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Douleurs thoraciques non-cardiaques et activité physique : de la prévention à la prise en chargeCastonguay, Joanne 10 February 2024 (has links)
La présente thèse est constituée de deux études réalisées auprès de patients qui présentent des douleurs thoraciques non-cardiaques (DTNC). La première étude avait pour objectifs de documenter le niveau d’activité physique pratiqué par ces patients et sa relation avec le pronostic des patients quant à la présence d’incapacité liée aux DTNC 6 mois suivant une consultation à l’urgence. Pour ce faire, 279 participants ont été recrutés dans deux unités d’urgence et suivis sur une période de six mois. Les résultats démontrent que la moitié des participants n’atteignent pas le seuil minimal d’activité physique pour retirer des bénéfices sur la santé lors de leur consultation à l’urgence et que la pratique d’activité physique est associée à une incidence significativement plus faible d’incapacité liée aux DTNC dans les six mois suivants. La seconde étude avait pour objectifs d’évaluer l’effet d’un programme d’activité physique de dix semaines combiné à une thérapie cognitive comportementale (TCC) brève incluant une séance d’exposition aux sensations intéroceptives redoutées par l’activité physique sur le nombre d’épisodes de DTNC, leur intensité, ainsi que sur la qualité de vie, la détresse psychologique des patients, la présence d’incapacité liée aux DTNC, la sensibilité à l’anxiété, la vigilance aux sensations physiques internes et la tendance à interpréter ces sensations de façon catastrophique. Pour ce faire, un échantillon de 21 participants a été recruté dans deux départements de cardiologie. Ces derniers ont été assignés aléatoirement à l’une des deux conditions expérimentales (condition TCC + exercice physique et condition traitement usuel bonifié) et évalués à trois temps de mesure lors desquels ils ont été contactés pour réaliser une entrevue téléphonique, compléter des questionnaires auto-rapportés validés et se soumettre à différentes mesures liées à l’activité physique. Les résultats obtenus ne permettent pas de conclure à un effet probant de l’intervention à l’étude. L’amélioration observée chez les participants des deux conditions sur la majorité des variables peut s’expliquer par la réassurance supplémentaire offerte par la participation à l’étude et par l’augmentation de la pratique d’activité physique des participants des deux conditions. Les données recueillies par le biais de ces études permettent de mieux comprendre le rôle de l’activité physique dans l’évolution de l’incapacité liée aux DTNC et d’améliorer les connaissances quant à la prise en charge de cette problématique.
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Efficacité des psychothérapies de la dépression selon le nombre de séances : une méta-régressionRouault, Olivier 18 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / Le nombre de séances de psychothérapie est une donnée essentielle à prendre en compte dans le domaine de l'évaluation des psychothérapies. Le but de cette étude est de déterminer si pour une catégorie de troubles spécifiques, les troubles de l'humeur, le nombre de séances de psychothérapie est un facteur déterminant dans l'efficacité des psychothérapies. Plus spécifiquement deux questions de recherche ont été abordées. Premièrement, évaluer si un nombre très réduit de séances de psychothérapies est efficace dans le traitement des troubles de l'humeur. Deuxièmement déterminer si, pour les différents types de psychothérapies ayant fait l'objet d'essais cliniques dans le cadre des troubles de l'humeur, l'efficacité des interventions est associée au nombre de séances. La méthode employée est une méta-analyse, à partir des études disponibles dans la littérature, complétée d' une méta-régression où la variable nombre de séances est rapprochée de la taille d'effet. L'étude montre tout d'abord que les thérapies très courtes (moins de six séances) sont efficaces pour le traitement des troubles de l'humeur. Ensuite les résultats indiquent que, toutes thérapies confondues, le nombre de séances et associé à la taille d'effet. Plus spécifiquement, pour les thérapies psychodynamiques et interpersonnelles le nombre de séances est associé à la taille d'effet. Ce n'est pas le cas pour les thérapies cognitives comportementales et les thérapies comportementales stricto sensu. Ces résultats peuvent être pris en compte dans les formats de psychothérapie qui peuvent être proposés aux clients selon leurs besoins et les caractéristiques de leur trouble de l'humeur.
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Soutien à la parentalité : valeur ajoutée d'un programme enrichi sur le comportement des enfantsFilion, Florence 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire par article s'inscrit à l'intérieur d'une programmation de recherche plus large visant à évaluer l'implantation et les effets du système multiniveau de soutien à la parentalité Triple P Positives en contexte québécois . Les : Pratiques Parentales programmes de soutien à la parentalité constituent des moyens efficaces pour prévenir et encadrer les difficultés comportementales des enfants. À cet égard, plusieurs services sont disponibles, allant d'interventions courtes et ciblées à de l'accompagnement plus soutenu. Par contre, la valeur ajoutée des interventions enrichies demeure mitigée et reste à démontrer par rapport aux programmes brefs et plus ciblés. Ce mémoire vise à documenter les effets supplémentaires des composantes d'enrichissement d'un programme de soutien à la parentalité offert au sein du système Triple P, soit le Triple P de cheminement (niveau 5) par rapport à deux autres interventions plus brèves (niveaux 3 et 4), également issues de ce système. Pour ce faire, des démarches complémentaires d'analyses intragroupes et intergroupes ont été effectuées. Pour la démarche intragroupe, l'évolution comportementale des enfants du niveau 5 est décrite à partir de trois temps de mesure distincts, soit au prétest, après avoir reçu une intervention de niveau 3 ou 4 et après avoir reçu les composantes d'enrichissement additionnelles. Pour la démarche intergroupes, le comportement des enfants du niveau 5 est comparé à celui des enfants des niveaux 3 et 4. Les données suggèrent que les bienfaits sont similaires entre les trois interventions pour améliorer le comportement prosocial ainsi que pour réduire les difficultés émotionnelles, les problèmes de la conduite, les symptômes d'hyperactivité et d'inattention et les problèmes relationnels avec les pairs. Les composantes d'enrichissement du niveau 5 démontrent peu de valeur ajoutée à cet effet. Les présents résultats permettent d'alimenter la réflexion quant à la pertinence d'implanter les interventions enrichies alors que des alternatives plus efficientes existent pour améliorer le comportement des enfants.
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