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Comment améliorer la qualité de la prise en charge de l'hémorragie du post-partum en Afrique de l'Ouest ? / How to improve the quality of postpartum hemorrhage management in West Africa ?

Tort, Julie 19 September 2016 (has links)
Le ratio de mortalité maternelle en Afrique de l’Ouest est le plus élevé au monde et l’hémorragie du post-partum (HPP) y est la principale cause directe de mortalité maternelle. L’objectif général de ce travail était d’apporter des connaissances pour améliorer la prise en charge des HPP dans les structures hospitalières en Afrique de l’Ouest. Tout d’abord, nous avons montré que les facteurs de risques maternels de morbi-mortalité liée à l’HPP retrouvés dans les pays à ressources élevées étaient généralisables au contexte de l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, nos analyses suggèrent que la qualification du médecin en charge du service de maternité (médecin généraliste versus gynécologue-obstétricien) a un impact déterminant sur la survie des femmes présentant une HPP dans ce contexte. Ensuite, nous avons montré que l'injection d'ocytocine dans les dix minutes qui suivent le diagnostic d’HPP était un facteur déterminant pour améliorer la santé maternelle au Bénin et au Mali. Le diagnostic rapide de l’HPP et une meilleure surveillance du post-partum immédiat étaient également importants. Enfin, nous avons mis en place une étude pilote pour évaluer la faisabilité d’un essai contrôlé randomisé (ECR) dont l’objectif est de tester l’efficacité du tamponnement utérin par condom catheter dans la prise en charge des hémorragies du post-partum dans cette région. Les résultats ont montré que la mise en place d’un ECR était faisable et ont apporté des connaissances supplémentaires pour optimiser le protocole de recherche. Ainsi, nous avons identifié un certain nombre de facteurs sur lesquels des actions doivent être menées pour améliorer la qualité de la prise en charge de l’HPP. / The maternal mortality ratio in West Africa is the highest in the world and postpartum hemorrhage (PPH) is the leading direct cause of maternal mortality. The general objective of this work was to provide knowledge to improve the management of PPH in hospitals in West Africa. Firstly, we have highlighted that maternal risk factors for morbidity and mortality related to the PPH found in high-resource countries were generalizable to the context of West Africa. Furthermore, our analysis suggests that the qualification of the doctor in charge of the maternity unit (general practitioner versus obstetrician) has a decisive impact on the maternal issue in this context. Then, we showed that injection of oxytocin within ten minutes after the diagnosis of PPH was a key factor for improving maternal health in Benin and Mali. Rapid diagnosis of PPH and better monitoring of the immediate postpartum period were also important. Finally, we set up a pilot study to assess the feasibility of a randomized controlled trial (RCT), which aims to test the effectiveness of uterine tamponade with condom catheter in the postpartum hemorrhage management in this region. The results showed that f a RCT was feasible and provided additional knowledge to optimize the research protocol. Thus, we have identified a number of factors on which action should be taken to improve the quality of PPH management.
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Perceived factors contributing to maternal mortality among women in health services in Musina Municipality, Limpopo Province

Netshikweta, Livhuwani 21 September 2018 (has links)
MCur / Department of Advanced Nursing Science / ● BACKGROUND Maternal Mortality rate is defined as the death of a woman while pregnant within 42 days of termination of pregnancy irrespective of the duration/site of the pregnancy. South Africa like any other country, has high maternal mortality rate. Most deaths are caused by factors attributed to pregnancy and childbirth in health facilities. It is the practice in all public hospitals and clinics that women are discharged ±6 hours after delivery hence most problems are not detected thus the complications they may be having such as thromboembolism or sepsis that may arise during the post-partum period. ● AIM OF THE STUDY The purpose of the study was to determine perceived factors contributing to maternal mortality among women in rural areas of Musina Municipality within Limpopo Province. ● METHODS A quantitative, descriptive, exploratory, cross- sectional research was used to conduct the study. The target population consisted of all pregnant and lactating women who attended the sampled clinics (ANC) in Musina Municipality. Self- Administered questionnaire was used to collect data from the women who met the criteria for inclusion. A total of 342 women were recruited to participate in this research from all five (5) health iv facilities. Collected data was analysed using SPSS Version 23.0 computer software with the assistance of a Statistician. ● FINDINGS Findings of this study revealed that majority of the respondents 215 (53.0%) reported late booking for Ante-Natal Care (ANC), among the late booking 120 (25.0%) commenced ANC attendance at second trimester, while 95 (12%) commenced ANC at last trimester and only attended once only. Minority of the respondents 127 (24.2%) reported that they never attended ANC because of various reasons cited such as not accessing clinic because of distance and not having transport. Majority 232 (83.5%) of the respondents revealed that professional nurses ‘attitudes and unwelcoming postures make them to report during labour than attending ANC. Of the respondents, 49 (17.6%) reported lack of knowledge on engorged breast and mastitis. Various socioeconomic and knowledge factors influenced women, (28.5%) women indicated long distance to health facility, while (12.5%) arrived in labour ward with head on perineum because labour started suddenly, lack of money and transport by (48.4%). ● RECOMMENDATION Recommendation was made on the importance of in-service training of professional midwives on interpersonal relation, proper assessment of women to detect any complications. Recommended workshops for training and different courses in order to broaden their knowledge relating to pregnancy and childbirth and management of pre and post-partum. Also awareness sessions for women about dangers signs during puerperium were recommended. ● CONCLUSION This study has identified several factors that have an important influence on maternal mortality in the study area. Among these are variables such as place of consultation/diagnosis, the person who pays the treatment costs, awareness of pregnancy complications and knowledge of the place of ANC treatment, among others. / NRF
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Les déterminants de la symptomatologie dépressive postnatale chez les mères : une analyse selon la perspective de la théorie de l'autodétermination

Gauthier, Lysanne E. 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / La dépression postnatale touche environ 10 à 15 % des mères au cours de la première année suivant la naissance de l'enfant. Des répercussions importantes y sont associées, tant sur les plans de la vie personnelle et conjugale, que sur celui du développement de l'enfant. Depuis plusieurs années, les recherches dans ce domaine se sont attachées à l'identification des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux associés au développement et au maintien de cette problématique. Selon une récente recension des écrits effectuée par Robertson, Grâce, Wallington et Stewart (2004), les facteurs de risque psychosociaux sont d'importants prédicteurs des symptômes dépressifs postnataux. La présente thèse s'inscrit dans cette lignée d'études. À ce jour, aucune étude empirique ne permet de renseigner sur un élément fondamental lié au fait de devenir parents, celui de la motivation à avoir un enfant (c'est-à-dire, les raisons liées à cette décision). En s'inspirant de la perspective motivationnelle de la théorie de l'autodétermination (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002), la présente thèse évalue le rôle de trois processus psychologiques dans l'adaptation des mères lors de la transition à la parentalité : l'autonomie parentale (motivation autodéterminée), le sentiment d'efficacité parentale et l'anxiété d'attachement envers le partenaire et sa propre mère. Par ailleurs, peu de recherches en périnatalité ont tenté de comprendre comment les facteurs psychosociaux sont liés aux symptômes dépressifs postnataux, rendant difficile l'estimation des relations de causalité entre les construits. La présente recherche vise à répondre à ces limites et comporte deux articles scientifiques. Le premier article vise la création et la validation d'une Échelle de motivation à avoir un enfant (ÉMAE). Les résultats démontrent que l'ÉMAE (19 énoncés) mesure cinq types de motivation à avoir un enfant (motivation intrinsèque, motivation extrinsèque de type identifiée, introjectée et externe, et amotivation), et que ses propriétés psychométriques sont adéquates. Le deuxième article de la thèse propose et évalue de manière longitudinale un modèle permettant de mieux comprendre les variables psychosociales impliquées dans le changement au point de vue de la symptomatologie dépressive lors de la transition à la parentalité (c'est-à-dire du 2e -3e trimestre de la grossesse jusqu'au 5e mois de vie de l'enfant). Au total, 331 femmes attendant un enfant ont participé à l'étude longitudinale. Selon les résultats des analyses par équations structurelles, il s'avère que les variables qui expliquent le mieux l'évolution des symptômes dépressifs ont trait à la perception d'autonomie parentale de la mère (c'est-à-dire, la motivation autodéterminée) ainsi qu'à la qualité des relations interpersonnelles (c'est-à-dire, l'attachement anxieux) envers le conjoint et sa propre mère. Les implications théoriques et pratiques des deux articles scientifiques sont discutées et des pistes de recherches futures sont proposées. / Since several years, research on postpartum depression among women has examined possible predictors of this affective illness, including biological vulnerability, individual and environmental factors in the etiology and the maintenance of this mood disorder. The present thesis is registered within this wave of studies using the theoretical framework of Self-Determination Theory (SDT; Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002). The thesis contains two scientific articles: the first one aims at the development and validation of a Motivation to have a Child Scale (MCS). The results of this article show that the MCS (19 items) measures five types of motivation: intrinsic motivation, three forms of extrinsic motivation (identification, introjection and external regulation) and amotivation, and that the psychometric properties are adequate. The second article of the thesis proposes and tests in a longitudinal design, a model to better understand the causal ordering of variables implied in the change of levels of depressive symptomatology during transition to parenthood (i.e., from 2nd-3rd trimester until 5 months of life of the child). Results from structural equation modeling (SEM) show that mothers' perceived parental autonomous motivation and quality of relationships (i.e., anxious attachment) with their partner and one's mother, emerged as significant predictors of changes in postpartum depressive symptoms. Introduction of the thesis present theoretical context and framework. The conclusion centers on the theoretical and practical implications of the results of the two articles, and the limits and ideas of future research.
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Étude de l’impact de la grossesse sur l’hépatite auto-immune dans un modèle expérimental murin

Bourbonnais, Sara 09 1900 (has links)
L’hépatite auto-immune (HAI) est une maladie chronique caractérisée par une destruction progressive du parenchyme hépatique par le système immunitaire. La majorité des patients atteints d’HAI sont des femmes (75% à 90% des cas). L’amélioration des traitements au cours des dernières années a permis à un grand nombre de ces femmes de devenir enceintes. Pendant la grossesse, une rémission spontanée de la maladie a pu être observée chez les femmes atteintes d’HAI. Cette rémission est temporaire et elle est généralement suivie d’une rechute suite à l’accouchement (post-partum). Les causes exactes de cette rémission associée à la grossesse et de la rechute post-partum ne sont pas connues à ce jour. Nous avons donc tenté de reproduire ces phénomènes dans un modèle murin d’HAI développé dans notre laboratoire, afin de déterminer les mécanismes possiblement impliqués. Notre modèle d’HAI consiste en une xéno-immunisation de souris C57BL/6 avec les auto-antigènes impliqués dans l’HAI de type 2 chez l’humain. Nous avons ainsi accouplées des souris préalablement xéno-immunisées, puis nous les avons sacrifiées au début de la 3e semaine de gestation ou 2 à 3 semaines post-partum, afin d’évaluer les dommages hépatiques et afin d’étudier la réponse immunitaire. Comme chez les femmes atteintes d’HAI, les souris présentent une rémission de la maladie pendant la grossesse. Nous en sommes venus à cette conclusion par l’observation d’une diminution de l’inflammation hépatique, des niveaux de transaminases sériques et des titres d’auto-anticorps circulants. À l’inverse des humains, les souris xéno-immunisées ne présentent pas de rechute post-partum. Une analyse des cellules régulatrices (cellules T régulatrices et cellules B productrices d'IL-10) suggère une implication des Tregs hépatiques dans la rémission, car ceux-ci sont augmentés pendant la gestation. Ces Tregs hépatiques sont majoritairement d’origine thymique et ne semblent pas particulièrement attirés au foie en réponse à l’inflammation. La polarisation TH2 est un phénomène connu pendant la grossesse, par contre elle ne semble pas influencer la réponse auto-immune dans nos souris. Une meilleure compréhension des mécanismes d’immunosuppression observés lors de la grossesse pourrait mener au développement d’une thérapie mieux ciblée. / Autoimmune hepatitis (AIH) is a disease of unknown aetiology, characterized by a progressive destruction of the hepatic parenchyma by the immune system. Women are predominantly affected by AIH, with a prevalence of 75% in type 1 AIH and 90% in type 2. Improvement of treatments to control liver inflammation has contributed to increase the number of pregnant patients. During pregnancy, a spontaneous, but temporary, remission of the disease has been observed in women with AIH, often followed by post-partum relapse. Currently, this phenomenon is not fully understood. Thus, we aim to study the mechanisms responsible for the pregnancy-related remission and post-partum relapses in a murine model of AIH developed in our laboratory. Xenoimmunization of C57BL/6 mice with the antigens recognized by autoreactive cells of type 2 AIH patients results in a loss of tolerance, with clinical and biochemical features of AIH similar to those observed in patients. For this study, xenoimmunized mice were mated and sacrificed at the beginning of the 3rd week of gestation or 2-3 weeks post-partum, and liver disease was evaluated at that time as well as the immune response. As it occurs in women with AIH, pregnancy induces a remission of the disease in our murin model. Pregnant mice show a decrease of liver inflammation, ALT levels and circulating autoantibodies. The mice did not show any sign of relapse during the post-partum period. Our analysis of cellular populations with regulatory properties (regulatory T cells and IL-10 secreting B cells) revealed an increase of hepatic Tregs during pregnancy, which suggests an implication of those cells in the remission. Those Tregs infiltrating the liver are mainly originated from the thymus and do not seem to be recruited to the liver in response to inflammation. Although a switch towards a TH2 response is known to occur during pregnancy, this phenomenon does not seem to be implicated in the remission of AIH in our murine model. A better understanding of the natural immunosuppression occurring during pregnancy could bring important knowledge to design new and improved therapy for AIH.
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Suivi à long terme de l’efficacité d’un traitement de physiothérapie sur l'incontinence urinaire d'effort persistante en période postnatale

Martin, Claudine 11 1900 (has links)
L’incontinence urinaire d’effort (IUE) est une condition fréquente en période postnatale pouvant affecter jusqu’à 77% des femmes. Neuf femmes sur dix souffrant d’IUE trois mois après l’accouchement, vont présenter une IUE cinq ans plus tard. Le traitement en physiothérapie de l’IUE par le biais d’un programme d’exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien est reconnu comme étant un traitement de première ligne efficace. Les études ont prouvé l’efficacité de cette approche sur l’IUE persistante à court terme, mais les résultats de deux ECR à long terme n’ont pas démontré un maintien de l’effet de traitement. L’effet d’un programme en physiothérapie de renforcement du plancher pelvien intensif et étroitement supervisé sur l’IUE postnatale persistante avait été évalué lors d’un essai clinique randomisé il y a sept ans. Le but principal de la présente étude était d’évaluer l’effet de ce programme sept ans après la fin des interventions de l’ECR initial. Un objectif secondaire était de comparer l’effet de traitement à long terme entre un groupe ayant fait seulement des exercices de renforcement du plancher pelvien et un groupe ayant fait des exercices de renforcement du plancher pelvien et des abdominaux profonds. Un troisième objectif était d’explorer l’influence de quatre facteurs de risques sur les symptômes d’IUE et la qualité de vie à long terme. Les cinquante-sept femmes ayant complétées l’ECR initial ont été invitées à participer à l’évaluation du suivi sept ans. Vingt et une femmes ont participé à l’évaluation clinique et ont répondu à quatre questionnaires, tandis que dix femmes ont répondu aux questionnaires seulement. L’évaluation clinique incluait un pad test et la dynamométrie du plancher pelvien. La mesure d’effet primaire était un pad test modifié de 20 minutes. Les mesures d’effets secondaires étaient la dynamométrie du plancher pelvien, les symptômes d’IUE mesuré par le questionnaire Urogenital Distress Inventory, la qualité de vie mesurée par le questionnaire Incontinence Impact Questionnaire et la perception de la sévérité de l’IUE mesuré par l’Échelle Visuelle Analogue. De plus, un questionnaire portant sur quatre facteurs de risques soit, la présence de grossesses subséquentes, la v présence de constipation chronique, l’indice de masse corporel et la fréquence des exercices de renforcement du plancher pelvien de l’IUE, venait compléter l’évaluation. Quarante-huit pour-cent (10/21) des participantes étaient continentes selon de pad test. La moyenne d’amélioration entre le résultat pré-traitement et le suivi sept ans était de 26,9 g. (écart-type = 68,0 g.). Il n’y avait pas de différence significative des paramètres musculaires du plancher pelvien entre le pré-traitement, le post-traitement et le suivi sept ans. Les scores du IIQ et du VAS étaient significativement plus bas à sept ans qu’en prétraitement (IIQ : 23,4 vs 15,6, p = 0,007) et (VAS : 6,7 vs 5,1, p = 0,001). Les scores du UDI étaient plus élevés au suivi sept ans (15,6) qu’en pré-traitement (11,3, p = 0,041) et en post-traitement (5,7, p = 0,00). La poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien à domicile était associée à une diminution de 5,7 g. (p = 0,051) des fuites d’urine observées au pad test selon une analyse de régression linéaire. Les limites de cette étude sont ; la taille réduite de l’échantillon et un biais relié au désir de traitement pour les femmes toujours incontinentes. Cependant, les résultats semblent démontrer que l’effet du traitement à long terme d’un programme de renforcement des muscles du plancher pelvien qui est intensif et étroitement supervisé, est maintenu chez environ une femme sur deux. Bien que les symptômes d’IUE tel que mesuré par les pad test et le questionnaire UDI, semblent réapparaître avec le temps, la qualité de vie, telle que mesurée par des questionnaires, est toujours meilleure après sept qu’à l’évaluation initiale. Puisque la poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien est associée à une diminution de la quantité de fuite d’urine au pad test, les participantes devraient être encouragées à poursuivre leurs exercices après la fin d’un programme supervisé. Pour des raisons de logistique la collecte de donnée de ce projet de recherche s’est continuée après la rédaction de ce mémoire. Les résultats finaux sont disponibles auprès de Chantale Dumoulin pht, PhD., professeure agrée à l’Université de Montréal. / Stress urinary incontinence is a common condition in the postpartum period affecting up to 77% of women. Nine women out of ten still suffering from SUI three months after giving birth will have symptoms of SUI five years later. Physiotherapy treatment via pelvic floor muscles strengthening exercises is recognized as an efficient first line of treatment for SUI. Although studies have shown good short term cure rates for persistent SUI, two long term follow-ups RCT’s have demonstrated that the effect was not maintained through time. The effect of an intensive and supervised physiotherapy pelvic floor strengthening program was evaluated in a previous randomized controlled trial (RCT) seven years ago. The main objective of the present study was to evaluate the effect of this program seven years after cessation of treatment. A secondary objective is to investigate the influence of four possible predictors of long term SUI symptoms and quality of life. The 57 women who completed the initial trial were contacted by telephone and invited to participate in a 7 year follow-up. Twenty-one participants underwent the clinical evaluation and answered four questionnaires while 10 participants answered only the questionnaires. The clinical evaluation included a provocative pad test and dynamometry of the pelvic floor muscles. The main outcome measure was the 20-minute modified pad test. Secondary outcomes were pelvic floor muscle strength measure by the Montreal dynamometer, symptoms of incontinence measured by the Urogenital Distress Inventory questionnaire, quality of life measured by the Incontinence Impact Questionnaire and the perceived burden of SUI measured by the Visual Analog Scale. The evaluation was completed by a questionnaire on four potential predictors of SUI: subsequent pregnancies, chronic constipation, body mass index and the frequency of pelvic floor muscle exercises. Forty-eight percent (10/21) of the participants were continent according to the pad test. The mean improvement between baseline and seven year follow-up was 26.9 g. (SD = vii 68.0g.). There was no statistically significant difference in pelvic floor muscle strength between baseline, after treatment and the follow-up (p = 0.74). The IIQ and VAS score were significantly lower at the seven year follow-up than at baseline (IIQ: 23.4 vs 15.6 , p = 0.007 and VAS: 6.7 vs 5.1, p = 0.001). The UDI scores were higher at follow-up (15.6) than baseline (11.3, p = 0.041) and after treatment (5.7, p = 0.00). Maintaining pelvic floor exercise at seven years after treatment had a strong trend towards a decrease of 5.7 g. for pad test results (p = 0.051). Limits of this study are the small sample size and the bias related to treatment seeking behavior amongst women who agreed to participate. Nevertheless, results seem to indicate that an intensive closely supervised pelvic floor training program is effective in the long run for one woman out of two. Although symptoms of SUI, as measured by the pad test and the UDI questionnaire, seem to reappear with time, quality of life is still better seven years after treatment than at baseline. Continuation of pelvic floor exercises seems to decrease the urine leakage upon exertion and thus should be encouraged even after cessation of intense training. For logistic reasons, the data collection for this research project continued after the writing of this thesis. Final results are available from Chantale Dumoulin pht, PhD, professor at the University of Montreal.
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Étude de l’impact de la grossesse sur l’hépatite auto-immune dans un modèle expérimental murin

Bourbonnais, Sara 09 1900 (has links)
L’hépatite auto-immune (HAI) est une maladie chronique caractérisée par une destruction progressive du parenchyme hépatique par le système immunitaire. La majorité des patients atteints d’HAI sont des femmes (75% à 90% des cas). L’amélioration des traitements au cours des dernières années a permis à un grand nombre de ces femmes de devenir enceintes. Pendant la grossesse, une rémission spontanée de la maladie a pu être observée chez les femmes atteintes d’HAI. Cette rémission est temporaire et elle est généralement suivie d’une rechute suite à l’accouchement (post-partum). Les causes exactes de cette rémission associée à la grossesse et de la rechute post-partum ne sont pas connues à ce jour. Nous avons donc tenté de reproduire ces phénomènes dans un modèle murin d’HAI développé dans notre laboratoire, afin de déterminer les mécanismes possiblement impliqués. Notre modèle d’HAI consiste en une xéno-immunisation de souris C57BL/6 avec les auto-antigènes impliqués dans l’HAI de type 2 chez l’humain. Nous avons ainsi accouplées des souris préalablement xéno-immunisées, puis nous les avons sacrifiées au début de la 3e semaine de gestation ou 2 à 3 semaines post-partum, afin d’évaluer les dommages hépatiques et afin d’étudier la réponse immunitaire. Comme chez les femmes atteintes d’HAI, les souris présentent une rémission de la maladie pendant la grossesse. Nous en sommes venus à cette conclusion par l’observation d’une diminution de l’inflammation hépatique, des niveaux de transaminases sériques et des titres d’auto-anticorps circulants. À l’inverse des humains, les souris xéno-immunisées ne présentent pas de rechute post-partum. Une analyse des cellules régulatrices (cellules T régulatrices et cellules B productrices d'IL-10) suggère une implication des Tregs hépatiques dans la rémission, car ceux-ci sont augmentés pendant la gestation. Ces Tregs hépatiques sont majoritairement d’origine thymique et ne semblent pas particulièrement attirés au foie en réponse à l’inflammation. La polarisation TH2 est un phénomène connu pendant la grossesse, par contre elle ne semble pas influencer la réponse auto-immune dans nos souris. Une meilleure compréhension des mécanismes d’immunosuppression observés lors de la grossesse pourrait mener au développement d’une thérapie mieux ciblée. / Autoimmune hepatitis (AIH) is a disease of unknown aetiology, characterized by a progressive destruction of the hepatic parenchyma by the immune system. Women are predominantly affected by AIH, with a prevalence of 75% in type 1 AIH and 90% in type 2. Improvement of treatments to control liver inflammation has contributed to increase the number of pregnant patients. During pregnancy, a spontaneous, but temporary, remission of the disease has been observed in women with AIH, often followed by post-partum relapse. Currently, this phenomenon is not fully understood. Thus, we aim to study the mechanisms responsible for the pregnancy-related remission and post-partum relapses in a murine model of AIH developed in our laboratory. Xenoimmunization of C57BL/6 mice with the antigens recognized by autoreactive cells of type 2 AIH patients results in a loss of tolerance, with clinical and biochemical features of AIH similar to those observed in patients. For this study, xenoimmunized mice were mated and sacrificed at the beginning of the 3rd week of gestation or 2-3 weeks post-partum, and liver disease was evaluated at that time as well as the immune response. As it occurs in women with AIH, pregnancy induces a remission of the disease in our murin model. Pregnant mice show a decrease of liver inflammation, ALT levels and circulating autoantibodies. The mice did not show any sign of relapse during the post-partum period. Our analysis of cellular populations with regulatory properties (regulatory T cells and IL-10 secreting B cells) revealed an increase of hepatic Tregs during pregnancy, which suggests an implication of those cells in the remission. Those Tregs infiltrating the liver are mainly originated from the thymus and do not seem to be recruited to the liver in response to inflammation. Although a switch towards a TH2 response is known to occur during pregnancy, this phenomenon does not seem to be implicated in the remission of AIH in our murine model. A better understanding of the natural immunosuppression occurring during pregnancy could bring important knowledge to design new and improved therapy for AIH.
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Suivi à long terme de l’efficacité d’un traitement de physiothérapie sur l'incontinence urinaire d'effort persistante en période postnatale

Martin, Claudine 11 1900 (has links)
L’incontinence urinaire d’effort (IUE) est une condition fréquente en période postnatale pouvant affecter jusqu’à 77% des femmes. Neuf femmes sur dix souffrant d’IUE trois mois après l’accouchement, vont présenter une IUE cinq ans plus tard. Le traitement en physiothérapie de l’IUE par le biais d’un programme d’exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien est reconnu comme étant un traitement de première ligne efficace. Les études ont prouvé l’efficacité de cette approche sur l’IUE persistante à court terme, mais les résultats de deux ECR à long terme n’ont pas démontré un maintien de l’effet de traitement. L’effet d’un programme en physiothérapie de renforcement du plancher pelvien intensif et étroitement supervisé sur l’IUE postnatale persistante avait été évalué lors d’un essai clinique randomisé il y a sept ans. Le but principal de la présente étude était d’évaluer l’effet de ce programme sept ans après la fin des interventions de l’ECR initial. Un objectif secondaire était de comparer l’effet de traitement à long terme entre un groupe ayant fait seulement des exercices de renforcement du plancher pelvien et un groupe ayant fait des exercices de renforcement du plancher pelvien et des abdominaux profonds. Un troisième objectif était d’explorer l’influence de quatre facteurs de risques sur les symptômes d’IUE et la qualité de vie à long terme. Les cinquante-sept femmes ayant complétées l’ECR initial ont été invitées à participer à l’évaluation du suivi sept ans. Vingt et une femmes ont participé à l’évaluation clinique et ont répondu à quatre questionnaires, tandis que dix femmes ont répondu aux questionnaires seulement. L’évaluation clinique incluait un pad test et la dynamométrie du plancher pelvien. La mesure d’effet primaire était un pad test modifié de 20 minutes. Les mesures d’effets secondaires étaient la dynamométrie du plancher pelvien, les symptômes d’IUE mesuré par le questionnaire Urogenital Distress Inventory, la qualité de vie mesurée par le questionnaire Incontinence Impact Questionnaire et la perception de la sévérité de l’IUE mesuré par l’Échelle Visuelle Analogue. De plus, un questionnaire portant sur quatre facteurs de risques soit, la présence de grossesses subséquentes, la v présence de constipation chronique, l’indice de masse corporel et la fréquence des exercices de renforcement du plancher pelvien de l’IUE, venait compléter l’évaluation. Quarante-huit pour-cent (10/21) des participantes étaient continentes selon de pad test. La moyenne d’amélioration entre le résultat pré-traitement et le suivi sept ans était de 26,9 g. (écart-type = 68,0 g.). Il n’y avait pas de différence significative des paramètres musculaires du plancher pelvien entre le pré-traitement, le post-traitement et le suivi sept ans. Les scores du IIQ et du VAS étaient significativement plus bas à sept ans qu’en prétraitement (IIQ : 23,4 vs 15,6, p = 0,007) et (VAS : 6,7 vs 5,1, p = 0,001). Les scores du UDI étaient plus élevés au suivi sept ans (15,6) qu’en pré-traitement (11,3, p = 0,041) et en post-traitement (5,7, p = 0,00). La poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien à domicile était associée à une diminution de 5,7 g. (p = 0,051) des fuites d’urine observées au pad test selon une analyse de régression linéaire. Les limites de cette étude sont ; la taille réduite de l’échantillon et un biais relié au désir de traitement pour les femmes toujours incontinentes. Cependant, les résultats semblent démontrer que l’effet du traitement à long terme d’un programme de renforcement des muscles du plancher pelvien qui est intensif et étroitement supervisé, est maintenu chez environ une femme sur deux. Bien que les symptômes d’IUE tel que mesuré par les pad test et le questionnaire UDI, semblent réapparaître avec le temps, la qualité de vie, telle que mesurée par des questionnaires, est toujours meilleure après sept qu’à l’évaluation initiale. Puisque la poursuite des exercices de renforcement du plancher pelvien est associée à une diminution de la quantité de fuite d’urine au pad test, les participantes devraient être encouragées à poursuivre leurs exercices après la fin d’un programme supervisé. Pour des raisons de logistique la collecte de donnée de ce projet de recherche s’est continuée après la rédaction de ce mémoire. Les résultats finaux sont disponibles auprès de Chantale Dumoulin pht, PhD., professeure agrée à l’Université de Montréal. / Stress urinary incontinence is a common condition in the postpartum period affecting up to 77% of women. Nine women out of ten still suffering from SUI three months after giving birth will have symptoms of SUI five years later. Physiotherapy treatment via pelvic floor muscles strengthening exercises is recognized as an efficient first line of treatment for SUI. Although studies have shown good short term cure rates for persistent SUI, two long term follow-ups RCT’s have demonstrated that the effect was not maintained through time. The effect of an intensive and supervised physiotherapy pelvic floor strengthening program was evaluated in a previous randomized controlled trial (RCT) seven years ago. The main objective of the present study was to evaluate the effect of this program seven years after cessation of treatment. A secondary objective is to investigate the influence of four possible predictors of long term SUI symptoms and quality of life. The 57 women who completed the initial trial were contacted by telephone and invited to participate in a 7 year follow-up. Twenty-one participants underwent the clinical evaluation and answered four questionnaires while 10 participants answered only the questionnaires. The clinical evaluation included a provocative pad test and dynamometry of the pelvic floor muscles. The main outcome measure was the 20-minute modified pad test. Secondary outcomes were pelvic floor muscle strength measure by the Montreal dynamometer, symptoms of incontinence measured by the Urogenital Distress Inventory questionnaire, quality of life measured by the Incontinence Impact Questionnaire and the perceived burden of SUI measured by the Visual Analog Scale. The evaluation was completed by a questionnaire on four potential predictors of SUI: subsequent pregnancies, chronic constipation, body mass index and the frequency of pelvic floor muscle exercises. Forty-eight percent (10/21) of the participants were continent according to the pad test. The mean improvement between baseline and seven year follow-up was 26.9 g. (SD = vii 68.0g.). There was no statistically significant difference in pelvic floor muscle strength between baseline, after treatment and the follow-up (p = 0.74). The IIQ and VAS score were significantly lower at the seven year follow-up than at baseline (IIQ: 23.4 vs 15.6 , p = 0.007 and VAS: 6.7 vs 5.1, p = 0.001). The UDI scores were higher at follow-up (15.6) than baseline (11.3, p = 0.041) and after treatment (5.7, p = 0.00). Maintaining pelvic floor exercise at seven years after treatment had a strong trend towards a decrease of 5.7 g. for pad test results (p = 0.051). Limits of this study are the small sample size and the bias related to treatment seeking behavior amongst women who agreed to participate. Nevertheless, results seem to indicate that an intensive closely supervised pelvic floor training program is effective in the long run for one woman out of two. Although symptoms of SUI, as measured by the pad test and the UDI questionnaire, seem to reappear with time, quality of life is still better seven years after treatment than at baseline. Continuation of pelvic floor exercises seems to decrease the urine leakage upon exertion and thus should be encouraged even after cessation of intense training. For logistic reasons, the data collection for this research project continued after the writing of this thesis. Final results are available from Chantale Dumoulin pht, PhD, professor at the University of Montreal.
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The Moms2B Program: A Qualitative Evaluation of Participants’ Perceptions of the Program and its Impact on their Diet, Lifestyle, and Behaviors

Clutter, Carmen Marie 23 July 2013 (has links)
No description available.
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Multicomponent lifestyle intervention support after pregnancy : A qualitative study on beneficiaries’ experiences

Halmambetova, Elnura January 2022 (has links)
Introduction: One of the most significant current discussions in maternal health is the rising burden of non-communicable diseases. The development of accessible non-communicable diseases prevention intervention is an important strategy to reduce the impact of mental and physical health problems on adverse child and maternal health. Despite all the knowledge on good lifestyle intervention practices, the lifestyle change after pregnancy remains rather challenging. This study aims to describe the perspectives of women in relation to lifestyle support experiences after pregnancy. Methods: Qualitative study design with six semi-structured in-depth interviews was used to collect the data among beneficiaries who received the support in physical activity, diet and stress. Manifest and latent content analysis methods were used to analyze the data.  Results: Multicomponent lifestyle intervention utilizing motivational interviewing approach was experienced as flexible, considerate, and inclusive.Maternal struggles profoundly contributed to relapse, which appeared to be a common reoccurrence. Mobilizing family support helped to battle the maternal struggles and to facilitate healthy lifestyle behavior, thereby promoting individual and family wellbeing.  Conclusion: Multicomponent lifestyle support in combination with person and family centered care approach has a great potential to help women during their transition into motherhood.
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A Comparison of the Effectiveness of Videotape (Closed Circuit Television) versus Live Group Infant Care Classes, as a Teaching Tool for Post-Partum Mothers / CCTV vs. Classes as a Teaching Tool for Post-Partum Mothers

Torr, Elizabeth 04 1900 (has links)
This study is designed to assess the effectiveness of closed-circuit television (CCTV) as a post-partum teaching tool using an interactive problem-solving approach, compared with conventional group classes, in fostering the acquisition of skills and knowledge around baby care. A second primary objective is to determine the level of satisfaction of respondents with both approaches to post-partum education. An extensive discussion of the theoretical basis for the proposal is presented, drawing upon and synthesising concepts from the literature of Sociology, Education and Health Sciences. The conceptual model (Sword 1990) represents a synthesis of Mezirow’s (1978) theory of the transformation of meaning perspective with D’Zurilla’s (1986) cognitive-appraisal approach to the acquisition of new knowledge. In addition, adult learning principles are applied to the selected teaching strategies to identify optimal conditions of learning (Zemke and Zemke 1988). A two-group cohort design was used for randomisation, and the data collected was subjected to both quantitative and qualitative analysis. Two measures of learning were not significantly different for the videotape and live class groups. Statistically significant differences were identified between the groups in the attitude measures of convenience and ease of understanding. There was also a measurable difference in levels of satisfaction with the different approaches used. However, the results of this study suggest that combining an interactive, problem-solving approach to post-partum education with CCTV, is no more effective than live group classes in achieving knowledge acquisition for new mothers. CCTV can be used to address the basic and repetitive aspects of patient education and it appears to be effective for short-term knowledge gain. Several issues for further study are proposed in relation to the planning and implementation of alternative approaches to conventional post-partum teaching, as well as the design of future televised patient education programmes. / Thesis / Master of Science (MSc)

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