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De la "jouissance" au "wanting" dans une population de fumeurs: Etude empirique sur les tenants des assuétudes à l’interface des approches cliniques et expérimentalesDetandt, Sandrine 15 December 2016 (has links)
La jouissance est un des champs dont la psychanalyse fait usage pour rendre compte de ce qui pourrait expliquer le boitement structurel de la condition humaine, son paradoxe fondamental. Partant d'une épistémologie transcendantale, nous envisageons que, bien que le corps et la psyché ne revêtent pas les mêmes réalités, ils ont certains points d'accroche dont fait partie la jouissance et, bien que le corps ne détermine pas le psychisme, il le contraint. Il est alors proposé ici une hypothèse neuropsychanalytique de la jouissance, l'articulant autour du corps et de l'histoire. La jouissance serait la marque de ce qui a fait événement pour le sujet. Cette description permet de relier ce concept à la neurophysiologie des circuits dopaminergiques qui marquent physiologiquement tant la dimension pulsionnelle, que la dimension événementielle et donc historique.À partir de cette conceptualisation, un paradigme expérimental a été constitué afin d'investiguer cette possibilité d'une accroche entre le psychique et le biologique chez des sujets dépendants, lorsqu'ils sont confrontés à leur objet d'addiction. Concrètement, nous 'osons' l'hypothèse que plus un sujet manifeste d'indices repérables d'une mobilisation pulsionnelle dans son discours libre amorcé par l’objet addictif (dans ce cas-ci, la cigarette pour des fumeurs), plus il aura le geste rapide et sûr pour l’attraper ou des difficultés à inhiber son appétence vers cet objet. Ceci est investigué à travers un outil constitué à partir de la théorie psychanalytique d’une part, et à travers deux tâches de type Go-NoGo (évaluées par des mesures comportementales –temps de réaction et erreurs- et électrophysiologiques -la N2 et la P3, deux marqueurs considérés comme reflétant la signature des processus attentionnels et des biais d’inhibition-, d’autre part. La particularité du paradigme, outre cet usage d’outils issus de champs distincts, réside dans le fait que, à aucun moment, ce n’est le sens du discours des sujets, qui est investigué. L’outil psychanalytique évalue effectivement la façon dont les sujets s’expriment, et ce sont des juges naïfs (à l’égard de l’étude et de la psychanalyse) qui évaluent leur discours. Nos résultats mettent en évidence que les personnes dépendantes manifestent une tendance à l’impulsivité de façon générale. Mais, lorsque leur objet d’addiction est en place de support attentionnel, les sujets démontrent une augmentation significative de leurs performances et de l’amplitude de la P3, signe d’un investissement attentionnel. Les résultats des associations libres révèlent que la forme du discours des fumeurs est évaluée comme plus transgressive (comparativement aux non-fumeurs). Enfin, on retrouve une corrélation entre les indices psychiques (la transgression) et neurophysiologiques (la latence de la NoGo-N2). En conclusion, il semble que l’addiction dépasse la simple réalité pharmacologique de l’effet du toxique puisqu’il est repéré ici que l’effet de stimulant cognitif (manifeste par l’amélioration des performances) est induit par la simple représentation de la cigarette et non par la consommation de celle-ci. Ensuite, au regard de notre proposition épistémologique, nous semblons avoir réussi, sur base d’une lecture rapprochée des séminaires de Lacan, à construire un outil qui distingue de façon cohérente, consistante et valide une dimension pulsionnelle d’une dimension affective (valencée) dans ce qui peut s’entendre. Grâce à cet outil, nous avons trouvé des corrélations entre certains de ces marqueurs psychiques et certains paramètres physiologiques - les paramètres corrélant étant précisément des plus probants et la corrélation s’avérant être dans le sens prédit par notre construction hypothétique. Sur ce 'succès’, nous osons une conclusion épistémologique plus large qui propose que si l’univers du représentationnel, c'est-à-dire, du mental, est bien accroché au niveau de repères physiologiques, ceci n’est démontrable sur un plan mental que si l’on se borne à la forme des contenus mentaux – et, qui plus est, et de façon spéculative, en évitant toute hérméneutique au niveau des contenus mentaux. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The N30 component of the somatosensory evoked potentials: a new tool for EEG dynamic exploration of human brain in spaceCebolla, Ana Maria 01 December 2010 (has links)
Whether ongoing electroencephalogram (EEG) signal contributes to event related potential (ERP) generation is currently a matter of discussion for all sensory modalities. Resolving the controversy between additive and the oscillatory models has become crucial because evoked potentials are increasingly used in clinical practice as a physiological and neuropsychological index of brain areas or as a link with other functional approaches such as fMRI and the underlying network. The key issue is the search for a function underlying these mechanisms. <p><p>Somatosensory evoked potentials are robust indicators of the afferent information at cortical level. In particular, the frontal N30 component of SEP can serve as a reliable physiological index of the dopaminergic motor pathway (Insola et al. 1999, Pierantozzi et al. 1999). Its properties in sensory-motor gating and cognitive processes make its fine analysis particularly interesting. The physiological interpretation and the origin of the frontal N30 are still debated (Allison et al. 1991, Cheron et al. 1994, Karnovsky et al. 1997, Balzamo et al. 2004, Barba et al. 2005).<p><p>In this thesis we have investigated the mechanisms generating the N30 SEP component produced by electrical stimulation at median nerve at wrist, with reference to the current questioning of the additive and oscillatory models of the ERP (Sayers et al. 1974; Basar et al. 1980).<p><p>We have applied analysis of the spectral content of neuronal oscillatory activity recorded in electroencephalographic (EEG) in order to study of dynamic brain processing underlying the N30 component. Concretely for studying whether the occurrence of the N30 related input induce amplitude modulation and/or reorganization of EEG rhythms we have analyzed separately power perturbation and phase synchrony of single EEG oscillations trials by means of event-related spectral perturbation (ERSP) and intertrial coherence (ITC) measurements. In addition, in order to model brain localizations of phase synchrony and power enhancement and to compare them to model localization of the N30 SEP we used swLORETA, a distributive method of source analysis.<p><p>We have demonstrated that:<p>(1) Ongoing EEG signals contribute to the generation of the N30 component (Cheron et al. 2007).<p>(2) Dynamics of ongoing EEG signals underlie the specific behavior of the N30 during gating produced by movement execution (Cebolla et al. 2009).<p>(3) Localization of brain sources generating the N30 SEP component overlaps those generating beta-gamma ongoing oscillations at the same short latency (Cebolla et al. 2010).<p><p>Additionally the work developed during this thesis has served to develop a comprehensive, pragmatic paradigm to identify, evaluate and understand the somatosensory alterations in defined contexts, as illustrated by our recent work on perturbations and adaptations in astronauts over long term microgravity stay. We think that addressing this topic is essential in order to optimize and objectively evaluate adaptation to microgravity. We therefore proposed a detailed project to European Space Agency entitled “The frontal N30 somatosensory evoked potential for the study of sensory-motor and cognitive adaptations in weightlessness: NeuroSEP” (ILSRA 2009) in which we also proposed direct applications for quality of life aboard International Space Station, for the medical field and industry. / Doctorat en Sciences de la motricité / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La reconnaissance des mots écrits chez les patients souffrant de schizophrénie / Visual word recognition in patients suffering from schizophreniaCurzietti, Maxime Valentin 03 October 2017 (has links)
Les patients souffrant de schizophrénie présentent des symptômes cliniques ainsi que des déficits cognitifs. Il a été récemment proposé que les déficits de lecture des patients fassent partie de ces déficits. L’objectif de ce travail de thèse était d’évaluer les capacités de reconnaissance visuelle des mots chez les patients souffrant de schizophrénie, au moyen d'une évaluation diagnostique des processus cognitifs dans une approche comportementale et électrophysiologique (enregistrement des potentiels évoqués). Les résultats indiquent une préservation de la spécialisation de l’aire de la forme visuelle des mots pour traiter les mots écrits chez les patients. De plus, les processus cognitifs impliqués dans le traitement orthographique des suites de lettres semblent également préservés. En revanche, les processus cognitifs impliqués dans le traitement phonologique semblent altérés chez les patients souffrant de schizophrénie. / Patients suffering from schizophrenia display clinical symptoms as well as cognitive deficits. Recently, it has been suggested that these patients display, among other things, reading deficits. This doctoral thesis aims to evaluate the abilities of visual word recognition in patients suffering from schizophrenia, using both behavioral and electrophysiological (recording of event related potentials) approaches. The results indicated that the specialization of the visual word form area for processing of written words is preserved for patients. In addition, cognitive processes involved in orthographic processing of letter strings were preserved. By contrast, cognitive processes involved in phonological processing were altered for patients suffering from schizophrenia.
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Influence de l'expertise musicale et linguistique sur le traitement des sons linguistiques et non-linguistiques / Influence of musical and linguistic expertise on linguistic and non-linguistic sounds processingMarie, Céline 22 January 2010 (has links)
Le but de ce travail est d’étudier l’influence de l’expertise (musicale ou linguistique) sur le traitement des sons linguistiques et non-linguistiques chez l’adulte sain. Plus précisément, il s’agit de cerner les effets de transfert d’apprentissage d’un domaine d'expertise vers un autre domaine afin de tester la spécificité des processus qui sous-tendent le traitement de la musique et du langage et de mieux comprendre les phénomènes de plasticité induits par l’expertise. Pour étudier ces questions, j’ai conduit plusieurs expériences, basées sur l’utilisation conjointe des méthodes issues de la psychologie expérimentale (Temps de Réaction et pourcentage d’erreurs) et de l’électrophysiologie chez l’homme (Potentiels Evoqués). En comparant des musiciens et des non-musiciens, j’ai d’abord testé les effets de transfert d’apprentissage de la musique sur le traitement du mètre et de la sémantique dans le langage (Expérience 1), ainsi que sur la phonologie et les variations de hauteur tonale (Expérience 2). Les résultats montrent que l'expertise musicale améliore la perception des aspects métriques du langage parlé et réduit les interférences liées au traitement sémantique. Ils soulignent également que l'expertise musicale améliore la discrimination de variations tonales et phonologiques dans une langue à tons inconnue des participants: le Mandarin. Dans une troisième étude j’ai testé l’hypothèse inverse, celle d’un transfert d’apprentissage du langage vers des sons non-linguistiques. Pour ce faire, j’ai comparé le traitement pré-attentif et attentif de variations de durée, de fréquence et d’intensité de sons non-linguistiques chez des locuteurs d’une langue à quantité, le Finnois, et chez des Français. Les résultats montrent que les participants Finlandais sont plus sensibles aux variations de durée de sons non-linguistiques que les participants Français. En incluant un groupe de sujets musiciens Français à cette étude, j’ai également pu comparer l’influence de l’expertise linguistique et de l’expertise musicale. Les résultats révèlent une influence similaire de ces deux types d’expertise sur le traitement des variations de durée. Enfin, les résultats de deux études visant à comparer les processus conceptuels/sémiotiques impliqués dans l’analyse de sons de l’environnement et de sons musicaux à ceux impliqués dans l’analyse de sons du langage, révèlent des similarités dans les corrélats électrophysiologiques (N400) associés aux différents types de sons. Deux interprétations complémentaires, reposant sur la mise en jeu d’effets « bottom-up » et « top-down », sont proposées pour rendre compte des effets de transfert d’apprentissage. / The aim of this work is to study the influence of expertise (musical and linguistic) on the processing of linguistics and non-linguistics sounds in healthy adults. More precisely, the goal is to examine the transfer of training effects from one domain of expertise to another domain in order to test the specificity of the processes underlying music and language processing as well as the effects of plasticity induced by expertise. To address these questions, I conducted several experiments based on the use of methods from experimental psychology (Reaction Times and error rates) and from human electrophysiology (Evoked Potentials). By comparing musicians and non-musicians, I first tested transfer of training effects from music to meter and semantic processing in language (Experiment 1), and to phonology and pitch variations (Experiment 2). Results showed, first, that musical expertise improves metrical speech processing while reducing interferences with semantic processing. Second, they showed that musical expertise improves the discrimination of tonal and phonological variations in a tone language unknown to the participants, Mandarin. In a third study I tested the reverse hypothesis of transfer of training from language to the processing of nonlinguistics sounds. To this end, I compared the pre-attentive and attentive processing of duration, frequency and intensity changes in non-speech sounds by Finns, speakers of a quantity language, and by French. Results showed a positive transfer of training from the expertise of Finns to process phoneme duration in their native language to the processing of duration changes in non-speech sounds. I also compared the influence of linguistic and musical expertise by including a group of French musicians. Results revealed similar effects of linguistic and musical expertise on the processing of changes in duration. Finally, in two other studies, we compared the conceptual processes involved in the analysis of environmental sounds and musical sounds with those involved in the analysis of speech sounds, always considering the effects of musical expertise. Results revealed similarities in the electrophysiological correlates (N400) of semiotic processing for these different types of sounds. Two complementary interpretations, relying on bottom-up and top-down effects, are proposed to account for this set of results on transfer of training effects.
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Les effets neurophysiologiques du stéréotype des couleurs associées au genre sur la perception du visage / The neurophysiological effects of gender color stereotypes on face perceptionAldashti, Asma 13 September 2018 (has links)
L’objectif central de cette thèse consiste à étudier les effets des couleurs associées au genre, particulièrement bleu et rose, sur la perception du sexe des visages. Les enregistrements électrophysiologiques de surface (potentiels évoqués cérébraux) et les données comportementales issus de mon travail indiquent que la perception du visage, au-delà de sa dimension physiologique, est soumise à l’influence de processus top-down induits par le stéréotype de la couleur bleue pour le genre masculin et de la couleur rose pour le genre féminin. Ces influences s’observent précocement au cours de l'étape d'encodage perceptif des visages. / The present thesis aims at studying the impact of the colors associated to gender, particularly blue and pink, on the perception of face gender. Our electrophysiological and behavioral data indicate that the perception of the face, beyond its physiological dimension, is subject to the influence of top-down processes induced by pink for female and blue for male stereotype. These influences are evident at early perceptual stage of face processing.
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Dissociation des effets de l'interférence et du délai de rétention à l'aide de potentiels évoqués dans une tâche de mémoireGuindon, Josée January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Ré-agir vite et bien à une perturbation de mouvement : étude des mécanismes corticaux par couplage EEG-TMS chez l'homme. / Re-acting well and fast to a motor perturbation : cortical mechanisms studied with combined EEG-TMSSpieser, Laure 26 October 2010 (has links)
Dans la vie de tous les jours, il arrive que nos actions soient perturbées par desvariations rapides des forces externes de notre environnement. Afin d'atteindre notre but, nousdevons alors réagir “vite et bien” à ces perturbations de mouvement, ce qui implique la mise enjeu à la fois de processus cognitifs et de processus sensori-moteurs. Nous nous sommesintéressés aux mécanismes corticaux (engagés notamment au niveau du cortex sensorimoteurprimaire) sous-tendant les interactions entre fonctions cognitive et sensorimotrice permettantd'adapter la réaction à la perturbation en fonction de notre intention, en nous efforçant de fairele lien entre les mécanismes impliqués au cours de la préparation et de la réalisation de laréaction. En utilisant le couplage EEG-TMS (avec enregistrement de l'EMG), nous avons menéune approche par stimulation-enregistrement, permettant d'observer simultanément lesmécanismes corticaux et corticospinaux précédant et suivant la stimulation, et ainsi de mieuxcomprendre le lien reliant l'activité cérébrale et le comportement.Dans l’étude 1, nous avons utilisé une perturbation motrice centrale, c'est-à-dire quenous avons demandé au sujet soit de résister soit d'assister un mouvement évoqué directementau niveau cortical par TMS. Ceci nous a permis de montrer que les processus cognitifs peuventinfluencer directement l'excitabilité corticale et corticospinale, avant la mise en jeu deprocessus sensorimoteurs impliqués dans l’exécution du mouvement. Lorsque le sujet s’estpréparé à résister au mouvement évoqué par TMS, l'augmentation anticipée de l'activité desréseaux intracorticaux inhibiteurs de M1 diminue l'excitabilité corticale, menant à une diminutionde l’excitabilité corticospinale, réduisant ainsi l’amplitude du mouvement évoqué par TMS.Dans les études suivantes (2, 3 et 4), nous nous sommes intéressés aux mécanismescorticaux et corticospinaux impliqués dans la préparation et la réaction rapide à uneperturbation périphérique du mouvement. Nous avons demandé au sujet soit de résister soitde se laisser-faire par une extension passive du poignet, et avons étudié les mécanismesimpliqués dans la modulation de la composante à longue latence du réflexe d'étirement (LLSR,qui débute environ 50 ms après la perturbation), en fonction de l'intention. Concernantl’excitabilité corticospinale, les résultats montrent que, lors de la préparation à uneperturbation périphérique, les phénomènes d'intégration sensori-motrice engendrés par lesafférences sensorielles dues à la perturbation sont pris en compte dans le réglage anticipé del'excitabilité corticospinale, afin que la réaction, déclenchée par les afférences sensorielles, soitadaptée à l'intention du sujet (étude 2). Au niveau cortical, une modification de l'activité desréseaux intracorticaux de M1 en fonction de l'intention précède la modulation de l'activitécorticale du cortex sensorimoteur primaire, liée à la genèse du LLSR, suggérant que desprocessus anticipateurs influencent l’activité du cortex sensorimoteur primaire afin que saréponse précoce à la perturbation soit adaptée à l'intention du sujet (étude 3). Enfin, dansl’étude 4, nous avons mis en évidence le rôle d'une aire motrice non primaire, la SMA proper,dans la modulation du réflexe d'étirement en fonction de l'intention.Ainsi, lorsque nous anticipons une perturbation motrice, des processus préparatoiresspécifiques (dépendants de notre intention), et différents de ceux impliqués avant la réalisationd’un mouvement sans variation des forces externes, sont mis en jeu dans la SMA proper et lecortex sensorimoteur primaire de manière à ce que la réaction rapide, déclenchée au niveau ducortex sensorimoteur par les afférences sensorielles induites par la perturbation, soit adaptée àl’intention du sujet. / In everyday life, our actions can be perturbed by rapid variations of environmentalexternal forces. In order to achieve our goals, we have to react “well and fast” to thesemovement perturbations. This reaction implies both cognitive and sensorimotor processes. Wewere interested in the cortical mechanisms (mainly involving the primary motor cortex, M1)underlying the interaction between cognitive and sensorimotor functions that allows theadaptation of the reaction to the perturbation according to the intention. We tried to relate themechanisms implicated during the preparation with those implicated during the realization ofthe reaction. With combined EEG-TMS (with EMG recording), we used a stimulation-recordingapproach, allowing simultaneous observation of cortical and corticospinal mechanisms, bothbefore and after the stimulation. This approach helps to obtain to a better understanding of therelationship between cerebral activity and behavior.In the first experiment, we used a central motor perturbation, i.e. subjects were asked toresist or to assist a movement evoked directly at the cortical level using TMS. We showed thatcognitive processes can directly influence cortical and corticospinal excitability before anyinvolvement of the sensorimotor processes related to the movement execution. When subjectsprepared to resist the TMS-evoked movement, the anticipatory increased activity of theintracortical inhibitory networks of M1 decreased the cortical excitability, leading to adecreased corticospinal excitability and thus to a reduced TMS-evoked movement.In the following experiments (2, 3 and 4), we were interested in cortical andcorticospinal mechanisms engaged during the preparation and the reaction to a peripheralmovement perturbation. We asked subjects either to resist or to not-react (to “let-go”) to apassive wrist extension, and we studied the mechanisms underlying the modulation of the longlatency stretch reflex (LLSR, starting about 50 ms after the perturbation) according to theintention. Concerning the corticospinal excitability, the results showed that, during thepreparation of a reaction to a peripheral perturbation, the anticipatory tuning of thecorticospinal excitability takes into account sensorimotor integrative phenomenons induced bythe afferent input due to the perturbation in such a way that the reaction, triggered by theafferent inputs, is adapted to the subject’s intention (experiment 2). At the cortical level, achange of M1 intracortical network activity (before the perturbation) precedes the modulationof the primary sensorimotor cortex activity that is linked to the LLSR generation (after theperturbation). This strongly suggests that anticipatory processes preset the primarysensorimotor cortex in order to adapt its early response to the perturbation according to thesubject’s intention (experiment 3). Finally, temporary inactivation of SMA proper (induced byTMS) showed that this non-primary motor area is also implicated in the modulation of thestretch reflex according to the intention (experiment 4).In conclusion, when we expect a motor perturbation, intention-specific preparatoryprocesses are engaged in SMA proper and the primary sensorimotor cortex that are differentfrom those involved in the realization of a movement without external force variations. Thesepreparatory processes allow the early motor reaction, generated by the primary sensorimotorcortex (triggered by the afferent input induced by the perturbation) to be adapted to thesubject’s intention.
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Les effets d’une commotion cérébrale d’origine sportive sur le fonctionnement cognitif de l’enfant évalués à l’aide de potentiels évoqués cognitifs et de tests neuropsychologiquesBaillargeon-Blais, Annie 09 1900 (has links)
Les commotions cérébrales d’origine sportive sont fréquentes chez les athlètes professionnels et semblent l’être tout autant chez les jeunes sportifs. Chez l’adulte, les symptômes se résorbent dans la majorité des cas assez rapidement (7-10 jours), mais la récupération peut s’avérer différente chez les jeunes. Plusieurs études utilisant les potentiels évoqués cognitifs ont découvert des anomalies cérébrales en l’absence de symptômes cliniques observables chez l'adulte. Toutefois, peu de données scientifiques sont disponibles sur les répercussions d’un tel impact sur le cerveau en développement. Le but de l’étude était de déterminer s’il existe une relation entre l’âge de survenue au moment de la commotion et la gravité des déficits. Cette étude transversale a évalué le fonctionnement cognitif de sportifs par des tests neuropsychologiques ainsi que les mécanismes neuronaux de l’orientation de l’attention (P3a) et de mise à jour de l’information en mémoire de travail (P3b) à l’aide de potentiels évoqués cognitifs. Les athlètes étaient répartis selon trois groupes d’âge [9-12 ans (n=32); 13-16 ans (n=34); adultes (n=30)], la moitié ayant subi une commotion dans la dernière année. Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées par une série d’ANOVAs. Comparativement au groupe contrôle, les adolescents commotionnés présentaient des déficits de mémoire de travail. Les athlètes commotionnés démontraient une réduction de l’amplitude de la P3b comparativement aux non-commotionnés. Les résultats illustrent la présence de déficits neurophysiologiques persistants et ce, au moins six mois suivant l’impact. Les enfants semblent aussi sensibles que les adultes aux effets délétères d’une commotion cérébrale et les conséquences s’avèrent plus sévères chez l’adolescent. / Sport-related concussions are common injuries among professional athletes as well in adolescents and children participating in organized sports. Although the majority of concussions resolve rapidly in adults (7-10 days), recovery could be different in younger athletes. Several studies using event-related potentials show that adult athletes have cerebral anomalies in the absence of clinical symptoms. However, the consequences of a sport-related concussion on the developing brain are less known. The purpose of this study was to determine whether age differences exist with respect to cognitive functioning following a sport-related concussion. This cross-sectionnal study assessed cognitive functioning using standardized neuropsychological tests as well the neuronal mechanisms associated with the re-orienting attention (P3a) and with the update of information in working memory (P3b), using event-related potentials. Athletes were divided into three age groups [9-12 yrs (n=32); 13-16 yrs (n=34); and adults (n=30)] half of whom suffered from a sport-related concussion. Group comparisons were investigated with a series of ANOVAs. Specifically, concussed adolescents showed persistent deficits in working memory compare with their non injured counterparts. Concussed athletes from all age groups had significantly lower amplitude for the P3b component of their ERPs compared to their non injured teammates. No age-related differences for ERP’s were found among the concussed groups. These data suggest persistent neurophysiological deficits that are present at least 6 months following a concussion. Children appear to be as sensitive as adults to the consequences of a concussion and adolescents seem experience the most severe outcomes.
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L'effet des coups de tête et des commotions cérébrales sur le fonctionnement cognitif des joueurs de soccerCouture, Sandra January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Activité électrocorticale lors du traitement de stimuli émotionnels et différences sexuelles associées à la schizophrénieChampagne, Julie 05 1900 (has links)
D’importantes faiblesses dans l'expérience, l'expression et la reconnaissance des émotions chez les patients souffrant de schizophrénie ont été relativement bien documentées au fil des années. Par ailleurs, les différences sexuelles dans le comportement et l'activité cérébrale associée aux processus émotionnels ont été rapportées dans la population générale. Il apparaît donc surprenant que si peu ait été publié afin d’améliorer notre compréhension des différences sexuelles dans la schizophrénie. La présente étude vise à comparer les différences dans le mode de fonctionnement d’hommes et de femmes atteints de schizophrénie. Il s’agit, avec cette population, de comprendre la réponse comportementale et électrocorticale associés au traitement des images émotionnelles. Ces données ont été enregistrées à l’aide des potentiels évoqués cognitifs (PÉC), et des temps de réponses lors du visionnement passif d’images émotionnelles. L’activation des composantes P200, N200 antérieure et P300 a été comparée chez 18 patients avec une schizophrénie stabilisée (9 femmes et 9 hommes) et 24 participants formant un groupe contrôle (13 femmes et 11 hommes) sans problème psychiatrique. L’analyse des PÉC a globalement révélé que la valence et l’activation émotionnelle influencent les composantes précoces de même que les composantes tardives de façon indépendante, ce qui prouve l’importance d’investiguer ces deux dimensions émotionnelles sur plusieurs composantes. Une découverte d’intérêt réside dans l’observation de différences sexuelles qui entrent en interaction avec le groupe, à différentes latences et attribuées tant à la valence qu’à l’activation. De plus, les données provenant des hormones gonadiques montrent que la progestérone pourrait avoir un impact fonctionnel sur les processus de traitement des émotions tant chez les femmes que chez les hommes. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour pouvoir comprendre davantage le rôle des hormones gonadiques en neuropsychopathologie. / Prominent disturbances in the experience, expression and emotion recognition in patients with schizophrenia have been relatively well documented over the last few years. Furthermore, sex differences in behavior and brain activity associated with emotional processes have been reported in the general population. It is therefore surprising that so little has been done to further our understanding of potential differences between sexes in schizophrenia. In the present study we compared the behavioral and electrophysiological responses related to emotional processes of individuals with schizophrenia and individuals from the general population, while taking into consideration the valence and arousal of presented stimuli, as well as sex of tested participants. These data were measured with the help of event-related potentials (ERP) during passive viewing of emotional pictures. Activation of components P200, N200 and P300 were compared in 18 schizophrenia patients (9 women and 9 men) and 24 controls (13 women and 11 men). The ERP analysis revealed that valence and arousal influences early and late components independently, which demonstrates the importance of investigating these two emotional dimensions. Moreover, several significant differences between groups (i.e. clinical vs. control and men vs. women), attributed to the valence and arousal, were found in the ERP data in the stream of emotional processing. Also, data from gonadal hormones show that progesterone may have a functional impact on emotional processes among women and men. However, further studies are needed to better understand the role of gonadal hormones in neuropsychopathology.
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