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Le sens et le processus de la peur de chuter chez les personnes âgéesCurcio, Carmen-Lucia January 2010 (has links)
L'intérêt pour la peur de chuter s'est accru considérablement depuis les années 1990. La prévalence de la peur de chuter varie grandement, selon les études, allant de 20 à 92 %. À l'origine, la peur de chuter était reliée à la notion d'équilibre et était vue comme une conséquence des chutes. De nos jours, il est communément accepté que la peur de chuter soit indépendante des chutes et qu'elle soit à la fois plurifactorielle et multidimensionnelle. Il existe plusieurs définitions de la peur de chuter qui dérivent des modèles conceptuels presque toujours axés sur l'instabilité et la perte d'équilibre, ces définitions de la peur de chuter nomment celle-ci de différentes manières. Par ailleurs, on compte actuellement plus d'une douzaine d'outils qui visent à évaluer la peur de chuter. Différents facteurs ont été associés par les chercheurs à la peur de chuter. Parmi les facteurs physiques, pour lesquels une relation avec la peur de chuter est plus évidente, on retrouve l'appartenance au sexe féminin, l'âge, les chutes, les problèmes en rapport avec l'équilibre et la démarche, la diminution de la fonctionnalité et une faible performance physique. Les facteurs psychologiques qui ont été reliés à la peur de chuter sont la dépression, l'anxiété et la perte de confiance en soi. Les facteurs sociaux qui sont en lien avec la peur de chuter sont la diminution de la participation sociale, un faible réseau de soutien social et le fait pour la personne concernée de vivre seule. La peur de chuter s'accompagne de conséquences positives qui peuvent être résumées en quatre mots : protection, précaution, prudence et prévention. La peur de chuter peut aussi avoir des répercussions négatives sur les plans physique, psychologique et social, répercussions qui limitent progressivement les capacités fonctionnelles de la personne âgée et l'amènent à réduire ses activités. Ainsi, la prise en charge de la peur de chuter apparaît essentielle au maintien de l'autonomie de la personne âgée. Très peu de recherches traitant de la peur de chuter chez les personnes âgées prennent en considération le point de vue des personnes âgées. Or, l'orientation biomédicale qui prévaut dans ces recherches laisse nécessairement de côté les aspects individuels et sociaux qui n'entrent pas dans les catégories préétablies. La presque totalité des recherches portant sur la peur de chuter, sauf très rares exceptions, ne tiennent compte ni des conditions socioculturelles, ni du point de vue des acteurs, en l'occurrence les personnes âgées. Objectifs. L'objectif général que nous visons dans la présente recherche consiste à reconceptualiser la peur de chuter chez les personnes âgées. De manière plus spécifique, nous voulons comprendre la signification de la peur de chuter pour les personnes âgées, identifier les stratégies qui sont déployées par ces dernières pour gérer dans le quotidien leur peur de chuter et, enfin, répertorier les principales conséquences de la peur de chuter du point de vue des personnes âgées. Méthodologie. Une approche qualitative misant sur la méthode de la théorisation ancrée a été retenue pour cette recherche. Un échantillonnage théorique par étapes a été utilisé afin que les concepts qui émergent de nos analyses de données atteignent la saturation. Les entrevues ont été effectuées auprès de 37 personnes âgées habitant trois villes de la région caféière de la Colombie. Le protocole d'entrevue a évolué en fonction des résultats des analyses, lesquelles se faisaient de manière itérative. Toutes les entrevues ont été enregistrées, retranscrites et anonymisées. Notre démarche d'analyse respecte les principes de base de la théorisation ancrée, à savoir l'utilisation de la codification ouverte et des mémos pour dégager les catégories et l'utilisation de la codification axiale et sélective et des mémos pour construire les modèles théoriques. Conclusion. La présente recherche a permis de reconceptualiser la peur de chuter chez les personnes âgées. Ainsi, la peur de chuter est plus qu'une émotion ; en fait, elle renvoie à un sentiment plus profond, plus existentiel, plus ontologique. Chez les personnes âgées, la peur de chuter est plutôt une angoisse et sa gestion entraîne des ajustements biographiques et une réorganisation de la vie quotidienne qui se construisent à travers des interactions prolongées qui se déroulent dans différentes sphères de la vie sociale. Toutefois, d'autres recherches sont nécessaires pour approfondir les aspects spécifiques qui pourraient permettre d'identifier les actions qui sont susceptibles de favoriser l'appropriation des recommandations et les aspects à prendre en compte pour sensibiliser les personnes âgées et leur entourage vis-à-vis de la peur de chuter.--Résumé abrégé par UMI.
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Peur de chuter, contrôle supraspinal de la marche et personne âgée : quelle relation ? / Fear of falling, supraspinal gait control and older people : is there an association?El Mir El Ayoubi, Farah 30 March 2015 (has links)
Les modifications de la marche liées à la peur de chuter sont généralement classées comme des troubles du contrôle de la marche supraspinaux, dits « de haut niveau » car rapportées à une déficience dans le contrôle cortical de la marche. Il est maintenant bien établi que l’étude de la variation des caractéristiques du pas, et notamment celles du temps du pas, est un moyen d’appréhender la désorganisation du caractère automatique de la marche. En effet, la variabilité du temps du cycle de marche qui semble être un marqueur du contrôle cortical de la marche est inversement reliée à la stabilité de la marche.Très peu d’études se sont intéressées à l’association entre la variabilité du temps du cycle de marche et la peur de chuter chez la personne âgée. Ces études ont montré des résultats divergents principalement en raison de la non-prise en compte de potentiels facteurs de confusion. Le travail de thèse que nous présentons a pour objectif principal d’étudier l’association entre la variabilité de la marche et la peur de chuter chez des personnes âgées en tenant compte des potentiels facteurs pouvant influencer la relation entre ces deux variables, afin d’appréhender la relation de causalité qui peut les unir. Nos résultats montrent que la peur de chuter est associée significativement à une augmentation de la variabilité de la marche. En effet, la combinaison peur de chuter et antécédent de chutes augmente la variabilité du temps du cycle de marche. Cependant, l’effet de cette combinaison dépend du niveau de la vitesse de la marche. / Changes in gait performance related to fear of falling (FOF) are usually classified as supraspinal gait control disorders called “higher-level gait disorders” due to impairment in cortical gait control. It is now well established that the study of the variability in stride characteristics and in particular the variability of stride time, provide information on the impairment of the automatic character of gait. In fact, gait variability, which is a biomarker of higher-level gait disorders, is inversely related to gait stability. A limited number of studies have examined the association between FOF and higher stride time variability (STV), and have showed mixed results mainly due to the non-consideration of potential factors that may influence the relationship between STV and FOF. Thus, the main objective of this thesis was to examine the association between STV and FOF in elder people taking into account the potential factors influencing the relationship between these two variables.Our results show that FOF is significantly associated with an increase in STV. Indeed, the combination of FOF and history of previous falls increases STV. The adverse gait effect of this combination depends on the level of the walking speed.
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Confiance en son équilibre et équilibre perçu chez les aînés : conceptualisation, mesure et impact d'un programme communautaire de prévention des chutesFiliatrault, Johanne January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Influence des émotions sur l’organisation biomécanique des mouvements volontaires d’approche et d’évitement : cas de l’initiation du pas et de l’élévation latérale de la jambe / Influence of emotions on the biomechanical organization of approach and avoidance voluntary movements : case of the step initiation and leg raisingGendre, Manon 14 December 2015 (has links)
Résumé : L’objectif de cette thèse était d’investiguer l’influence des émotions sur l’organisation biomécanique de mouvements volontaires complexes, c’est-à-dire mobilisant l’ensemble du corps. L’effet des émotions a été testé par le biais de l’hypothèse de la direction motivationnelle selon laquelle 1) les stimuli plaisants faciliteraient les comportements d’approche et perturberaient les comportements d’évitement et 2) les stimuli déplaisants faciliteraient les comportements d’évitement et perturberaient les comportements d’approche. Deux modèles expérimentaux du mouvement complexe ont été choisis : l’initiation du pas vers l’avant et vers l’arrière (étude 1) et l’élévation latérale de la jambe (études 2 à 4). Les émotions étaient manipulées en exposant les participants à des images de l’International Affective Pictures System (induisant des émotions plaisantes et déplaisantes, étude 1) et en plaçant les participants au bord d’une plateforme surélevée (induisant une peur de chuter, études 2 à 4). Les mouvements étaient réalisés sur une plateforme de force (études 1 à 3). La cinématique du mouvement de la jambe oscillante était enregistrée grâce au système de capture de mouvements VICON (études 2 et 3). Les paramètres psychologiques (dimension de valence et d’activation des émotions, peur de chuter) étaient évalués grâce à des questionnaires. Les résultats de la première étude ont montré que les émotions plaisantes facilitaient les comportements d’approche (en termes de réactivité) et perturbaient les comportements d’évitement (en termes de vitesse du centre des masses lors des ajustements posturaux anticipateurs (APA) associés à un pas vers l’arrière), comparativement aux images déplaisantes et neutres. Cependant ces images semblaient aussi pouvoir perturber les comportements d’approche (en termes de pic de vitesse du centre des masses lors de l’exécution du pas vers l’avant). Les résultats de la deuxième étude ont démontré que les comportements d’approche envers la menace posturale (c’est-à-dire le vide) étaient perturbés (en termes d’amplitude et de durée des APA), comparativement aux comportements d’évitement. La troisième étude s’est ensuite intéressée à l’existence de différences interindividuelles dans la relation entre la menace posturale (et donc la peur de chuter) et l’organisation du mouvement volontaire. Les résultats ont révélé que la confiance en l’équilibre était un facteur de protection à la menace posturale. Ainsi, les participants reportant une forte confiance en leur équilibre étaient moins perturbés par la menace posturale que les participants reportant une faible confiance en leur équilibre. Enfin, la quatrième étude a cherché à expliquer l’existence de ces différences interindividuelles. Les résultats ont montré que l’estime globale de soi pouvait expliquer une partie de ces différences. En conclusion, les résultats de cette Thèse ne semblent confirmer que partiellement l’hypothèse de la direction motivationnelle. Pris ensemble, ces résultats ont permis d’améliorer la compréhension des processus sous-jacents à l’influence des émotions sur l’organisation du mouvement volontaire.Mots clés : Ajustements Posturaux Anticipateurs, Approche-Évitement, Contrôle Moteur, Émotions, Hypothèse de la Direction Motivationnelle / The aim of this thesis is to investigate the influence of emotions on the planning and execution of whole body voluntary movement. The effect of emotions was test thanks to the motivational direction hypothesis which supposed that 1) pleasant stimuli should facilitate approach and perturb avoidance behaviors. 2) Unpleasant stimuli should facilitate avoidance and perturb approach behaviors. Two experimental protocols have been chosen to pursue the investigation: Forward and backward gait initiation (study 1) and lateral elevation of the leg (studies 2-4). The emotions were manipulated by exposing the subjects to pictures of the International Affective Pictures System (inducing pleasant and unpleasant emotions, study 1) and by placing the subjects at the edge of an elevated platform (inducing fear of falling). Movements were performed on force platform (studies 1-3). Kinematic parameters of leg movement were recorded by the system of motion capture VICON (studies 2 and 3). Psychological parameters (valence and arousal dimensions of emotions fear of falling) were assessed by questionnaires. Results of the first study showed that pleasant pictures facilitated approach behaviors (as observed in the reactivity) and perturbed avoidance behaviors (as observed in the velocity of centre of mass during anticipatory postural adjustment (APA) prior to the execution of a backward step), compared to unpleasant or neutral pictures. However, these pleasant pictures also perturbed approach behaviors (as observed in the peak of centre of mass velocity during the execution of a forward step). Results of the second study showed that approach behaviors toward the postural threat (i.e, the void) were perturbed (as observed in the amplitude and duration of APA), compared to avoidance behaviors. The third study focused on the inter-individual differences in the relation between postural threat and organization of movement. Results revealed that balance confidence of the participants dealing with increased postural threat. In other terms, participants reported a high confidence in their own balance control were least perturbed than those reported a low balance confidence and vice versa. Finally, in the fourth study we tried to explain these inter-individual differences. The self-esteem seems to explain these differences. In conclusion, the results of this thesis seem to partially confirm the hypothesis of motivational direction. Put together, the results help improve our general understanding of the influence of emotions on the planning and execution of voluntary movements.Keywords: Anticipatory Postural Adjustments, Approach-Avoidance, Emotions, Motivational Direction Hypothesis, Motor Control
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