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L'opinion publique à La Réunion (1974-1995) - Fondements politiques et culturels d’une (re)construction identitaire / Public opinion in Reunion Island (1974-1995) - Political and Cultural Bases of an Identity Reconstruction

Navin, Nelson 26 September 2011 (has links)
L'opinion publique exerce une pression plus ou moins constante sur les systèmes politiques. Partout dans le monde les fièvres électorales galvanisent les foules au moment d'élections majeures, rappelant que les peuples ne sont pas indifférents à la façon dont ils sont gouvernés. L'opinion publique concerne ainsi tous ceux qui vivent en société. Analyser le mécanisme de fabrication de l'opinion permet de comprendre ce qui « se pense » à un moment précis dans une société donnée et pourquoi. La société réunionnaise, par l'originalité de son peuplement et la jeunesse de son histoire, se révèle un sujet d'étude particulièrement intéressant. Existe-t-il une opinion publique réunionnaise et comment se caractérise-t-elle ? C'est ce que cette thèse se propose de découvrir. De 1974 à 1995, La Réunion connaît de profonds bouleversements politiques, économiques et sociaux. Ce développement à marche forcée se traduit par une profonde mutation de l'opinion publique réunionnaise. L'apparition du Quotidien de La Réunion dans le paysage médiatique local en 1976 joue un rôle crucial dans cette évolution en imposant le passage d'une presse d'opinion à une presse d'information. Mais en dépit de l'impulsion lancée par Michel Debré au début des années 1960, la société réunionnaise souffre encore d'un important retard économique et social à la fin des années 1970. La définition statutaire de l'île envenime les débats et voit s'affronter autonomistes et départementalistes. La question du statut se heurte à l'élaboration d'une identité complexe et au choix cornélien d'un modèle de développement. Partagée entre ses liens culturels avec les pays de la zone océan Indien et ses liens historiques avec la France métropolitaine, l'identité réunionnaise ne peut échapper aux enjeux politiques qui la tiennent prisonnière d'une controverse obsessionnelle. L'élection de François Mitterrand incite le Parti Communiste Réunionnais à abandonner la lutte autonomiste, ce qui met fin à la bipolarisation de la société réunionnaise. La « libéralisation des ondes » en 1981 puis la création illégale de télé Free Dom en 1986 confirment le besoin d'expression des Réunionnais. Le renouvellement culturel dessine les bases d'une nouvelle identité créole. Mais les émeutes liées à la saisie des émetteurs de la télé pirate, en 1991, soulignent les fragilités et les contradictions de la société réunionnaise. Les événements du Chaudron, loin de se réduire aux scènes de violence et de pillage, ont peut-être été le point d'orgue d'une crise identitaire interpellant cette société réunionnaise à la recherche d'elle même, mais qui désormais revendique sa double appartenance à l'espace européen et la zone océan Indien. / Public opinion more or less exerts pressure on political systems, for people feel concerned about the way they are ruled. Hence the theme of public opinion underlies any society. Analysing the making of opinion enables one to understand which are the ideas of a society at a precise time. Because of its particular populating and recent history, the Reunionese society is a highly interesting topic to work on. Our purpose is to look for the existence of a Reunionese public opinion and its characteristics. As far as political, economical and social fields are concerned, Reunion island underwent deep changes from 1974 to 1995. The Reunionese public opinion largely changed throughout that development process. In 1976, the creation of the Quotidien de La Réunion newspaper had a lead role in that evolution. The opinion press thus gave way to information press. But in the late 1970's, the Reunionese society was still lagging behind in the economical and social fields, in spite of Michel Debré’s instigation at the beginning of the 1960’s. The debates between the autonomists and the departmentalists about the future status of the island grew more bitter since the issue of the status had to take into account the elaboration of a complex identity and development strategies. The political stakes trapped the Reunionese identity – culturally linked to the Indian Ocean area countries but historically linked to continental France, within a controversy with no way out. François Mitterrand’s election drove the Reunionese communist party to give up the struggle for autonomy, and as a consequence to put an end to the splitting into two opposing blocks of the Reunionese society. The 1981's “radio broadcasting liberalisation” followed by the illegal creation of Télé Free Dom in 1986 confirmed the need for expression felt by the Reunionese people. One could detect a new Creole identity through that cultural renewal. The 1991's events showed violence and looting scenes but all the more highlighted the frailties and contradictions of the Reunionese society. Those events might have been the climax of an identity crisis of a society in search of its bases but that now claims for roots both in the European and the Indian Ocean cultural and economical spheres.
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L'opinion publique à La Réunion (1974-1995) - Fondements politiques et culturels d'une (re)construction identitaire

Navin, Nelson 26 September 2011 (has links) (PDF)
L'opinion publique exerce une pression plus ou moins constante sur les systèmes politiques. Partout dans le monde les fièvres électorales galvanisent les foules au moment d'élections majeures, rappelant que les peuples ne sont pas indifférents à la façon dont ils sont gouvernés. L'opinion publique concerne ainsi tous ceux qui vivent en société. Analyser le mécanisme de fabrication de l'opinion permet de comprendre ce qui " se pense " à un moment précis dans une société donnée et pourquoi. La société réunionnaise, par l'originalité de son peuplement et la jeunesse de son histoire, se révèle un sujet d'étude particulièrement intéressant. Existe-t-il une opinion publique réunionnaise et comment se caractérise-t-elle ? C'est ce que cette thèse se propose de découvrir. De 1974 à 1995, La Réunion connaît de profonds bouleversements politiques, économiques et sociaux. Ce développement à marche forcée se traduit par une profonde mutation de l'opinion publique réunionnaise. L'apparition du Quotidien de La Réunion dans le paysage médiatique local en 1976 joue un rôle crucial dans cette évolution en imposant le passage d'une presse d'opinion à une presse d'information. Mais en dépit de l'impulsion lancée par Michel Debré au début des années 1960, la société réunionnaise souffre encore d'un important retard économique et social à la fin des années 1970. La définition statutaire de l'île envenime les débats et voit s'affronter autonomistes et départementalistes. La question du statut se heurte à l'élaboration d'une identité complexe et au choix cornélien d'un modèle de développement. Partagée entre ses liens culturels avec les pays de la zone océan Indien et ses liens historique avec la France métropolitaine, l'identité réunionnaise ne peut échapper aux enjeux politiques qui la tiennent prisonnière d'une controverse obsessionnelle. L'élection de François Mitterrand incite le Parti Communiste Réunionnais à abandonner la lutte autonomiste, ce qui met fin à la bipolarisation de la société réunionnaise. La " libéralisation des ondes " en 1981 puis la création illégale de télé Free Dom en 1986 confirment le besoin d'expression des Réunionnais. Le renouvellement culturel dessine les bases d'une nouvelle identité créole. Mais les émeutes liées à la saisie des émetteurs de la télé pirate, en 1991, soulignent les fragilités et les contradictions de la société réunionnaise. Les événements du Chaudron, loin de se réduire aux scènes de violence et de pillage, ont peut-être été le point d'orgue d'une crise identitaire interpellant cette société réunionnaise à la recherche d'elle même, mais qui désormais revendique sa double appartenance à l'espace européen et la zone océan Indien.
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L'identité professionnelle des localiers à l'heure des mutations économiques et de la dématérialisation de la presse locale / The local journalists professional identity in front of economical changes and digitalization of local press

Amiel, Pauline 24 November 2017 (has links)
La presse locale est en pleine mutation. Actrice majeure de la constitution d'un espace public territorialisé, elle subit la dématérialisation des contenus sans avoir trouvé encore sa voie. Les journalistes localiers, au premier plan, endurent les bouleversements en cours. Les entreprises de presse locale se transforment progressivement en groupes multimédias. Ces mutations économiques perturbent les localiers. Le constat de l'évolution vers le journalisme de communication a déjà été établi pour les presses nationale ou internationale, nous proposons de l'étudier au niveau de la presse infra-nationale en France. Ces transformations socio-économiques, qui s'inscrivent dans le processus d'évolution des industries culturelles et médiatiques, altèrent les discours, les pratiques et l'identité professionnelle des localiers. Le marketing et la dématérialisation des contenus journalistiques fonctionnent alors comme des rouages d'un mécanisme plus large qui impacte les rédactions locales. Les directions de ces groupes multimédias, à travers plusieurs stratégies managériales, agissent sur les représentations des localiers. C'est dans ce contexte que se créent de nouveaux mythes : le passé du groupe professionnel, les lecteurs et les relations au territoire sont repensés. Leur identité professionnelle se trouve ainsi tiraillée entre la volonté de maintien des valeurs initiales du groupe professionnel et les adaptations imposées par leur situation actuelle. / French local press is changing. Major actor of a territorialized public space, it suffers of digitalization of news. Also, local press companies progressively turn into multimedia groups. At the forefront, local journalists are upset by these fundamental changes. This dissertation tries to show the influences of local press groups’ economical mutation into multimedia groups on local journalists. The evolution of communication journalism had been established for national or global presses; we propose to study this phenomenon at the local press level in France. These economic transformations change speeches, practices and professional identity of local journalists. They adhere in the general reflexion on cultural and media industry studies. Marketing and digitalization of journalists productions operate as mechanisms of a total dispositive which impact local newsrooms. General directions of multimedia groups, through several management strategies, try to modify local journalists representations. In this context, new mythologies appear: journalists rewrite the history of their professional group, establish new myths about their readers and rebuild on line the relationships with their territory. Therefore, their professional identity is upset in two different ways. On the one hand, they want to keep their first positions and maintain their prerogatives. On the other hand, local journalists accept important concessions to upgrade their position in their multimedia groups.
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Ceux qui "font" le journal : journalistes secrétaires de rédaction et ouvriers typographes à l'interface de la matérialité de l'information en presse quotidienne régionale / The newspaper “makers” : sub-editors and typographers at the of crossroads of information materiality in regional daily press

Langonné, Joël 14 December 2016 (has links)
Cette recherche pose une question simple : Qui fait quoi dans le journal ? Nous y répondons partiellement en nous focalisant sur un domaine spécifique du continuum de fabrication de l’information : le prépresse. Il s’agit du moment où l’information fournie par les journalistes rédacteurs est matérialisée, dessinée par les journalistes secrétaires de rédaction (SR) dans les pages du quotidien. Cet espace nous permet de mettre en avant un collectif singulier dans le journal. Car jusqu’à la fin des années 1990 et la numérisation totale de la chaine de fabrication des quotidiens, les SR ne sont pas seuls responsables du prépresse, ils coopèrent quotidiennement avec des ouvriers : les typographes. Ainsi, SR et typographes « font » le journal ensemble. Or, nous considérons que ces gens sont à ce qu’ils font de manière distincte, et par conséquent nous nous attachons à décrire qui fait quoi comment. C’est-à-dire que nous observons ce qui est à faire – le journal – en étant attentif à la manière dont journalistes et ouvriers se lient ou non pour y parvenir. Cette étude de qui fait quoi comment dans le journal se décline en trois temps. Nous tentons tout d’abord de comprendre De quoi est fait le monde des typographes (1) : Quels sont leurs appuis pour composer leur goût pour être à ce qu’ils font ? Dans quoi peuvent-ils puiser pour être typographes comme ils l’entendent ? Nous nous demandons ensuite, de la même manière, De quoi est fait le monde des SR (2) ? Quel est l’équipement des SR pour composer leur monde ? Dans quels scripts peuvent-ils puiser pour être SR au mieux des possibles ? Ce parallèle entre ces journalistes particuliers et ces ouvriers pas comme les autres nous amène à élaborer le troisième volet de ce travail : SR et typographes composent-ils un monde commun (3) ? Il s’agit de déterminer si les frottements continus de ces deux manières d’être au monde partagent certains attachements. Nous présentons quelques exemples qui suggèrent qu’un monde commun a pu exister à certaines époques et de manière non linéaire, entre SR et typographes. À partir de notre terrain, nous débusquons des parcelles de ce monde commun grâce à un médiateur spécifique : la maquette du journal.Finalement, en décrivant qui fait quoi comment dans le journal via ce qui se passe à l’interface de sa matérialité, nous découvrons un objet collectif travaillé par un grand nombre de gens et de choses. Chaque jour, le journal est suffisamment flexible pour que s’y expriment différentes présences au monde, et suffisamment solide pour (con)tenir l’expression de son énonciation collective. / To the simple question Who does what in a newspaper? this study – partially – answers by focusing on a particular aspect of the continuum of information production: the prepress – where the information provided by journalists is laid out and designed by sub-editors. This approach enables us to shed light on a unique collective of the newspaper. Indeed, until the end of the 90’s and the generalization of digitalization in the production lines of daily newspapers, sub-editors share their responsibilities and collaborate on a daily basis with a particular type of blue-collar workers: the typographers. In our opinion, sub-editors and typographers make the newspaper together, and in their own respective ways. How? What is there to do to make a newspaper, and how do – or don’t – journalists and blue-collars bind themselves to achieve their common goal?Our analysis of Who does what and how in a newspaper is divided into three parts. In a first part we describe The world of typographers (1). What supports do they lean on to work with their taste? What resources do they draw on to display their skills? In a similar way, in a second part we analyze The world of sub-editors (2). What is it made out of? What scripts do sub-editors turn to to perform at their best? A third part is dedicated to establishing parallels between these two distinctive worlds, wondering Do sub-editors and typographers form a common world (3)? Do these two ever-connected worlds share common bonds? The examples we present suggest that common worlds have existed at certain times and in non-linear ways. Our fieldwork provides us with fragments of this common world within a specific mediator: the layout.The description of who does what and how in a newspaper via what takes place at the crossroads of its material form enables us to reveal a collective object elaborated by a number of different people and things. Every day, newspapers are flexible enough to allow different perceptions to express themselves, and rigid enough to carry a collective formulation.

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