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Le contrôle de l'activité du pouvoir exécutif par le juge constitutionnel : les exemples français, allemand et espagnol /Rueda, Frédérique, Roussillon, Henry, January 2000 (has links)
Texte remanié de: Th. doct.--Droit constitutionnel--Toulouse 1, 1998. / Bibliogr. p. 347-384. Index.
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Pouvoir et succession en Iran : les premiers Qâjâr, 1726-1834 /Ebrahimnejad, Hormoz. January 2000 (has links)
Texte remanié de: Th. doct--Hist.--Paris 3, 1995. Titre de soutenance : La problématique de la succession dynastique sous les premiers Qâjâr : 1726-1834 : étude d'un système de pouvoir tribal et dynastique en Iran. / Bibliogr. p. 315-332.
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Le partage du pouvoir dans les processus de paix / Power-sharing in peace agreementsBarakova, Rossitza 20 April 2017 (has links)
Présent dans les institutions d’un nombre croissant d’États ayant le plus souvent connu de graves crises, le partage du pouvoir n’était pas jusqu’ici un objet d’étude pour la recherche juridique francophone. Ce n’est pas un concept juridique identifié, mais il implique différents mécanismes juridiques et comporte des traits communs avec certains autres. Une certaine doctrine politiste a voulu en faire un mode de gestion courant des sociétés, mais c’est surtout un outil de gestion de crise, utilisable dans la prévention des conflits comme dans la consolidation de la paix. Sans modèle fixe, et sans qu’aucun format adopté ne soit immuable, c’est un outil adaptable, dont on peut se demander s’il n’a pas vocation à être temporaire. Mais son usage, pour pacificateur qu’il soit le plus souvent, n’est pas sans impact sur les sujets du droit international et particulièrement sur le statut de l’État / Although present in the institutions of many States that suffered from terrible crises, power-sharing wasn’t studied by the French legal doctrine. Power-sharing is not a legally identifiable concept, but it implies different legal mechanisms and shows some similarities with some others. A certain political doctrine wanted to use power-sharing as a frequently used model for societies’ organization, but it is, first and foremost, a tool of crisis management which can be used in conflict prevention as well as in peace consolidation. Without a fixed model and without an intangible set of characteristics, power-sharing is an adaptable tool, but it may be a temporary one. Its’ use, although frequently peaceful, is not without an impact upon the subjects of international law, and namely upon the State itself
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Le problème de l’idéologie dans la pensée politique de Paul Ricœur :Contribution aux sociétés africaines en quête de développementTulume Kasau Sakasimba, Justin 07 February 2017 (has links)
Notre thèse se préoccupe d’abord de comprendre de manière générale la notion d’idéologie, ensuite faire une analyse approfondie de l’œuvre de Ricœur dans sa dimension idéologique et situer Ricœur par rapport à d’autres penseurs ou courants qui ont abordé le problème idéologique, enfin montrer la contribution de la pensée de Ricœur au développement des sociétés africaines. <p></p>Dans cette dissertation, Ricœur nous présente quelques approches du phénomène idéologique selon les penseurs qu’il a pu étudier. D’après Desttut, l’idéologie désignait l’étude des sciences des idées. Avec Marx, l’idéologie représente les intérêts de la classe dominante. Elle est un phénomène imaginaire, une représentation, un renversement de la réalité et de ce fait, elle s’oppose à la réalité. Pour Mannheim, l’idéologie est un phénomène pour identifier un groupe, un concept paradoxal et non congruent. Chez Althusser, elle se révèle dans l’opposition à la science et lui assigne une fonction politique. Weber la considère comme un moyen de légitimer ou de justifier le pouvoir. Chez Arendt, le totalitarisme comme idéologie avait pour rôle à l’époque du nazisme de nier la liberté humaine et la pluralité d’opinion. Sans doute, pour Habermas, l’idéologie se trouve dans la distorsion qui affecte la praxis ou l’activité de l’individu et dans la médiation symbolique d’action. Geertz pour sa part, voit dans l’idéologie l’intégration sociale et la rhétorique de la communication. Donc, l’on constate que le problème de l’idéologie est manifeste dans les idées, la domination, le paradoxe et la non congruence, la politique, l’intégration, la distorsion, etc. <p></p>Mais Ricœur a étudié l’idéologie pour résoudre un problème philosophique de l’imagination, pour l’enseignement ou l’éducation du monde et pour le développement.Toutefois, il ne manque pas, des approches déroutantes au cours desquelles le phénomène idéologique peut être désaltéré. En effet, selon notre auteur, le mot idéologie vient des philosophes français héritiers de Condillac pour qui l’idéologie est l’étude des idées formées par l’esprit humain. Depuis sa création par Desttut, il signifiait la théorie des idées. Il est à la fois le nom d’une école de pensée et celui d’un domaine théorique. C’est Napoléon qui a attribué un sens négatif à ce concept parce que les idéologues critiquaient son pouvoir. C’est Marx qui a employé ce concept pour désigner les idées des philosophes jeunes hégéliens et de tout ce qui résulte de la défection du système hégélien. De ce fait, le concept est élargi à toutes les formes de productions non économiques, comme le droit, l’Etat, l’art, la religion, l’éthique, la philosophie, etc. Mais déjà il semble que le sens péjoratif de l’idéologie se trouve déjà chez E. La Boétie et B. Spinoza dans la servitude et la sujétion d’un peuple. De plus, avec Ricœur, l’idéologie est une forme de rhétorique, de symboles, de croyances, de représentations assurant l’identité d’un groupe. Elle est une grille, un code pour se donner une vue d’ensemble de l’histoire, du monde. Elle véhicule les idées et les opinions. Elle joue la fonction d’intégration sociale et le rôle de médiation dans la société. <p></p>Lorsque nous considérons l’approche ricoeurienne du phénomène idéologique par rapport à celles de ses prédécesseurs, il se dégage l’idée que d’un côté, il y a la complémentarité et de l’autre côté non. En effet, le problème de développement de l’Afrique continue à se poser jusqu’à ce jour malgré quelques solutions précaires envisagées par-ci et par-là, la question de développement demeure. A la base, l’Afrique traverse une crise idéologique grave qui la déstabilise, la paralyse sur tous les plans ;crise provoquée par le refus de certaines personnes d’adhérer aux idéologies prêchant la paix, l’amour, le pardon, la réconciliation, la cohabitation ou le vivre-ensemble, la solidarité, la fraternité, etc. qui explique bien entendu la prédominance en Afrique des idéologies des guerres ethniques et tribales, des idéologies des rébellions, des idéologies des terrorismes, des idéologies dictatoriales, des idéologies monopartistes, des idéologies des viols des femmes, des idéologies de la pauvreté et de l’endettement, des idéologies des pillages des richesses naturelles ;crise encouragée par les idéologies préconisant l’opposition, l’affrontement, la poursuite des conflits, la recherche des intérêts égoïstes au détriment du bien commun.<p></p> En conséquence, on assiste à des conflits multiformes. Ces conflits caractérisent aujourd’hui toute l’Afrique en général mais en particulier l’Afrique noire. Les presses africaines et étrangères en font écho. En outre, il y a le problème de l’analphabétisme, de chômage et de manque de l’énergie, auquel l’Afrique est confrontée. Mais c’est face à cette situation, que nous avons tenté à la lumière de sa pensée, proposer des jalons de nouvelles approches idéologiques positives capables de soutenir les actions politiques et de développement des sociétés africaines ;pour cela nous avons préconisé l’effondrement des idéologies négatives maintenant l’Afrique dans le sous-développement, de même, nous avons sensibilisé les Africains de prendre conscience de leur situation, en particulier de leurs libertés et droits fondamentaux comme facteurs de développement de l’Afrique mais aussi aidé les Etats africains à prendre en compte le rôle important de ces jalons de nouvelles approches idéologiques positives pour favoriser la paix et la concorde, le dialogue et la cohésion nationale, la réconciliation, le développement multiforme de l’Afrique ;encore faudrait-il la démocratie ou la bonne gouvernance, la cohabitation ou le vivre-ensemble qui privilégieraient un Etat de droit, stable, pacifique avec des institutions justes, gérées par des dirigeants élus démocratiquement et ont de compte à rendre à leur peuple.Ricœur assigne à l’idéologie une fonction positive, c’est pour cette raison qu’elle peut contribuer aux actions politiques et de développement de l’Afrique dans la mesure où l’idéologie a une mission de l’éducation dans le monde entier en raison de son caractère constitutif pour le développement ;elle a un rôle intégrateur ;elle est un concept neutre puisque le terme n’a pas de connotations négatives ;elle englobe les distorsions et les représentations ;elle ne se définit ni en fonction de classe dominante ni en celle de justification ;elle ne s’oppose pas à la réalité, car la réalité n’est autre que l’ensemble des hommes, des êtres matériels et immatériels qui constituent le monde; le soupçon idéologique est remplacé par l’entretien car par ce dernier, on reconnaît les valeurs d’un groupe en les acceptant positivement ;la science peut devenir une idéologie si on prend en compte le raisonnement d’Aristote de l’existence d’un pluralisme scientifique; elle a un caractère paradoxal qui demande l’auto-implication de celui qui parle de l’idéologie ;elle est au service du pouvoir politique. Voilà un peu l’essentiel de notre étude. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ecritures féminines de la guerre : un état des rapports de pouvoir entre les sexes / Women's writings about war : a state of power relationships between the sexesBen Ghacham, Houda 11 December 2014 (has links)
La guerre est une pratique essentiellement masculine : les femmes n’avaient pas le droit d’utiliser les armes et de faire la guerre dans les premières communautés humaines. Historiquement, les femmes n’ont jamais été sommées de participer à la violence collective pour défendre les intérêts de leur groupe. Ces données historiques et anthropologiques nous ont amenée à poser la question de l’écriture féminine de la violence extrême dans le cas de la guerre du Liban, à travers un corpus de trois romans féminins. En reliant l’apparition tardive de l’écriture féminine et la discrimination historique des femmes dans le Monde arabe, nous avons pu poser l’écriture féminine dans le contexte des rapports de pouvoir entre les sexes. Cela nous a permis d’interroger l’état de ces rapports de pouvoir dans l’écriture féminine d’une pratique qui échappe aux femmes et en même temps implique toute la société. La guerre écrite par des femmes est envisagée, rapportée et mise en scène suivant des lignes de force communes : importance capitale de l’espace recomposé par le conflit, passant sous le contrôle exclusif des confrontations armées; temps inféodé à l’espace fractionné ; rapports entre hommes et femmes marqués par les signes de la discorde, de la désunion et de la séparation instaurées par la guerre civile. Le rejet du conflit armé, et la critique radicale de la résistance des structures sociales autoritaires et injustes à la dynamique moderne d’émancipation féminine et humaine, fondent la concordance entre les œuvres étudiées malgré les choix esthétiques différents qui les caractérisent. Un nouveau Moi féminin apparaît, libéré de la charge sacrificielle du contrat social traditionnel. / War is in essence a masculine activity. Women were not allowed to use weapons and to make war in early human communities. Historically speaking, women had never been required to take part in collective violence to defend their group interests. These historical and anthropological data have led us to raise the issue of the writing of women about extreme violence, with the Lebanon war as a case in point, through a corpus of three women's novels.By relating the late advent of the writing of women and the historical discrimination of women in the Arab world, we have been able to consider the writing of women within the power relationships opposing both sexes. This has allowed us to question the state of those power relationships in women's writing about an activity which is out of reach of women and at the same time concerns society as a whole.War in women's writing is considered, reported and staged according to common main lines: the all-importance of space as it has been reconstructed by the conflict as such, being fully in control by armed confrontations; time is subservient to divided up space; men/women relationships characterized by symptoms of discord, disunion and separation brought about by the civil war. The rejection of the armed conflict and the radical criticism of the resistance of authoritarian and unfair social structures to the modern dynamics of female and human emancipation bring together the works under study in spite of the different aesthetical choices opposing them. A new feminine self materializes, liberated from the sacrificial burden of the traditional social contract.
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Macht-(W)Orte : Kulturelle Geographien des Rechts und der Ökonomie am Beispiel südasiatischer Migrationsgeschichte(n) / Mots et lieux de pouvoir : géographies culturelles du droit et de l'économie à l'exemple d'histoires de migration de l'Asie du SudSchwegmann, Raphael 02 May 2018 (has links)
L´économie et le droit caractérisent de nombreux aspects divers de nos réalités de vie postmodernes : ils sont à parts égales constituants de notre compréhension du monde de travail et de la profession, de la société, de la culture et des sciences. Dans ce contexte, les deux catégories continuent souvent à produire leurs effets inconscients : Non seulement de manière manifeste dans les bilans, les contrats et les règlements, dans des législations codifiées les plus variées et dans des instru-ments de calcul quantifiés – elles jouent aussi et surtout implicitement des rôles clé dans l´attribution inhérente de valeur/s dans de multiples débats et discours actuels ainsi que dans le cadre de diverses réalisations pratiques. Ainsi, l´économie et le droit finissent par prendre un effet performatif grâce à leur réalisation dans la pré-sentation et permettent enfin d´entrer dans de maints processus de pensée et de distinction ou d´entamer des actions concrètes ou bien excluent de tels processus et actions. Ce projet de thèse de doctorat vise à tracer ces (im-)possibilités de prise d´effet et de taux de réalisation dans les histoires de vie de migrants d´Asie du Sud. Paral-lèlement, il est prévu de fonder les recherches sur l´idée ambitieuse d´intégrer des objets du droit et de l´économie et d´y faire converger des disciplines variées fai-sant partie des sciences humaines et sociales, dans le but de pouvoir les repenser dans l´ambiance constructive d´une approche multi-perspectiviste et transdiscipli-naire. / In the global context of our heterogenous postmodern world, new perspectives on the historical as well as geographical dimensions of normative orders are crucial. Using up-to-date dispositif-theoretical views on law and economy in order to analyze its diverse meanings and reproductions on various scales, this PhD theses aims at developing a theoretical research agenda as a starting point for further interdisciplinary work in contexts of mobiliy, migration and exchange. It argues that it is especially the intersection between Law, Economics, History and Human Geography which might, in conjunction with Cultural Studies, create fruitful understandings of a global environment of power.
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Le travail, voie royale vers la santé mentale ? / Work, royal road to the mental health ?Widart, Frédéric 19 January 2017 (has links)
Notre époque se caractérise par une généralisation des logiques managériales à tous les domaines de l'activité humaine. Jugée trop passive et inefficace, la logique protectrice et indemnisation de l'Etat-providence évolue en direction de politiques d'activation et de responsabilisation. Ces dernières visent, à l'instar des entreprises, à faire de l'individu l'entrepreneur de sa vie, le gestionnaire de sa réinsertion socio-professionnelle comme de sa trajectoire de soins et de son rétablissement. Le modèle dominant actuellement l'organisation des soins en santé mentale est celui de la réhabilitation psychosociale. Ses principes se retrouvent, via l'OMS, au cœur des politiques nationales notamment belges et françaises. Cette approche met clairement l'accent sur la vie professionnelle en intervenant préférentiellement au niveau comportemental (acquisition de nouvelles compétences) tout en laissant sensiblement de coté les approches thérapeutiques basées sur la parole. Cependant, dans le contexte socio-économique actuel (mondialisation, productivité, burn-out, chomage), le travail peut-il véritablement constituer la voie royale vers la santé mentale ? En reprenant à leur compte l'idéal de l'entrepreneur, les nouvelles politiques de soins en santé mentale peuvent-elles favoriser la (re)mobilisation subjective à l'égard du "travail" (ordinaire et psychique) de façon à relancer la quête identificatoire, àdépasser les entraves de la psychopathologie ou du conflit identificatoire ? Si l'on considère que le travail de sublimation n'est pas d'une utilisation générale et n'est accessible qu'à peu d'homme, cet impératif est-il approprié à chacun et appropriable par tous ? / Our era is characterised by a generalisation of managerial rationale to all areas of human activity. Deemed too passive and ineffective, the protective and compensatory mindset of the welfare state is changing towards activation and accountability policies. Following the corporate example, the latter aim to make an individual the entrepreneur of their life, the manager of their re-integration into the workplace as well as their care path and their recovery. The model currently dominating the organisation of mental health care is psychosocial rehabilitation. Its principles can be found at the heart of national policies, via WHO, notably in Belgium and France. This approach clearly puts the accent on working life by preferably being involved at a behavioural level (skills training) while leaving therapeutic approaches based on words essentially to one side. However, within the current socio-economic context (globalization, productivity, burn-out, unemployment), can work truly be the royal way to mental health? By committing to the entrepreneur ideal, can the new mental health care policies promote subjective (re-)modelling with regard to "work" (ordinary and psychic) so as to restart the identificatory quest, to go beyond the restrictions of psychopathology or identity crisis? If it is considered that sublimation work is not for general use and is only accessible to a few people, is this imperative appropriate to everyone and transferable by everyone?
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Contribution de la psychanalyse freudienne à l'étude de la personnalité politiqueLaureti, David January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Vérité, pouvoir, subjectivation : la formalisation d'un système chez Michel FoucaultGaron-Carrier, Julien 02 February 2024 (has links)
L’œuvre de Michel Foucault est vaste et éclectique. Il n'est donc pas surprenant que les spécialistes de divers horizons des sciences sociales l'utilisent à la pièce, en fonction du domaine dans lequel ils exercent. Pensons, par exemple, à l'utilisation du concept de pouvoir-savoir dans les études post-coloniales ou dans les études féministes. Une telle manière d'employer les concepts foucaldiens peut produire des résultats intéressants. Cependant, elle semble limitative à l'égard de l'ensemble de l'ouvrage de Michel Foucault. En effet, tel que le montre ce mémoire, il se dégage de l'œuvre de Foucault une tripartition thématique qui rassemble l’entièreté de sa théorie selon trois moments théoriques, soit un cycle sur le thème de la vérité, un cycle sur le thème du pouvoir et un cycle sur le thème de la subjectivation. Ces différents moments théoriques procèdent à chaque fois par un réinvestissement des concepts élaborés précédemment, à l’aune des implications du nouveau thème traité. La vérité requiert du pouvoir et vice-versa, la subjectivation fait appel tant à la vérité qu’au pouvoir et, à l’évidence, il n’y aurait ni vérité ni pouvoir sans sujet. Dès lors, nous affirmons que Michel Foucault a laissé derrière lui un système théorique rendant compte de l’expérience du monde tel qu’il se présente dans toute son historicité (du moins pour l’Occident), ainsi que des modalités de la connaissance telles qu’elles s’établissent normativement et encadrent de manière holistique les normes de la sociabilité.
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Pour une sociologie du pouvoir : essai de définition du phénomène du pouvoir et de sa caractérisation typologique à partir de l'ontologie de CastoriadisLépine, Patrice 19 April 2018 (has links)
L’essai à caractère théorique qu’on présente ici développe une définition générique du concept de pouvoir, une première typologie de ses modes d’effectuation et une seconde, de ses formes réalisées. Pour penser le pouvoir dans ce qu’il a de plus spécifique, nous avons construit la notion d’« un imaginaire social et historique » à partir de celle, plus diffuse, de « signification imaginaire sociale » proposée par Castoriadis. Ni une capacité institutionnelle et politique de la société globale, ni une simple relation asymétrique stabilisée, le pouvoir, qui existe dans toute société humaine, doit d’abord être compris comme un imaginaire incarné par un groupe « porteur », qui trouve un « support » dans la société dont il vise à infléchir la destinée, soit en élaborant un idéal à réaliser soit de façon plus pragmatique en contraignant l’effectivité de son devenir. Il suppose toujours la liberté des individus, il lui donne ainsi immanquablement des limites, mais son exercice n’inclue ni n’exclue nécessairement la violence, laquelle est seulement une de ses stratégie possibles. L’action, la norme, la volonté et l’identité, que ceux sur lesquels il s’exerce voient se transformer, permettent de penser les types de ses modes d’effectuation. Mais la typologie des formes générales du pouvoir s’établit plutôt selon le caractère immanent ou non du fondement des significations dont il est tissé, et selon la finalité, idéale ou pragmatique, que ces mêmes significations font apparaître. C’est ainsi que nous distinguons quatre types formels de pouvoir, la démocratie, la tyrannie, le pouvoir autoritaire transcendant, qui s’exerce dans les sociétés traditionnelles ou religieuses, et le pouvoir autoritaire immanent, qui correspond aussi bien aux totalitarismes qu’au type de pouvoir à l’œuvre dans plusieurs sociétés archaïques, dans l’empire ou les sociétés du monde contemporain soumises au pouvoir du capital. / This thesis is a theoretical essay on the question of power. There are two main perspectives in the traditional approach of power, the institutional perspective and the relational one. The definition we develop does not correspond to the two traditional perspectives, which neglect imaginary significations when defining power. Rooted in the philosophy of Castoriadis, our theory clearly distinguishes the concept of power from those of society and of politics. Instead of a capacity of the whole society or even a relation, we believe it must first be understood as the product of actors who are the embodiment of historically determined collective meanings. It is a social-historical imaginary embodied by a social group, which also receives broad support in society. This phenomenon exists in all societies, past, present or future. It supposes and aims for the freedom of individuals. Moreover, it does not include nor exclude violence, which is only a possible strategy, neither essential nor against its nature. The exercise of power involves four dimensions that are widely discussed in sociology and political science, namely the action, the norm, the will and the identity. Types stand at the crossroads of the foundation and the finality of the social-historical imaginary of each power. Thus we distinguish democracy, tyranny and two kinds of authority, transcendent authoritarian power, which takes place in traditional or religious societies, and immanent authoritarian power, which corresponds to totalitarianism as well as some archaic societies, empires and contemporary societies that are subject to the immanent authoritarian power of capital.
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