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Dynamique communicationnelle et aliénation identitaire : étude de la pièce Celle-là de Daniel Danis

Gagnon-Carignan, Virginie 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire met à jour le schéma de l'aliénation identitaire dans l'œuvre Celle-là, du dramaturge québécois Daniel Danis. Il cerne, dans un premier temps, les caractéristiques du système familial au centre du texte afin de saisir le fonctionnement de la dynamique communicationnelle qui définit les interactions entre les trois personnages. Cette étude, qui prend appui sur la pragmatique de la communication, permet par la suite d'analyser les répercussions sociales et identitaires qui découlent de cette dynamique conflictuelle particulière et complexe où il y a ponctuation discordante entre les individus. Il démontre finalement de quelle façon l'aliénation sociale des personnages est à la fois la cause et le résultat d'un système qui emprisonne l'identité des individus qui en activent les composantes. De façon globale, il peut témoigner du glissement qui s'opère dans le traitement de la question identitaire au sein de la dramaturgie québécoise des années 1990 en établissant des parallèles entre l'art et la vie, considérant que le théâtre est toujours une représentation, parfois déformante, de la « réalité » du lecteur-spectateur. Son souci est donc d'observer la complexité de l'œuvre et, dans une certaine mesure, questionner la société au sein de laquelle elle a pu prendre forme. La question sociohistorique demeure somme toute partielle puisque l'étude d'une seule œuvre du corpus québécois récent ne peut permettre un point de vue exhaustif sur ce dernier. Cette analyse permet néanmoins de questionner les grandes lignes des tendances actuelles sur le sujet abordé.
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"Empreintes" : suivi de Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image / Création littéraire et photographie argentique

Rascle, Laetitia 29 January 2019 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise s'intéresse à la question de l'image et en propose une exploration placée sous le signe du double. Entre recherche et création, poésie et photographie, éclatement formel et méditation ontologique, ce mémoire ouvre des dialogues pour tenter de comprendre, en deux temps, la mécanique des confluences et leur intérêt sur le plan des processus créateurs. À la croisée des notions qu'il embrasse : l'image ; et le faisceau de ses manifestations, qu'elles soient de l'ordre de l'empreinte (trace), de l'archive (souvenir) ou encore de l'aura (lumière). Fruit d'un travail à quatre mains, Empreintes invite tout d'abord à entrer en immersion dans un monde duel où le fond comme la forme participent de la perte des repères. Présenté dans un format hors norme (deux fois 66 pages disposées tête-bêche) , le recueil photo-poétique joue avec l'espace et le temps, proposant d'arpenter en cinq tableaux les paysages laissés par des êtres qui ont été aimés, qui ont été perdus. Une parole s'élève des blessures et du silence pour retrouver leur trace , se dégage peu à peu de ses propres ruines pour naître à elle-même – puis mourir à nouveau – en un cycle sans fin. Empreintes laisse ainsi sourdre la parole vivante en abordant, par le thème de l'eau, le deuil sous toutes ses formes. Pour soutenir ce recueil, la partie Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image offre ensuite une réflexion en deux parties . Un rapport de laboratoire permet de remonter le fil du processus créateur pour mieux saisir, par l'archivage, la genèse du recueil. Il présente les trois méthodes de création intermédiatiques expérimentées entre écriture et photographie. Un essai lyrique sur la photographe franco-canadienne Alix Cléo Roubaud (1952-1983) aborde enfin la magie du nu féminin pour clore cette quête de l'image en pleine lumière / This Master's thesis deals with the topic of images and leads its exploration with a dual-view. Midway between research and creation, poetry and photography, formal fragmentation and ontological meditation, this memoir opens dialogues in a two-stage attempt to understand the mechanics of confluences and their relevance with regard to creative processes. At the crossroads of notions covered : images ; and the irrange of manifestation, whether in terms of footprints (trace), archives (memory) or aura (light). Fruit of a four-hands work, Empreintes is first of all an invitation to immerse oneself in a dual world where both substance and form contribute to a loss of bearings. Presented in a non-standard size (twice 66 pages arranged head to tail), the photo-poetic collection plays with space and time, offering a five-step walk among landscapes deserted by beings once beloved, now forever lost . A Word rises from wounds and silence to recount them, emerges gradually from its own ruins to self- originate - then die again - in an endless cycle. Empreintes then lets the living Word arise in addressing mourning in all its forms by the theme of water. To support this collection, the Création littéraire et photographie argentique : intermédialité pour une poétique de l'image part then offers a reflection in two stages. A lab report traces back the thread of the creative process to better understand, via archiving, the genesis of the collection. It presents three methods of intermedia creation experienced between writing and photography. A lyrical essay on the French-Canadian photographer Alix Cléo Roubaud (1952-1983) eventually addresses the magic of the female nude in order to end this quest for images in full light.
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Le personnage entre agir, facticité et fatalité : La garçonnière de Mylène Bouchard

Saint-Yves, Myriam 20 April 2018 (has links)
Mettant en scène deux jeunes adultes vivant un amour impossible, le roman La garçonnière, de Mylène Bouchard, nous paraît marqué par une forte tension entre la prévisibilité d’une histoire d’amour typique suggérée par de nombreuses allusions intertextuelles – notamment à Roméo et Juliette de Shakespeare – et l’impulsion de ses personnages qui refusent de se soumettre à ces schémas bien connus. Notre hypothèse est que le roman représente un rapport problématique des personnages avec leur existence. En effet, par la mise en scène de protagonistes dont la vie semble soumise à des forces extérieures, le roman soulève des questions sur l’incidence de la fatalité sur leur parcours ainsi que sur la finalité de ce dernier. Pour réaliser cette représentation, le texte opère une série de « désamorçages » diégétiques et identitaires, questionnant le statut des personnages au sein du texte, la constitution de leur identité et la téléologie romanesque.
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Ceux qui restent : autothéorie

Netchenawoe, Malika 17 June 2024 (has links)
Le présent mémoire est constitué d'un volet créatif, mis en contexte par une introduction générale de l'approche autothéorique, puis une conclusion. Le volet créatif propose une approche autothéorique sur le thème du deuil, de la littérature et de l'enfance. Trois personnages - la mère décédée, le frère et la narratrice - prennent tour à tour la parole, reconstituant la vie de la narratrice, mais aussi les enjeux au sein de la famille. La première partie raconte la vie des personnages avant la mort de la mère, la seconde partie raconte le deuil. Les réflexions théoriques sont en italiques, disséminées dans le récit. Les parties en italiques représentent ainsi les introspections de l'autrice, ses diverses réflexions et interrogations sur son enfance, ses liens interfamiliaux et le deuil de sa mère. Les parties théoriques viennent notamment analyser la position de lectrice mais aussi d'autrice que porte la narratrice à travers ses réflexions sur la littérature. Ce mémoire permet ainsi de développer un texte autothéorique qui interroge l'approche autothéorique au Québec. / This paper consists of a creative component, contextualized by a general introduction to the autotheoritical approach, and a conclusion. The creative component proposes an autotheoretical approach on the theme of grief, literature and childhood. Three characters -- the deceased mother, the brother, and the narrator -- take turns speaking, reconstructing the narrator's life as well as the lives of the characters before the mother's death. The second part delves into the mourning process. The theoretical parts are in italics, scattered throughout the story. They represent the author's introspections, her various reflections, and questions about her childhood, her interfamily ties, and her mother's mourning. The theoretical parts analyze especially the reader's position and the author's position, both assumed by the narrator throughout her thoughts on literature. This paper allows us to develop an autotheoretical text that questions the autotheoretical approach in Quebec.
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Rapport au temps et figures d'écrivains : la fin du XIXe siècle dans les biographies fictives françaises et québécoises parues entre 1980 et 2000

Bouchard, Pierre-Olivier 24 April 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse au rapport au temps dont témoignent les fictions biographiques parues au Québec et en France entre 1980 et 2000, et mettant en scène des figures d'écrivains ayant été actifs entre 1880 et 1900. L'analyse repose en grande partie sur la notion de régime d'historicité et vise à montrer dans quelle mesure les textes de fiction composant le corpus peuvent être interprétés comme des symptômes du présentisme. Décrit par l'historien François Hartog, ce rapport au temps désigne une articulation des catégories de présent, de passé et de futur, caractéristique des sociétés occidentales à partir des dernières décennies du XXe siècle. L'analyse montre que plusieurs notions fondamentales du présentisme se retrouvent d'une manière ou d'une autre dans les textes du corpus. Le patrimoine, l'identité et l'archive sont ainsi utilisés par les auteurs pour représenter le passé et pour dresser le portrait des auteurs du XIXe siècle. Ces notions sont néanmoins modulées par les enjeux propres à la littérature qui traversent les œuvres. Des questions d'ordre esthétique et narratif, de même que les contraintes de la mise en récit et la relation à l'histoire littéraire jouent en effet un rôle important dans le rapport au temps qui se dégage des textes. De même des facteurs nationaux entrent en ligne de compte, ce qui montre que le présentisme se manifeste différemment selon les sociétés. Ces éléments confèrent aux œuvres un statut particulier par rapport aux autres représentations du passé produites à la même époque. Contrairement aux textes sérieux consacrés aux mêmes écrivains, comme les biographies, les récits du corpus semblent se déployer dans une perspective mémorielle, entremêlant les faits avérés avec des éléments imaginaires et légendaires. Cette perspective sur le passé permet aux auteurs de réfléchir à des enjeux contemporains, concernant la littérature et l'identité nationale, ou, à un autre niveau, leur propre pratique de la littérature.
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Le paradoxe "vitalogique" comme source et horizon de la pensée philosophique en rapport à l'homme chez Albert Camus

Kasongo Mbuyu, Joseph 12 May 2004 (has links)
En commençant son étude critique sur Camus, Pierre de Boisdeffre,dans (Métamorphose de la littérature, Proust, Valéry, Cocteau, Anouilh, Camus, Sartre, Verviers, Marabout Université, 1974, p.309), fait le constat suivant:"l'Europe depuis Nietzsche, est à la recherche d'un cinquième Evangile. Qu'elle exalte les nourritures terrestres ou qu'elle communie à sa propre nausée, la littérature contemporaine n'a plus qu'une seule certitude: elle sait que Dieu est mort et s'efforce de le remplacer par l'Homme." En méditant la pensée de Camus à travers ses essais philosophiques, il semble que, même si dans un entretien sur la révolte, ce dernier déclare qu'"il n'est pas humaniste", la question du comment l'homme doit vivre avec ses semblables dans le monde et en société, est au centre de la réflexion philosophique camusienne. Car, l'époque de Camus fut celle où la vie humaine comme valeur et la dignité de l'être humain, furent soumises à une dure épreuve d'être respectées par chaque homme et en tout homme. D'où l'intérêt que l'oeuvre de Camus porte sur la question de la "vitalogie": L'homme peut-il vivre heureux sans le secours de Dieu? Oui ou non, l'homme, peut-il se tuer volontairement ou bien tuer les autres sans raison? L'homme peut-il détruire le monde qui le porte sans détruire sa propre vie? En effet, loin de voir dans la mort raisonnée et dans le suicide une valeur, Camus considère qu'ils sont plutôt un mal que les hommes doivent éviter et faire éviter les autres dans le "vivre-ensemble." C'est pour cette raison que la pensée philosophique chez Camus présente comme l'une des caractéristiques majeures, la "passion de vivre" de l'homme et pour l'homme, car la vie est, selon lui, une valeur cardinale qui doit être respectée en tout être humain dans la communauté qui voudrait être juste, paisible, libre, solidaire et unie. A cet effet, nous soutenons la thèse suivante: La pensée camusienne est une "vitalogie" paradoxale, c'est-à-dire qu'elle est debat philosophique sur la vie de l'être humain, en tant que valeur fondamentale, dans ses rapports avec Dieu, le monde et les autres. Par conséquent, une société dans laquelle les hommes sont habités par la passion de bien vivre et mieux vivre ensemble, il y a une exigence impérieuse pour eux de promouvoir et de crer les valeurs qui favorisent le respect de l'être humain et de sa vie. La vitaogie camuusienne est indissociable de la vision qu'on se fait sur l'homme ici et maintenant, en tenant compte des contradictions ou des antinomies du "oui" et du "non" de l'existence. Selon Camus, en effet, la mission principale de l'homme dans le monde est de vivre: "Oui, mais je n'aurai rien manqué de ce qui fait toute ma mission et c'est de vivre." (Carnets I.p.92). La pensée camusienne est donc une vitalogie. Mais comment l'homme doit-il vivre? Celui-ci, pense Camus, doit devenir "créateur" des valeurs de la justice, de la liberté, de la solidarité, de la paix, de l'amitié et de la fraternité entre les hommes et être courageux, pour assumer la responsabilité de sa vie et de son destin dans le monde, en évitant d'aliéner son esprit dans les illusions, dans quelque absolutisme qu'il soit ou dans un pessimisme tétanisant. Au total, l'homme doit prendre en main sa destinée, en vue de la "joie vivre", sans pour autant perdre de vue que celle-ci ne se sépare pas non plus du "désespoir de vivre." <p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Phénoménologie et esthétique de l'imaginaire dans l'oeuvre de Roger Caillois

Massonet, Stéphane January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Lemieux, Marie 04 August 2022 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.
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Statut énonciatif du personnage-narrateur dans Les enfantômes et Gros mots de Réjean Ducharme

Fortin, Karine 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Les enfantômes et Gros mots de Réjean Ducharme se caractérisent par le refus de leur personnage narrateur respectif de s’intégrer à la société et de se conformer aux normes et usages établis. Cette propension des protagonistes ducharmiens à aller à contre-courant de l’opinion publique, à se situer en marge des institutions, systèmes et écoles de pensée, à faire table rase de tout ce qui les entoure, à l’exception de l’amour, contribue à l’édification d’une identité marquée par le vide, l’insuffisance et l’inconsistance. Afin de cerner ce «manque à être» des personnages narrateurs, nous nous sommes penchée sur leur manière de s’exprimer, sur leur énonciation, et avons trouvé que celle ci témoignait d’une impossibilité à s’affirmer en tant que sujet, à s’inscrire dans le langage et dans le monde. L’usage du pronom personnel «on» et la «mise en texte» des valeurs représentent les lieux de «désubjectivation» auxquels nous nous sommes intéressée dans le présent mémoire. Un premier chapitre propose une étude contextualisée du pronom «on» et de ses différentes valeurs (exclusive, conjonctive, générique, «transsubjective» et décalée). Les outils théoriques proposés par Émile Benveniste, Catherine Kerbrat Orecchioni et Dominique Maingueneau ont été dûment utilisés afin de mener à terme cette entreprise. Le deuxième chapitre interroge la vision du monde des personnages narrateurs et la façon dont cette vision s’énonce ou se manifeste sur le plan discursif. Notre examen du système des valeurs s’appuie sur certains éléments de la démarche élaborée par Vincent Jouve dans son ouvrage intitulé La poétique des valeurs. L’hypothèse selon laquelle les positions idéologiques et existentielles des protagonistes ducharmiens sont le plus souvent communiquées par le biais d’un discours à tendance polémique est confirmée à travers l’étude de quatre extraits représentatifs. Il apparaît en outre que, par-delà la dévastation, la destruction et la néantisation inhérentes aux œuvres analysées, les liens fondés sur la tendresse et l’amour donnent un sens à la vie des personnages. / The characteristic features of Les enfantômes and Gros mots by Réjean Ducharme are the refusal of their respective first person narrators to integrate into society and to conform to prevailing norms and customs. The propensity of Ducharme’s protagonists to swim against the current of public opinion, to position themselves at the outer limits of institutions, systems and schools of thought, to erase everything around them, with the exception of love, contributes to the construction of an identity characterized by emptiness, inadequacy and inconsistency. In order to define this “lack of being” of the first person narrators, we analyzed the way in which they express themselves, their enunciation which, as we discovered, discloses their inability both to assert themselves as subject and to be part of language and the world. The use of the personal pronoun “one” and the representation of textual values represent locii of “desubjectivization” with which the present thesis is concerned. The first chapter presents a contextualized study of the pronoun “one” and its various values (exclusive, conjunctive, generic, trans-subjective and displaced). The theoretical tools proposed by Émile Benveniste, Catherine Kerbrat Orecchioni and Dominique Maingueneau were duly utilized to achieve our object. The second chapter examines the world vision of the first person narrators and the way in which this vision is articulated or manifested at the discursive level. Our study of the value system is based on specific elements of the procedure outlined by Vincent Jouve in his work La poétique des valeurs. The hypothesis that the ideological and existential positions of Ducharme’s protagonists are usually communicated through discourse with polemical tendencies is confirmed by a study of four representative extracts. Moreover, it emerges that, over and above the devastation, destruction and nothingness inherent in the works analyzed, connections based on tenderness and love give meaning to the characters’ lives.
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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Lemieux, Marie, Lemieux, Marie 04 August 2022 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.

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