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La temporalité de l'oubli, ou, Le présent politiqueCossette-Trudel, Marie-Ange January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce travail consiste dans un premier temps à examiner les différentes composantes du temps pour en extraire l'aspect politique, ou plutôt le potentiel d'actions qu'il contient. Pour y parvenir, nous nous attarderons principalement à l'historicité car c'est à travers ce concept que nous nous proposons de visiter celui de la temporalité - qui représente selon nous le coeur du politique. Il y a autant de formes de temporalités que de gens pour les penser. En ce qui nous concerne, nous favoriserons une temporalité de l'oubli et nous démontrerons en quoi celle-ci représente la manière la plus concrète de s'inscrire dans un mouvement présent porteur d'actions. C'est grâce à l'oeuvre de Friedrich Nietzsche, mais plus particulièrement au moyen de la Seconde considération intempestive, que nous retrouverons les outils nécessaires pour soutenir de notre hypothèse. Aborder le thème de la temporalité ne saurait se faire sans discerner la temporalité d'un concept. En conséquence, nous nous pencherons sur le processus de conceptualisation dans l'optique de démontrer qu'un concept porteur d'actions détient intrinsèquement sa propre temporalité, car il exige d'être au présent pour se conceptualiser. Nous développerons ainsi le double standard de la temporalité: sa nécessité pour l'action et sa nécessité en tant que méthode. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Temps, Historicité, Temporalité, Oubli, Mémoire, Présent, Conceptualisation, Création, Action, Pensée postmoderne, Nietzsche, Capitaine Flame.
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Causes de la pérennité du manuel scolaire québécois au secondaire, dans un contexte de mutation des temporalités favorisée par l'essor des technologies de l'information et des communicationsCharlebois, Emmanuel 04 1900 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche s'inscrit dans le cadre d'un questionnement visant à comprendre l'influence des temporalités dans les choix didactiques et les pratiques de pédagogues œuvrant au sein d'écoles secondaires au Québec. L'originalité de cette étude réside dans l'analyse de l'évolution et des caractéristiques actuelles de ce que nous nommerons « temps classique », dans un contexte de mutation médiatique ayant favorisé l'émergence et menant à la domination de nouvelles références temporelles : immédiateté, instantanéité, urgence, etc. Ce choc des temporalités touche particulièrement le monde de l'éducation, pris entre résistance aux changements et volonté de répondre aux besoins et intérêts des jeunes. Nous avons choisi le manuel scolaire, sous sa forme traditionnelle, pour symboliser ce temps classique confronté à de « nouveaux temps » incarnés par les technologies de l'information et des communications (TIC). Trois interrogations principales ont orienté l'élaboration de notre problématique : 1-Comment peut-on expliquer que le manuel scolaire n'ait pas été déclassé, voire remplacé par les nouveaux médias dans nos écoles? Autrement dit, qu'est-ce qui explique la pérennité du manuel scolaire au secondaire à l'heure des TIC et de leurs temporalités? 2-Quelles sont les particularités du temps scolaire? 3-Quels sont les acteurs du milieu de l'éducation qui contribuent à la situation actuelle et quelles sont leurs motivations? Pour répondre à ces questions, nous avons établi un cadre et une méthodologie de recherche favorisant, d'une part, l'étude de notre rapport au temps à travers l'évolution du manuel scolaire et celui des TIC et, d'autre part, l'impact des temporalités associées à ces outils sur les préférences didactiques d'enseignants et d'enseignantes sondés et interviewés. Ce projet résulte d'une volonté de mieux saisir les relations qui s'opèrent entre ces deux univers temporels en apparence opposés. Nous souhaitions également comprendre la dynamique qui régit la rencontre de ces deux outils didactiques que sont le manuel scolaire et les TIC. L'examen en profondeur de la littérature liée à notre sujet ainsi que l'analyse des réponses fournies par les participants nous ont permis de formuler divers constats dont le principal est le suivant : dans un contexte de mutation des temporalités où l'instantanéité, l'immédiateté et l'urgence sont de plus en plus valorisées, la pérennité du manuel scolaire au secondaire serait actuellement assurée par son appartenance au temps traditionnel, ce qui offrirait aux pédagogues et aux élèves divers avantages, notamment un aspect sécurisant et une simplicité d'usage au quotidien.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Immédiateté, instantanéité, manuel scolaire, technologies de l'information et des communications (TIC), temps.
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Quels droits à un environnement sain? : le problème de la justice inter-générationnelleDesbiens-Lamarre, Charles 03 1900 (has links) (PDF)
Le but de ce mémoire est de démontrer que la dégradation environnementale causera des nuisances aux générations futures en affectant leur capacité à satisfaire leurs intérêts fondamentaux, et que nous devrions avoir l'obligation légale d'y mettre fin. La prémisse de départ est que nous ne pouvons faire cesser la cause de ces nuisances qu'en adoptant une série de solutions s'inscrivant dans un modèle économique soutenable. Or nous croyons que ces solutions ne seront pas implantées par la volonté populaire actuelle, car la génération d'aujourd'hui n'aura pas la motivation de les adopter. De plus, trop peu de personnes modifieront leur mode de vie de manière volontaire et individuelle, car l'intérêt d'adopter la soutenabilité ne devient évident que si tout le monde l'adopte. Il y a donc un problème de motivation doublé d'un problème d'action collective. Nous croyons que pour régler ces problèmes, nous devons utiliser des mesures contraignantes. Il faut donc utiliser le pouvoir de contrainte de l'État. Cependant, les politiques de la plupart des États sont implantées selon le principe majoritaire. Nous devons donc défendre les intérêts des générations futures au sein des démocraties, mais très peu de mécanismes sont en place pour permettre une telle défense. Il est cependant possible de proposer des modèles de représentation politique des générations futures, mais aucun n'a la capacité de contourner le principe majoritaire. C'est pourquoi nous proposons de représenter juridiquement les générations futures, puisque ce type de représentation, par l'importance qu'il donne au langage des droits, mais aussi parce qu'il est un peu moins soumis aux dictats de la majorité, apparaît comme le mécanisme le plus important dans la lutte contre la « tyrannie du présent ». Par contre, la représentation juridique des générations futures dépend de la reconnaissance de droits fondamentaux à ces dernières. Il faudrait donc réussir à démontrer que ces personnes peuvent être reconnues comme sujet de droit, malgré le fait qu'elles n'existent pas, que les conséquences des nuisances n'ont pas lieu aujourd'hui, et qu'il est impossible de prouver que ces nuisances empireront leur sort. Pour régler ces problèmes, nous utiliserons le concept de droits conditionnels, de risques déraisonnables et de nuisances objectives. La conclusion est que les générations futures existeront, qu'elles auront des droits, et que nous pouvons aujourd'hui défendre ces droits conditionnels à leur future existence en vertu du fait que nous leur faisons courir des risques déraisonnables de subir des nuisances objectives.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Générations futures, droits, justice inter-générationnelle, environnement, intérêts fondamentaux, Écolocauste, tyrannie du présent.
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François Bon : la fabrique du présentLepage, Mahigan 12 1900 (has links) (PDF)
Le travail littéraire de l'auteur contemporain François Bon (né en Vendée en 1953) reçoit une attention critique grandissante, en particulier dans les universités. Il semble pourtant qu'il fasse l'objet de certains malentendus. « Réaliste », « engagée », l'écriture de Bon aurait aussi une visée « mémorielle ». À l'encontre de ces idées reçues, la présente thèse affirme la prédominance d'une esthétique de l'immédiat présent. Alors que, depuis une dizaine d'années, on redécouvre l'hétérogénéité de la temporalité moderne, caractérisée par la coprésence du passé, du présent et du futur, certaines pratiques artistiques contemporaines, dont l'art narratif de Bon est un très bon exemple, concentrent plutôt leur attention sur le seul présent. L'immédiat présent n'étant pas donné immédiatement, il y a à le construire au moyen des mots et des formes. C'est ce travail de construction qu'il s'agit ici d'interroger. Le problème tient à la discontinuité irréductible de l'immédiat présent, c'est-à-dire à l'alternance qu'il impose entre « venue » et « retrait » (Heidegger). Si l'art de la prose réside dans la fabrication du continu (Goux), comment dès lors faire récit d'un temps fondamentalement disjoint? Pour explorer cette question, on parcourra l'essentiel des écrits de Bon de Sortie d'usine (1982) aux expériences numériques les plus récentes, en analysant d'abord les usines et les garages (première partie), puis les paysages (deuxième partie), enfin les villes (troisième partie). Il s'agira chaque fois de révéler les cohérences intrinsèques (inscrites à l'intérieur des textes) et extrinsèques (les rapports qui s'établissent d'un texte à l'autre) de l'écriture du présent de Bon. Tout du long, on mesurera la portée politique de cet effort esthétique qui vise à la réappropriation de la surface temporelle du monde où se joue le plus immédiat de nos pratiques sociales contemporaines.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : François Bon, Temps, Présent, Esthétique, Récit, Contemporain.
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