Je travaille sur la caractérisation d'objets enfouis en sous-sol proche ou profond avec deux partenaires principaux : le BRGM (Orléans) pour le cadre applicatif et des échanges de compétences; la Division de Mathématiques Appliquées (Patras , Grèce) pour les approches mathématiques des champs. Mes travaux se situent donc à l'interface de ces deux disciplines et consistent à fournir des modélisations pertinentes et robustes pour les réalités de terrain en jeu. Ils reposent tous sur des approximations dans le but d'obtenir des formulations analytiques des champs. Ce choix à pour objectif de réduire considérablement le temps de calcul numérique du problème de diffraction. Ceci assure un gain de temps lors de l'inversion de données pour localiser ou caractériser des amas. Les applications visées étant dans le domaine des basses fréquences, les modélisations traitent toujours de la forme ellipsoïdale. Les approches reposent sur les équations intégrales ou aux dérivées des champs auxquelles des développements asymptotiques (basse-fréquences ou petits objets) sont appliquées. Certaines approches sont à approfondir avant utilisation pour des données réelles, mais toutes ont été testées sur des données synthétiques obtenues avec des codes numériques lourds grâce à des collaborations.

Ce mémoire analyse le dynamisme des entreprises minières canadiennes d'exploration et de développement, aussi appelées juniors, dans le secteur de l'or, chez les États d'Afrique de l'Ouest, notamment au Ghana. C'est un sujet peu abordé dans la littérature, et encore moins en français. La pertinence de cette recherche prend tout son sens lorsqu'on se rend compte que près des deux-tiers de ces entreprises minières dans le monde sont enregistrées au Canada et que certaines d'entre elles mènent des activités chez des États dont les appareils administratifs, politiques et judiciaires sont fragilisés. Ces États ont donc peu de moyens de superviser les activités de ces entreprises. Le cadre d'analyse est celui de l'économie politique internationale basée sur les travaux de Susan Strange et de ses collaborateurs. Le but de l'analyse est de nous faire voir que les entreprises canadiennes d'exploration et de développement minier dans le secteur de l'or dominent, au moins en partie, ce segment de l'économie parce qu'elles profitent d'un climat incitatif économique et financier facilité par l'État canadien, ce dernier cherchant à maintenir, et si possible améliorer, sa position favorable au sein de l'économie mondiale que le secteur des ressources minières lui permet d'occuper. Aussi, les juniors canadiennes du secteur de l'or ayant plus aisément accès aux sources de capitaux, deviennent plus dynamiques et peuvent sous certaines conditions avoir des impacts sur la stabilité des États hôtes et leurs communautés. Ce sont les programmes d'actions accréditives, les exemptions fiscales fédérales et provinciales, les subventions dans la recherche, l'accès à un secteur économique affilié de pointe et surtout l'apport de la bourse de Toronto qui facilitent le financement des juniors. Or, ces dernières ont une obligation de performance envers leurs investisseurs qui les forcent parfois à exploiter les failles administratives des États africains pour atteindre leurs objectifs. Les conséquences sur le terrain sont mutliples : dommages causés à l'environnement, mauvaise gestion des sites miniers, inconduites vis-à-vis des autorités de l'État, tension avec les communautés locales, faillite. L'État africain demeure sans ressources dans cette sittuation où une relation asymétrique avec l'État canadien et la junior est constatée. Une piste de solution existe dans les efforts que font certaines places boursières dans la surveillances des activité des entreprises. Plus globalement, la mise en place d'instance où États producteur et consommateurs d'or, les institutions financières et les entreprises échangeraient de l'information sur le marché et les niveaux de production peut être envisagée. Cela permettrait aux États africains d'avoir une influence sur l'industrie sans être handicapés par leur manque actuel de moyens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entreprise minière, Or, Ghana, Code minier, Responsabilité sociale des entreprises.

Dissertation--Geophysics--Uppsala University, 2000. / Bibliogr. p. 111-118.

Thèse de doctorat--Sciences de la terre--Rennes 1, 2004. / Contient aussi des textes en anglais. Bibliogr., 6 p. Notes bibliogr. Résumé en français et en anglais.

Texte remanié de: Thesis Ph. D.--University of Auckland, 2004. / Bibliogr. p. 129-140.

Reproduction de : Thèse doctorat : Exploration géophysique : Pau : 2009. / Titre provenant de l'écran titre.

The use of geochemical analysis for characterization studies of archaeological material has been increasing for decades. In recent years, advancements in X-ray fluorescence (XRF) instrumentation have led to hand-held portable XRF (pXRF) instruments capable of on-site, rapid, non-destructive analysis. The addition of pXRF to the archaeologist's toolkit has the potential to revolutionize geochemical characterization studies as research design can be informed by field analysis, once off-limits museum collections may now be analyzable, and data can be gathered on in-situ objects without disturbing their context. This new instrumentation has shown promise in characterization studies on a variety of archaeological materials, including ceramics. Particularly, it has been shown to generate data useful in distinguishing the geochemical provenance of artifacts. While most existing provenance studies that employ pXRF involve obsidian, it is possible that pXRF is a suitable analytical tool for ceramics as well, since instrumental neutron activation analysis (INAA) and laboratory XRF have both been used in provenance studies of obsidian and ceramics. This thesis reports research that utilized a Bruker hand held pXRF analyzer to study ceramics and plaster floors from Classic Period (ca. AD 250-1000) archaeological sites in southeast Mesoamerica. The data gathered from this analysis are used to examine the ability of pXRF to address archaeological questions of archaeological provenance on ceramic material and human activity patterns on archaeological plaster. The data gathered on ceramic material is analyzed to determine if "valley profiles" (or "chemical fingerprints") can be created for samples excavated in the same valley and to investigate inter-valley trade. Data from the plaster samples is examined to determine if pXRF can detect human activity patterns on plaster floors and, if so, if the activity is identifiable. The results suggest that, while pXRF results can be used to create "valley profiles" for provenance research, it is difficult to ascertain if it can be used to identify items of trade. This investigation also shows that, while pXRF data can identify human activity on plaster, it is difficult to determine what those activities were. This leads to the conclusion that pXRF has potential for both provenance and prospection studies on earthen materials. However, methodological development is necessary to fine tune research design. This thesis contributes to a greater understanding of the potentials and limitations of pXRF instrumentation in characterization studies of archaeological materials as well as understanding cultural-historical details in Classic southeast Mesoamerica.

The aim of this thesis has been to investigate and interpret late Iron Ageand Early Medieval traces of non-ferrous metalworking on the islandGotland, Sweden. Gotland was not, based on the archaeological record, anintegrated part of the common Scandinavian culture. Instead a local,endemic cultural expression had developed; a seclusion which lasted forcenturies despite the islands central position in the Baltic Sea. In thepast, key elements for the understanding of local settlement- and burialpractices as well as the local material culture were mainly recovered andreported by local farmers. A specific category of such finds – so-called‘bronze slag’ is discussed and partly reinterpreted in the first study ofthis thesis. Two further studies treat different aspects of metalworkingand metalworkers – one discusses common archaeological notions ofScandinavian workshops, production sites and metalworkers from a criticalperspective while the other mainly focuses on the Gotlandic finds frommetal-detector surveys carried out over the last 35 years. Based on whereand to which extent, both from a quantitative and a qualitative point ofview, these finds occur a hierarchical classification into four sub groupsis presented – ordinary farm sites with traces of non-ferrous metalworking,workshop sites, potential workshop sites and last, extrovert harboursettlements. A fourth study presents an attempt to evaluate the usefulnessof magnetometry in delimiting extant traces of high-temperature crafts,such as metalworking. The last study of the thesis presents an attempt touse trace elements analysis of skeletal lead in human bone to identifypotential non-ferrous metalworkers. As the wearing of endemic Gotlandic jewellery appears to have been centralin the manifestation of the local identity it is argued that themetalworking artisans played a crucial role in defining how this identitywas signalled and displayed via the jewellery and dress-related metalobjects. It is further suggested that these artisans might have played animportant role in upholding the local economy before the advent of localminting. / <p>At the time of the doctoral defense, the following paper was unpublished and had a status as follows: Paper 5: Manuscript.</p>

Th. univ.--Géophys. interne--Paris 7, 1998. / Bibliogr. p. 236-241. Résumé en français et en anglais. 1999 d'après la déclaration de dépôt légal.

Th. doct.--Géosci. et matières premières--Nancy--Inst. natl. polytech. de Lorraine, 1998. / Bibliogr. p. 297-303. Résumé en français et en anglais. 1998 d'après la déclaration de dépôt légal.