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Les réseaux interorganisationnels dans la restauration lilloise : une approche néo-structurale du marché et des processus sociaux / Interorganizational network in the Lille’s restaurant industry : a neo-structural approach of market and social processesÉloire, Fabien 03 June 2009 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans un double courant, celui de la sociologie économique d’une part, et celui de l’analyse des réseaux sociaux d’autre part. S’appuyant sur l’étude d’un cas empirique, le marché des restaurateurs lillois, elle se donne un triple objectif. Le premier objectif est sociologique : il s’agit de donner à voir la « métaphore de l’encastrement », d’exprimer le fait que toute société a une économie, et toute économie ne peut se développer que dans une société. Le deuxième objectif est théorique : il s’agit d’intégrer la dimension relationnelle à l’analyse des dimensions économique et sociale de l’activité de restaurateur. Quant au troisième objectif, il est méthodologique : il s’agit d’appliquer au niveau interorganisationnel (où les frontières de la population étudiée ne sont pas connues au départ) une méthodologie, celle des réseaux dits « complets », initialement développée au niveau intraorganisationnel. Notre analyse se centre sur deux processus sociaux essentiels au fonctionnement du marché de la restauration lilloise, à savoir la solidarité limitée entre restaurateurs, et la régulation par le statut social et le capital social des restaurateurs. Le premier processus est décrit grâce au repérage et à la description des niches sociales (sous-groupes) que les restaurateurs construisent lorsqu’ils échangent entre eux des ressources sociales. Le second processus est appréhendé à partir de la description de la concurrence de statut gastronomique à laquelle se livrent les restaurateurs pour être reconnus sur le marché. / The thesis we sustain is rooted in two fields of research, on the one hand economic sociology, and on the other hand social network analysis. Based on an empirical case, i.e. the market of restaurants in Lille (in the north of France), three aims are pursued. The first one is sociological: we highlight the “embeddedness metaphor” for which every society has an economy, and every economy can not grow up outside a society. The second aim is theoretical: we want to take into account the relational dimension of the economic and social activities of the restaurants’ owners. The third aim is methodological: we try to apply at the interorganizational level (where the boundaries of the studied population are initially unknown) the methodology of so called “complete networks”, which was first developed for the intra-organizational level. Our analysis focuses on two social processes fundamental to the functioning of the restaurants’ market in Lille: bounded solidarity among restaurants’ owners, and regulation by social status and social capital of restaurants’ owners. The first process is described thanks to the identification and analysis of the social niches (subgroups) which are constructed by restaurants’ owners when they exchange social resources. The second process is intended from the description of the gastronomic status competition in which restaurants’owners are involved in order to be recognized on the market.
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Modélisation et simulation sociale pour l'évaluation de l'empuissancement par des politiques publiques dans les territoires ruraux au Brésil / Social modeling and simulation for assessing empowerment through public policies in rural territories in BrazilSantos Da Silva, Marcos Aurélio 11 June 2019 (has links)
Le Brésil a initié deux politiques publiques territoriales pour le développement rural durable, le Programme National pour le Développement Durable des Territoires Ruraux (PRONAT) et le Programme Territoires de la Citoyenneté (PTC). Ces politiques s’appliquent dans des Territoires Ruraux et visent entre autre, comme condition de leur effectivité, à ré-équilibrer les rapports de forces entre les acteurs au sein de la Collégialité pour le Développement Territorial (CODETER) de chaque Territoire Rural. Notre recherche étudie l’hypothèse selon laquelle, dans les Territoires Ruraux soumis aux politiques publiques PRONAT et PTC, les rapports de pouvoir et de réciprocité entre les acteurs engagés dans les CODETER ont effectivement évolué, en faveur des représentants de la société civile et au détriment des pouvoirs publics établis, notamment les mairies. Cette recherche a développé une méthode de modélisation et de simulation des relations de pouvoir et de réciprocité au sein des entités territoriales. Nous partons de l’idée que les processus sociaux territorialisés donnent lieu à des phénomènes complexes qu’il est pertinent d’appréhender par l’approche systémique. Cela nous conduit à proposer un modèle conceptuel des territoires ruraux considérés par les politiques publiques brésiliennes en matière de développement durable territorialisée, à savoir le concept de système socioterritorial complexe, puis à considérer les théories des sciences sociales qui peuvent être mobilisées pour étayer la représentation de ces systèmes sous la forme computationnelle de sociétés artificielles. Nous avons évalué deux courants sociologiques, l’individualisme méthodologie associé à la rationalité limitée à partir de la Sociologie de l’Action Organisée, et les Systèmes Sociaux de Luhmann plus attachés à la théorie de la complexité. Nous avons développé un métamodèle de la théorie luhmannienne qui s’avère insuffisant pour analyser l’impact des politiques publiques sur le territoire, mais qui peut être vu comme un outil pour la validation de la théorie de Luhmann. D’autre part, nous avons adopté le métamodèle SocLab, une formalisation computationnelle de la Sociologie de l’Action Organisée, pour modéliser, analyser et simuler les systèmes socioterritoriaux complexes. Pour évaluer les effets des politiques publiques sur les échanges symboliques entre les acteurs dans un modèle SocLab, nous proposons un indicateur, le taux de réciprocité, basé sur la théorie de la réciprocité. Cette démarche a été appliquée à l’étude de deux terrains, le Territoire Rural Sud de Sergipe et le Territoire Rural du Bas São Francisco. Les données nécessaires à l’élaboration d’un modèle SocLab ont été collectées par l’analyse documentaire et la recherche-action pour deux périodes de référence, 2008-2012 et 2013-2017. À partir de l’étude analytique des modèles SocLab des deux territoires et de l’analyse des résultats de leur simulation (notamment la capacité d’action, le pouvoir et le taux de réciprocité), nous pouvons dégager des évidences pour affirmer que les politiques publiques PRONAT et PTC ont donné lieu, entre les deux périodes considérées, à un nouvel équilibre des rapports de forces entre les représentants de la société civile et les pouvoirs publics. L’approche SocLab s’est avérée effective pour systématiser la connaissance sur les territoires, mettre en évidence la structure sociale informelle, quantifier les relations d’échanges symboliques entre les acteurs, et pour tester différentes hypothèses sociologiques. / Brazil has initiated two territorial public policies for a rural sustainable development, the National Program for Sustainable Development of the Rural Territories (PRONAT) and Citizenship Territory Program (PTC). These public policies aims, as a condition for its effectiveness, the equilibrium of the power relations between actors which participate in the Collegiate for Territorial Development (CODETER) of each Rural Territory. Our research studies the hypotheses that, in the Rural Territories submitted to the PRONAT and PTC public policies, the power and reciprocity relations between actors engaged in the CODETER effectively have evolved in favor of the civil society representatives to the detriment of the public powers, notably the mayors. This research has developed a method for modeling and simulation of power and reciprocity relations in the Rural Territories to assess the impact of the public policies for local development (PRONAT and PTC). We have started from the idea that the territorialized social processes are complex phenomena which can be understood by the systemic approach. This induced us to propose a conceptual model of rural territories considered by Brazilian public policies in terms of territorialized sustainable development, the concept of socioterritorial complex system, as they were established by the Brazilians public policies with focus on territorial sustainable development. Then, to consider the theories of social sciences which can be mobilized to support the representation of these systems in the computational form of artificial societies. We evaluated two sociological currents, the methodological individualism associated with the bounded rationality from the Sociology of the Organized Action, and the Luhmann’s Social Systems more attached to the complexity theory. We have developed a metamodel of the luhmannian theory that showed to be limited to the analyses of the impact of the territorial public policies, but it can be seen as a tool to instantiate parts of the Luhmann theory. On the other hand, we have adopted the metamodel SocLab, a computational formalization of the Sociology of the Organized Action, to model, analyze and simulate complex socio-territorial systems. To evaluate the effects of the public policies on the symbolic exchanges between actors in a SocLab model, we have proposed an indicator, the reciprocity rate, based on the reciprocity theory. This approach has been applied in two case studies, the Southern Rural Territory of Sergipe and the São Francisco Rural Territory. The data needed to design the SocLab models were collected using literature review and performing action-research for two referential periods, 2008-2012 and 2013-2017. From the analytic study of the SocLab models of the two territories and the analysis of the results of their simulation (notably the capacity of action, the power and the rate of reciprocity), we can draw evidences to states that the public policies PRONAT and PTC resulted in a new balance of power relations between representatives of civil society and the public authorities between the two periods under review. The SocLab approach showed a strong effectiveness to systematize the knowledge about the territories, highlighting the informal social structure, quantifying symbolic exchange relations between actors, and testing different sociological hypotheses. / O Brasil iniciou duas políticas públicas territoriais para o desenvolvimento sustentável, o Programa Nacional para o Desenvolvimento Sustentável de Territórios Rurais (PRONAT) e o Programa Territórios da Cidadania (PTC). Estas políticas públicas se aplicam aos Territórios Rurais e visam entre outros objetivos, como condição de sua efetividade, o equilíbrio das relações de força entre os atores que participam do Colegiado de Desenvolvimento Territorial (CODETER) de cada Território Rural. Nossa pesquisa estuda a hipótese segundo a qual, nos Territórios Rurais submetidos às políticas públicas PRONAT e PTC, as relações de poder e reciprocidade entre os atores engajados no CODETER efetivamente evoluíram em favor dos representantes da sociedade civil em detrimento dos poderes públicos, notadamente dos prefeitos. Esta pesquisa desenvolveu um método de modelagem e simulação das relações de poder e reciprocidade dentros das entidades territoriais. Nós partimos da ideia de que os processos sociais territorialisados são fenômenos complexos que podem ser compreendidos pela abordagem sistêmica. Isto nos conduziu a propor um modelo conceitual de territórios rurais, o conceito de sistema socioterritorial complexo, assim como eles são estabelecidos pelas políticas públicas brasileiras com enfoque de desenvolvimento territorial sustentável, depois consideramos as teorias oriundas das ciências sociais que podem ser utilizadas para sustentar a representação desses sistemas sob a forma computacional de sociedades artificiais. Avaliamos duas correntes sociológicas, o individualismo metodológico associado à racionalidade limitada a partir da Sociologia da Ação Organizada, e os Sistemas Sociais de Luhmann mais relacionados à teoria da complexidade. Desenvolvemos um metamodelo da teoria luhmanniana que se mostrou insuficiente para a análise do impacto de políticas públicas territoriais, mas que pode ser visto como uma ferramenta para validação da teoria de Luhmann. Por outro lado, adotamos o metamodelo SocLab, uma formalização computacional da Sociologia da Ação Organizada, para modelar os sistemas sociais complexos. Para avaliar os efeitos das políticas públicas sobre as trocas simbólicas entre os atores no contexto SocLab nós propomos um indicador, a taxa de reciprocidade, baseado na teoria da reciprocidade. Esta abordagem foi aplicada a dois estudos de caso, o Território Rural Sul Sergipano e o Território Rural Baixo São Francisco. Os dados necessários para a elaboração dos modelos SocLab foram coletados por análise documental e por pesquisa-ação para dois períodos de referência, 2008-2012 e 2013-2017. A partir do estudo analítico e da análise dos resultados das simulações dos modelos SocLab dos dois territórios (notadamente a capacidade de ação, o poder e a taxa de reciprocidade), nos podemos retirar evidências para afirmar que as políticas públicas PRONAT e PTC deram origem, entre os dois períodos considerados, a um novo equilíbrio de relações de força entre os representantes da sociedade civil e os poderes públicos. A abordagem SocLab demonstrou bastante efetividade para sistematizar o conhecimento sobre os territórios, colocar em evidência a estrutura social informal, quantificar as relações de trocas simbólicas entre os atores, e também para testar hipóteses sociológicas.
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Reflexões teóricas sobre os processos sociais da contradição exclusão/inclusão / Réflexions théoriques sur les processus sociaux de la contradiction exclusion/inclusionBandeira, Alexandre Eslabão January 2010 (has links)
Dissertação(mestrado)-Universidade Federal do Rio Grande, Programa de Pós-Graduação em Geografia, Instituto de Ciências Humanas e da Informação, 2010. / Submitted by Caroline Silva (krol_bilhar@hotmail.com) on 2012-07-25T15:17:55Z
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Previous issue date: 2010 / O trabalho analisou os movimentos inclusivos e exclusivos que, dentro desse estudo, são elencados diante da dialética social ao individual. As escalas de realidades foram postas e sobrepostas, convergindo diversos caminhos de métodos, que contemplam os sistemas de objetos e de ações (Santos, 1996) que ocasionaram e condicionam os espaços nas suas ações de “uso” e que ficam camufladas diante das “metáforas das verdades” (Nietzsche, 1983). O caminho foi regressivo- progressivo (Martins, 1996; Rique, 2004), visto que a realidade deriva da lei do desenvolvimento desigual, e os processos históricos fazem parte de sua constituição e formação. O debate teórico contemplou no primeiro capítulo possíveis caminhos metodológicos para uma abordagem da dialética exclusão/inclusão, na sua complexidade social. O segundo capítulo procura especificidades que problematizam os processos da “exclusão social”. No terceiro capítulo, são estudadas as estruturas e ações que condicionaram e serviram de base para o surgimento de um mercado mundial de produção e consumo. O quarto capítulo aborda o Brasil e sua formação social a partir da perspectiva econômica de dependência. No quinto capítulo, busca-se a compreensão da cidade, produzida e distribuída. O sexto capítulo foi aferido o processo de urbanização da cidade do Rio Grande, onde se manifesta a dialética exclusão/inclusão. Posteriormente, no sétimo capítulo encontra-se a construção da subjetividade e a repressão do capitalismo no indivíduo (Canevassi, 1984). Evidenciou-se, a partir disso, uma dialética exclusão/inclusão, em que a exclusão cria uma subjetividade específica que promove a ilusão de inclusão. Assim, cada segmento faz parte de um todo e este todo confere as atitudes e não atitudes dentro da realidade do desenvolvimento desigual, que estes submetem e são submetidos, onde cada ser é a imagem viva da materialidade do espaço tempo. / Ce travail fait l’analyse des mouvements d’inclusion et d’exclusion qui sont répérées face à la dialectique du social à l’indivuduel. Les échélles de réalités ont été posées et surposées, dans une convergence de chemins et de méthodes divers qui focalisent les systémes d’objets et d’actions (Santos, 1996) , en conditionnant les espaces dans leurs actions d’ « usage » et en restant camouflées devant les « métaphores de vérités » (Nietzche, 1983). Le chemin parcouru fût regressif-progressif (Martins, 1996; Rique, 2004), vu que la réalité dérive de la loi du développement inégal et que les processus historiques font partie de sa constitution et formation. Le débat théorique ouvre, dans le premier chapitre, chemins méthodologiques possibles pour une abordage da dialéctique exlusion/inclusion dans sa complexité sociale. Dans le deuxième chapitre on procure les spécificités de la problématique des processus de la « exclusion social ». On étudie, dans le troisiéme chapitre, les structures et les actions qui conditionèrent et servirent de base pour le surgissement d’un marché mondial de production et consomation. Au quatrième chapitre on étudie le Brésil, sa formation social à partir de la perspective économique de la dépendance. Le cinquième chapitre cherche la compreension de la cité, produite et ditribuée. Dans le sixiéme, on focalise sur le processus d’urbanisation de la ville de Rio Grande, où la dialectique d’exclusion/inclusion se manifeste. Finelkement, dans le septième chapitre, on trouve le processus de construction de la subjectivité et la répression que le capitalisme exerce sur l’individu (Canevassi, 1984). On voit bien, à partir de tout cela, dans la dialectique exclusion/inclusion, que l’exclusion crée une subjectivité spécifique qui promeut l’illusion de l’inclusion. De cette maniére, chaque segment fait partie d’un tout qui donne aux attitudes et aux non attitudes, un être qui est l’image vivante de la materialité de l’espace-temps auquel elles sont submisses dans la réalité du développement inégal.
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Apprentissage inter-organisationnel au sein des réseaux interindividuels : le cas de la conversion de viticulteurs à l'agriculture biologique / Inter-organizational learning through inter-individual networks : the case of organic conversion by wine producersMontes Lihn, Jaime Andres 03 December 2014 (has links)
Depuis une perspective théorique au croisement de la sociologie économique et de la sociologie de la connaissance, cette thèse a pour objectif d’examiner les mécanismes sociaux à l’œuvre au moment de la conversion vers l’agriculture biologique. Sur la base de l’étude empirique et de l’analyse d'un réseau complet qui révèle les interdépendances entre plus de 60 viticulteurs certifiés ou en cours de certification à l'agriculture biologique en Côte de Beaune, sont analysés les processus d’apprentissage collectifs sur lesquels s’appuie cette transition. Cette thèse montre l’existence de deux processus-Type d’apprentissage qui se définissent en fonction des frontières des groupes de référence (ou niches sociales) ; elle analyse le rôle des pionniers du milieu étudié comme pivot de l’action collective dans ces deux processus d’apprentissage, et explore enfin les régularités qui structurent les échanges au sein du milieu. Ces régularités permettent de constater que les viticulteurs intègrent dans leur raisonnement des aspects identitaires qui différencient les viticulteurs bio « de la première heure » des novices, au-Delà d'aspects économiques liés à une tendance à la « coopétition ». / This PhD dissertation combines the approaches of economic sociology and sociology of knowledge in order to analyze the social mechanisms underlying the conversion into organic farming. Based on an empirical study and analysis of a complete social network describing the interdependencies among over 60 wine producers certified in organic farming or in the process of getting the official certification in French Côte de Beaune, this research analyzes the collective learning process on which this transition relies. The thesis proves the existence of two types of learning process, which are defined by the social borders of reference groups (or social niches); it analyzes the key role of pioneers of the social milieu in both learning processes and studies the regularities structuring social exchanges. These regularities allow us to confirm that wine producers take into account in their reasoning both the identity aspect related to their conversion to organic farming and their economic position, in a trend towards “coopetition”.
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Rebel group life cycles : the formation, maintenance, and legacies of rebel organizations in ColombiaBoulanger Martel, Simon Pierre 09 1900 (has links)
Les politologues ont récemment commencé à analyser les processus organisationnels et sociaux des guerres civiles. Malgré certains progrès, nous en savons peu sur les trajectoires des insurgés et les processus transperçant le cycle de vie des groupes rebelles. En effet, la plupart des théories négligent la dimension de longue durée des rébellions. Comblant cette lacune, la thèse construit une approche longitudinale des cycles de vie des groupes rebelles.
Comment les différentes étapes du cycle de vie d'une organisation rebelle sont-elles liées les unes aux autres? Comment les individus façonnent-ils les organisations rebelles? Comment les individus sont-ils transformés par leur passage au sein de groupes rebelles? Inspiré par la sociologie politique, la thèse soutient que la formation, le maintien et l'héritage des groupes rebelles sont conditionnés par les expériences, mentalités, liens sociaux et compétences des individus composant ces organisations. En retour, la participation au sein des organisations, de sous-unités et à divers rôles transforme les individus, façonnant les dynamiques de guerre et d'après-guerre. La thèse étudie des mécanismes et processus liant les étapes de vie des groupes rebelles, incluant le courtage, le bricolage institutionnel, la légitimation, la trajectoire de vie et la socialisation à vie.
L'article I construit une théorie du bricolage dans la formation des groupes rebelles. Dans les milieux hétérogènes, les organisateurs emploient le courtage et le bricolage institutionnel pour renforcer leur capacité opérationnelle. À l’aide de l'analyse des réseaux sociaux et répertoires organisationnels, l’article retrace la formation de la guérilla urbaine du M-19 en Colombie. Les organisateurs de cette guérilla ont recruté des spécialistes de la violence par le courtage et ont réorganisé diverses formes organisationnelles à travers le bricolage institutionnel pour faciliter la coordination interne de l’organisation naissante. L’article II adopte l'approche relationnelle à la légitimité des groupes armés pour étudier la production culturelle et musicale des FARC en Colombie. L'article analyse 258 chansons, des documents internes de la guérilla et des prestations artistiques. L’article démontre que les FARC employaient la production culturelle pour légitimer la hiérarchie interne du groupe et leurs objectifs face aux élites établies et à la population civile.
L'article III développe une typologie des trajectoires et des incidences biographiques des ancien.e.s combattant.e.s. L'outil conceptuel permet d’évaluer la position des individus par rapport à la politique, la violence et l'État ainsi que de retracer des dynamiques complexes au sein des trajectoires de vie. Une fois agrégées, les incidences biographiques contribuent à d'importantes dynamiques d'après-guerre. L'article élabore un nouveau programme de recherche portant sur les vies de l’après-guerre civile.
L’article IV étudie les processus de socialisation à vie et l’engagement social des ancien.e.s combattant.e.s. L'article emploi une approche biographique pour retracer les trajectoires de 32 ancien.e.s combattant.e.s du M-19. La socialisation au sein des institutions de travail social et d'enseignement, avant le recrutement et pendant la guerre, a conféré aux ancien.e.s combattant.e.s du M-19 des dispositions et des ressources qui, en interaction avec les opportunités post-démobilisation, a façonné leur engagement social. La dissertation offre une vision holistique des cycles de vie des groupes rebelles et étudie des dynamiques liant l’avant, pendant et après guerre. La thèse contribue à notre compréhension des guerres civiles en analysant des processus longitudinaux façonnant les vies des individus, le contenu et la structure des groupes rebelles et les sociétés. / Political scientists recently started to analyse the organizational and social processes of civil wars. Despite progress, we know little about the trajectories of insurgents and the processes that span through the life cycle of rebel groups. In fact, most theories neglect the longue durée dimension of rebellions. Filling this gap, this thesis constructs a longitudinal approach to the life cycle of rebel groups. How are different stages in the life cycle of a rebel organization linked to one another? How do individuals shape rebel organizations? How are individuals transformed by their passage through rebel groups? Inspired by political sociology, the thesis argues that the formation, maintenance and legacy of rebel groups are conditioned by the experiences, mindsets, social ties and skills of individuals composing those organizations. In turn, participation in organizations, subunits and roles transform individuals, shaping wartime and post-war dynamics. The thesis studies mechanisms and processes linking insurgent group life stages, including brokerage, institutional bricolage, legitimation, life trajectory, and lifelong socialization.
Article I constructs a theory of bricolage in rebel group formation. In heterogeneous environments, rebel organizers employ brokerage and institutional bricolage to build operational capacity. The article employs social network analysis and the analysis of organizational repertoires to retrace the formation of the M-19 urban guerrilla in Colombia. M-19 organizers recruited violent specialists through brokerage, and reorganized various organizational forms through institutional bricolage to facilitate internal coordination in the nascent organization. Article II employs the relational approach to armed group legitimacy to study cultural and music production within the FARC guerrilla in Colombia. The article analyses 258 songs, guerrilla internal documents, and artistic performances. It shows that FARC’s cultural production was employed to legitimize the group’s internal hierarchy and its goals in relation to established elites and the civilian population.
Article III develops a typology of ex-combatant trajectories and biographical outcomes. The conceptual tool can be used to assess the position of individuals in relation to politics, violence and the state and track complex dynamics in life trajectories. When aggregated, biographical outcomes contribute to important post-war dynamics. The article elaborates a new research agenda on civil war afterlives.
Article IV investigates lifelong socialization processes and social engagement amongst ex-combatants. The article employs a biographical approach to study the trajectories of 32 M-19 ex-combatants. Socialization in social work and education institutions in pre-recruitment and wartime life stages provided M-19 ex-combatants with dispositions and resources that, in interaction with post-demobilization opportunities, shaped their social engagement. The dissertation provides a holistic view of rebel group life cycles and studies dynamics linking prewar, wartime and post-war stages. The thesis contributes to our understanding of civil wars by analysing longitudinal processes shaping individual lives, the content and structure of rebel groups and societies. / Recientemente politólog@s han empezado a analizar los diferentes procesos organizativos y sociales de las guerras civiles. A pesar de los avances, sabemos poco sobre las trayectorias de los insurgentes y los procesos que comprenden el ciclo de vida de grupos rebeldes. De hecho, la mayoría de las teorías omiten la dimensión a largo plazo. Llenando este vacío, esta tesis desarrolla una teoría longitudinal de ciclos de vida de grupos rebeldes.
¿Cómo se conectan las diferentes etapas del ciclo de vida de una organización rebelde? ¿Cómo los individuos dan forma a las organizaciones rebeldes? ¿Cómo se transforman los individuos durante su participación en grupos rebeldes? Inspirándose en la sociología política, la tesis argumenta que la formación, el mantenimiento y el legado de los grupos rebeldes están condicionados por las experiencias, mentalidades, vínculos sociales y habilidades individuales de sus participantes. Asimismo, su involucramiento en organizaciones, subunidades y roles también transforma los individuos, moldeando así las dinámicas de guerra y posguerra. Esta tesis estudia mecanismos y procesos que relacionan las etapas de vida de los grupos rebeldes, incluyendo la intermediación, el bricolaje institucional, la legitimación, la trayectoria de vida y la socialización vitalicia.
El artículo I construye una teoría de bricolaje en la formación de grupos rebeldes. En entornos heterogéneos, los organizadores recurren a la intermediación y el bricolaje institucional para fortalecer su capacidad operativa. Utilizando el análisis de redes sociales y repertorios organizativos, el artículo rastrea la formación de la guerrilla urbana del M-19 en Colombia. Los organizadores del M-19 reclutaron especialistas en violencia a través de la intermediación y reorganizaron varias formas organizativas con el bricolaje institucional
para facilitar la coordinación interna de la organización emergente. El artículo II emplea el enfoque relacional de la legitimidad de los grupos armados para estudiar la producción cultural y musical de las FARC en Colombia. El artículo analiza 258 canciones, documentos internos de la guerrilla y actuaciones artísticas. El trabajo demuestra que las FARC empleaban la producción cultural para legitimar la jerarquía interna del grupo y sus objetivos frente a las élites establecidas y la población civil.
El artículo III desarrolla una tipología de las trayectorias e implicaciones biográficas de los excombatientes. La herramienta conceptual permite evaluar la posición de los individuos en relación con la política, la violencia y el estado, así como rastrear dinámicas complejas dentro de las trayectorias de vida. Una vez agregadas, las implicaciones biográficas contribuyen a importantes dinámicas posguerra. El artículo establece una nueva agenda de investigación sobre las vidas posguerra civil.
El artículo IV estudia los procesos de socialización de por vida y el compromiso social de los excombatientes. El artículo emplea un enfoque biográfico para rastrear las trayectorias de 32 excombatientes del M-19. Socialización en instituciones de trabajo social y educativas, antes del reclutamiento y durante la guerra, proporcionó a los excombatientes del M-19 disposiciones y recursos que, en interacción con las oportunidades posteriores a la desmovilización, influye en su compromiso social. La disertación ofrece una visión holística de los ciclos de vida de grupos rebeldes y explora las dinámicas que atraviesan el pre, durante y posguerra. La tesis contribuye a la comprensión de las guerras civiles analizando los procesos longitudinales que influyen vidas individuales, el contenido y la estructura de grupos rebeldes y sociedades.
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