dans celui du Gouverneur général du Canada

Richez, Emmanuelle 11 April 2018 (has links)
Le mémoire s'intéresse à l'État et à la pensée idéaliste au Canada, de même qu'à la relation qu'entretiennent ces deux concepts. Plus précisément, il cherche à rendre compte de la structure institutionnelle de l'État canadien et du développement de la pensée idéaliste au Canada, ainsi qu'à s'interroger sur la possibilité que l'Etat canadien se définisse lui-même, par le biais de ses représentants, au moyen de concepts idéalistes. Pour résoudre cette problématique, l'étude de cas est la stratégie de recherche retenue. Celle-ci tentera de mettre en évidence l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours de Beverley McLachlin, Juge en chef de la Cour suprême, et dans celui d'Adrienne Clarkson lorsqu'elle était Gouverneure générale du Canada.
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Le rationalisme libéral pragmatique de Claude Ryan comme pilier central de la doctrine Pelletier

Duchesne, Eric 13 April 2018 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise identifie dans quelle mesure le rationalisme libéral et pragmatique de Claude Ryan pour la période allant de 1994 à 2004 constitue la pierre angulaire de l'édification de la pensée politique de Benoît Pelletier et de la volonté du gouvernement libéral de Jean Charest de dynamiser les relations interprovinciales au pays depuis 2003. Par le biais d'une herméneutique critique des textes les plus révélateurs des deux politiciens, nous tentons d'associer la pensée politique de Claude Ryan et de Benoît Pelletier à l'intérieur de catégories interprétatives plus larges du fédéralisme, ce qui nous permet d'en extraire quelques constats au sujet de leur désir commun de renouveler en profondeur le régime politique canadien, de telle sorte que le Québec puisse y faire rejaillir davantage sa spécificité identitaire. En développant certains paramètres précis pour bien décortiquer les oeuvres de Claude Ryan et de Benoît Pelletier, nous sommes à même de comparer le degré et le ton des revendications faites par les deux politiciens pour assurer l'émancipation du Québec au sein du Canada. Cette perspective analytique nous permet également de déterminer l'originalité de Benoît Pelletier par rapport à Claude Ryan, deux hommes politiques pourtant issus de la même formation politique.
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La morale à l’épreuve de la politique : la pensée politique de l’intelligentsia libérale soviétique de l’époque de la perestroïka / Morality in the crucible of politics : political thought of the Soviet liberal intelligentsia during perestroika

Sauvé, Guillaume 13 December 2016 (has links)
Cette thèse est inspirée d’un phénomène paradoxal dans l’histoire politique récente de la Russie, soit le soutien d’un grand nombre de figures célèbres de l’intelligentsia libérale, au début des années 1990, à la concentration des pouvoirs dans les mains d’une élite « éclairée », contribuant ainsi à l’épuisement de la démocratie qu’ils cherchaient à consolider. Sur la base d’une étude contextualiste de la pensée politique d’auteurs qui sont au cœur des débats de la perestroïka, cette recherche met en lumière la perspective morale de l’intelligentsia libérale soviétique. Elle montre aussi comment ces postulats et idéaux moraux sont mis à l’épreuve de l’émergence de la vie politique pluraliste à partir de 1989. L’une des principales conclusions de cette étude est de remettre en question une fréquente présomption de similarité entre la pensée politique des libéraux soviétiques et le libéralisme tel qu’il est communément défini en Occident. Le projet moral de la perestroïka porté par les libéraux soviétiques, en effet, ne vise pas à assurer l’indépendance individuelle par la neutralité de l’État : c’est un projet perfectionniste confié à un pouvoir étatique réformateur visant à l’épanouissement d’un bien moral substantiel par le démantèlement du système communiste. Cela ne signifie, pour autant, que la vision politique des libéraux soviétiques soit simplement « immature » ou « utopique », comme on leur reproche parfois. Leur réflexion sur le renouvellement moral nécessaire à la démocratisation s’inscrit au contraire dans une riche tradition de réflexion, dans la philosophie politique occidentale, sur les conditions morales et institutionnelles de la fondation de la liberté. / This dissertation is inspired by a paradoxical phenomenon in recent Russian political history: the support for the concentration of power in the hands of an “enlightened elite” by a large numbers of distinguished figures of the liberal intelligentsia, who thus favored the conditions of the demise of their own political project. Based on a contextual study of the political thought of authors who were at the heart of the debates at the time, this research sheds light on the specific moral perspective of the liberal intelligentsia. It also demonstrates how these moral assumptions and ideals were challenged in the crucible of pluralist politics, from 1989 on. One of the main conclusions of this study is to question a pervasive presumption of similarity between the ideas of Soviet liberals and the Western liberal canon. Indeed, the moral project of perestroika, as it was conceived by Soviet liberals, did not aim at the guarantee of individual independence and state neutrality about the definition of the good. It was rather a perfectionist project in which the reformers were expected to create the political and economical conditions of the thriving of a substantial good, by way of the dismantling of the administrative and ideological control of the communist system. This does not mean, however, that Soviet liberals were merely ‘immature’ or ‘utopian’ in their understanding of politics, as they are also accused of. We argue that it is more fruitful to situate their association of democratization with moral renewal in a long tradition of reflection, in Western political philosophy, on the institutional and moral conditions for the foundation of freedom.
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« Champion[s] de la même cause » ? : la pensée politique des rédacteurs de l’Allgemeine Zeitung des Judenthums et des Archives israélites entre Allemagne et France (1848-1914) / « Champion[s] for the same cause » ? : the Political Thought of the journalists of the Archives israélites and the Allgemeine Zeitung des Judenthums between France and Germany (1848-1914)

Knörzer, Heidi 16 June 2011 (has links)
Les textes de Ludwig Philippson, Gustav Karpeles, Isidore Cahen, Hippolyte Prague, publiés dans l’Allgemeine Zeitung des Judenthums et dans les Archives Israélites entre 1848 et 1914, témoignent d’un incessant souci politique. De l’égalité politique des minorités juives et de leur discrimination à la réflexion sur les relations entre politique et religion, en passant par les nouveaux courants politiques du XIXe siècle, tels le nationalisme, le socialisme ou encore le sionisme, nombreux sont les thèmes liés à la politique qu’ils abordent dans leurs articles. C’est le discours politique tel qu’il se donne à voir dans leurs articles qu’il s’agit d’étudierdans cette thèse. La pensée politique des minorités juives en Allemagne et en France au XIXe siècle a déjà fait l’objet de diverses études. Certaines abordent la thématique dans une perspective nationale, d’autres adoptent, comme nous, une approche comparée, en soulignant essentiellement les différences de points de vue entre les deux collectivités juives. Ces recherches partent du principe que l’Allemagne et la France sont structurées différemment, notamment en ce qui concerne les conceptions de la nation, les rôles joués par la religion et, partant, le mode d’émancipation des juifs, pour en déduire que la réalité des minorités juives et leur façon de penser, de sentir et d’agir l’est aussi. S’il ne s’agit pas de nier une certaine influence du contexte national sur lafaçon dont les journalistes voient le monde, la conviction qui anime le présent travail est que les contextes nationaux apparemment différents ne doivent pas nous empêcher de voir que leurs discours politiques obéissent à une logique commune. La thèse que nous nous proposons de démontrer dans cette étude consiste à dire que les discours politiques des juifs allemands et français, loin de former deux discours disjoints et opposés, se sont mutuellement rencontrés et fertilisés pour former un discours largement transnational. Grâce à leurs revues, il existait en effet de nombreux contacts entre les journalistes qui pourraient expliquer, entre autres, les parallèles et ressemblances dans leur manière d’aborder certaines questions politiques / The articles published by Ludwig Philippson, Gustav Karpeles, Isidore Cahen and Hippolyte Prague inthe Allgemeine Zeitung des Judenthums and the Archives Israélites between 1848 and 1914 show a constant concern for politics. Their writings deal with such topics as equal rights for – and discrimination against – Jews, the relationship between politics and religion, the new political movements of the 19th century like nationalism, socialism or zionism. The purpose of this doctoral dissertation is to study the political discourse that manifests itself in the articles these journalists published in these journals. The political thought of Jewish minorities in 19thcentury Germany and France has been at the center of many scholarly works. Some of them adopt a national perspective, others – like the present study – chose a comparative framework approach, focusing essentially on the differences between the two Jewish communities’ points of view. These works are based on the assumption that Germany and France show basic structural differences, particularly with regards to the conception of nation, the role of religion and subsequently the emancipation model adopted for Jews, inferring that the same is true for the Jewish communities, their way of thinking, feeling and acting. While not denying the influence of thenational context on the way the journalists see the world, this dissertation rests on the conviction that it should not prevent us from seeing how their political discourses share a common logic. Its claim is that the political discourses of German and French Jews, far from being disconnected or opposed, did meet and influence one another to form a largely transnational discourse. The mere existence of these journals created contacts between the journalists that could, among other factors, explain the parallels and similarities in their political approaches
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Un historien entre deux mondes : lecture des 'Antiquités romaines' de Denys d'Halicarnasse

Delcourt, Anouk 10 April 2003 (has links)
Denys d'Halicarnasse affirme dans son oeuvre historique l'origine grecque des institutions romaines. Cette perspectivre, très nettement idéalisante, est le fruit de ses réflexions sur la politique et sur l'histoire. Elle porte également la marque de la période augustéenne, dans laquelle s'inscrit l'auteur. A travers l'étude de la présentation dionysienne des institutions romaines, des hommes qui les font vivre, des valeurs morales qui les sous-tendent, cette recherche pose la question des objectifs politiques et culturels poursuivis par l'historien d'Halicarnasse dans un monde en devenir. Les efforts qu'il déploie pour réduire les différences entre Rome et le monde grec font de lui l'un des premiers penseurs d'un Empire gréco-romain unifié. In his historic work Dionysius of Halicarnassus asserts the Greek origin of the Roman institutions. This strongly idealizing position is derived from his thinking on politics and history and is also influenced by the Augustan era. Through the study of dionysian presentation of Roman institutions, of men who make them live and moral values which underlie them, this research aims to explain the political and cultural purposes of the work. By his efforts to reduce differences between Rome and the Greek world , Dionysius appears as one of the first thinkers of an unified Graeco-Roman Empire.

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