Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2001. / Titre de l'écran-titre (visionné le 25 août 2006). Publié aussi en version papier.

Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2004. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.

Texte remanié de: Dissertation--Universität Göttingen, 2006. / Bibliogr. p. 459-494. Notes bibliogr. Index.

Les versions journalistiques d'articles scientifiques portant sur des études de type épidémiologique posent des difficultés d'interprétation particulières pour les lecteurs. Les futurs enseignants en science au secondaire devraient être en mesure d'interpréter correctement ce type de nouvelle puisqu'ils pourraient avoir à soutenir leurs élèves à cet égard. Cette recherche visait donc à vérifier si les futurs enseignants sont en mesure d'interpréter adéquatement les informations qui se trouvent dans ces nouvelles et de caractériser l'interprétation qu'ils en font. Un questionnaire a été administré à trois groupes d'étudiants en éducation. Nous avions émis l'hypothèse qu'ils ne seraient pas en mesure de réagir adéquatement s'ils devaient se prononcer sur la signification concrète d'une nouvelle épidémiologique. Cette hypothèse a été vérifiée. Dans 30 % des cas, les sujets se sont prononcés en accord avec des affirmations erronées. Nous avions également émis l'hypothèse qu'ils ne seraient pas en mesure de justifier adéquatement leur position. En effet, ils y sont parvenus dans seulement 38% des cas. De plus, leurs réponses différaient des réponses proposées par les experts. Nous avions enfin émis l'hypothèse que le groupe qui avait un profil académique moins riche en science obtiendrait des performances inférieures. Cette hypothèse n'a pas été vérifiée. De plus, les sujets qui détenaient déjà un baccalauréat scientifique universitaire n'ont pas obtenu de performance supérieure à ceux qui n'en détenaient pas. Cette recherche semble indiquer qu'une compréhension de certains concepts propres à l'épidémiologie, en particulier celui de « facteur de confusion », pourrait être nécessaire pour parvenir à interpréter adéquatement les études épidémiologiques. Nous préconisons que les enseignants en science soient initiés à l'épidémiologie. Nous pensons que le même besoin existe pour les journalistes, puisque les difficultés de compréhension pourraient en partie provenir de la justesse des comptes rendus journalistiques de ce type d'étude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épidémiologie, Science, Médias, Journalisme scientifique, Cause, Corrélation.

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Cette étude s'intéresse aux acteurs de la médiation scientifique au Québec. Plus particulièrement, elle cherche à comparer les perceptions de la science et des scientifiques qu'ont les journalistes, I~s journalistes scientifiques, les communicateurs scientifiques et les hybrides (ceux qui partagent leur temps entre des contrats de journalisme et de communication). Si, au départ, nous cherchions à opposer les journalistes aux trois autres groupes quant à leurs perceptions de la science et des scientifiques ainsi que du rôle de médiateur qu'ils sont appelés à jouer, l'analyse des données issues d'une double collecte (entrevue et sondage) nous invite plutôt à reconsidérer l'hypothèse de départ. L'héritage historique du journalisme scientifique, les transformations caractérisant le milieu du journalisme et de la communication de même que la précarisation du travail qui en découle amènent les professionnels du milieu à puiser tantôt dans des procédés relevant du journalisme, tantôt dans ceux plus proches de la communication. Ainsi, plutôt que d'opposer le journalisme et la communication scientifique, nous proposons de considérer les professions touchant la médiation de la science sur un continuum, les journalistes à une extrémité, les communicateurs à l'autre et les journalistes scientifiques et les hybrides, entre les deux.