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La réception du cinéma allemand par la presse cinématographique française entre 1921 et 1933Lavastrou, Marc 12 December 2012 (has links) (PDF)
Avant même la première distribution d'un film allemand en France, la presse spécialisée s'emploie à dénigrer les productions de l'ennemi héréditaire qui sont réduites à des œuvres de propagande. Ce n'est qu'à la fin de l'année 1921 que Louis Delluc parvient à projeter un premier film germanique. Aux réactions chauvines et nationalistes succèdent rapidement des commentaires plus réfléchis. Ces analyses sont construites sur des stéréotypes issus d'une vision romantique de l'Allemagne telle que Madame de Staël a pu la décrire. Pour les critiques, le succès mondial du cinéma d'outre-Rhin montre la supériorité des cultures européennes sur la " jeune " civilisation américaine. Dès lors, les productions allemandes deviennent un modèle pour le cinéma hexagonal. Avec Les Nibelungen ou Faust, le 7ème art allemand apparaît aux yeux de la critique comme l'archétype de la culture européenne. Ces longs métrages sont représentatifs de l'identité allemande mais dépassent les cadres nationaux pour atteindre une forme d'universel qu'atteste les réussites économiques des productions du milieu des années 1920. L'apparition du cinéma parlant renouvelle les relations franco-allemandes. Les collaborations sont désormais le lot commun des réalisations du début des années 1930 ce que symbolise la production de versions multiples. De part et d'autre du Rhin, les professionnels coopèrent à l'édification d'un cinéma européen sans pour autant perdre de vue l'indispensable ancrage national des films. Des transferts culturels franco-allemands seront multiples jusqu'en janvier 1933. Toutefois l'émigration allemande ne trouvera pas un accueil favorable dans les studios parisiens.
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La réception du cinéma allemand par la presse cinématographique française entre 1921 et 1933 / The German film reception by French movie press beetwen 1921 and 1933 / Das Deutsch Filmrezeption durch französisch Film Presse zwischen 1921 und 1933Lavastrou, Marc 12 December 2012 (has links)
Avant même la première distribution d'un film allemand en France, la presse spécialisée s'emploie à dénigrer les productions de l'ennemi héréditaire qui sont réduites à des œuvres de propagande. Ce n'est qu'à la fin de l'année 1921 que Louis Delluc parvient à projeter un premier film germanique. Aux réactions chauvines et nationalistes succèdent rapidement des commentaires plus réfléchis. Ces analyses sont construites sur des stéréotypes issus d'une vision romantique de l'Allemagne telle que Madame de Staël a pu la décrire. Pour les critiques, le succès mondial du cinéma d'outre-Rhin montre la supériorité des cultures européennes sur la « jeune » civilisation américaine. Dès lors, les productions allemandes deviennent un modèle pour le cinéma hexagonal. Avec Les Nibelungen ou Faust, le 7ème art allemand apparaît aux yeux de la critique comme l'archétype de la culture européenne. Ces longs métrages sont représentatifs de l'identité allemande mais dépassent les cadres nationaux pour atteindre une forme d'universel qu'atteste les réussites économiques des productions du milieu des années 1920. L'apparition du cinéma parlant renouvelle les relations franco-allemandes. Les collaborations sont désormais le lot commun des réalisations du début des années 1930 ce que symbolise la production de versions multiples. De part et d'autre du Rhin, les professionnels coopèrent à l'édification d'un cinéma européen sans pour autant perdre de vue l'indispensable ancrage national des films. Des transferts culturels franco-allemands seront multiples jusqu'en janvier 1933. Toutefois l'émigration allemande ne trouvera pas un accueil favorable dans les studios parisiens. / Just after the first World War, French critics commented German film like an industrial or propaganda product. It was until the end of 1921, that Louis Delluc showed a first German movie in France. After some nationalists reactions, critics built around stereotypes an romantic vision of German films. These romantics visions maded by Madame de Staël in the beginning of 19 century. For French critics, the german production worlwide success proved the suporiority of European culture to the “ young “ american civilization. With The Nibelungen or Faust, these features represented German identity. But these film beyond nationalist space to acceded universal signification. Germans productions became the archetype of European Culture in the middle of the 1920s. In the beginning of the 1930s, talkies transformed French-German relations. There were a lot of collaboration on both side of the Rhine: of course, in Babelsberg studios – the most important in European space – and Parisians studios too. For example, Georg Wilhelm Pabst realized three differents versions of Die Dreigroschenoper : the first in german language, a second in french and the third in english. Pabst worked with differents actors and differents technincian. French and German works together – in some case English – to build European cinema without losing national identity. Until January 1933, the French German cultural transfers were multiple. However, the German Emigration didn't find acceptance in the Parisan studios. / Schon vor der ersten Aufführung eines deutschen Films in Frankreich setzt sich die französische Fachpresse dafür ein, die Produktionen des Erbfeinds als reine Propagandawerke herabzuwürdigen. Erst Ende des Jahres 1921 gelingt es Louis Delluc einen deutschen Film in Frankreich zu zeigen. Auf chauvinistische und nationalistische Reaktionen folgen schnell besonnenere Kommentare. Diese Analysen basieren auf Stereotypen, die einer romantischen Vision Deutschlands entspringen, wie sie Madame de Staël beschrieben hat. Die Kritiken stellen den Welterfolg des deutschen Kinos, als Überlegenheit der europäischen Kulturen über die „junge“ amerikanische Zivilisation, dar. Von jetzt ab werden die deutschen Produktionen zu einem Model für das französische Kino. Mit „Die Nibelungen“ oder „Faust“ erscheint die deutsche Kinokunst den Kritikern wie eine Urform der europäischen Kultur. Diese Filme repräsentieren zwar die deutsche Identität, reichen aber über nationale Grenzen hinaus, um eine universelle Form zu erreichen, die durch die wirtschaftlichen Erfolge der Produktionen Mitte der 20er Jahre bezeugt wird. Das Erscheinen des Tonfilms führt zu einer Erneuerung der deutsch-französischen Beziehungen. Zusammenarbeit ist von nun ab ein Kennzeichen der Filmproduktion des Beginns der 30er Jahre. Dies wird durch Herstellung von verschiedenen Versionen deutlich. Auf beiden Seiten des Rheins kooperieren die Filmemacher bei der Erschaffung des europäischen Kinos, ohne dabei die wichtige national Verankerung des Films zu vernachlässigen. Bis zum Januar 1933 gibt es einen mannigfaltigen deutsch-französischen Kulturaustausch. Dennoch findet die deutsche Emigration in die Pariser Studios keinen wohlwollenden Empfang.
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Les premiers discours sur la musique au cinéma dans la presse française (1918-1934) : enjeux théoriques, pratiques et technologiquesBolduc-Cloutier, Hubert 05 1900 (has links)
Cotutelle - Université libre de Bruxelles/Université de Montréal / Si la majorité des recherches situées au croisement de la musicologie et des études cinématographiques s’est centrée sur une exploitation des sources filmiques et des textes musicaux comme outil d’analyse, le prisme de la presse permet de porter un nouvel éclairage sur les principaux enjeux de la musique au cinéma. Cette thèse se propose de mettre en examen les premiers discours sur la musique au cinéma parus dans la presse française, de l’essor de la culture des grands orchestres de fosse à la fin de la commercialisation des technologies du cinéma sonore (1918-1934). La première partie interroge les fonctions octroyées à l’objet musical au cinéma par le biais d’un périodique musical (Le Courrier musical, 1917-1935) et son esthétique par la figure d’un critique spécialiste de la question (Raymond Berner, 1921-1934). Ensuite, nous soulignons la valeur musicale des technologies développées par Charles Delacommune pour la mise en place du synchronisme audiovisuel au temps du cinéma muet (dans les écrits de Raymond Berner) et du sonore (chez Émile Vuillermoz). Les bases théoriques des deux principales pratiques de l’accompagnement musical des films muets – l’adaptation et la partition originale – sont questionnées à l’aune du discours des adaptateurs et des écrits parus dans la presse musicale. Dans la foulée, la deuxième partie de cette thèse se centre sur les discours tenus dans la presse musicale lors de la transition vers le cinéma sonore (1928-1934). Nous montrons sur quelles bases s’articulent les principales considérations techniques (la musique mécanique, la synthèse sonore), socio-professionnelles (le chômage des musiciens exécutants), pédagogiques (l’enseignement de la musique à l’aide du film), et esthétiques (la phonogénie, la musique et les effets sonores) de la musique dans le film sonore. Notre analyse se concentre ensuite sur les discours sur les premiers films sonores français publiés dans La Revue musicale, tout en cernant l’exemple du film Rapt (Dimitri Kirsanoff, musique d’Arthur Hoérée et Arthur Honegger, 1934). Enfin, nous démontrons comment une approche synthétique des entretiens menés auprès des compositeurs permet d’approfondir notre compréhension du travail des musiciens au studio. / While the majority of the researches at the crossroads of musicology and film studies has focused on harnessing films and music scores as analytical tools, the lens of the press allows to shed a new light on the most salient film music issues. This thesis aims on investigating the first discourses on film music published in the French press, from the rise of great cinema theater orchestras to the end of the commercialization of sound film technologies (1918-1934). The first part stresses film music functions through one specific music periodical (Le Courrier musical, 1917-1935) and its aesthetic through the figure of a critic specialized on the topic (Raymond Berner, 1921-1934). Then, we underline the musical value of the technologies developed by Charles Delacommune for the achievement of audiovisual synchronism during the silent film era (based on Raymond Berner’s writings) and the sound film era (based on Émile Vuillermoz’s writings). The theoretical basis of the two main silent film accompaniment practices – adaptation and original score – are questioned within the discourses of the adaptators and texts published in music periodicals. In the same perspective, the second part of this thesis focuses on the discourses published in the music press during the transition to sound film (1928-1934). We uncover and analyse of the main sound film music technological (the “musique mécanique”, sound synthesis), socio-professional (performing musicians’ unemployment), didactical (the teaching of music with the aid of film), and aesthetical (“phonogénie”, music and sound effects) issues. Our research then focuses on the discourses on the first French sound film published in the Revue musicale (1921-1939), while examining the case of the film Rapt (Dimitri Kirsanoff, music by Arthur Hoérée and Arthur Honegger, 1934). Finally, we show how a synthesis approach of interviews with composers allows to deepen our understanding of the work of musicians in film studios.
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Contribution à l’histoire de la presse cinématographique française. Étude comparée de la genèse et de l’évolution de douze revues de cinéma entre 1908 et 1940 / A contribution to the history of the French film press. A comparative study of the genesis and evolution of twelve film magazines between 1908 and 1940Champomier, Emmanuelle 01 February 2018 (has links)
Source majeure de l’histoire du cinéma, la presse cinématographique française des premiers temps reste pourtant encore un vaste continent à explorer. À partir d’un corpus composé de douze revues couvrant la période de 1908 à 1940, cette recherche entreprend d’étudier les facteurs à la fois techniques, économiques et sociaux de la naissance et de l’évolution de la presse cinématographique française sur trois décennies. Envisagée en tant qu’entreprise de presse, dans sa dimension collective, chaque revue fait l’objet d’une étude méthodique de son identité, de ses spécificités, ainsi que des différentes mutations, administratives, techniques, économiques, formelles et éditoriales, subies. L’ambition première de cette thèse est de proposer une histoire autant de la presse que des journalistes. Elle aspire ainsi à définir la profession de journaliste et de critique de cinéma, telle qu’elle est perçue à l’époque par la corporation du cinéma ainsi que les journalistes et critiques eux-mêmes. La définition de cette fonction se fait également à travers la création de groupements professionnels, dont cette recherche espère avoir éclairé l’histoire et les péripéties qui la jalonnent. Le dessein poursuivi par ailleurs est de contribuer à une meilleure connaissance des hommes, journalistes et critiques, encore méconnus pour la plupart mais qui ont pourtant été des figures marquantes de leur époque, qui ont participé à la création de la presse spécialisée et à l’élaboration d’une pensée et d’une critique cinématographiques dans les années 1900-1930. / A major source for history of cinema, the early French film press however still remains a vast, unexplored continent. With a body of research composed of twelve film magazines spanning over the 1908-1940 period, this thesis aims to study the technical, economical and social factors involved in the birth and evolution of the French film press over three decades. Contemplated as a press organization, in its collective dimension, each film magazine is subject to a methodical study of its identity, specifications and various mutations – administrative, technical, economical, formal and editorial – incurred. The main ambition of this thesis is to propose a history of press as well as of journalists. The study thus aims to define the profession of journalist and film critic, as it is perceived in this period by the film corporation and the journalists and critics themselves. This fonction also defines itself through the creation of professional associations, the history and adventures of which this research hopes it has illuminated. The pursued purpose is also to contribute in a better knowledge of the men, journalists and critics, remaining mainly unrecognized to this day despite being major figures of their time, who participated in the creation of the specialized press and the formulation of a critical thought about cinema, in the 1900s-1930s.
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