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Les musiciens professionnels au service de la cité (fin de la République – Haut-Empire)

Vincent, Alexandre 03 June 2011 (has links)
Les musiciens professionnels romains ont longtemps été ignorés par l’historiographie. Seuls les grands artistes ont attiré l’attention des chercheurs, laissant de côté la majorité de ceux qui faisaient de la pratique musicale leur métier. L’épigraphie, principale source de cette étude, permet de changer de regard, en s’attachant à des hommes pour qui la musique pouvait être autre chose qu’une prestation artistique. En effet, des musiciens étaient quotidiennement appelés à participer au fonctionnement de la cité. Que ce soit pour appeler les citoyens aux rassemblements politiques ou aider aux rites de la religion publique, des hommes étaient, en tant que musiciens, au service de la cité. Les musiciens militaires, soldats et spécialistes à la carrière typée, ont fait l’objet d’une étude à part, pensée comme une contribution à l’histoire des postes inférieurs au centurionat.L’un des objectifs de cette enquête est de déterminer en quoi leur position de desservants mineurs de la cité avait des conséquences sociales pour les musiciens. Une approche prosopographique a permis de faire ressortir les caractéristiques sociales d’un groupe professionnel inséré dans la couche moyenne de la plèbe. Certains musiciens se détachent particulièrement de l’ensemble : les aenatores étaient, par excellence, des desservants sonores des cités. Le règne d’Auguste a marqué un temps fort pour la considération sociale de ces musiciens. Symboles de l’antiquité de Rome, ils étaient à même d’incarner une partie du discours augustéen. / No general study had focused on roman professional musicians. Famous artists have been considered, but everyday musicians remained ignored, even if some of them were exercising their talent for the benefit of the State. Musicians were used to summon citizens for the political meetings, or were expected to assist with the execution of state religion’s rites. Those men were, thanks to their musical performance, minor civil servants. Epigraphy is the main resource for this research. The prosopographical methodology chosen for this work has made it possible to reach these humble citizens. It also enabled a contribution to the history of the posts ranking under centurionate : their career paths of the military musicians were distinctive.As minor civil servants, how were musicians considered among the population of the roman cities ? These men belonged to the « middle class » plebs, but a special attention must be cast on the aenatores. They were, par excellence, civic musicians. Their history highlights Augustus’ reign : they seem to have enjoyed a special attention during the first princeps’ years. As epitomes of the Roman city’s antiquity, those men were ideal instruments chosen to trumpet the imperial ideology.
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Les spectateurs du cirque à Rome (du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C.) : passion, émotions et politique / Spectators in the Roman circus from the 1st century BC to the 6th century AD : passion, emotions and politics

Forichon, Sylvain 07 January 2015 (has links)
La passion des Romains pour les jeux du cirque, et surtout pour les courses de chars, apparaît comme un topos dans la littérature ancienne. Si les auteurs anciens ont maintes fois évoqué l’état d’excitation du public, les jugements moraux et les stéréotypes l’emportent sur toute tentative d’analyse et très peu d’amateurs de courses ont laissé de témoignage, comme la première partie de cette thèse le met en évidence. Il nous a donc fallu dépasser ces préjugés afin d’expliquer les raisons d’un tel engouement. La confrontation des données issues des sources textuelles aux résultats de travaux récents en psychologie des émotions et en sociologie du sport nous a permis de démontrer, dans la seconde partie, le lien entre la passion des jeux et les émotions provoquées par ces spectacles. En effet, cette passion se nourrissait largement des émotions intenses éprouvées par les spectateurs, elles-mêmes conséquence d’un phénomène d’hyperstimulation sensorielle auquel ils étaient soumis depuis leur arrivée aux abords du bâtiment jusqu’à la fin des jeux. Cet engouement pour les ludi circenses avait donc des causes intrinsèques aux spectacles. Face à ce constat et à l’intérêt croissant du pouvoir pour les circenses dès la fin de la République, la troisième partie de cette thèse examine la question de l’instrumentalisation de ces jeux à des fins politiques. Si des chefs d’armées, comme Pompée ou Jules César, comprirent tout le bénéfice qu’ils pouvaient en retirer en terme de popularité et si, à partir d’Auguste, les circenses font partie intégrante de la politique impériale, il serait néanmoins erroné de percevoir les spectateurs du cirque comme une foule manipulée par le pouvoir. Ils jouissaient en ce lieu d’une autorité considérable, non seulement sur le déroulement des jeux, mais aussi à l’égard de l’empereur, à tel point que le rapport de force avec ce dernier pouvait même éventuellement s’inverser. Le cirque a été en effet parfois le cadre de manifestations d’hostilité de la foule à l’encontre de l’empereur ou de ses proches et dans la plupart des cas les manifestants ont obtenu gain de cause. La clémence du prince semble donc avoir été l’usage en ce lieu. Cependant, il convient de ne pas réduire les acteurs de ces mouvements de protestation à la plèbe. Ces manifestations étaient vraisemblablement souvent orchestrées et soigneusement préparées à l’avance, or il nous est apparu que seuls des membres de l’ordre sénatorial ou équestre avaient les moyens humains et logistiques d’y parvenir. / Passion for Roman circus games, and especially for chariot races, appears as a topos in ancient literature. Even if ancient authors frequently evoke the excitement of the audience, this excitement often attracts moral condemnations and stereotypes rather than critical analysis and there are very few testimonies coming from chariot races enthusiasts, as it may be noted in the first part of the thesis. This study aims to overcome these prejudices in order to explain the reasons for such an enthusiasm. In the second part, after confronting data coming from textual sources with what recent works in psychology of emotion and sociology of sport can teach us, we demonstrate the link between passion for the games and the emotions provoked by those spectacles. This passion, indeed, was mainly entertained by the intensity of the emotions, resulting themselves from the sensory overload which the spectators experienced, from the moment they were reaching the circus to the end of the games. This passion may be due to factors intrinsic to the show. Considering this aspect as well as the growing interest of the power for circenses at the end of the Republic, the third part examines the exploitation of the games for political purposes. Even if army leaders, such as Pompey and Caesar, well understood all the benefits they could derive in terms of popularity, and even if the circenses started to be, from Augustus on, an integral part of imperial policy, it would be a mistake to see the spectators simply as a crowd manipulated by political power. It appears that the spectators enjoyed considerable authority over this place, not only in relation to the conduct of the games, but also even in relation to the emperor, insomuch as the power struggle between the emperor and his subjects could sometimes be reversed. On several occasions, indeed, the circus was the scene of the crowd’s hostility against the emperor or his relatives, and in many such cases, the demonstrators were successful. It seems that it was customary for the emperor to show clemency within the circus. However, it is important not to generalise about the participants of protests and not to consider them simply as a plebeian mob. Such protests were in all likelihood often carefully orchestrated and planned in advance; it seems clear that only members of the senatorial or equestrian orders had the human resources and logistical capacity to achieve that.
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Violence dans les contiones : symptôme du conflit identitaire de la fin de la République romaine

Marcoux, Louis 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mettre en lumière les raisons pour lesquelles de nombreux épisodes de comportement collectif violents se sont produits dans les contiones au cours du dernier siècle de la République romaine (133-44 av. notre ère). Pour y parvenir, nous avons fait appel à un cadre d’analyse spécialisé dans la compréhension des conflits intergroupes et utilisé depuis peu par les historiens : la psychologie sociale. Nous avons particulièrement employé la théorie de l’identité sociale parce qu’elle est considérée comme étant la plus complète pour expliquer les comportements intergroupes à l’échelle d’une société autant qu’à celle d’une foule. Il se trouve que l’apparition de la violence dans les contiones s’explique à la fois par des raisons liées au contexte politique, social et économique de la société romaine des deux premiers siècles av. notre ère que par des facteurs propres à ce type d’assemblée. En s’inspirant d’études récentes, notre analyse a commencé par montrer que le contexte politique et économique de Rome a provoqué des divisions entre les groupes qui la constituaient. En considérant cette fragmentation, nous avons pu reconnaître la présence de facteurs favorisant les conflits intergroupes à l’échelle macro. Nous avons ensuite étudié séparément les deux traits distinctifs des contiones (un public s’assemblait et un orateur discourait) afin de déterminer en quoi ils ont contribué à ce que des débordements violents surviennent. Notre analyse nous a permis d’avancer que les contiones étaient l’un des rares contextes dans lesquels les individus rassemblés classaient leurs pairs en fonction de leur appartenance à un groupe politique et où un orateur pouvait influencer les dynamiques qui se développaient entre ces groupes. Étant donné la situation troublée dans laquelle la société romaine se trouvait, les contiones constituaient un environnement propice à l’éclatement de conflits intergroupes. / This master’s thesis aims to shed light on why many episodes of violent collective behavior occurred in the contiones during the last century of the Roman Republic (133-44 BC). To get there, we have drawn on an analytical framework specialized in the understanding of intergroup conflict and recently used by historians: social psychology. We mainly used the Social Identity Theory because it is considered the most comprehensive in explaining intergroup behavior at both the societal and crowd levels. It turns out that the appearance of violence in the contiones can be explained both by reasons related to the political, social and economic context of Roman society in the first two centuries BC and by factors specific to this type of assembly. Drawing on recent studies, our analysis began by showing that the political and economic context of Rome caused divisions between the groups that constituted it. By considering this fragmentation, we were able to recognize the presence of factors that encouraged intergroup conflicts on a macro scale. We then looked separately at the two distinctive features of contiones (an audience assembled and a speaker discoursed) to determine how they contributed to violent outbursts. Our analysis suggested that contiones were one of the few contexts in which assembled individuals categorized their peers according to their political group membership and where a speaker could influence the dynamics that developed between these groups. Given the troubled state of Roman society, the contiones provided a fertile environment for intergroup conflict.

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