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Occupations et logiques policières La police communale de Bruxelles pendant les Première et Deuxième Guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1944)Majerus, Benoît 08 December 2004 (has links)
en français:
Occupations et logiques policières
La police communale de Bruxelles pendant les Première et Deuxième Guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1944)
En tant que pays occupé pendant les deux conflits mondiaux, la Belgique s’avère être un laboratoire pour étudier le phénomène des occupations pendant le XXe siècle. Pour la bureaucratie étatique, ces occupations posent la question de leur positionnement face à une dissociation entre Etat et Nation. La comparaison diachronique de la police communale de Bruxelles – à travers l’angle organisationnel et à travers sa pratique dans l’espace social – a permis de dégager plusieurs thèses.
Le développement des appareils administratifs a pris de telles dimensions dans le XIXe siècle que l’occupant est obligé de trouver un modus vivendi avec les institutions existant sur les territoires occupés, lui-même étant incapable de gérer seul les pays sous son contrôle. Cette constellation donne une marge de manœuvres importante à la police locale, l’institution qui fait l’objet de notre étude.
Pendant les deux guerres, la police est soumise à un processus de réformes visant à améliorer son fonctionnement : centralisation du commandement, spécialisation d’unités, élargissement géographie des compétences d’intervention… Ces changements s’inspirent d’une part d’idées ambiantes en Belgique et d’autre part de projets réalisés en Allemagne dans les deux périodes procédant la guerre.
L’intégration de l’appareil policier communal à l’intérieur d’un régime d’occupation est facilitée par le professionnalisme de celui-ci qui contraste fortement avec la pratique des polices auxiliaires pour lesquelles l’ordre patriotique et/ou idéologique peut prendre le dessus sur le ‘maintien d’ordre classique’. Cette prédominance professionnalisante explique la continuité du fonctionnement de l’institution qui poursuit ses tâches entre 1914-1918 et 1940-1944.
En m’inspirant des travaux de l’historien allemand Alf Lüdtke et du sociologues français Dominique Montjardet, j’ai essayé de questionner trois postulats sous-jacents dans l’historiographie :
- la police comme simple instrument
- la pratique policière comme une relation essentiellement unilatérale entre dominant (police) et dominé (population)
- une lecture ‘nationale’ de l’occupation qui est fondamentalement réduite à deux options : collaboration ou résistance
La pratique de l’institution sous occupation ne se laisse pas réduire à ces cadres. La police se définit par son caractère discrétionnaire qu’elle maintient pendant la guerre. Comme en temps de paix, son mode d’interaction avec la population est celui de la négociation, même si sa position de force ne doit pas être sous-estimée. Finalement, sa pratique se déroule essentiellement en dehors du couple collaboration-résistance qui, dans son travail quotidien, ne joue qu’un rôle négligent. D’autres logiques, notamment policières, se montrent plus déterminants.
en anglais:
German Occupation and the Logic of Police Actions
The Brussels communal police forces during the First and Second World Wars (1914-1918 and 1940-1944)
As a country that has been occupied during the two global conflicts, Belgium proves to be a laboratory for the study of the phenomenon of occupations during the 20th century. The State bureaucracy has to define a position at a moment when State and Nation are dissociated. The diachronic comparative study of the local police of Brussels – through its organizational structures and through its social practices – has made it possible to propose a number of theories.
The development of administrations in de 19th century has been so important that the occupier is forced to find a modus-vivendi with the existing institutions in the occupied territories because he is unable to govern these countries by himself. This gives the local police forces, the object of our study, an important manoeuvering space.
During the two wars, the police forces were submitted to a process of reforms aiming at improving their working: centralization of command, specialization, widening the geographical scope of their interventions… These changes were partly inspired by ideas expressed in Belgium and partly by projects realized in Germany before the wars.
The integration of the police forces in an occupation regime was encouraged by their professionalism, which contrasted strongly with the practices of auxiliary police forces for which the patriotic and/or ideological order often prevailed on the classic keeping of order. This professional dominance explains the continuity of the institution that carried out these tasks between 1914-1918 and 1940-1944.
Inspired by the works of the German historian Alf Lüdtke and the French sociologist Dominique Montjardet, I have tried to question three premises in the historiography:
- the police forces are a mere instrument
- the police’s practices as a mainly unilateral relation between a dominant factor (police) and a domineered one (population)
- a ‘national’ reading of the occupation which is reduced to two options: collaboration or resistance.
The practices of the institution cannot be limited to these frameworks. The police is characterised by its discretionary quality, which it maintained during the war. Similar to its working in peacetime, its mode of interaction with the population is one of negotiation, even if its position of power must not be underestimated. Finally, its practices mainly take place outside the frame collaboration-resistance, which played a minor role in its day-to-day work. Other logics, namely those of the institutions, proved to be more decisive.
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Moral et opinions des combattants français durant la première guerre mondiale d’après les rapports du contrôle postal de la IVe armée / Morale and Opinions of French Soldiers During World War I From Reports of Military Censorship of The IVth ArmyLagrange, François 11 March 2009 (has links)
La guerre des tranchées est habituellement décrite tant par les anciens combattants que par les historiens comme une expérience fort dangereuse et presque insupportable. Ce travail se propose d’améliorer notre compréhension du moral et des opinions des combattants français durant la Première Guerre mondiale. Pourquoi tant d’hommes ont-ils tenu si longtemps, en dépit de la mort, des souffrances et du danger ? Les rapports du contrôle postal de la IVe Armée, de janvier 1915 à mars 1918, nous aident, un peu à la manière de sondages actuels, à formuler des réponses en nous apportant un nombre important d’informations fiables. / Trench Warfare is commonly described by war veterans and historians as a highly dangerous and fast unbearable experience. This comprehensive study tries to improve our understanding of morale and opinions of French soldiers during World War I. Why did so many people fight such a long time, in spite of death; suffering and danger? Reports of military censorship of the IVth Army from January 1915 to March 1918 help, as sort of opinion polls, to find answers by giving us a lot of valuable and various information.
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La violence de guerre et les représentations des combattants une étude des journaux de tranchées français et allemands pendant la Première Guerre mondialeLauzon, Louis-Pierre January 2012 (has links)
Cette étude se situe dans un courant assez récent d'histoire culturelle liée à la Première Guerre mondiale où les recherches se concentrent sur l'expérience des individus plutôt que sur l'événement dans son ensemble. L'objectif de ce travail de recherche était d'identifier dans quelle mesure la violence de guerre a modifié certaines représentations présentes chez les soldats français et allemands durant la Grande Guerre. Afin d'observer ces représentations, les journaux de tranchées rédigés par les soldats ont été analysés selon trois thèmes principaux : les représentations des combattants, les représentations de l'ennemi et enfin les représentations de la vie à l'arrière des lignes. À la suite de notre analyse, nous pouvons affirmer que la violence de guerre a réellement eu un effet sur les représentations des soldats français et allemands dans les moments et selon les thèmes ciblés dans notre travail. La haine de l'ennemi était très présente dans les écrits des soldats, accentuée par les combats incessants au front. Aussi, un isolement s'est créé entre les soldats du front et les civils restés à l'arrière. En effet, l'expérience des soldats est difficilement compréhensible par ceux qui ne l'ont pas vécue. Ainsi, les soldats se replient sur eux-mêmes en créant entre autres des communautés de combattants. D'après notre lecture des journaux de tranchées, la violence de guerre a donc définitivement modifié les représentations des soldats.
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Des Belges à l'épreuve de l'exil. Les réfugiés de la Première Guerre mondiale (France, Grande-Bretagne, Pays-bas) 1914-1918.Amara, Michaël 15 June 2007 (has links)
Entre août et octobre 1914, l’invasion allemande donna lieu à une des plus vastes mouvements de populations qu’ait connu la Belgique. En l’espace de quelques semaines, plus d’1,5 millions de Belges quittèrent le pays pour trouver asile en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Si beaucoup regagnèrent leurs foyers une fois le front stabilisé, plus de 500.000 d’entre eux firent le choix d’un exil prolongé. Cette thèse se propose d’étudier ce phénomène selon différentes approches. Le premier chapitre s’attache à dégager les raisons qui présidèrent à l’exode massif des populations civiles. Il s’agit ensuite d’étudier les mécanismes de solidarité mis en œuvre dans chacun des pays d’accueil. Les grands contours de l’action humanitaire engagée en faveur des réfugiés belges mettent en évidence des processus de mobilisations sociales dont l’évolution rapide permet d’appréhender de quelle manière ils furent perçus par les populations locales. En outre, par le biais de l’aide aux réfugiés, il est permis d’esquisser quelques grandes caractéristiques des politiques sociales lancées durant la Première Guerre mondiale. La mise au travail des réfugiés apparaît comme le seconde grand axe de ce travail. Dans un contexte marqué par de fortes pénuries de main-d’œuvre ouvrière, la présence des réfugiés éveilla des enjeux économiques et sociaux insoupçonnés. En effet, dès 1915, que ce soit en France ou en Angleterre, les réfugiés belges prirent une part active à l’activité économique des pays qui les accueillaient. Cette participation des Belges à l’effort de guerre allié est particulièrement intéressante en ce qu’elle fut l’occasion d’une rencontre inédite entre peuples qui se connaissaient peu. De même, elle vit émerger quelques entreprises dont le fonctionnement éclaire la manière avec laquelle gouvernement et patronat belges concevaient les rapports sociaux en ce début de XXème siècle. Afin d’encore mieux cerner quel fut l’apport des réfugiés à l’effort de guerre belge, l’accent est mis sur leur engagement dans la lutte armée. L’attitude réservée des Belges face à la mobilisation générale permet d’illustrer les limites de leur adhésion à la guerre et éclaire la détérioration sensible de leur image. Pour terminer, le dernier chapitre s’attache à déterminer quelle fut la nature des rapports que nouèrent réfugiés et populations locales. Il s’agit de voir de quelle manière les réfugiés s’intégrèrent aux communautés d’accueil et dans quelle mesure ils pâtirent des vagues xénophobes qui balayèrent les différents pays d’accueil dès 1917./On both the eastern and western fronts, the First World War led to the displacement of millions of civilians. The invasion of Belgium by German forces proved no exception: between August and October 1914, more than a million a half Belgians fled their country. They sought asylum in the Netherlands, France and Great Britain. In total, more than 600,000 Belgians settled abroad during the First World War. This thesis studies this unprecedented and unrepeated exile of hundred of thousands of Belgians between 1914 and 1918.
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Projets citoyens pour une paix durable, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis (1914-1924)Bouchard, Carl January 2004 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le manifeste des 93 : la nature de la mobilisation intellectuelle allemande au déclenchement de la Grande Guerre (1914-1915)Chagnon, Marie-Ève January 2007 (has links) (PDF)
Notre analyse vise à établir la force mobilisatrice du symbolisme défensif, afin de démontrer la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande lors des premiers mois de la guerre (1914-1915). Le document au coeur de cette étude constitue l'exemple le plus représentatif de la lutte défensive menée par les intellectuels allemands mobilisés en faveur de la politique nationaliste. Ainsi, l' « Appel au monde civilisé », souscrit par les plus éminents académiciens, savants, écrivains et artistes de l'Allemagne wilhelmienne, fut publié au pays et à l'étranger en octobre 1914, dans le dessein de répondre aux diffamations étrangères. Nous avons traité notre sujet à la lumière de l'historiographique de la mobilisation des intellectuels lors de la Première Guerre mondiale et des sources recueillies lors notre parcours archivistique dans les institutions gouvernementales et académiques en Allemagne et en France. Afin d'appréhender la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande, nous avons étudié la nature de l'activité morale de ces derniers. Nous avons constaté que la grande majorité des intellectuels allemands se lancèrent dans une campagne monumentale d'écrits et de déclarations, en marge de l'activité propagandiste de la chancellerie. Malgré la force mobilisatrice du symbolisme défensif, la nature de leurs activités dévoila nombres de perspectives et de contradictions souvent occultées par les intellectuels allemands. La variété de ces aspects dans le traitement des idées liées à la conjoncture guerrière ne fut jamais aussi palpable que lors des débats au sein de l'Académie des Sciences à Berlin entre les humanistes et les scientifiques. Malgré leurs désaccords, ces académiciens s'entendirent en grande majorité sur le bon droit de l'Allemagne dans la menée de la guerre et demeurèrent mobilisés derrière la force de l'aspect défensif. Les valeurs universalistes diffusées par les voix pacifistes, parce qu'elles entrent en rupture avec les exigences de la lutte défensive, viennent à nouveau appuyer la spécificité de la puissance défensive de la mobilisation allemande au cours de la Grande Guerre. L'analyse de la mobilisation et de la réplique des intellectuels français au Manifeste des 93 dans une perspective comparative nous a également permis de renforcer la justesse de notre position sur la spécificité de la mobilisation défensive de la communauté intellectuelle allemande au cours de la Grande Guerre. Ainsi, les membres de l'Institut français demeurèrent unis derrière la force mobilisatrice du symbolisme défensif et daignèrent, à quelques protestations près de la part de l'Académie des Sciences à Paris, radier leurs homologues austro-allemands des listes de leurs académies. Contrairement aux académiciens allemands, la mobilisation de l'Institut français dans la guerre défensive dévoile un encadrement bien plus rigoureux de la part des instances politiques. Enfin, les maigres exemples de voix dissidentes en France au cours du conflit achèvent de démontrer la particularité de la lutte défensive des intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne. Malgré les diverses perspectives liées à la mobilisation en faveur de la politique nationaliste, les intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne demeurèrent unis derrière la puissance du symbolisme défensif et s'engagèrent de façon tout à fait particulière dans une véritable guerre des esprits. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Première Guerre mondiale, Appel au monde civilisé, Mobilisation intellectuelle, Allemagne, France.
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Le deuil inachevé : la commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 en France dans l'entre-deux-guerres / Incomplete mourning : the commemoration of Armistice day in France in the interwar periodTheodosiou, Christina 06 December 2013 (has links)
L'objectif de cette thèse consiste à interroger le sens du culte commémoratif de la Grande Guerre en mettant l’accent sur l’articulation entre le temps du souvenir et le temps du deuil. La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 est alors comprise. d'une part, comme un processus social dynamique et évolutif qui a principalement fait surgir deux récits dominant voués à la conceptualisation de la mort féconde sur le champ de bataille et à la création de l'image de sol ainsi que celle de l'ennemi et, d'autre part, comme un rite de reconnaissance qui s'adresse aux vivants pour consoler leur souffrance de la perte en lui accordant du sens. Il est surtout question de mesurer l'influence du présent dans le sens que la société de l'après-guerre a prêté à l’anniversaire du 11 novembre, ainsi que dans la façon dont celle-là a perçu son passé, a réactualisé le paradigme de ses morts et a anticipé son futur. Cela implique également de poursuivre les itinéraires des concepts et des valeurs à travers lesquels la guerre et la mort héroïque au combat ont été interprétées, représentées et évoquées par ses contemporains. Il s'agit enfin de réfléchir sur la capacité d'une société endeuillée à s'adapter à la perte, à se détacher de son passé traumatique et à se réconcilier avec elle-même ainsi qu' avec les autres. / The purpose of this thesis is to interrogate-the meaning of the Great. War's cult of commemoration by putting the emphasis on the articulation between the time of memory and the time of mourning. The commemoration of the end of the war is thus understood, on the one hand, as a dynamic and evolutionary social process which essentially generated two dominant discourses meant to the conceptualizing of fecund death on the battlefield and to the shaping-up of an image of the self and of the enemy. On the other hand, Armistice Day is seen as a rite of recognition aimed to the living and destined to relieve their loss-related suffering by giving meaning to it. Our concern, first and foremost, is to measure the influence of the present by looking at the meaning attributed to the 11 November 1918 Anniversary by the French in the interwar period, as well as the way they comprehended their past, revived the paradigm of their dead and anticipated their future. This also implies that we follow the itinerary of concepts and values through which war and heroic death in battle were interpreted, represented and referred to by their contemporary. Lastly, our intention is to reflect upon the ability for a mourning society to adapt to its loss, to break away from its traumatizing past and to make peace with itself and others.
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Une comparaison entre l’utilisation des troupes africaines par la France et l’Allemagne pendant la Première Guerre mondialeBuitron Trindade, Marco Antonio 08 1900 (has links)
Pendant la Première Guerre mondiale, les puissances occidentales étaient obligées d’utiliser toutes leurs ressources afin de vaincre. Dans les colonies allemandes, les troupes coloniales, la Schutztruppe, la plupart étant des Africains noirs, avaient la responsabilité de défendre les colonies contre tout envahisseur. Pour sa part, la France craignait, depuis la fin de la guerre franco-allemande, l’écart démographique vis-à-vis de l’Allemagne. Elle a finalement pris la décision de renforcer ses troupes par des soldats africains, les Tirailleurs sénégalais étant les plus nombreux. Ce mémoire vise à analyser et à comparer le recrutement et le déploiement dans les deux cas, particulièrement l’idéologie qui soutenait ce recrutement, les relations entre Africains et Européens pendant la guerre, la contribution des Africains à l’effort de guerre, ainsi que les conséquences de la visibilité accrue des Africains dans la société européenne. En général, nous pouvons remarquer d’importantes ressemblances entre les deux cas, en particulier le fait que l’utilisation de troupes coloniales a eu pour fonction de justifier leurs politiques coloniales et de condamner celles de leur adversaire. / During World War I, the Western powers were forced to deploy every resource available to prevail. In the German colonies, the defence was conducted by the Schutztruppe, the protectorate forces composed mainly by black Africans. France, for her part, feared the demographic imbalance with Germany and so decided to reinforce her forces with African troops, the Tirailleurs Sénégalais being the most numerous. The present thesis aims to analyze and compare the recruitment and deployment of both countries, particularly the ideology that buttressed each case, the relations between Africans and Europeans during the war, the contribution of Africans to the war effort, as well as the implications of the increased visibility of Africans in European society. Overall, it is possible to observe remarkable similarities between France and Germany, particularly the fact that their utilization of colonial troops served to justify their own colonial policies and to demonize the opponent’s.
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Les recueils de correspondances des poilus, vers une mémoire collective française de la Grande GuerreMarin, Coralie 12 1900 (has links)
Ma recherche vise, d’une part, à appréhender le phénomène de la publication des correspondances des « poilus » (les soldats français de la Première Guerre mondiale) et d’autre part, à déterminer leur rôle dans la mémoire collective de la Grande Guerre.
Précédé d’un bilan historiographique, mon travail se divise en trois chapitres autour de trois thèmes principaux, la correspondance, l’édition et la mémoire. Le premier chapitre met en contexte la production des lettres et identifie les facteurs l’influençant. Le deuxième chapitre se penche sur les buts éditoriaux des publications de correspondances et sur leur transformation au fil des époques. Finalement, le dernier chapitre analyse la place de ces publications dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre.
La recherche va au-delà de l’analyse des lettres et s’intéresse davantage aux desseins éditoriaux des recueils. Les sources utilisées sont des ouvrages collectifs publiant des lettres de poilus, édités entre 1922 (La dernière lettre) et 2006 (Paroles de Verdun). / My research aims to address the phenomenon of the publication of the “poilus” correspondences (French soldiers of the First World War) and to determine their role in the collective memory of the Great War.
Preceded by a historiographic review, my work is divided into three chapters around three main themes, correspondences, publishing and memory. The first chapter puts into context the production of letters and identifies the factors influencing it. The second chapter considers the leading goals of publishing correspondences and their transformation over time. Finally, the last chapter analyzes the need for these publications for commemoration of the Great War.
Research goes beyond the analysis of letters and focuses on the leading intentions of the editions. The sources used are anthologies of the “poilus” letters, published between 1922 (La dernière lettre) and 2006 (Paroles de Verdun).
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Une comparaison entre l’utilisation des troupes africaines par la France et l’Allemagne pendant la Première Guerre mondialeBuitron Trindade, Marco Antonio 08 1900 (has links)
Pendant la Première Guerre mondiale, les puissances occidentales étaient obligées d’utiliser toutes leurs ressources afin de vaincre. Dans les colonies allemandes, les troupes coloniales, la Schutztruppe, la plupart étant des Africains noirs, avaient la responsabilité de défendre les colonies contre tout envahisseur. Pour sa part, la France craignait, depuis la fin de la guerre franco-allemande, l’écart démographique vis-à-vis de l’Allemagne. Elle a finalement pris la décision de renforcer ses troupes par des soldats africains, les Tirailleurs sénégalais étant les plus nombreux. Ce mémoire vise à analyser et à comparer le recrutement et le déploiement dans les deux cas, particulièrement l’idéologie qui soutenait ce recrutement, les relations entre Africains et Européens pendant la guerre, la contribution des Africains à l’effort de guerre, ainsi que les conséquences de la visibilité accrue des Africains dans la société européenne. En général, nous pouvons remarquer d’importantes ressemblances entre les deux cas, en particulier le fait que l’utilisation de troupes coloniales a eu pour fonction de justifier leurs politiques coloniales et de condamner celles de leur adversaire. / During World War I, the Western powers were forced to deploy every resource available to prevail. In the German colonies, the defence was conducted by the Schutztruppe, the protectorate forces composed mainly by black Africans. France, for her part, feared the demographic imbalance with Germany and so decided to reinforce her forces with African troops, the Tirailleurs Sénégalais being the most numerous. The present thesis aims to analyze and compare the recruitment and deployment of both countries, particularly the ideology that buttressed each case, the relations between Africans and Europeans during the war, the contribution of Africans to the war effort, as well as the implications of the increased visibility of Africans in European society. Overall, it is possible to observe remarkable similarities between France and Germany, particularly the fact that their utilization of colonial troops served to justify their own colonial policies and to demonize the opponent’s.
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