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La traduction au Maroc sous le protectorat français 1912-1956 : étude de trois auto-traducteurs de l’IHEM

Kadiri Hassani, Hasnaa 06 1900 (has links)
Les références proviennent du Centre des archives diplomatiques de Nantes (France) / Les Textes arabes de l’Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), les Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) et les Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), relatifs à trois régions marocaines, attirent l’attention par leur organisation méthodique, mais aussi par les thématiques abordées. Les Textes, comportant une préface arabe, une transcription en caractères latins et une traduction annotée, donnent une image du Maroc colonial entre 1912 et 1956. Sur les traces de l’orientaliste William Marçais, les trois auto-traducteurs se sont intéressés à l’ethnographie marocaine dans ses différentes facettes. Pour sonder le travail de ces auto-traducteurs, nous avons étudié leur traduction non seulement d’un point de vue comparatif, mais aussi du point de vue du paratexte. De plus, nous avons fait une étude sociohistorique des traducteurs, qui s’est avérée utile pour mieux comprendre leur idéologie et surtout qui a mis en lumière leur appartenance à la communauté d’érudits. Pour ce faire, notre cadre théorique s’est appuyé sur deux volets : volet archéologique et volet critique afin de dégager les normes sous-jacentes dans les interventions délibérées. La préface et les nombreuses notes démontrent clairement le projet de traduction des trois auto-traducteurs, qui est celui de « solidifier l’édifice » de l’Administration française. Force est toutefois d’admettre que l’analyse de l’auto-traduction n’a pas décelé des interventions marquées des traducteurs et donc l’analyse de la transcription en dialecte marocain a pris une grande place dans notre recherche. Cependant, la lecture de cette transcription, soit la traduction intralinguistique de l’oral à l’écrit, et la connaissance de ses tenants et aboutissants mettent en lumière le rôle joué par les auto-traductions, effectuées par des traducteurs au service de l’IHEM, qui est celui de façonner l’image du Marocain et de consolider le projet colonial français au Maroc. / The Textes arabes de l’Ouargha (Lévi-Provençal, 1922), the Textes arabes de Rabat (Brunot, 1931) and the Textes arabes des Zaër (Loubignac, 1952), dealing with three regions in Morocco, draw attention to their methodological organization, as well as to their themes. The three works, consisting of an Arab version, a transcription using Latin characters and an annotated translation, provide a portrait of colonial Morocco between 1912 and 1956. Following in the footsteps of Orientalist William Marçais, the three self-translators concerned themselves with Moroccan ethnography in all its facets. To examine the works of these self-translators, we studied their translation not only from a comparative perspective, but also from a paratextual standpoint. In addition, we conducted a socio-historical study of these translators that proved useful to better understand their ideology and above all shed light on their membership in the community of scholars. For this purpose, our theoretical framework was based on both an archaeological component and a critical component in order to identify the norms underlying the translators’ intentional interventions. The preface and numerous notes clearly illustrate the different translation projects, namely, to “strengthen the edifice” of the French administration. Admittedly, our analysis of the self-translations did not reveal significant interventions and, thus, the study of the Moroccan dialect transcription became an important part of my research. A reading of each transcription – an intralinguistic translation from the oral to the written – and a grasp of all its aspects demonstrate that the role of each of the three self-translations, done by translators in the service of the IHEM, was to shape the image of Moroccans and consolidate the French colonial project in Morocco.
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De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israëlins originaires du Maroc

Elouagagui Elidrissi, Latifa 14 December 1999 (has links) (PDF)
De la nostalgie de la terre promise à la nostalgie de la terre d'exil chez les Israéliens originaires du Maroc<br /><br /><br /><br />La disparition, constatée après coup, des Juifs du Maroc suscita bien des interrogations : les motivations de cette envolée étaient-elles de nature mystique ou sioniste ? Ou la conséquence de persécution ? Dans le Maroc des années 80, le mellah seul en montrait les vestiges et témoignait d'une existence révolue... Un passé proche et lointain gisant dans les mémoires de ceux pour qui le Juif fut du voisinage. <br />Dans le Maroc d'avant le Protectorat, la coexistence judéo-arabe donnait lieu à une organisation socio-économique que l'on peut, malgré tout, qualifier d'interdépendance. L'existence juive en société musulmane était reconnue nécessaire au plan économique. Il en découlait une coexistence dont la nature variait selon les périodes et les règnes entre symbiose et hostilité. Les corps de métiers qu'un musulman ne pouvait ou ne voulait faire étaient laissés aux Juifs depuis l'import-export jusqu'au commerce itinérant. Ce partage de fonction qui est perçu à la fois comme une discrimination et une répartition, comporte en soi l'ambiguïté du rapport juif-arabe. Cette ambiguïté embarrasse le travail du chercheur dans ce domaine. Que le Juif ne fut que toléré, soumis au statut discriminatoire, soit, il n'en demeure pas moins que sa présence était généralement reconnue nécessaire par le Musulman. Parallèlement, le sous-statut politique du Juif dans la société musulmane lui était une force permanente contre l'assimilation et pour le maintien d'un lien ancestral avec la terre antique. Le mellah qui symbolisait l'exclusion, permettait aussi à la communauté juive d'être un groupe social, politique, économique et culturel homogène, une micro-société dont l'identité religieuse se cultivait continuellement et rigoureusement en un ensemble de rites et de pratiques. La tradition véhiculait l'identité ; celle d'être juif, animée par une seule prière celle de retrouver la Terre Sainte.<br /><br />Le fragile équilibre judéo-arabe, méconnu par ceux qui rêvent de coloniser l'Afrique du Nord (à partir du 19ème siècle), se déstabilise avec le Protectorat français (1912-1956) au Maroc. Par son idéologie colonialiste, ce dernier avance une politique éloignant encore plus les Juifs des Musulmans en exacerbant leurs différences religieuses et en affectant leurs rapports.<br />Le Maroc du Protectorat s'ouvre brutalement aux influences extérieures : invasion du capitalisme européen, réformes administratives et modernisme, causent une destruction accélérée des valeurs traditionnelles. La masse populaire s'appauvrit, faute de pouvoir suivre le rythme effréné de cette révolution, tandis que la jeunesse intellectuelle musulmane, privée de ses privilèges traditionnels, élabore des formes de lutte contre la mainmise étrangère sur son pays. La flamme naissante du nationalisme est attisée par la politique dite --berbère-- du Protectorat, dont le projet est de distinguer les berbères du peuple marocain par une possible conversion française et catholique. La lutte anti-coloniale trouve alors sa voie dans une identité islamique accrue qui attire les masses et rallie les leaders marocains aux luttes d'Orient.<br /><br />Dans la communauté juive, l'effet du Protectorat est plus conséquent. Le processus d'occidentalisation attire une élite qui aspire à s'élever au niveau des Européens par le moyen de la langue et de la culture française, et veut légitimement s'affranchir du statut réducteur de la dhimma. Loin de la population de base qui subit le même sort que les musulmans, les privilégiés de la communauté juive s'écartent à la fois de la tradition religieuse véhiculant l'identité juive et des coutumes judéo-arabes séculaires. Cette distinction se traduit par l'instruction et l'éloignement géographique. La nouvelle classe juive européanisée abandonne l'usage de la langue vernaculaire au profit du français et laisse le mellah aux pauvres, non instruits, démunis.<br /><br />Les tensions entre Juifs et Arabes en Palestine, affûtées par la Déclaration de Balfour (1917), alimentent, par effet sympathique, l'identité arabo-musulmane à laquelle s'identifient et adhèrent les nationalistes musulmans. Cette option éloigne la communauté juive de la scène politique et donc des perspectives marocaines d'avenir. Tandis que la masse musulmane est gagnée au combat, la masse juive continue, à l'écart des bouleversements politiques qui secouent le monde arabe, à rêver de la terre Promise et en cultiver la nostalgie. Nostalgie qui trouve son accomplissement à la déclaration de l'Etat d'Israël en 1948 et commence alors la 'aliya marocaine.<br /><br />L'exil c'était la grande mémoire, la nostalgie mystique, l'errance et la précarité, le déracinement et l'affirmation du spirituel. L'ancrage marocain ne fut que de circonstance quand bien même il perdura tant et tant de générations, quand bien même les Juifs du Maroc y ont enterré la cohorte de leurs aïeux, créé des us et coutumes partagés, entretenus leurs chers cimetières, forgé leurs langues...et néanmoins le Maroc ne fut, spirituellement, qu'une terre d'attente, un lieu transitoire, un moindre mal dans l'adversité ?<br /><br />Errance et précarité ne sont plus, mais qu'en-est-il de cette terre promise ? Une sève nourricière pour le corps et l'esprit, l'âme et le cœur, a-t-elle monté dans ce nouveau terreau où s'est accompli le réenracinement si longtemps différé ?<br /><br />Dans le grand rassemblement se sont affrontées les composantes de la mémoire plurielle : lieux, mœurs, sentiments, perceptions sociétales, dénonçant au grand jour les lignes de partage, les diversités et les empreintes d'exils, faisant apparaître les disparités socio-théologico-politiques. Disparité que le sionisme, dans son aspiration à l'unité du peuple juif, projetait d'uniformiser et de dissoudre dans l'unicité. Projet qui ne parvint pas sans éviter aux Orientaux le déracinement culturel et la crise d'identité.<br />Envolés vers Israël à partir de 1948, les Juifs marocains rencontrent un modèle occidental établi par les pionniers issus du socialisme européen : les Ashkénazes. Très tôt, la population israélienne est divisée en deux classes ; les Ashkénazes, fondateurs du pays dont ils sont l'élite dirigeante, et leurs coreligionnaires récemment immigrés : les Orientaux, qui durant les vingt premières années de leurs vie israélienne en constitueront le prolétariat.<br />L'idéal messianique qui motivait la 'alya marocaine se heurte à la conception laïque de l'état israélien. Conception qui implique le rejet de l'héritage diasporique et du Juif de l'exil pour une nouvelle nation "normale" à l'image des sociétés occidentales évoluées. L'état, laïque, basé sur une représentation légitime du peuple juif, remplace l'identification religieuse par une identification nationale, statut inconnu des immigrants marocains à peine coupés de leur statut séculaire de minorité religieuse traditionnelle. Au judaïsme de condition succède un judaïsme d'élection et à l'organisation communautaire une organisation étatique complexe et hermétique aux nouveaux citoyens. Aux yeux des immigrés marocains, l'identité juive devait suffire à les intégrer en terre promise, mais une fois là, la mise en présence de différences notables concernant la pratique religieuse, la langue, les coutumes, la tradition, les disparités économiques, produisirent la désillusion du rêve sacré confronté à la réalité concrète : "Au Maroc, il était juif, juif de par l'héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, juif empêtré dans la sainte et sacré Loi de Moïse. (...) En Israël, il est devenu --ô farce du destin !- arabe". <br /><br />De cette désillusion naquit la nostalgie, nostalgie de la nostalgie première, nostalgie de l'exil que certains auteurs (Ami Bouganim, Erez Bitton) chanteront sans cesse : "Elle chante l'exil, un embrun nostalgique autour de la voix, l'exil de Jérusalem, l'exil d'Espagne, l'exil du Maroc. (...) Elle passe d'une sérénade en espagnole à une chanson en français, d'une mélopée en arabe à un cantique en hébreu. (...)Sans cesse, les chants de Zohra reconstituent les décors fabuleux de son passé." <br /><br />Reconstituer les décors du passé pour lutter contre l'oubli des morts et la dépersonnalisation des vivants. Retrouver une identité perdue au cours d'un processus d'assimilation qui imposait l'oubli du Juif de la diaspora et la renaissance de l'Hébreu moderne. Ainsi la mémoire retrouve son rôle ; celui de reconstituer une identité et une culture parallèle à l'identité et à la culture nationale israélienne. Et c'est par la mémoire maternelle d'abord que se réactive cette reconstitution, une mémoire domestique faite de coutumes ancestrales, d'odeur de cuisine, de rires, de petits devoirs, de jeu, de musique festives, de superstition et de rumeurs, de blagues en parler local...mémoire folklorique. Car la mère est le personnage de la tradition que le maelström de la 'alya a corrodé le moins.<br /><br />C'est dans l'expression littéraire d'Israéliens issus du Maroc que pointe cette nostalgie avec des personnages qui ne se sentent pas dans une entité israélienne cohérente. Le parler, la culture, la mentalité exacerbent leurs différences et laissent agir leur particularisme.<br /><br />Bien que ce soit une particularité historique, la formation de la société israélienne a subi les règles de l'immigration. Plus qu'ailleurs, le terrain israélien est celui qui, le mieux, se prête à l'examen des problèmes posés par l'immigration : intégration, acculturation, mélange ethnique, en tant qu'hypothèse du devenir des sociétés dans la mondialisation.
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Esclaves, engagés et travailleurs libres à la Grande Comore et au Mozambique pendant le sultanat de Saïd Ali ben Saïd Omar (1883-1910) / Slaves, Indentured and Free Labourers at Great Comoro and Mozambique during the Sultanate of Saïd Ali ben Saïd Omar (1883-1910)

Ali, Ibrahim 01 February 2017 (has links)
Cette thèse étudie du trafic des esclaves au départ de l’Afrique orientale (Mozambique) vers les Comores où des planteurs étrangers venaient les acheter comme engagés libres. Le sultanat de Saïd Ali né en 1883, a bénéficié de la protection de de la France en 1886. Malgré ce protectorat, l’esclavage n’est aboli qu’en 1904. Pour maintenir la main-d’œuvre coloniale, l’État protecteur a retardé cette abolition. Face aux hésitations, le sultanat est rattaché à Magascar en 1908, le sultan abdique en 1910, avant que la Grande Comore devienne colonie française en 1912. / This Thesis studies the slaves trade starting from East Africa to Comoros where foreign growers came to buy them as free Endentured servant. The Sultanat of Saïd Ali born in 1883 benefited of French protection in 1886. Even thought this protectorate, the slavery is abolished in 1904. To maintain the colonialworkforce, The Protecting State has delayed this abolition. In front of theses hesitations, the Sultan is attached to Madagascar in 1908, the sultan abdicated in 1910, before that the Great Comoro become a French colony in 1912.

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