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Le sommeil des personnes atteintes de schizophrénie : résultats d’études par questionnaire, polysomnographie et analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxal

Poulin, Julie 06 1900 (has links)
Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent présenter un sommeil anormal même lorsqu’elles sont stables cliniquement sous traitements pharmacologiques. Les études présentées dans cette thèse ont pour but de mesurer le sommeil afin de mieux comprendre les dysfonctions des mécanismes cérébraux pouvant être impliqués dans la physiopathologie de la schizophrénie. Les trois études présentées dans cette thèse rapportent des résultats sur le sommeil dans la schizophrénie à trois niveaux d’analyse chez trois groupes différents de patients. Le premier niveau est subjectif et décrit le sommeil à l’aide d’un questionnaire administré chez des personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques. Le deuxième niveau est objectif et évalue le sommeil par une méta-analyse des études polysomnographiques chez des patients atteints de schizophrénie ne recevant pas de traitement pharmacologique. Le troisième niveau est micro-structurel et utilise l’analyse spectrale de l’électroencéphalogramme (EEG) afin de caractériser le sommeil paradoxal de patients en premier épisode aigu de schizophrénie avant le début du traitement pharmacologique. La première étude montre que, lorsqu’évaluées par un questionnaire de sommeil, les personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques rapportent prendre plus de temps à s’endormir, se coucher plus tôt et se lever plus tard, passer plus de temps au lit et faire plus de siestes comparativement aux participants sains. Aussi, tout comme les participants sains, les personnes atteintes de schizophrénie rapportent un nombre normal d’éveils nocturnes, se disent normalement satisfaites de leur sommeil et se sentent normalement reposées au réveil. La deuxième étude révèle qu’objectivement, lorsque les études polysomnographiques effectuées chez des patients non traités sont soumises à une méta-analyse, les personnes atteintes de schizophrénie montrent une augmentation du délai d’endormissement, une diminution du temps total en sommeil, une diminution de l’efficacité du sommeil et une augmentation de la durée des éveils nocturnes comparativement aux participants sains. Les patients en arrêt aigu de traitement ont des désordres plus sévères au niveau de ces variables que les patients jamais traités. Seulement les patients jamais traités ont une diminution du pourcentage de stade 2 comparativement aux participants sains. La méta-analyse ne révèle pas de différence significative entre les groupes en ce qui concerne le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. La troisième étude, portant sur l’analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxal, montre une diminution de l’amplitude relative de la bande de fréquence alpha dans les régions frontales, centrales et temporales et montre une augmentation de l’amplitude relative de la bande de fréquence bêta2 dans la région occipitale chez les personnes en premier épisode de schizophrénie jamais traitées comparativement aux participants sains. L’activité alpha absolue est positivement corrélée aux symptômes négatifs dans les régions frontales, centrales et temporales et négativement corrélée aux symptômes positifs dans la région occipitale. L’activité beta2 absolue ne montre pas de corrélation significative avec les symptômes positifs et négatifs de la schizophrénie. Ces résultats sont discutés suivant la possibilité que des dysfonctions au niveau des mécanismes de la vigilance seraient impliquées dans la physiopathologie de la schizophrénie. / Patients with schizophrenia may have an abnormal sleep even when clinically stable under pharmacological treatments. In the present thesis, sleep studies aim at measuring central nervous system dysfunctions that can be involved in the pathophysiology of schizophrenia. The present thesis includes three studies. These studies report results on sleep in patients with schizophrenia in a three levels analysis with three different groups of patients. The first level is subjective and describes sleep habits using a questionnaire administered to outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments. The second level of analysis is objective and evaluates sleep architecture using a meta-analysis of polysomnographic studies in untreated patients with schizophrenia. The third level is microstructural and uses electroencephalogram (EEG) spectral analysis to characterize REM sleep in never-treated patients with first-episode schizophrenia. The first study shows that, when evaluated using a sleep habits questionnaire, outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments report increased time to fall asleep, have earlier bedtime, later risetime, spend more time in bed and do more naps compared to healthy participants. Also, similarly to healthy participants, most patients with schizophrenia report normal wake time after sleep onset, are normally satisfied about their sleep and feel normally refreshed in the morning. The second study reveals that, objectively, when polysomnographic studies evaluating untreated patients with schizophrenia are submitted to a meta-analysis, patients with schizophrenia have increased sleep latency, reduced total sleep time, reduced sleep efficiency and increased wake time after sleep onset compared to healthy participants. Patients in acute drug withdrawal show more severe sleep disturbances in these variables compared to never treated patients. Only never treated patients show decreased stage 2 sleep duration compared to healthy participants. The meta-analysis does not reveal significant differences between groups in regards to slow wave sleep and paradoxical sleep variables. The third study about REM sleep EEG spectral analysis shows decreased relative alpha spectral amplitude in frontal, central and temporal cortical regions and increased relative beta2 spectral amplitude in the occipital region in never treated patients with first-episode schizophrenia compared to healthy participants. Absolute alpha spectral amplitude correlates positively with negative symptoms in the frontal, central and temporal regions and negatively with positive symptoms in the occipital region. No significant correlation has been observed between beta2 spectral amplitude and clinical symptoms of schizophrenia. These results are discussed following the possibility that dysfunctions in the mechanisms of vigilance would be involved in the pathophysiology of schizophrenia.
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Étude des résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique : influence des traits de personnalité

Beauchamp, Marie-Chantal 06 1900 (has links)
L'objectif général de cette thèse est d'examiner le lien entre les traits de personnalité évalués selon l'approche des cinq facteurs et les résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique. Afin d'atteindre cet objectif, 129 personnes ont été recrutées à participer à une étude expérimentale randomisée. Les participants ont été assignés soit à un groupe de thérapie cognitive-comportementale, soit à un groupe d'entraînement aux habiletés sociales visant la gestion des symptômes, soit à une liste d'attente. Les participants ont complété pré- et post-traitement le Questionnaire bref de personnalité NEO Révisé (Costa & McCrae, 1992), l'Échelle abrégée d'évaluation psychiatrique (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) et l'Échelle d'adaptation cybernétique (Edwards & Baglioni, 1993). Dans le premier article, les profils de personnalité et la stabilité temporelle des traits de personnalité des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique ont été étudiés. Les résultats révèlent différents profils de personnalité et une stabilité des traits de personnalité. Dans le second article, les profils de personnalité et la valeur prédictive des traits de personnalité ou des profils sur les résultats thérapeutiques ont été investigués. Les résultats révèlent aussi différents profils de personnalité, aucun spécifiquement lié aux symptômes. Aucun lien n'a pu être rapporté entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique. Toutefois, les traits de personnalité et les profils sont liés à l'amélioration des stratégies actives d'adaptation. Dans le dernier article, la valeur prédictive des traits de personnalité sur les résultats thérapeutiques selon le groupe de traitement spécifique a été étudiée. Les résultats démontrent un lien entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique et des stratégies d'adaptation selon le traitement. Les traits de personnalité sont particulièrement liés aux résultats thérapeutiques des stratégies actives d'adaptation. Cette thèse contribue à l'avancement des connaissances en se penchant sur l'importance des traits de personnalité dans le traitement psychosocial des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique et en soulignant la nécessité d'étudier davantage les différences individuelles de la personnalité de cette clientèle. Les implications cliniques des résultats et les recommandations pour la recherche sont présentées. / The aim of this thesis was to elucidate the link between personality traits based on the Five Factor Model of personality and therapeutic outcomes of two group treatments for first episode psychosis: cognitive behavior therapy and skills training for symptom management. One hundred and twenty-nine individuals with first episode psychosis were recruited to participate in a randomized controlled trial. Participants were randomized to one of two group treatments or to a wait-list control group. Measures pre- and post-treatment included the shorter version of the Revised NEO personality Inventory (Costa & McCrae, 1992), measures of Brief Psychiatric Rating Scale-Expanded (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) and the shorter version of the Cybernetic Coping Scale coping strategies (Edwards & Baglioni, 1993). In the first article, personality profiles and stability over time of personality traits of individuals with a first episode of psychosis were investigated. Results showed that individuals with a first episode of psychosis present with different personality profiles. Moreover, personality traits of the first episodes showed stability over time. In the second article, personality profiles and predictive value of personality traits or profiles on therapeutic outcomes of treatments for first episode psychosis were investigated. Results revealed also different personality profiles, none specifically linked to psychotic symptoms. No links could be demonstrated between personality traits and symptom improvements but personality traits and profiles were linked to therapeutic improvements in active coping strategies. In the last article, predictive value of personality traits on therapeutic outcomes accordingly to specific group treatments for first episode psychosis was investigated. Results showed links between personality traits, symptoms and coping outcome measures, according to specific group treatments. Personality traits were particularly linked to therapeutic improvements in active coping strategies. In sum, this thesis contributed to the field of personality traits in those with a first episode psychosis by investigating the pertinence of personality traits in the choice of psychosocial treatments and highlighting the need for further study considering individual differences in psychosis. Clinical implications are discussed and recommendations for clinical research offered.
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Fonctionnement social et rétablissement à la suite d'un premier épisode psychotique

Bourdeau, Geneviève 12 1900 (has links)
De nos jours, l’idée selon laquelle bon nombre d’individus atteints de psychose peuvent se rétablir sensiblement au fil du temps est de plus en plus répandue. Alors que le milieu médical associe le rétablissement à la rémission symptomatique, les usagers de services en santé mentale le voient plutôt comme un processus où l’absence de symptômes n’est pas une condition sine qua non. Ne s’opposant à ni l’un ni l’autre de ces points de vue, le traitement actuel des psychoses vise le retour à un fonctionnement social approprié. Chez les jeunes atteints d’un premier épisode psychotique, une diminution marquée des symptômes après un traitement pharmacologique se traduit rarement en une amélioration significative du fonctionnement, ce qui justifie la mise en place d’interventions psychosociales. On connait aujourd’hui quelques variables associées au fonctionnement social chez cette population, mais celui-ci a peu été étudié de façon spécifique. De même, on connait mal la manière dont ces jeunes vivent leur rétablissement en tant que processus. Cette thèse porte donc sur le rétablissement et le fonctionnement social de jeunes en début de psychose. La première partie consiste en une introduction aux concepts de rétablissement et de réadaptation, et en une revue de la littérature des interventions psychosociales pouvant favoriser leurs rétablissement et fonctionnement. Plus spécifiquement, nous illustrons comment ces interventions peuvent s’appliquer aux adolescents, clientèle sur laquelle peu de littérature existe actuellement. La deuxième partie présente les résultats d’une étude sur la valeur prédictive de variables sur trois domaines du fonctionnement social de 88 jeunes adultes en début de psychose. Des équations de régression multiple ont révélé qu’un niveau plus élevé de dépression était associé à une vie sociale moins active, qu’un moins bon apprentissage verbal à court terme était associé à un plus bas fonctionnement vocationnel, que le fait d’être de sexe masculin était négativement associé aux habiletés de vie autonome, et qu’un niveau plus élevé de symptômes négatifs prédisait de moins bonnes performances dans les trois sphères du fonctionnement. Finalement, la troisième partie s’intéresse au processus de rétablissement en début de psychose par l’analyse de récits narratifs selon un modèle en cinq stades. Nous avons découvert que l’ensemble de notre échantillon de 47 participants se situaient dans les deux premiers stades de rétablissement lors du premier temps de mesure, et que le fait de se trouver au deuxième stade était associé à de meilleurs scores d’engagement social et de fonctionnement occupationnel, à un meilleur développement narratif, à moins de symptômes négatifs et positifs, et à plus d’années de scolarité. Par ailleurs, l’examen des stades à deux autres temps de mesure a révélé des profils relativement stables sur une période de neuf mois. En somme, les résultats démontrent la nécessité d’évaluer le fonctionnement social de façon plus spécifique et l’importance d’offrir des interventions psychosociales en début de psychose visant notamment le développement des relations et l’intégration scolaire/professionnelle, ou visant à améliorer le faible développement narratif. Cette thèse est, de plus, un premier pas dans l’étude du processus de rétablissement des jeunes atteints de psychose. / Currently, the idea that several individuals experiencing psychosis can show evidence of recovery over time is gaining in popularity. Although recovery is viewed as the disappearance of symptoms in the medical field, consumers of mental health services see it more as process in which the complete absence of symptoms is not a sine qua non. Nevertheless, the current treatment for psychosis is aimed at regaining a satisfactory level of social functioning. In individuals experiencing a first psychotic episode, a noticeable decrease in symptoms is rarely associated with a significant improvement in functioning. Therefore, psychosocial interventions are necessary to assist in recovery. The literature has identified a number of variables associated with social functioning in this population, but to date, there are no studies investigating this aspect in details. Furthermore, very little is known about how these youth experience the process of recovery. This thesis dissertation will therefore address recovery and social functioning in young people experiencing a first episode of psychosis. A first section will serve as an introduction to the concepts of recovery and rehabilitation and a review of the literature on psychosocial interventions promoting recovery and functioning. Specifically, we will illustrate how these interventions can apply to adolescents, a population for which very few studies have been published. A second section will present the results of a study on the predictive value of variables on three domains of social functioning in 88 young adults in early psychosis. Multiple regression analyses showed that a more severe depression was associated with a less active social life; that a poorer short term verbal learning ability was associated with poorer vocational functioning; and that men showed poorer independent living skills. Furthermore, more severe negative symptoms were associated with poorer performances in all three spheres of social functioning. Finally, the third section will address the recovery process in early psychosis through the analysis of narratives using a five stage recovery model. We determined that overall, our sample of 47 individuals were classified within the first two stages of recovery at baseline and that those classified in the second stage showed better social engagement and vocational functioning scores, a better narrative development, less severe positive and negative symptoms, and had attained a higher educational level. Furthermore, the analysis of the stages of recovery across two others time points show that these profiles are relatively stable over a 9 month period. In conclusion, these results show that it is necessary to evaluate social functioning in a more detailed manner, and reaffirms the importance of making psychosocial interventions available to service users experiencing early psychosis. It highlights, in particular, the need for services aimed towards the development of social relationships and educational/vocational integration, or interventions addressing deficits in narrative development. Moreover, this thesis dissertation is a first step towards the study of the recovery process of young adults experiencing psychosis.
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Étude des résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique : influence des traits de personnalité

Beauchamp, Marie-Chantal 06 1900 (has links)
L'objectif général de cette thèse est d'examiner le lien entre les traits de personnalité évalués selon l'approche des cinq facteurs et les résultats des traitements psychosociaux auprès de jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique. Afin d'atteindre cet objectif, 129 personnes ont été recrutées à participer à une étude expérimentale randomisée. Les participants ont été assignés soit à un groupe de thérapie cognitive-comportementale, soit à un groupe d'entraînement aux habiletés sociales visant la gestion des symptômes, soit à une liste d'attente. Les participants ont complété pré- et post-traitement le Questionnaire bref de personnalité NEO Révisé (Costa & McCrae, 1992), l'Échelle abrégée d'évaluation psychiatrique (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) et l'Échelle d'adaptation cybernétique (Edwards & Baglioni, 1993). Dans le premier article, les profils de personnalité et la stabilité temporelle des traits de personnalité des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique ont été étudiés. Les résultats révèlent différents profils de personnalité et une stabilité des traits de personnalité. Dans le second article, les profils de personnalité et la valeur prédictive des traits de personnalité ou des profils sur les résultats thérapeutiques ont été investigués. Les résultats révèlent aussi différents profils de personnalité, aucun spécifiquement lié aux symptômes. Aucun lien n'a pu être rapporté entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique. Toutefois, les traits de personnalité et les profils sont liés à l'amélioration des stratégies actives d'adaptation. Dans le dernier article, la valeur prédictive des traits de personnalité sur les résultats thérapeutiques selon le groupe de traitement spécifique a été étudiée. Les résultats démontrent un lien entre les traits de personnalité et l'amélioration symptomatologique et des stratégies d'adaptation selon le traitement. Les traits de personnalité sont particulièrement liés aux résultats thérapeutiques des stratégies actives d'adaptation. Cette thèse contribue à l'avancement des connaissances en se penchant sur l'importance des traits de personnalité dans le traitement psychosocial des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique et en soulignant la nécessité d'étudier davantage les différences individuelles de la personnalité de cette clientèle. Les implications cliniques des résultats et les recommandations pour la recherche sont présentées. / The aim of this thesis was to elucidate the link between personality traits based on the Five Factor Model of personality and therapeutic outcomes of two group treatments for first episode psychosis: cognitive behavior therapy and skills training for symptom management. One hundred and twenty-nine individuals with first episode psychosis were recruited to participate in a randomized controlled trial. Participants were randomized to one of two group treatments or to a wait-list control group. Measures pre- and post-treatment included the shorter version of the Revised NEO personality Inventory (Costa & McCrae, 1992), measures of Brief Psychiatric Rating Scale-Expanded (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) and the shorter version of the Cybernetic Coping Scale coping strategies (Edwards & Baglioni, 1993). In the first article, personality profiles and stability over time of personality traits of individuals with a first episode of psychosis were investigated. Results showed that individuals with a first episode of psychosis present with different personality profiles. Moreover, personality traits of the first episodes showed stability over time. In the second article, personality profiles and predictive value of personality traits or profiles on therapeutic outcomes of treatments for first episode psychosis were investigated. Results revealed also different personality profiles, none specifically linked to psychotic symptoms. No links could be demonstrated between personality traits and symptom improvements but personality traits and profiles were linked to therapeutic improvements in active coping strategies. In the last article, predictive value of personality traits on therapeutic outcomes accordingly to specific group treatments for first episode psychosis was investigated. Results showed links between personality traits, symptoms and coping outcome measures, according to specific group treatments. Personality traits were particularly linked to therapeutic improvements in active coping strategies. In sum, this thesis contributed to the field of personality traits in those with a first episode psychosis by investigating the pertinence of personality traits in the choice of psychosocial treatments and highlighting the need for further study considering individual differences in psychosis. Clinical implications are discussed and recommendations for clinical research offered.
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Le sommeil des personnes atteintes de schizophrénie : résultats d’études par questionnaire, polysomnographie et analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxal

Poulin, Julie 06 1900 (has links)
Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent présenter un sommeil anormal même lorsqu’elles sont stables cliniquement sous traitements pharmacologiques. Les études présentées dans cette thèse ont pour but de mesurer le sommeil afin de mieux comprendre les dysfonctions des mécanismes cérébraux pouvant être impliqués dans la physiopathologie de la schizophrénie. Les trois études présentées dans cette thèse rapportent des résultats sur le sommeil dans la schizophrénie à trois niveaux d’analyse chez trois groupes différents de patients. Le premier niveau est subjectif et décrit le sommeil à l’aide d’un questionnaire administré chez des personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques. Le deuxième niveau est objectif et évalue le sommeil par une méta-analyse des études polysomnographiques chez des patients atteints de schizophrénie ne recevant pas de traitement pharmacologique. Le troisième niveau est micro-structurel et utilise l’analyse spectrale de l’électroencéphalogramme (EEG) afin de caractériser le sommeil paradoxal de patients en premier épisode aigu de schizophrénie avant le début du traitement pharmacologique. La première étude montre que, lorsqu’évaluées par un questionnaire de sommeil, les personnes atteintes de schizophrénie cliniquement stables sous traitements pharmacologiques rapportent prendre plus de temps à s’endormir, se coucher plus tôt et se lever plus tard, passer plus de temps au lit et faire plus de siestes comparativement aux participants sains. Aussi, tout comme les participants sains, les personnes atteintes de schizophrénie rapportent un nombre normal d’éveils nocturnes, se disent normalement satisfaites de leur sommeil et se sentent normalement reposées au réveil. La deuxième étude révèle qu’objectivement, lorsque les études polysomnographiques effectuées chez des patients non traités sont soumises à une méta-analyse, les personnes atteintes de schizophrénie montrent une augmentation du délai d’endormissement, une diminution du temps total en sommeil, une diminution de l’efficacité du sommeil et une augmentation de la durée des éveils nocturnes comparativement aux participants sains. Les patients en arrêt aigu de traitement ont des désordres plus sévères au niveau de ces variables que les patients jamais traités. Seulement les patients jamais traités ont une diminution du pourcentage de stade 2 comparativement aux participants sains. La méta-analyse ne révèle pas de différence significative entre les groupes en ce qui concerne le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. La troisième étude, portant sur l’analyse spectrale de l’EEG en sommeil paradoxal, montre une diminution de l’amplitude relative de la bande de fréquence alpha dans les régions frontales, centrales et temporales et montre une augmentation de l’amplitude relative de la bande de fréquence bêta2 dans la région occipitale chez les personnes en premier épisode de schizophrénie jamais traitées comparativement aux participants sains. L’activité alpha absolue est positivement corrélée aux symptômes négatifs dans les régions frontales, centrales et temporales et négativement corrélée aux symptômes positifs dans la région occipitale. L’activité beta2 absolue ne montre pas de corrélation significative avec les symptômes positifs et négatifs de la schizophrénie. Ces résultats sont discutés suivant la possibilité que des dysfonctions au niveau des mécanismes de la vigilance seraient impliquées dans la physiopathologie de la schizophrénie. / Patients with schizophrenia may have an abnormal sleep even when clinically stable under pharmacological treatments. In the present thesis, sleep studies aim at measuring central nervous system dysfunctions that can be involved in the pathophysiology of schizophrenia. The present thesis includes three studies. These studies report results on sleep in patients with schizophrenia in a three levels analysis with three different groups of patients. The first level is subjective and describes sleep habits using a questionnaire administered to outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments. The second level of analysis is objective and evaluates sleep architecture using a meta-analysis of polysomnographic studies in untreated patients with schizophrenia. The third level is microstructural and uses electroencephalogram (EEG) spectral analysis to characterize REM sleep in never-treated patients with first-episode schizophrenia. The first study shows that, when evaluated using a sleep habits questionnaire, outpatients with schizophrenia clinically stable under pharmacological treatments report increased time to fall asleep, have earlier bedtime, later risetime, spend more time in bed and do more naps compared to healthy participants. Also, similarly to healthy participants, most patients with schizophrenia report normal wake time after sleep onset, are normally satisfied about their sleep and feel normally refreshed in the morning. The second study reveals that, objectively, when polysomnographic studies evaluating untreated patients with schizophrenia are submitted to a meta-analysis, patients with schizophrenia have increased sleep latency, reduced total sleep time, reduced sleep efficiency and increased wake time after sleep onset compared to healthy participants. Patients in acute drug withdrawal show more severe sleep disturbances in these variables compared to never treated patients. Only never treated patients show decreased stage 2 sleep duration compared to healthy participants. The meta-analysis does not reveal significant differences between groups in regards to slow wave sleep and paradoxical sleep variables. The third study about REM sleep EEG spectral analysis shows decreased relative alpha spectral amplitude in frontal, central and temporal cortical regions and increased relative beta2 spectral amplitude in the occipital region in never treated patients with first-episode schizophrenia compared to healthy participants. Absolute alpha spectral amplitude correlates positively with negative symptoms in the frontal, central and temporal regions and negatively with positive symptoms in the occipital region. No significant correlation has been observed between beta2 spectral amplitude and clinical symptoms of schizophrenia. These results are discussed following the possibility that dysfunctions in the mechanisms of vigilance would be involved in the pathophysiology of schizophrenia.
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Impact des antipsychotiques à action prolongée sur l’évolution des jeunes adultes présentant un premier épisode psychotique

Medrano, Sophia 04 1900 (has links)
No description available.
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L’importance de la cognition sociale et le potentiel des nouvelles technologies dans les interventions auprès des personnes présentant un trouble concomitant

Pennou, Antoine 07 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / La schizophrénie est un trouble mental grave associé à des difficultés de fonctionnement social dans plusieurs sphères de vie. Des diagnostics comorbides accompagnant fréquemment cette condition tel que les enjeux reliés à la consommation de drogue et d’alcool sont souvent source de difficultés additionnelles. Les désignations « troubles concomitants » pour un double diagnostic et « trouble concomitant complexe » pour plusieurs diagnostics comorbides sont employées pour faire référence à ces présentations. Ces tableaux cliniques complexes font moins souvent l’objet d’études empiriques que la schizophrénie « unique » et représente un défis substantiel dans l’intervention clinique. Une approche pour faire face à cette réalité consiste à faire à appel à des processus transdiagnostics mettant au premier plan les facteurs communs dans l’intervention. Les cognitions sociales, un ensemble de compétences permettant de percevoir, interpréter et répondre adéquatement aux indices verbaux et paraverbaux, sont un exemple de ces processus qui font l’objet de plus en plus de recherche à ce jour. Parmi eux, nous retrouvons la régulation émotionnelle et la théorie de l’esprit, deux cognitions sociales prometteuses dans les approches auprès des troubles concomitants. De plus, les approches se basant sur les cognitions sociales gagneraient à faire appel aux nouvelles technologies de l’information comme les applications mobiles, sachant que le soutien de l’individu dans son milieu naturel est un facteur clé dans le rétablissement de cette problématique. Ce nouveau médium offre des avantages considérables dans l’implantation d’interventions visant à soutenir le rétablissement dans la communauté suite à un épisode psychotique. Cette thèse se penche sur l’apport potentiel de deux cognitions sociales (i.e. régulation émotionnelle et théorie de l’esprit) aux processus d’intervention et d’évaluation auprès des individus avec un trouble concomitant. De plus, l’intervention évaluée dans ces travaux fera III appel aux nouvelles technologies de l’information en intégrant une application mobile comme médium d’intervention. Le premier chapitre présente une recension des écrits sur la théorie de l’esprit, la régulation émotionnelle et les interventions mobile auprès des troubles concomitants. Le deuxième chapitre de cette thèse présente les résultats d’une étude pilote d’acceptabilité et de faisabilité d’une application mobile (ChillTime) visant à favoriser l’acquisition de compétence de régulation des émotions auprès d’individus présentant des troubles concomitants. L’étude a été réalisée auprès de 13 individus présentant des troubles concomitants sur une durée de 30 jours. Des indicateurs cliniques, d’acceptabilité, de faisabilité et de préférences d’utilisation ont été recueillis. Les résultats suggèrent que l’application fait preuve d’une bonne faisabilité et d’une bonne acceptabilité auprès de l’échantillon. Des études avec un plus grand échantillon sont cependant nécessaires pour appuyer ces conclusions. Le troisième chapitre de cette thèse présente les résultats d’une étude visant à évaluer le degré avec lequel les compétences reliées à la théorie de l’esprit permettent de prédire le fonctionnement social des individus présentant un premier épisode psychotique comorbide à un trouble de l’usage de substance. Les données ont été recueillies à partir d’un échantillon de 37 personnes en suivant un devis transversal. Des analyses de régressions hiérarchiques ont été réalisées à partir de mesure de théorie de l’esprit, de symptômes cliniques et de neurocognitions comme prédicteurs du fonctionnement social. Les résultats suggèrent que la théorie de l’esprit serait plus efficace pour prédire certains domaines de fonctionnement social que le fonctionnement cognitif auprès de l’échantillon évalué. Des études avec un plus grand échantillon sont cependant nécessaires pour appuyer ces conclusions. Dans leur ensemble, les résultats de ces recherches contribuent à démontrer la pertinence de l’emploi des cognitions sociales dans les interventions visant améliorer les capacités fonctionnelles des individus présentant un trouble concomitant. Ils contribuent également appuyer l’utilisation des applications mobiles comme médium d’intervention auprès de cette population. / Schizophrenia is a serious mental disorder associated with difficulties in social functioning in many areas of life. Co-morbid diagnoses that frequently accompany this condition, such as drug and alcohol issues, often cause additional difficulties. The designations "concurrent disorder" for a dual diagnosis and "complex concurrent disorder" for multiple comorbid diagnoses are used to refer to these presentations. These complex clinical pictures are less often the subject of empirical studies than "single" schizophrenia and represent a substantial challenge in clinical intervention. One approach to addressing this reality is to use cross-diagnostic processes that foreground common factors in intervention. Social cognitions, a set of skills for perceiving, interpreting, and responding appropriately to verbal and paraverbal cues, are an example of these processes that are the subject of increasing research to date. Among them, we find emotional regulation and theory of mind, two promising social cognitions in approaches to concurrent disorders. In addition, approaches based on social cognition would benefit from the use of new information technologies such as mobile applications, knowing that supporting the individual in his or her natural environment is a key factor in the recovery of this problem. This new medium offers considerable advantages in the implementation of interventions aimed at supporting recovery in the community following a psychotic episode.This thesis examines the potential contribution of two social cognitions (i.e., emotional regulation and theory of mind) to the intervention and assessment processes for individuals with a concurrent disorder. Furthermore, the intervention evaluated in this work will use new information technologies by integrating a mobile application as an intervention medium.The first chapter presents a review of the literature on theory of mind, emotional regulation and mobile interventions for concurrent disorders. The second chapter of this thesis presents the results of a pilot study on the acceptability and feasibility of a mobile application (ChillTime) aimed at promoting the acquisition of emotion regulation skills in individuals with concurrent disorders. The study was conducted with 13 individuals with concurrent disorders over a period of 30 days. Clinical indicators, acceptability, feasibility and preferences for use were collected. The results suggest that the application demonstrates good feasibility and acceptability to the sample. However, studies with a larger sample size are needed to support these findings. The third chapter of this dissertation presents the results of a study designed to assess the degree to which theory of mind skills predict social functioning in individuals with a first episode psychosis comorbid with a substance use disorder. Data were collected from a sample of 37 individuals following a cross-sectional design. Hierarchical regression analyses were performed using theory of mind measures, clinical symptoms, and neurocognitions as predictors of social functioning. Results suggest that theory of mind is more effective in predicting some areas of social functioning than cognitive functioning in the sample tested. However, studies with a larger sample size are needed to support these findings. Taken together, the results of this research help to demonstrate the relevance of using social cognitions in interventions to improve the functional abilities of individuals with a co-occurring disorder. They also help support the use of mobile applications as an intervention medium with this population.
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Le suicide chez les personnes présentant un premier épisode psychotique : trajectoires d’évolution et facteurs associés

Sicotte, Roxanne 05 1900 (has links)
Introduction : Chaque année, 703 000 personnes décèdent par suicide à travers le monde et une proportion encore plus importante de personnes pensent au suicide ou font une tentative de suicide. L’étude des facteurs associés aux idées et aux comportements suicidaires vise à améliorer notre compréhension de cette problématique pour mieux cibler les personnes à risque, mieux les soutenir et, ultimement, diminuer les taux de décès par suicide. Les troubles psychotiques sont associés à une vulnérabilité accrue au suicide, particulièrement dans les premières années suivant l’émergence de la psychose, c’est-à-dire lors du premier épisode psychotique (PEP). L’objectif général de la thèse est de mieux comprendre l’évolution des idées suicidaires et des comportements suicidaires ainsi que les facteurs qui y sont associés chez les personnes présentant un PEP. Méthode : Trois études ont été réalisées. La première est une recension systématique des écrits réalisée en accord avec les critères PRISMA. Les études longitudinales portant sur la prévalence et les facteurs associés aux idées et aux comportements suicidaires chez les personnes présentant un PEP ont été répertoriées à partir de cinq banques de données et des références bibliographiques des articles pertinents. Le tri des articles, l’extraction des données ainsi que l’évaluation de la qualité des articles ont été réalisés par deux codeurs indépendants. La deuxième étude a identifié les trajectoires des idées suicidaires sur une période de cinq ans et la distribution des tentatives de suicide à travers ces trajectoires chez les patients présentant un PEP, admis entre 2005 et 2013, dans deux services d’intervention précoce pour la psychose à Montréal, Québec. Les données sur les idées suicidaires, les tentatives de suicide, les décès par suicide, et les facteurs potentiellement associés ont été évalués annuellement pendant cinq ans par des entrevues de recherche, la révision des dossiers médicaux et les rapports du coroner. Des analyses de trajectoires latentes ont été réalisées. Enfin, le troisième article a comparé l’évolution des idées et des comportements suicidaires dans des services d’intervention précoce pour la psychose, structurés de façon similaire, dans deux contextes socioculturels différents, soit à Montréal, au Canada et à Chennai, en Inde. Les données sur les idées et les comportements suicidaires ainsi que sur les facteurs potentiellement associés ont été colligées à sept temps de mesure sur une période de deux ans par des entrevues de recherche, des questionnaires standardisés ainsi qu’une révision des dossiers médicaux. Pour chacun des sites, les facteurs associés à la présence et à la sévérité des idées et des comportements suicidaires ont été comparés à l’admission avec un modèle en deux parties de type « hurdle » (modèle linéaire généralisé pour une distribution binomiale et un second modèle de régression logistique pour variable ordinale). L’évolution des idées et des comportements suicidaires a été comparée entre les sites avec un modèle à effets mixtes pour réponse ordinale. Résultats : La recension des écrits comprend 17 articles, réalisés dans des pays à haut revenu, et révèle que près du tiers des patients présentant un PEP rapporte avoir eu des idées suicidaires et fait une tentative de suicide avant leur admission dans les services d’intervention précoce pour la psychose. En général, une diminution des idées suicidaires et des comportements suicidaires a été observée pendant le suivi. Les symptômes dépressifs ainsi les antécédents d’idées et de comportements suicidaires ont été associés à un plus grand risque de comportements suicidaires. Les services d’intervention précoce pour la psychose ont plutôt été associés à un moindre risque de décès par suicide. La deuxième étude, incluant 382 patients, a démontré l’hétérogénéité de l’évolution des idées suicidaires chez les personnes présentant un PEP en identifiant trois trajectoires distinctes : Une première trajectoire caractérisée par un risque faible et décroissant de présenter des idées suicidaires (85.1%), une seconde marquée par un déclin précoce des idées suicidaires suivi d’une augmentation en fin de suivi à la clinique PEP (7.8%), ainsi qu’une troisième trajectoire caractérisée par une persistance des idées suicidaires au cours des cinq années de suivi (7.1%). Alors que les antécédents d’idées suicidaires et le trouble d’usage de cocaïne ont été associés à la seconde trajectoire, les antécédents d’idées suicidaires et de tentatives de suicide ainsi que le trouble d’usage d’alcool ont été associés à la troisième trajectoire. La troisième étude, incluant 333 patients (165 à Montréal, 168 à Chennai), a révélé une diminution des idées et des comportements suicidaires dans les deux sites au cours du suivi, avec toutefois un risque suicidaire plus élevé tout au long du suivi pour les patients suivis à Montréal. Certains facteurs ont été associés à un plus grand risque d’idées et de comportements suicidaires dans les deux contextes (comme la dépression et les antécédents de tentatives de suicide) alors que certains facteurs étaient plutôt spécifiques au contexte (comme le statut relationnel et le genre). Conclusion : Les trois manuscrits soutiennent que la prévalence des idées suicidaires et des comportements suicidaires est élevée chez les personnes présentant un PEP, quel que soit le milieu ou le contexte socioculturel. Les résultats plaident en faveur de la détection précoce de la psychose afin d’évaluer le risque suicidaire et intervenir rapidement auprès des personnes vivant un PEP puisque les taux d’idées et de comportements suicidaires sont particulièrement élevés avant l’entrée dans les services et au début du suivi. Une évaluation continue du risque suicidaire est nécessaire jusqu’à la toute fin du suivi pour soutenir les différents sous-groupes de patients, dont ceux plus à risque de présenter des idées suicidaires croissantes ou persistantes. Les personnes présentant des symptômes dépressifs, des antécédents d’idées et de tentatives de suicide ainsi qu’un trouble de l’usage de substances devraient être ciblées pour bénéficier d’interventions visant à prévenir le suicide, et ce, dès le début du suivi. Enfin, la thèse a permis de mieux comprendre l’évolution des idées et des comportements suicidaires chez les personnes présentant un PEP et d’identifier différentes avenues de recherches futures. / Introduction: Every year, 703,000 persons die by suicide worldwide and an even greater proportion of people think of or attempt suicide. Studying factors associated with suicidal thoughts and behaviours aims to improve our understanding of this issue to better target and support those at risk and ultimately decrease rates of suicide deaths. Psychotic disorders are associated with an increased vulnerability to suicide, particularly in the first years following psychosis onset, i.e., during first-episode psychosis (FEP). The overall goal of the dissertation is to better understand the course of suicidal thoughts and behaviours and the factors associated therewith in persons with FEP. Method: Three studies were conducted. The first was a systematic review in compliance with PRISMA guidelines. Longitudinal studies on the prevalence of and factors associated with suicidal thoughts and behaviours in FEP were identified from five databases and reference lists of relevant articles. Screening, data extraction, and quality assessment of selected studies were performed by two independent reviewers. The second study identified trajectories of suicidal ideation over a five-year period and the distribution of suicide attempts across these trajectories in patients with FEP admitted between 2005 and 2013 to two early intervention services for psychosis in Montreal, Quebec. Data on suicidal ideation, suicide attempts, suicide deaths, and potentially associated factors were assessed annually for five years through research interviews, medical records review, and coroners' reports. Latent trajectory analyses were performed. Finally, the third study compared the course of suicidal thoughts and behaviours in similarly structured early intervention services for psychosis in two different sociocultural contexts, Montreal, Canada and Chennai, India. Data on suicidal thoughts and behaviours and potentially associated factors were collected at seven time points over two years through research interviews, standardized questionnaires, and medical records review. For each site, factors associated with presence and severity of suicidal thoughts and behaviours were compared at admission with a two-part hurdle model (generalized linear model for a binomial distribution and a second ordered logistic regression model). Course of suicidal thoughts and behaviours was compared between sites with a mixed-effects ordered logistic regression. Results: The systematic review included 17 articles from high-income countries and found that nearly one third of patients with FEP reported suicidal ideation and attempts prior to admission to early intervention services for psychosis. In general, a decrease in suicidal thoughts and behaviours was observed during follow-up. Depressive symptoms and a history of suicidal thoughts and behaviours were associated with a greater risk of suicidal behaviours. Early intervention services for psychosis were rather associated with a lower risk of death by suicide. The second study, including 382 patients, showed heterogeneity in the evolution of suicidal ideation in persons with FEP by identifying three distinct trajectories: a first trajectory characterized by a low and decreasing risk of presenting suicidal ideation (85.1%), a second trajectory marked by an early decline in suicidal ideation followed by an increase at the end of follow-up (7.8%), and a third trajectory characterized by persistence of suicidal ideation during the five-year follow-up (7.1%) While history of suicidal ideation and cocaine use disorder were associated with the second trajectory, history of suicidal ideation and suicide attempts, and alcohol use disorder were associated with the third trajectory. The third study, including 333 patients (165 in Montreal, 168 in Chennai), found a decrease in suicidal thoughts and behaviours over follow-up in both sites, although the risk was higher throughout follow-up for Montreal patients. Some factors were associated with a higher risk of suicidal thoughts and behaviours across contexts (e.g., depression and history of suicide attempts), while some factors were rather context-specific (e.g., relationship status and gender). Conclusion: The three manuscripts support that the prevalence of suicidal thoughts and behaviours is high among persons with FEP, regardless of sociocultural context or setting. The results argue for early detection of psychosis to assess suicidal risk and intervene promptly with individuals with FEP, as rates of suicidal thoughts and behaviours are particularly high prior to service entry and at the beginning of follow-up. Ongoing assessment of suicidal risk is needed until the very end of follow-up to support different subgroups of patients, including those at higher risk of developing increasing or persistent suicidal ideation. Individuals with depressive symptoms, a history of suicide ideation and attempts, and a substance use disorder should be targeted for suicide-focused interventions early in follow-up. Finally, the dissertation provided a better understanding of the course of suicidal thoughts and behaviours in persons with FEP and allowed for the identification of different areas for future research.
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Étude comparative du fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes et de leurs pairs sans psychopathologie

Roy, Laurence 01 1900 (has links)
La schizophrénie est un trouble mental qui touche environ un pour cent de la population et dont les symptômes et troubles associés affectent la capacité des individus à fonctionner dans la communauté. Dans la dernière décennie, des services spécialisés dans la détection et l’intervention précoce dès le premier épisode psychotique ont été implantés dans plusieurs pays. Or, ces services ont surtout ciblé, jusqu’ici, la réduction des symptômes et de la demande de soins. Les difficultés fonctionnelles des jeunes adultes schizophrènes justifient que les services qui leur sont destinés misent également sur la réadaptation et l’amélioration du fonctionnement dans la communauté. Les besoins, priorités et préférences de cette population, ainsi que l’impact des particularités développementales du jeune âge adulte sur leur fonctionnement, sont méconnus. Cette étude propose de documenter le fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes au stade du premier épisode psychotique et de le comparer à celui de leurs pairs sans psychopathologie. L’utilisation d’un modèle théorique de réadaptation, le modèle de Compétence, permet de conceptualiser le fonctionnement sous l’angle de la relation personne-environnement. Ce projet s’inscrit dans une approche de recherche synthétique ; le devis préconisé est une étude de cas multiples avec l’utilisation de méthodes mixtes (qualitatives et quantitatives), selon un modèle concurrent de triangulation (Creswell & Plano Clark, 2007). Les résultats mettent en lumière des différences entre les deux groupes dans les domaines des relations sociales et conjugales, du cheminement académique et de l’indépendance résidentielle et financière. Les données qualitatives, analysées selon le modèle de la théorisation ancrée (Glaser & Strauss, 1967), permettent de comprendre les processus sociaux impliqués dans l’accomplissement des tâches développementales au jeune âge adulte, ainsi que les conditions personnelles et systémiques sous-jacentes. Les résultats soulignent l’importance d’adapter les services résidentiels aux particularités développementales, de favoriser le soutien aux études et d’inclure les amis et les pairs dans la réadaptation des personnes touchées. Cette thèse permet à la fois d’identifier les besoins et priorités de cette population, de donner une voix aux jeunes adultes schizophrènes dans l’élaboration des services qui leur sont destinés et d’examiner les enjeux méthodologiques reliés à l’utilisation d’un devis mixte en recherche clinique. / Schizophrenia is a mental health disease that affects approximately one percent of the population and whose symptoms and associated deficits hinder community functioning in affected individuals. Over the last decade, specialized services in early detection and intervention of first-episode psychosis have been implemented in many countries. So far, these services have primarily targeted symptoms and use of psychiatric care as outcomes. The significant functional difficulties experienced by young adults with schizophrenia call for a shift in emphasis towards rehabilitative strategies. No study has documented the needs, preferences and priorities of this population in terms of rehabilitation services and of the influence of developmental characteristics of young adulthood on functional outcome. This study aims to examine community functioning of young adults with schizophrenia after the first episode of psychosis and to compare it with community functioning of their unaffected peers. Community functioning is conceptualized from the perspective of person-environment interaction through the lens of the Model of Competence. A multiple case study is used within the canvas of a synthetic research approach. A concurrent, mixed methods design (qualitative and quantitative) is implemented for triangulation purposes (Creswell & Plano Clark, 2007). Results indicate salient differences between the clinical and comparison groups in the areas of social and conjugal relationships, academic achievement as well as financial and residential independence. Qualitative data analyzed through a grounded theory approach (Glaser & Strauss, 1967) highlight the social processes through which young adults achieve developmental tasks. Personal and systemic conditions that constraint and facilitate processes are recognized. The results have implications for psychiatric practices. First, residential services should be adapted to the developmental characteristics of this age group. Second, supported education should be valued and implemented as a key service for young adults with schizophrenia. Third, friends and members of the social network should be included as early and intensively as possible in the rehabilitation process. Overall, this study leads to methodological innovations in the use of mixed methods in clinical research, to identification of needs and priorities in the design of rehabilitation strategies and to the recognition of the voices and input of young adults with schizophrenia.
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L’itinérance chez une cohorte de jeunes adultes avec premier épisode psychotique : étude comparative à 2 ans de l’impact de l’itinérance sur l’évolution fonctionnelle et symptomatique

Lévesque, Isabelle Sarah 10 1900 (has links)
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